Anatomie et physiologie du corps humain Flashcards

1
Q

Les différents systèmes du corps humain

A
  • le système neurologique permet la vie de relation
    avec le monde extérieur et contrôle le fonctionnement
    global du corps en régulant les autres systèmes ;
  • le système respiratoire permet de capter l’oxygène (O2)
    de l’air, élément indispensable à la vie, et d’éliminer le
    dioxyde de carbone (CO2), déchet du fonctionnement
    du corps ;
  • le système circulatoire, en étroite interaction avec
    le précédent, transporte l’oxygène et les différentes
    substances nécessaires au fonctionnement de chaque
    cellule (glucose), ainsi que les déchets produits (CO2,
    urée…).
    Le fonctionnement du corps humain dans son environnement
    nécessite aussi l’action d’autres systèmes :
  • le système locomoteur permet la stabilité du corps et
    ses déplacements dans l’espace ;
  • la peau constitue l’enveloppe qui protège l’individu du
    milieu extérieur et intervient dans les échanges avec
    celui-ci ;
  • le système digestif permet d’absorber les aliments
    qui sont décomposés en éléments nutritifs de base
    qui, après passage dans le sang, pourront être utilisés
    par les différentes cellules de l’organisme pour leur
    fonctionnement. Les éléments non absorbables sont
    éliminés dans les selles ;
  • le système urinaire permet d’éliminer dans les urines
    l’excès d’eau et les produits de dégradation dus au
    fonctionnement cellulaire, présents dans le sang ;
  • le système immunitaire permet de lutter contre les
    agressions microbiennes ;
  • le système endocrinien, permet sous l’influence du
    cerveau, la production d’hormones nécessaires à la
    régulation des principales fonctions de l’organisme
    (digestion, croissance, reproduction… ) ;
  • le système reproducteur, différent chez l’homme et la
    femme, permet la pérennisation de l’espèce.
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2
Q

position anatomique de référence

A

debout ;
* face à l’observateur ;
* pieds posés au sol ;
* bras légèrement écartés du corps ;
* pouces tournés vers l’extérieur, paumes des mains
visibles ;
* tête perpendiculaire à l’axe des épaules ;
* regard horizontal ;
* sexe au repos (chez l’homme).

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3
Q

plan de coupe

A

le plan sagittal : il partage le corps ou un organe dans le
sens de la longueur en 2 parties, l’une droite et l’autre
gauche ;
le plan frontal : il partage le corps ou un organe en partie
antérieure et postérieure ;
le plan transversal : il partage le corps ou un organe en
partie supérieure ou inférieure.

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4
Q

différentes parties du corps

A

Le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes
subdivisées en régions :
* la tête :
- crâne ;
- face ;
* le cou ;
* le tronc :
- thorax ;
- abdomen ;
- bassin ;
* les membres supérieurs :
- bras ;
- coude ;
- avant-bras ;
- poignet ;
- main ;
* les membres inférieurs :
- cuisse ;
- genou ;
- jambe ;
- cheville ;
- pied.

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5
Q

composante système locomoteur

A

Les 3 composantes principales du système locomoteur
sont :
* les os ;
* les articulations ;
* les muscles.

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6
Q

différents types d’os

A

les os longs : tibia… ;
les os courts : os du carpe ou du tarse… ;
les os plats : les côtes, l’omoplate, le sternum, la
plupart des os du crâne…

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7
Q

différentes articulations

A
  • Les articulations sont des zones où plusieurs os
    entrent en contact et sont de 3 types :
    ▪ les articulations fixes, comme les os du crâne ;
    ▪ les articulations semi-mobiles, comme celles des
    vertèbres ;
    ▪ les articulations mobiles, comme l’épaule, le coude,
    la hanche, le genou…
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8
Q

parties squelette

A
  • la tête ;
  • la colonne vertébrale ;
  • la cage thoracique ;
  • le bassin ;
  • les membres supérieurs ;
  • les membres inférieurs.
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9
Q

composition crane

A

le crâne, essentiellement destiné à protéger le cerveau,
repose sur le rachis cervical et regroupe 7 os principaux
qui sont :
- l’os frontal, formant le front et le haut des orbites ;
- l’os occipital, formant l’arrière du crâne ;
- les 2 os pariétaux, formant les parties latérales du
haut du crâne ;
- les 2 os temporaux, situés sous les pariétaux ;
- l’os sphénoïde situé à la base du crâne, percé d’ori

la face est essentiellement composée par :
- la mandibule (ou maxillaire inférieur) ;
- le maxillaire supérieur ;
- les deux malaires qui forment les pommettes ;
- les os propres du nez, auxquels s’ajoute une partie de
l’os frontal.

