Annales pharmacologie Flashcards
Septembre 2014 :
Citez sous forme d’un tableau comparative et synthétique les effets indésirables des 4 classes majeures de diurétiques :
Diurétique de l’anse :
Hyponatrémie/ Hypokaliémie (par échange Na+/K+ en aval de l’anse, augmentant ainsi l’excrétion de K+), alcalose métabolique/ Hypovolémie et hypotension/ Hyperuricémie (par diminution de l’uraturie et par hémoconcentration)/ Hypocalcémie/ Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie/ Intolérance au glucose
Les Thiazidiques :
Identiques aux effets indésirables induits par le furosémide (diurétiques de l’anse), à deux exceptions près, il s’agit ici d’hypercalcémie et il n’y a pas d’Ototoxicité.
Les anti-adostérones :
Hyperkaliémie (plus dangereux qu’une hypokaliémie)/ Acidose métabolique/ Activation des R-progestérone et R-testostérone : due au manque de sélectivité de la spironolactone/ Gynécomastie (augmentation du volume des seins chez l’homme comme chez la femme)/ Mastodynie : sensation douloureuse des seins
Les diurétiques non-antagoniste de l’aldostérone :
Hyperkaliémie et acidose métabolique.
Mars 2014 :
Un homme de 56 ans, hypertendu traité par un antagoniste de l’angiotensine II (ARA2-‐ losartan, Cozaar* 50 mg 2 cp/j) depuis 1 an, auquel a été ajoutée il y a un mois la spironolactone (Aldactone*, 50 mg 1 cp/j), vient vous consulter car ses chiffres tensionnels ne sont toujours pas corrigés. Il n’est pas diabétique.
1.Quelles sont les classe et sous-‐classe pharmacologiques de la spironolactone ?
Classe des diurétiques épargneurs de potassium,
Sous-‐classe des anti-‐aldostérones
- Sur quel segment du néphron agit-‐elle ?
Tube distal terminal et tube collecteur.
- Quelle est sa cible moléculaire?
Les récepteurs cytoplasmiques des minéralocorticoïdes
Leur blocage entraîne le blocage de la synthèse de protéines aldostérone-‐induites, dont les canaux Na+ de type ENaC (canal sodé épithélial), des canaux K+, et la Na+/K+ ATPase.
- Quel est le risque d’une telle association avec le losartan?
Hyperkaliémie
- Quels mécanismes sous-‐tendent ce risque?
Synergie entre la réduction de la sécrétion de l’aldostérone par l’ARA2 et le blocage de ses effets par la spironolactone.
Vous décidez de remplacer la spironolactone par l’hydrochlorothiazide
(12. 5 mg/j) pour être synergique sur l’effet anti-‐hypertenseur.
6. Par quel mécanisme ?
L’hyperaldostéronisme secondaire induit par le DIU est corrigé par l’ARA2.
Vous le revoyez 3 mois plus tard avec des chiffres tensionels normalisés (132/78 mmHg en consultation). Mais depuis la dernière consultation, sa créatininémie est passée de 96 μmol/l à 144 μmol/l et sa kaliémie est passée de 4.1 mmol/l à 5.5 mmol/l. Il vous signale la prise de diclofenac (Voltarène*) pendant 8 jours pour une sciatique récente.
- Comment expliquez-‐vous l’augmentation de la créatininémie ?
Néphrotoxicité du diclofenac (AINS), favorisée par l’âge et la déshydratation
- Comment expliquez-‐vous l’augmentation de la kaliémie ?
Par l’insuffisance rénale aigue.
- Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Prévenir la patiente du risque des AINS sur ce terrain et lui recommander de les remplacer par un antalgique non néphrotoxique aux doses habituelles, comme le paracétamol, chaque fois que c’est possible.
Essayer de réduire les doses de diurétique et de recourir à une autre classe d’antihypertenseur.
Un homme de 56 ans, hypertendu traité par un antagoniste de l’angiotensine II (ARA2-‐ losartan, Cozaar* 50 mg 2 cp/j) depuis 1 an, auquel a été ajoutée il y a un mois la spironolactone (Aldactone*, 50 mg 1 cp/j), vient vous consulter car ses chiffres tensionnels ne sont toujours pas corrigés. Il n’est pas diabétique.