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10
Q

composition rachis

A

La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de
33 ou 34 os articulés : les vertèbres. Elle supporte la tête
et transmet le poids du corps jusqu’aux articulations des
hanches. C’est sur la colonne vertébrale que sont fixées les
côtes en arrière. Le rachis, qui contient et protège la moelle
épinière, est traditionnellement divisé en cinq zones :
- le rachis cervical : 7 vertèbres ;
- le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres ;
- le rachis lombaire: 5 vertèbres ;
- le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudées ;
- le rachis coccygien (ou coccyx) : 4 ou 5 vertèbres
soudées.

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11
Q

composition cage thoracique

A

La cage thoracique est le point d’attache des membres
supérieurs. Elle est constituée par :
- le rachis thoracique (ou dorsal) en arrière ;
- le sternum en avant ;
- les côtes, au nombre de 24 (12 paires), en forme d’arc,
relient le rachis et le sternum ;
- les clavicules ;
- les scapula (ou omoplates).

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12
Q

composition bassin

A

Le bassin osseux (ou pelvis) constitue la jonction entre la
colonne vertébrale et les membres inférieurs. En forme
d’entonnoir, plus large chez la femme que chez l’homme, il
est composé par :
- le sacrum et le coccyx en arrière ;
- les deux os iliaques, de chaque côté, qui se réunissent
en avant par une articulation fixe : le pubis.

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13
Q

composition membre sup

A

Les membres supérieurs sont chacun constitués de 3
segments :
- le bras, composé d’un os unique : l’humérus ;
- l’avant-bras, composé du cubitus (interne) et du
radius (externe) ;
- la main, constituée des os du carpe, des métacarpiens
et des phalanges.

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14
Q

épaule

A

L’épaule, qui comprend, en plus de la tête de l’humérus,
l’omoplate et la clavicule, est l’articulation qui relie le
membre supérieur au tronc. Le coude relie le bras à l’avantbras, et le poignet l’avant-bras à la main.

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15
Q

main

A

La main comporte 5 doigts, numérotés de 1 à 5 de
l’extérieur vers l’intérieur et dénommés : pouce, index
majeur, annulaire et auriculaire. Chaque doigt sauf le pouce
comporte 3 phalanges numérotées de P1 à P3 (P2 sur le
pouce), de la paume vers l’ongle. Le poing désigne la main
fermée (tous les doigts pliés), et la paume désigne la face
antérieure de la main sans les doigts.

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16
Q

membre inférieur

A

Les membres inférieurs sont chacun formés de 3
segments :
* la cuisse, composée d’un os unique : le fémur ;
* la jambe, composée du tibia (interne) et de la fibula ou
péroné (externe) ;
* le pied, constitué des os du tarse, des métatarsiens et
des phalanges.
La hanche est l’articulation qui relie la cuisse au bassin.

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17
Q

hanche

A

La hanche est l’articulation qui relie la cuisse au bassin.

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18
Q

genoux

A

Le genou relie la cuisse à la jambe, la cheville la jambe au
pied.

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19
Q

pied

A

Ce dernier comporte 5 orteils numérotés de 1 à 5 de
l’intérieur vers l’extérieur. Les phalanges sont numérotées
de P1 à P3, dans le sens allant du talon vers l’ongle.

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20
Q

les cavités

A

Il existe 4 cavités :
* la cavité crânienne ;
* la cavité thoracique ;
* la cavité abdominale ;
* la cavité pelvienne.