1.Quelles sont les classe et sous-‐classe pharmacologiques de la spironolactone ?
Classe des diurétiques épargneurs de potassium,
Sous-‐classe des anti-‐aldostérones
2. Sur quel segment du néphron agit-‐elle ?
Tube distal terminal et tube collecteur.
3. Quelle est sa cible moléculaire?
Les récepteurs cytoplasmiques des minéralocorticoïdes
Leur blocage entraîne le blocage de la synthèse de protéines aldostérone-‐induites, dont les canaux Na+ de type ENaC (canal sodé épithélial), des canaux K+, et la Na+/K+ ATPase.
4. Quel est le risque d’une telle association avec le losartan?
Hyperkaliémie
5. Quels mécanismes sous-‐tendent ce risque?
Synergie entre la réduction de la sécrétion de l’aldostérone par l’ARA2 et le blocage de ses effets par la spironolactone.
Vous décidez de remplacer la spironolactone par l’hydrochlorothiazide
(12.5 mg/j) pour être synergique sur l’effet anti-‐hypertenseur.
6. Par quel mécanisme ?
L’hyperaldostéronisme secondaire induit par le DIU est corrigé par l’ARA2.
Vous le revoyez 3 mois plus tard avec des chiffres tensionels normalisés (132/78 mmHg en consultation). Mais depuis la dernière consultation, sa créatininémie est passée de 96 μmol/l à 144 μmol/l et sa kaliémie est passée de 4.1 mmol/l à 5.5 mmol/l. Il vous signale la prise de diclofenac (Voltarène*) pendant 8 jours pour une sciatique récente.
7. Comment expliquez-‐vous l’augmentation de la créatininémie ?
Néphrotoxicité du diclofenac (AINS), favorisée par l’âge et la déshydratation
8. Comment expliquez-‐vous l’augmentation de la kaliémie ?
Par l’insuffisance rénale aigue.
9. Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Prévenir la patiente du risque des AINS sur ce terrain et lui recommander de les remplacer par un antalgique non néphrotoxique aux doses habituelles, comme le paracétamol, chaque fois que c’est possible.
Essayer de réduire les doses de diurétique et de recourir à une autre classe d’antihypertenseur.
Septembre 2013 :
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques : Pour chacune citez un médicament (non commercial ou DCI), précisez les mécanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité :
Septembre 2013 :
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques : Pour chacune citez un médicament (non commercial ou DCI), précisez les mécanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité :
Les aminosides (exemple de la gentamicine) : nécrose tubulaire au niveau du tubule proximal.
L’Amphotéricine B.
Certaines céphalosporines de 1ère génération.
Les agents alkylants (exemple : cyclosphosphamide) : libération de l’acronéline, un dérivé néphrotoxique induisant une cystite hémorragique. On peut par prévention donner du mesna qui interagit avec l’acronéline dans le tractus urinaire et empêche sa néphrotxicité.
Dérivé du platine (exemple : la cisplatine) : néphrotoxicité cumulative liée à la dose (de manière générale tous les anticancéreux sont néphrotoxiques car ils entrainent une lyse cellulaire ce qui libère des purines dont le catabolisme aboutit à la formation d’urate qui se cristallise et forme des calculs rénaux).
Paracétamol (exemple du doliprane) : nécrose tubulaire aigüe.
Les AINS (exemple de l’ibuprofène) : on a une nécrose papillaire, une néphrite interstitielle chronique et une nécrose tubulaire aigüe. Les AINS inhibent les prostaglandines ce qui induit une vasoconstriction des artérioles afférentes et efférentes rénales (perturbation de l’autorégulation du débit rénal).
Ciclosporine : Néphrotoxicité aigüe par vasoconstriction de l’artériole afférente, cette action est réversible par la dopamine et la nifédipine.
Tacrolimus : Néphrotoxicité aigüe par vasoconstriction de l’artériole afférente, cette action est réversible par la dopamine et la nifédipine.
Lithium : diabète insipide néphrogénique.
Produits de contrastes iodés : la néphrotoxicité dépend de la dose injectée et de la vitesse d’injection. On a une toxicité directe sur les cellules épithéliales et indirecte par libération de radicaux libres de globules rouges lésés. On a aussi une modification hémodynamique intrarénale (hyperosmolalité) et une augmentation de la pression intratubulaire.
Mars 2013 :
Une femme de 68 ans hypertendue traitée par un inhibiteur de l’enzyme de conversion depuis un an et par la spironolactone depuis un mois vient consulter car ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés. Elle n’est pas diabétique.
1)Quelles sont las classe pharmacologique et la sous classe pharmacologique de spironolactone ?
2)Sur quel segment du néphron agit-elle ?
3)Quelle est sa cible moléculaire ?
4)Quel est le risque d’une telle association ?
5)Quels mécanismes sous-tendent ce risque ?
6)Par quel mécanisme ?
Vous la revoyez deux mois plus tard avec des chiffres tensionels normalisés, mais depuis sa dernière consultation sa créatininémie a baissée et sa kaliémie a augmentée. Elle vous signe la prise de Voltarène (un AINS) pendant 8 jours.
7)Comment expliquez-vous l’augmentation de la créatinine ?
8)Comment expliquez-vous l’augmentation de la kaliémie ?
9)Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Mars 2013 :
Une femme de 68 ans hypertendue traitée par un inhibiteur de l’enzyme de conversion depuis un an et par la spironolactone depuis un mois vient consulter car ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés. Elle n’est pas diabétique.
1)Quelles sont las classe pharmacologique et la sous classe pharmacologique de spironolactone ?
Classe : diurétique épargneur de potassium, sous classe : anti-aldostérone.
2)Sur quel segment du néphron agit-elle ?
Il agit sur le tube distal terminal et le tube collecteur.
3)Quelle est sa cible moléculaire ?
Les récepteurs cytoplasmiques des minéralocortcoïdes. Leur blocage entraine une diminution de la synthèse de protéines aldostérones induites dont les canaux Na+ de type ENaC et des canaux K+ de la NaK ATPase.
4)Quel est le risque d’une telle association ?
Une hyperkaliémie.
5)Quels mécanismes sous-tendent ce risque ?
Synergie entre la réduction de la sécrétion d’aldostérone par l’IEC et blocage de ses effets par la spironolactone.
6)Par quel mécanisme ?
L’hyperaldostéronisme secondaire induit par le diurétique est corrigé par l’enzyme de conversion.
Vous la revoyez deux mois plus tard avec des chiffres tensionels normalisés, mais depuis sa dernière consultation sa créatininémie a baissée et sa kaliémie a augmentée. Elle vous signe la prise de Voltarène (un AINS) pendant 8 jours.
7)Comment expliquez-vous l’augmentation de la créatinine ?
La néphrotoxicité de l’AINS est favorisé par l’âge et par la déshydratation.
8)Comment expliquez-vous l’augmentation de la kaliémie ?
Par l’insuffisance rénale aigüe.
9)Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Prévenir la patient des risque de prendre une AINS sur ce terrain et lui proposer de le remplacer par un antalgique moins néphrotoxique.
Essayer de réduire les doses de diurétique et de recourir à une autre classe d’anti-hypertenseur.
Septembre 2012 :
Une femme de 62 ans hypertendue traitée par hydrochlorothiazide depuis un an vient avec son bilan biologique : sa créatinine est à 96…, sa natrémie à 136… et sa kaliémie à 3… Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés, elle n’est pas diabétique.
Quelle est la classe Pharmacologique de l’hydrochlorothiazide ?
Sur quel segment du néphron agit-il ?
Expliquez le mécanisme d‘installation de l’hyponatrémie :
Quelles peuvent en être les conséquences ?
Vous décidez d’associez la spironolactone pour être synergique avec l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de la spironolactone ?
Sur quel segment du néphron agit-elle ?
Par quel mécanisme la spironolactone est-elle synergique de l’hydrochlorothiazide sur la baisse de la pression artérielle ?
Quel avantage en attendez-vous sur l’hypokaliémie ?
Quels effets indésirables attendez-vous de la spironolactone ?