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21
Q

cavité cranienne

A
  • La cavité crânienne contient le cerveau.
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22
Q

cavité thoracique

A
  • La cavité thoracique, située dans la partie supérieure
    du tronc (cage thoracique), est limitée en avant par
    le sternum, en arrière par le rachis thoracique, sur le
    côté par les côtes et en bas par le diaphragme (muscle
    respiratoire séparant le thorax de l’abdomen).
    Elle contient :
    ▪ les 2 poumons, latéralement ;
    ▪ le médiastin, espace situé entre les poumons et
    contenant, entre autres, le cœur, l’œsophage, la
    trachée, une partie de l’aorte, des nerfs.
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23
Q

la cavité abdominale

A
  • La cavité abdominale est limitée en haut par le
    diaphragme et se poursuit, dans sa partie basse par la
    cavité pelvienne.
    Elle contient plusieurs types d’organes :
  • les organes de la digestion : estomac, intestin grêle,
    côlon (ou gros intestin), foie (et sa vésicule biliaire),
    pancréas ;
  • un organe du système immunitaire : la rate ;
  • les organes du système urinaire : les reins et les
    uretères. Les reins sont situés à l’arrière dans deux
    zones appelées les fosses lombaires.
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24
Q

la cavité pelvienne

A
  • La cavité pelvienne, en forme d’entonnoir, fait suite à la
    cavité abdominale. Elle contient :
  • le rectum et l’anus ;
  • la vessie ;
  • les organes génitaux internes.
    Ces deux dernières cavités sont liées anatomiquement et
    physiologiquement et sont parfois regroupées sous le nom
    de cavité abdomino-pelvienne.
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25
Q

les 3 fonctions vitales

A

La fonction respiratoire et la fonction circulatoire sont
étroitement liées. Elles ont pour but de fournir de l’oxygène
aux organes, élément indispensable à la vie et dont la
privation entraîne la mort en 5 à 6 minutes.
La fonction nerveuse permet d’adapter le fonctionnement
des deux fonctions précédentes.

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26
Q

la fonction nerveuse

A

La fonction nerveuse
La fonction nerveuse dirige, coordonne et régule le
fonctionnement du corps humain. Elle est constituée par
des centres de commande, le cerveau et la moelle épinière,
et des nerfs périphériques.
* Le cerveau constitue une véritable « unité centrale »
qui contrôle :
- la vie de relation, où les actions sont volontaires ;
- le fonctionnement automatique du corps.
La vie de relation dépend de différentes fonctions :
la motricité, la sensibilité, la parole, les fonctions
dites supérieures (pensée, calcul, lecture, savoir-faire,
mémorisation…). Les centres concernés par ces fonctions
sont situés dans les hémisphères cérébraux.
Le fonctionnement automatique du corps, qui régule
notamment la respiration et la circulation permet d’adapter
en permanence les réactions des organes aux différentes
situations : effort, changements de position, digestion, état
de conscience… Les centres concernés par ces fonctions
sont situés à la base du cerveau.
* La moelle épinière :
- permet la transmission des informations entre le
cerveau et les nerfs périphériques ;
- contient des centres de commande du fonctionnement
automatique du corps ;
- intervient dans certaines réponses réflexes rapides
comme retirer rapidement sa main d’un objet brûlant
avant même que la douleur ne soit ressentie.
* Les nerfs périphériques conduisent l’influx nerveux :
- des centres de commande vers la périphérie pour
donner des ordres (aux muscles, aux organes) ;
- de la périphérie vers les centres de commande pour
rapporter diverses informations sensitives (douleur,
chaleur, tact) ou sensorielles (images, sons, odeurs).

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27
Q

fonction respiratoire

A

La fonction respiratoire a pour but d’amener l’O2 de l’air
jusqu’aux poumons, où se font les échanges avec le sang,
et de rejeter certains des déchets de l’organisme comme le
dioxyde de carbone (CO2).

La respiration est sous le contrôle de centres nerveux situés
à la base du cerveau.