Septembre 2012 :
Une femme de 62 ans hypertendue traitée par hydrochlorothiazide depuis un an vient avec son bilan biologique : sa créatinine est à 96…, sa natrémie à 136… et sa kaliémie à 3… Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés, elle n’est pas diabétique.
1)Quelle est la classe Pharmacologique de l’hydrochlorothiazide ?
Il appartient à la classe des diurétiques thiazidiques, qui sont hypokaliémants.
2)Sur quel segment du néphron agit-il ?
Le tube contourné distal.
3)Expliquez le mécanisme d‘installation de l’hyponatrémie :
Mécanisme de déplétion (inhibition d cotransporteur Na+/ Cl- au niveau de tube contourné distal) et mécanisme de dilution (les apports hydriques sont supérieurs aux apports sodés).
4)Quelles peuvent en être les conséquences ?
Asthénie, confusion mentale, chute…
5)Vous décidez d’associez la spironolactone pour être synergique avec l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de la spironolactone ?
La spironolactone est un anti-aldostérone, c’est un diurétique épargneur de potassium.
6)Sur quel segment du néphron agit-elle ?
Elle agit au niveau du tube distal terminal et du tube collecteur.
7)Par quel mécanisme la spironolactone est-elle synergique de l’hydrochlorothiazide sur la baisse de la pression artérielle ?
La spironolactone corrige l’hyperaldostéronisme secondaire induit par l’hydrochlorothiazide. En effet, la spironolactone étant un inhibiteur compétitif des récepteurs à l’aldostérone, il possède un fort effet salidiurétique en cas d’hyperaldostéronisme : augmentation de la sécrétion de Na+ et diminution de l’excrétion de H+ et K+.
8)Quel avantage en attendez-vous sur l’hypokaliémie ?
On observera une diminution de l’excrétion de H+ et K+ et donc une augmentation de la kaliémie.
9)Quels effets indésirables attendez-vous de la spironolactone ?
L’hyperkaliémie (car on bloque le système qui excrète du sodium et l’on réabsorbe du potassium), l’acidose métabolique (en même temps que K+, on retient des H+), l’activation des récepteurs aux androgènes (gynécomastie (ou Mastodynie chez la femme), troubles des règles).
Mars 2012 :
Une femme de 56 ans, hypertendue traité par furosémide (Lasilix*) 20 mg 1cp/j depuis 3 mois vient vous consulter avec les résultats de son bilan biologique : créatininémie 80 μmol/l/l, natrémie 138 mmol/l et kaliémie 3.2 mmol/l. Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés :
Questions:
1. Quelle est la classe pharmacologique du furosémide ?
2. Sur quel segment du néphron agit-il et quelle est sa cible moléculaire?
3. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hypokaliémie
4. Quelles peuvent en être les conséquences ?
5. Vous décidez d’associer la spironolactone (Aldactone*) 25 mg 1 cp/j pour être synergique sur l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de la spironolactone ?
6. Par quel mécanisme les deux médicaments sont-ils synergiques sur la baisse de la pression artérielle ?
7. Quel avantage en attendez-vous sur l’hypokaliémie?
Mars 2012 :
Une femme de 56 ans, hypertendue traité par furosémide (Lasilix*) 20 mg 1cp/j depuis 3 mois vient vous consulter avec les résultats de son bilan biologique : créatininémie 80 μmol/l/l, natrémie 138 mmol/l et kaliémie 3.2 mmol/l. Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés :
Questions:
1. Quelle est la classe pharmacologique du furosémide ?
1. La classe des diurétiques de l’anse, qui sont hypokaliémants
2. Sur quel segment du néphron agit-il et quelle est sa cible moléculaire?
La branche ascendante de l’anse de Henlé, le cotransporteur NKCC (Na+, K+, 2Cl)
3. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hypokaliémie
Augmentation de l’excrétion du K+ au niveau du tube collecteur (en réponse à l’augmentation de Na+ dans le tubule, par moindre réabsorption d’amont)
Hyperaldostéronisme secondaire à l’hypovolémie
4. Quelles peuvent en être les conséquences ?
Asthénie, crampes, troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe)
5. Vous décidez d’associer la spironolactone (Aldactone*) 25 mg 1 cp/j pour être synergique sur l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de la spironolactone ?