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28
Q

La fonction circulatoire

A

La fonction circulatoire :
* assure le transport de l’O2 des poumons vers tout
l’organisme, grâce aux globules rouges ;
* participe à l’élimination des déchets produits par
le travail des cellules (CO2, urée…), en assurant leur
transport vers les lieux d’élimination ;
* participe au bon fonctionnement de l’organisme en
transportant des protéines, glucides, lipides, hormones,
facteurs de coagulation…

  • Le cœur est divisé en deux parties, droite et gauche,
    qui ne communiquent pas entre elles. Chaque
    partie comprend une oreillette, qui reçoit le sang
    en provenance de l’organisme, et un ventricule qui
    expulse le sang vers l’organisme. Il a un fonctionnement
    automatique, mais la fonction circulatoire est régulée
    par des centres nerveux situés à la base du cerveau.
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29
Q

Le système circulatoire est composé de 3 éléments :

A
  • le cœur ;
  • les vaisseaux sanguins ;
  • le sang.
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30
Q
  • Les vaisseaux sanguins transportent le sang et sont de
    3 types :
A
  • les artères qui partent du cœur et conduisent le sang
    vers tous les organes avec une pression élevée. Leur
    diamètre diminue à mesure que l’on s’éloigne du
    cœur ;
  • les capillaires, qui font suite aux petites artères dans
    les organes et constituent un réseau de distribution et
    d’échange des éléments transportés par le sang ;
  • les veines qui ramènent le sang des capillaires vers le
    cœur.
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31
Q

Le sang

A

Le sang, qui représente un volume d’environ 5 litres
chez l’adulte, est composé d’un liquide, le plasma
composé principalement d’eau et de sels minéraux
dans lequel 3 types de cellules sont en suspension :
- les globules rouges, qui transportent l’O2 vers les
tissus et une partie du CO2 vers les poumons ;
- les globules blancs, qui luttent contre les infections ;
- les plaquettes, qui, en se regroupant et en agissant
avec des éléments du plasma, forment le caillot qui
arrête un saignement.

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32
Q

Petite/grande circulation

A

On distingue :
la petite circulation (circulation pulmonaire) entre le cœur
et les poumons qui permet l’oxygénation du sang ;
la grande circulation entre le cœur et les organes.

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33
Q

cycle respiratoire

A

Le cycle respiratoire comporte deux phases, entrecoupées
d’une pause plus ou moins longue selon l’activité :
* l’inspiration, phase où l’air entre dans les poumons ;
* l’expiration, phase où l’air sort des poumons.
Ce cycle est rendu possible par l’action du diaphragme, qui
est un muscle plat situé à la partie inférieure de la cage
thoracique et qui permet l’expansion des poumons.

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34
Q

Le renouvellement de l’air dans les poumons dépend :

A
  • de la fréquence respiratoire ;
  • de l’amplitude des mouvements respiratoires ;
  • du libre passage de l’air dans l’ensemble des voies
    aériennes.
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35
Q

Air

A

L’air que nous respirons contient 21 % d’oxygène (O2) 78 %
d’azote (N2
) et 1 % de gaz rares.

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36
Q

L’appareil respiratoire est constitué par :

A
  • Les voies aériennes supérieures composées de haut
    en bas :
  • des fosses nasales et de la bouche, qui permettent
    à l’air de se dépoussiérer, de s’humidifier et de se
    réchauffer ;
  • du pharynx, qui est un conduit unique où se croisent
    l’air et les aliments. Ces derniers sont dirigés, grâce
    à l’action de l’épiglotte, dans l’œsophage lors de la
    déglutition (le fait d’avaler), alors que l’air est dirigé
    vers la trachée. Normalement, il est impossible
    d’assurer ces deux fonctions simultanément. La
    présence d’aliments dans le pharynx provoque soit
    un réflexe de déglutition, soit un réflexe de toux si
    les aliments se dirigent vers la trachée (fausse route).
    Ces réflexes sont diminués ou abolis lors de
    l’inconscience ;
  • du larynx, qui est composé de plusieurs cartilages dont
    l’épiglotte. Cette dernière, entre autres, fonctionne
    comme un clapet qui ferme la glotte (orifice supérieur
    de la trachée, où se trouvent les cordes vocales)
    pendant la déglutition, protégeant ainsi les poumons
    de l’inhalation accidentelle d’un corps étranger.
  • Les voies aériennes inférieures composées :
  • de la trachée qui fait suite au larynx et débute juste
    après les cordes vocales. C’est un tube dont le rôle est
    de permettre le passage de l’air vers les bronches ;
  • des bronches qui se divisent en bronchioles, de plus
    en plus finement ;
  • des alvéoles pulmonaires tapissées par une très fine
    membrane qui les sépare d’un réseau de capillaires
    sanguins. C’est à ce niveau que vont se faire les
    échanges gazeux entre l’air alvéolaire et le sang.
  • Le sang se charge en O2 au cours de l’inspiration et
    le transporte vers les cellules qui l’utilisent comme
    source d’énergie. Le CO2 est ramené par voie sanguine
    vers les poumons et éliminé lors de l’expiration.
  • Les poumons et la plèvre :
  • les poumons sont formés par les bronches, les
    alvéoles et les vaisseaux sanguins ;
  • la plèvre est constituée d’une double enveloppe
    protectrice des poumons. Elles les solidarisent à la
    paroi thoracique, permettant ainsi leur expansion lors
    des mouvements inspiratoires.
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37
Q

La survenue d’un trouble de la conscience (dû à un
traumatisme crânien, une intoxication…) entraîne, chez une
victime allongée sur le dos :

A
  • une chute de la langue en arrière, par forte diminution
    du tonus musculaire, qui peut provoquer une
    obstruction des voies aériennes ;
  • une diminution des réflexes, en particulier de
    déglutition, qui entraîne un encombrement des voies
    aériennes par l’écoulement, dans les voies respiratoires
    et les poumons, des liquides présents dans le pharynx
    (salive, sang, liquide gastrique). Cet encombrement
    crée de graves dommages aux poumons.
    La diminution de l’oxygénation de l’organisme consécutive
    au trouble de conscience a des répercussions sur l’activité
    cardiaque et la fonction circulatoire qui aggraveront
    le dysfonctionnement cérébral. En l’absence de geste
    d’urgence, un arrêt cardiaque surviendra.
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38
Q

La survenue d’une détresse respiratoire (asthme, noyade…)
entraîne

A

une mauvaise oxygénation des cellules de
l’organisme et en particulier des cellules cérébrales. Elle
évoluera rapidement vers un coma. Le cœur va s’arrêter si
aucun geste d’urgence n’est entrepris.

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39
Q

La survenue d’une détresse circulatoire (hémorragie,
trouble cardiaque…) entraîne

A

La survenue d’une détresse circulatoire (hémorragie,
trouble cardiaque…) entraîne, soit par diminution de la
quantité de sang, soit par mauvais fonctionnement de
la pompe cardiaque, une diminution de l’oxygénation
des cellules de l’organisme et en particulier des cellules
cérébrales et cardiaques. Elle se traduira par l’apparition
rapide d’un coma et le cœur, très sensible à cette dette en
oxygène, va rapidement s’arrêter en l’absence de tout geste
d’urgence.

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40
Q

catégorie d’os

A

Les os sont classés en différentes catégories :
* les os longs, tels que le tibia ;
* les os courts, tels que les os du carpe ou du tarse ;
* les os plats, tels que les côtes, l’omoplate ou la plupart
des os du crâne ;
* les os irréguliers, tels que les vertèbres ou certains os
du crâne ;
* les os sésamoïdes, comme la rotule (patella).

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41
Q

différentes articulations

A
  • fixes (os du crâne) ;
  • semi-mobiles (vertèbres), qui ne permettent qu’un très
    léger mouvement ;
  • mobiles (épaule, genou).
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42
Q

On distingue plusieurs types de mouvements possibles :

A
  • la rotation ;
  • la flexion, qui ferme l’articulation ;
  • l’extension, qui ouvre l’articulation ;
  • l’abduction, qui éloigne un segment de l’axe du corps ;
  • l’adduction, qui rapproche un segment de l’axe du
    corps.
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43
Q

la tete peut effectuer des mouvements de

A

La tête est la partie supérieure du squelette. Elle repose sur
le sommet de la colonne vertébrale et peut effectuer des
mouvements de :
* rotation (sur les 2 premières vertèbres) ;
* extension ;
* flexion.