La classe des anti-aldostérones ou « diurétiques épargneurs de potassium »
6. Par quel mécanisme les deux médicaments sont-ils synergiques sur la baisse de la pression artérielle ?
La spironolactone corrige l’hyperaldostéronisme secondaire induit par le furosémide, donc moins de réabsorption de NaCl et d’eau.
7. Quel avantage en attendez-vous sur l’hypokaliémie?
Une moindre hypokaliémie
Septembre 2011 :
Une femme de 71 ans, diabétique de type 2 bien équilibrée par un sulfamide hypoglycémiant (Diamicron 30 mg 3 cp/j), a une hypertension bien équilibrée par un thiazidique (hydrochlorothiazide, Esidrex* 25 mg 1cp/j) associé à l’énalapril (Rénitec 20mg 1 cp/j). Elle se plaint d’une arthrose, qu’elle traite de manière épisodique et sans surveillance médicale par diclofénac, Voltarene* 50 mg 2cp/j. Elle se plaint d’une fatigue générale depuis 3 semaines et a fait quelques épisodes d’hypoglycémie ces derniers jours. Depuis la dernière consultation, il y a 2 mois, sa créatininémie est passée de 108 μmol/l à 171 μmol/l et sa kaliémie est passée de 4.1 mmol/l à 5.9 mmol/l.
1. Comment expliquez-vous l’augmentation de la créatininémie ?
2. Comment expliquez-vous l’augmentation de la kaliémie ?
3. Comment expliquez-vous ses malaises hypoglycémiques ?
4. Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Septembre 2011 :
Une femme de 71 ans, diabétique de type 2 bien équilibrée par un sulfamide hypoglycémiant (Diamicron 30 mg 3 cp/j), a une hypertension bien équilibrée par un thiazidique (hydrochlorothiazide, Esidrex* 25 mg 1cp/j) associé à l’énalapril (Rénitec 20mg 1 cp/j). Elle se plaint d’une arthrose, qu’elle traite de manière épisodique et sans surveillance médicale par diclofénac, Voltarene* 50 mg 2cp/j. Elle se plaint d’une fatigue générale depuis 3 semaines et a fait quelques épisodes d’hypoglycémie ces derniers jours. Depuis la dernière consultation, il y a 2 mois, sa créatininémie est passée de 108 μmol/l à 171 μmol/l et sa kaliémie est passée de 4.1 mmol/l à 5.9 mmol/l.
1. Comment expliquez-vous l’augmentation de la créatininémie ?
Par la néphrotoxicité de l’AINS,
Favorisée par l’âge et la déshydratation
2. Comment expliquez-vous l’augmentation de la kaliémie ?
Par l’insuffisance rénale aigue
3. Comment expliquez-vous ses malaises hypoglycémiques ?
Par l’augmentation des concentrations plasmatiques du sulfamide hypoglycémiant
Dont l’élimination, rénale, est réduite par l’insuffisance rénale aigue
4. Quelle aurait dû être l’attitude préventive ?
Prévenir la patiente d’aggravation de la fonction rénale par les AINS sur ce terrain :
Lui recommander des durées courtes de TT par AINS, et seulement si nécessaire
Essayer de réduire les doses de diurétique et de recourir à une autre classe d’antihypertenseur.
Mars 2011 :
Un homme de 64 ans, hypertendu traité par hydrochlorothiazide (Esidrex*) 25 mg 1cp/j depuis 1 an vient vous consulter avec les résultats de son bilan biologique : créatininémie 100 μmol/l/l, natrémie 130 mmol/l et kaliémie 3.2 mmol/l. Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés. Il n’est pas diabétique.
1. Quelle est la classe pharmacologique de l’hydrochlorothiazide ?
2. Sur quel segment du néphron agit-il ?
3. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hyponatrémie :
4. Quelles peuvent en être les conséquences ?
5. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hypokaliémie :
6. Quelles peuvent en être les conséquences ?
7. Vous décidez d’associer l’énalapril (Rénitec*) 20 mg 1 cp/j pour être synergique sur l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de l’énalapril ?