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44
Q

La tête se compose de deux parties :

A
  • le crâne ;
  • la face.
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45
Q

crane

A
  • Le crâne est essentiellement destiné à protéger le
    cerveau. Il repose sur le rachis cervical. Dans un crâne
    adulte, les os sont soudés à la différence de celui du
    nourrisson où le modelage est possible. La fermeture
    des fontanelles se fait entre le 12e
    et le 18e
    mois.
    Le crâne, ou cavité crânienne, comprend 2 parties :
  • la voûte est formée de plaques osseuses soudées
    entre elles. Comme le cerveau qu’elle entoure et
    protège, elle comprend schématiquement quatre
    parties ou pôles :
    ▪ frontal, à l’avant ;
    ▪ pariétal droit et gauche ;
    ▪ temporal droit et gauche ;
    ▪ occipital à l’arrière.
    le plancher (ou base du crâne), terminé par l’os
    occipital en arrière et l’os frontal en avant, est aussi
    formé par la partie horizontale des os temporaux
    (rocher), le sphénoïde et l’ethmoïde. Il est percé de
    trous laissant passer les 12 paires de nerfs crâniens
    (à droite et à gauche) et des vaisseaux sanguins. C’est
    sur cette base que repose le cerveau.
    Il est constitué de :
    ▪ l’os frontal, formant le front et le haut des orbites ;
    ▪ l’os occipital, formant l’arrière du crâne ;
    ▪ les 2 os pariétaux, formant les parties latérales du
    haut du crâne ;
    ▪ les 2 os temporaux, situés sous les pariétaux ;
    ▪ l’os sphénoïde situé à la base du crâne, percé
    d’orifices au travers desquels passent les nerfs
    crâniens.
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46
Q

face

A
  • La face est essentiellement composée de petits os
    fonctionnels.
  • Les principaux sont :
  • le maxillaire (supérieur), formant la mâchoire
    supérieure ;
  • la mandibule (ou maxillaire inférieur), formant la
    mâchoire inférieure ;
  • les 2 os propres du nez ;
  • les 2 os malaires, situés de part et d’autre du nez (os
    de la pommette) ;
  • une partie de l’os frontal.
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47
Q

colonne vertébrale

A

La colonne vertébrale, ou rachis, est un empilement de
33 ou 34 os articulés : les vertèbres. Elle supporte la tête
et transmet le poids du corps jusqu’aux articulations de la
hanche. C’est sur le rachis thoracique que sont fixées les
côtes. Le rachis contient et protège la moelle épinière.
Celle-ci passe dans chaque vertèbre à travers le trou
vertébral, dont l’empilement forme le canal rachidien.
Chaque vertèbre est séparée de la suivante par un disque
intervertébral permettant les mouvements vertébraux
et l’amortissement des pressions subies par la structure
rachidienne.
* La colonne vertébrale est traditionnellement divisée
en 5 zones :
* le rachis cervical se compose de 7 vertèbres cervicales,
dénommées par la lettre C et numérotées de 1 à 7 ;
* le rachis thoracique (dorsal) est composé de 12
vertèbres thoraciques (ou dorsales) dénommées par
les lettres T ou D et numérotées de 1 à 12 ;
* le rachis lombaire se compose de 5 vertèbres lombaires
dénommées par la lettre L et numérotées de 1 à 5 ;
* le rachis sacré (ou sacrum) est composé de 5 vertèbres
sacrées dénommées par la lettre S et numérotées de 1
à 5. Elles sont soudées à l’âge adulte et ne forment plus
qu’un seul bloc osseux appelé sacrum ;
* le rachis coccygien (ou coccyx) est un vestige osseux. Il
correspond à la queue des mammifères. Il se compose
de 4 ou 5 vertèbres coccygiennes soudées entre elles
qui ne sont pas dénommées par une lettre et un chiffre.

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48
Q

cage thoracique

A

La cage thoracique a pour rôle de maintenir en place et
de protéger certains organes vitaux et certaines structures
viscérales ainsi que de participer aux mouvements
respiratoires. Elle est constituée par plusieurs os :
* le rachis dorsal en arrière et sur la ligne médiane ;
* le sternum en avant et sur la ligne médiane ;
* les côtes, au nombre de 24 (12 paires) en forme
d’arc relient le rachis et le sternum. Seules les 10
premières paires sont réunies en avant au sternum
par l’intermédiaire du cartilage costal. Les 2 dernières
paires, non reliées, sont dites flottantes.
* les clavicules ;
* les scapula (ou omoplates).