8. Par quel mécanisme l’énalapril est-il synergique de l’hydrochlorothiazide sur la baisse de la pression artérielle ?
Mars 2011 :
Un homme de 64 ans, hypertendu traité par hydrochlorothiazide (Esidrex*) 25 mg 1cp/j depuis 1 an vient vous consulter avec les résultats de son bilan biologique : créatininémie 100 μmol/l/l, natrémie 130 mmol/l et kaliémie 3.2 mmol/l. Ses chiffres tensionels ne sont toujours pas corrigés. Il n’est pas diabétique.
1. Quelle est la classe pharmacologique de l’hydrochlorothiazide ?
La classe des diurétiques thiazidiques, qui sont hypokaliémants.
2. Sur quel segment du néphron agit-il ?
Le tube contourné distal.
3. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hyponatrémie :
Mécanisme de déplétion (inhibition du cotransporteur Na+/Cl- au niveau du tube contourné distal) ET mécanisme de dilution (les apports hydriques sont supérieurs aux apports sodés)
4. Quelles peuvent en être les conséquences ?
Asthénie et confusion mentale, chute…
5. Expliquer le mécanisme d’installation de l’hypokaliémie :
Augmentation de l’excrétion du K+ au niveau du tube collecteur (en réponse à l’augmentation de Na+).
6. Quelles peuvent en être les conséquences ?
Asthénie, crampes, troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe)
7. Vous décidez d’associer l’énalapril (Rénitec*) 20 mg 1 cp/j pour être synergique sur l’effet anti-hypertenseur. Quelle est la classe pharmacologique de l’énalapril ?
La classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (IEC)
8. Par quel mécanisme l’énalapril est-il synergique de l’hydrochlorothiazide sur la baisse de la pression artérielle ?
l’IEC corrige l’hyperaldostéronisme secondaire induit par le DIU.
Septembre 2009 :
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques. Pour chacune, citez un médicament (nom commercial ou DCI), précisez les méanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité :
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques. Pour chacune, citez un médicament (nom commercial ou DCI), précisez les méanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité :
- Médicaments antimicrobiens. Classe des aminosides (Gentamicine, Gentalline*).
La néphrotoxicité, qui touche environ 10% des patients, est directe, dose dépendante, sur le tubule proximal. Prévention: utiliser le STP (suivi thérapeutique pharmacologique), préférer une dose unique quotidienne, utiliser de courtes durées d’administration quand c’est possible, corriger la déshydratation, éviter les coprescriptions de médicaments néphrotoxiques (AINS, certaines chimiothérapies).
- Médicaments antinéoplasiques. Classe des dérivés du platine (cisplatine et carboplatine).
Initialement toxicité tubulaire, puis diminution du débit sanguin rénal et du DFG. La néphrotoxicité est cumulative et liée à la dose (donc limitative pour près de 30% des patients). Prévention par l’hydratation pendant et après le TT, par une vitesse de perfusion lente et l’arrêt des médicaments néphrotoxiques associés (AINS, certaines chimiothérapies).
- Médicaments analgésiques.
Classe des anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS ; ex. diclofenac, Voltarène*. Mécanisme : inhibition de synthèse des prostaglandines vasodilatatrices, donc vasoconstriction et ischémie.
Prévention difficile : détecter les patients à risque (sténose de l’artère rénale, sujets âgés), savoir informer les patients, proposer des antalgiques comme le paracétamol, corriger la déshydratation.
- Immunosuppresseurs (ciclosporine et tacrolimus). Mécanisme: en début de traitement, néphrotoxicité aigue, par vasoconstriction de l’artériole afférente, réversible par la dopamine et la nifédipine) puis néphrotoxicité chronique avec sclérose glomérulaire. Prévention: adaptation posologique grâce au Suivi
- Médicaments antinéoplasiques.
Classe des agents alkylants. Les métabolites du cyclophosphamide et de l’ifosfamide libèrent de l’acroléine, un dérivé néphrotoxique, qui induit une cystite hémorragique. Prévention par l’administration simultanée de mesna (Uromitexan*) qui interagit avec l’acroléine dans le tractus urinaire et empêche sa néphrotoxicité.