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49
Q

bassin

A

Le bassin osseux (ou pelvis), en forme d’entonnoir, assure la
jonction entre la colonne vertébrale mobile (axe du tronc) et
les membres inférieurs.
Le bassin est constitué de plusieurs éléments :
* un élément central et postérieur : sacrum prolongé par
le coccyx ;
* 2 os symétriques : les os iliaques (ou coxaux). Ils sont
unis :
- au sacrum par les 2 articulations sacro-iliaques en
arrière ;
- entre eux par le pubis en avant

Le bassin permet, sur les côtés, au niveau des hanches,
l’attache des membres inférieurs par l’articulation de la
hanche.

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50
Q

membre supérieur

A

L’articulation du coude relie le bras à l’avant-bras, et celle du
poignet relie l’avant-bras à la main.

La particularité chez l’humain est la grande mobilité du
pouce qui permet de faire une pince avec les autres doigts
(préhension).
Le poing désigne la main fermée (tous les doigts pliés).
La paume de la main (face intérieure) désigne l’intérieur
de la main, c’est-à-dire la partie qui n’est pas visible lorsque
la main est fermée. L’ensemble de la paume et des faces
antérieures des doigts représente la face palmaire. Le dos
de la main est sa face postérieure.

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51
Q

La main comporte :

A
  • La main est un organe de préhension (destiné à saisir
    et manipuler des objets), ce qui explique son extrême
    développement qui lui confère une palette d’actions
    très large et très fine.
  • le carpe constitué de petits os, dont le scaphoïde
    organisés sur deux rangées ;
  • le métacarpe constitué de 5 os ou métacarpiens (un
    pour chaque doigt) ; il relie le poignet aux doigts et se
    trouve au niveau de la paume ;
  • les phalanges qui forment les doigts. Il y en a 2 pour le
    pouce (P1 et P2), 3 pour les autres doigts (P1, P2, P3) ;
  • la phalange proximale ou 1re phalange (P1), qui relie
    le doigt au métacarpe ;
  • la phalange moyenne ou 2e phalange (P2) ;
  • la phalange distale ou 3e phalange (P3), qui est la plus
    éloignée de la paume.

Le poignet est l’articulation située entre l’extrémité
inférieure du radius et du cubitus d’une part et de la 1re et 2e
rangée des os du carpe d’autre part.

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52
Q

doigts

A

Apportant une contribution majeure au sens du toucher, la
main comporte 5 doigts numérotés de 1 à 5, de l’extérieur
vers l’intérieur, et dénommés :
* pouce ;
* index ;
* majeur ;
* annulaire ;
* auriculaire.

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53
Q

Os du coude

A

3 os participent à cette articulation :
- l’humérus ;
- le radius, en position externe (selon le référentiel de
position anatomique) ;
- l’ulna ou cubitus en position interne.

Le coude est une articulation qui permet les mouvements de
flexion-extension de l’avant-bras sur le bras et qui participe
aux mouvements de prono-supination de l’avant-bras.
La pronation, ou fait de prendre, s’effectue lorsque la
paume de la main est tournée vers l’avant ou vers le bas ;
la supination lorsque la paume est vers l’arrière ou vers le
haut.

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54
Q

Les membres inférieurs

A

Les membres inférieurs sont les membres de la locomotion,
permettant de se soutenir et de se déplacer en marchant.
Ils sont reliés au tronc par le biais de la hanche et sont
formés de 3 segments :
la partie supérieure s’appelle la cuisse ;
la partie moyenne est la jambe ;
la partie inférieure est le pied.

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55
Q

composition membre sup

A

Les membres supérieurs sont les 2 membres reliés au tronc
par le biais des épaules. Ils sont chacun constitués de 3
segments :
- la partie supérieure s’appelle le bras ;
- la partie moyenne est l’avant-bras ;
- la partie inférieure est la main.