- Lithium.
Diabète insipide néphrogénique, habituellement réversible à l’arrêt du TT. Mécanisme: moindre stimulation de l’adényl-cyclase par la vasopressine (R-V2). Prévention par l’amiloride, qui bloque la réabsorption du lithium à travers les canaux Na+ des tubes collecteurs.
- Produits de contraste (PDC) iodés. Mécanisme: hyperosmolalité qui entraine une diurèse osmotique, une concentration du PDC dans le tubule, (c) la mise en jeu du feed-back tubulo-glomérulaire qui diminue le DFG, la libération de substances VC qui diminuent la perfusion rénale. Prévention: utilisation de produits de contraste non ionique iso-osmolaire, respect des indications, de la dose, hydratation, et réduction ou suppression des médicaments néphrotoxiques (AINS, certaines chimiothérapies).
Mars 2010 :
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques. Pour chacune, citez un médicament (nom commercial ou dénomination commune internationale), précisez les mécanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité.
Citez au moins 4 classes de médicaments néphrotoxiques. Pour chacune, citez un médicament (nom commercial ou dénomination commune internationale), précisez les mécanismes de toxicité et les moyens de prévenir cette néphrotoxicité.
- Médicaments antimicrobiens. Classe des aminosides (Gentamicine, Gentalline*).
La néphrotoxicité, qui touche environ 10% des patients, est directe, dose dépendante, sur le tubule proximal. Prévention: utiliser le STP (suivi thérapeutique pharmacologique), préférer une dose unique quotidienne, utiliser de courtes durées d’administration quand c’est possible, corriger la déshydratation, éviter les coprescriptions de médicaments néphrotoxiques (AINS, certaines chimiothérapies).
- Médicaments antinéoplasiques. Classe des dérivés du platine (cisplatine et carboplatine).
Initialement toxicité tubulaire, puis diminution du débit sanguin rénal et du DFG. La néphrotoxicité est cumulative et liée à la dose (donc limitative pour près de 30% des patients). Prévention par l’hydratation pendant et après le TT, par une vitesse de perfusion lente et l’arrêt des médicaments néphrotoxiques associés (AINS, certaines chimiothérapies).
- Médicaments analgésiques :
Classe des anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS ; ex. diclofenac, Voltarène*. Mécanisme : inhibition de synthèse des prostaglandines vasodilatatrices, donc vasoconstriction et ischémie.
Prévention difficile : détecter les patients à risque (sténose de l’artère rénale, sujets âgés), savoir informer les patients, proposer des antalgiques comme le paracétamol, corriger la déshydratation.
- 5. Immunosuppresseurs (ciclosporine et tacrolimus) :
Mécanisme: en début de traitement, néphrotoxicité aigue, par vasoconstriction de l’artériole afférente, réversible par la dopamine et la nifédipine) puis néphrotoxicité chronique avec sclérose glomérulaire. Prévention: adaptation posologique grâce au Suivi
- Thérapeutique Pharmacologique (STP).
- Médicaments antinéoplasiques :
Classe des agents alkylants. Les métabolites du cyclophosphamide et de l’ifosfamide libèrent de l’acroléine, un dérivé néphrotoxique, qui induit une cystite hémorragique. Prévention par l’administration simultanée de mesna (Uromitexan*) qui interagit avec l’acroléine dans le tractus urinaire et empêche sa néphrotoxicité.
- Lithium :
Diabète insipide néphrogénique, habituellement réversible à l’arrêt du TT. Mécanisme: moindre stimulation de l’adényl-cyclase par la vasopressine (R-V2). Prévention par l’amiloride, qui bloque la réabsorption du lithium à travers les canaux Na+ des tubes collecteurs.
- Produits de contraste (PDC) iodés :
Mécanisme: hyperosmolalité qui entraine une diurèse osmotique, une concentration du PDC dans le tubule, (c) la mise en jeu du feed-back tubulo-glomérulaire qui diminue le DFG, la libération de substances VC qui diminuent la perfusion rénale. Prévention: utilisation de produits de contraste non ionique iso-osmolaire, respect des indications, de la dose, hydratation, et réduction ou suppression des médicaments néphrotoxiques (AINS, certaines chimiothérapies).
Mars 2009 :
Citez les effets indésirables des diurétiques de l’anse et expliquez brièvement pour chacun leur mécanisme :
Citez les effets indésirables des diurétiques de l’anse et expliquez brièvement pour chacun leur mécanisme :
Chef de file : furosémide (lasilix*)
Hyponatrémie : par déplétion: inhibition du co-transporteur Na+/K+/2Cl- (NKCC1, NKCC2) de la mb luminale de la cellule épithéliale du segment large de BAAH, d’où excrétion Na+ et Cl- et dilution : prédominance des apports hydriques par rapport aux apports sodés.
Hypokaliémie (inhibition du co-transporteur Na+/K+/2Cl- ; augmentation du Na+ au niveau du TCD, réabsorption de Na+ et échange Na+/K+ ; hyperaldostéronisme secondaire à l’hypovolémie)
Alcalose métabolique (augmentation de l’excrétion de H+ et K+ dans le tube collecteur)
Hypovolémie, secondaire à l’hyponatrémie, par diminution de la réabsorption d’eau et diminution du volume extra-cellulaire
Hypotension artérielle et risque d’hypotension orthostatique
Mictions impérieuses et diurèse abondante (impossibilité de concentrer les urines; inhibition du gradient osmotique cortico-papillaire)
Hyperuricémie (dimunition de l’uraturie et hémoconcentration)
Hypocalcémie (inhibition de la diffusion paracellulaire du Ca2+)
Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie, de mécanisme mal connu
Intolérance au glucose (hypokaliémie; augmentation de la glycogénolyse hépatique et musculaire ; diminution de la sécrétion d’insuline)
Ototoxicité (le point n’est attribué que s’il est précisé que cette otoxicité n’existe qu’à forte dose ou en présence de facteurs favorisants, comme l’IRC, ou de médicaments ototoxiques comme les aminosides ou le cisplatine).
Septembre 2008 :
Mécanismes d’actions cellulaires et effets indésirables de la spironolactone :
Mécanismes d’actions cellulaires et effets indésirables de la spironolactone :
Mécanismes d’action
La spironolactone est un anti-aldostérone
Agissant au niveau du tube distal terminal et du tube collecteur (si « agissant sur les cellules principales »).
C’est un analogue structural de l’aldostérone,
Agissant par inhibition compétitive des R cytoplasmiques des minéralocorticoïdes (+1 pt si « blocage de la synthèse de protéines aldostéroneinduites (AIP) : canaux Na+ et K+, Na+/K+ ATPase, moindre production mitochondriale d’ATP »)
La spironolactone exerce un faible effet saldiurétique dans les conditions normales, mais un fort effet salidiurétique en cas d’hyperaldostéronisme.
Augmentation de l’excrétion de Na+ et diminution de l’excrétion de H+ et K+
Effets indésirables : hyperkaliémie // acidose métabolique // activation des R aux androgènes : gynécomastie, troubles des règles.
Mars 2008 :
Diurétiques thiazidiques : Citer leurs effets indésirables, donner trois exemples d’interactions médicamenteuses, expliquer succinctement leurs mécanismes et citer leurs conséquences :
Diurétiques thiazidiques : Citer leurs effets indésirables, donner trois exemples d’interactions médicamenteuses, expliquer succinctement leurs mécanismes et citer leurs conséquences :
Hyponatrémie (déplétion et dilution) // Hypovolémie // Hypokaliémie // Alcalose métabolique // Hyperuricémie (diminution de l’uraturie + hémoconcentration) // Hypercalcémie // Hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie // Intolérance au glucose.
Mars 2007 :
Citez les effets indésirables des diurétiques thiazidiques et expliquez brièvement pour chacun leur mécanisme :
Mars 2015 :
Citer sous forme d’un tableau comparatif les :
Les sites d’action
Les cibles moléculaires
Les principaux effets pharmacodynamiques
Des 4 classes majeures de diurétiques.