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56
Q

composition jambe

A
  • La jambe est composée de 2 os :
  • le tibia, qui s’articule dans sa partie supérieure au
    fémur par l’intermédiaire des plateaux tibiaux ;
  • la fibula ou péroné.
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57
Q

os genoux

A

Le genou est un complexe articulaire composé de 3 os :
- le fémur ;
- le tibia ;
- la patella ou rotule.
Le genou est l’articulation qui relie la cuisse à la jambe et la
cheville celle qui relie la jambe au pied.

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58
Q

le pied comprend

A
  • Le pied comprend :
  • les os du tarse, dont le calcanéum qui est l’os du talon ;
  • les 5 os du métatarse (numérotés de 1 à 5 de l’intérieur
    vers l’extérieur) ;
    ▪ les phalanges :
    ▪ la phalange proximale ou 1re phalange (P1), qui
    relie l’orteil au métatarse ;
    ▪ la phalange moyenne ou 2e phalange (P2) (le 1er
    orteil n’en a pas) ;
    ▪ la phalange distale ou 3e phalange, qui porte l’ongle
    (P3).
    ▪ La plante du pied est la face inférieure du pied.
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59
Q

composition cheville

A

La partie inférieure du tibia et celle du péroné forment le
tenon de l’articulation de la cheville.
* La cheville est l’articulation qui relie la jambe au pied.
Elle est composée de l’astragale (un des os du tarse) et
des 2 malléoles (interne et externe), qui sont les parties
inférieures du tibia et de la fibula (péroné).

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60
Q

composition cuisse

A
  • La cuisse est composée d’un os unique : le fémur. C’est
    l’os le plus long du squelette et un des plus résistants
    du fait de la charge qu’il supporte. Son extrémité
    supérieure comporte une tête sphérique reliée au
    corps fémoral par le col du fémur.
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61
Q

la hanche

A

La hanche est une articulation qui permet de joindre la
cuisse au bassin. Elle met en jeu 2 os : l’os iliaque et le fémur.

62
Q

composition bras

A
  • Le bras est composé d’un os unique : l’humérus.
63
Q

composition épaule

A

L’épaule est une articulation constituée de 3 os : l’humérus,
la scapula ou omoplate et la clavicule. Composée de
plusieurs groupes articulaires, c’est l’articulation la plus
mobile du corps humain.

64
Q

composition avant-bras

A
  • L’avant-bras est constitué de 2 os : le cubitus et le
    radius. L’articulation du coude se fait principalement
    avec le cubitus, tandis que l’articulation du poignet
    (avec le carpe) se fait principalement avec le radius.
65
Q

2 systèmes nerveux

A
  • le système nerveux central
  • le système nerveux périphérique.
66
Q

composition système nerveux central

A
  • Il est constitué :
  • du cerveau ;
  • du tronc cérébral ;
  • du cervelet ;
  • de la moelle épinière.
67
Q

constitution encéphale

A

Le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet

68
Q

Que permet l’encéphale

A
  • la vie relationnelle. Il gère les informations provenant
    de l’extérieur et qui permettent de percevoir
    l’environnement, analyse ces informations et donne les
    ordres nécessaires pour s’adapter à cet environnement
    et y évoluer. Ces actions sont contrôlées et volontaires.
    Il est également le siège de la pensée consciente et le
    centre de la réflexion et de la mémoire ;
  • la vie « automatique » du corps humain tant en
    période de veille que de sommeil : maintien de la
    température corporelle, maintien et régulation de
    la pression artérielle, des mouvements respiratoires
    du mouvement des intestins… Il échappe presque
    totalement au contrôle de la volonté et dépend de 2
    systèmes opposés :
  • le système sympathique ;
  • le système parasympathique.
69
Q

De quoi est constitué le système nerveux périphérique

A

Il est constitué de nombreux nerfs qui sortent de l’encéphale
ou de la moelle épinière. Il permet la transmission des
informations sous forme d’influx nerveux qui provenant de
la périphérie vont vers le cerveau ou qui vont du cerveau
vers la périphérie.

70
Q

a quoi est relié le cerveau ? de quoi est-il composé?

A

Le cerveau est un organe ovale situé dans la boîte crânienne
et est relié à la partie supérieure de la moelle épinière. Il se
compose de 2 hémisphères séparés par un sillon incomplet.
Les hémisphères sont creusés de profonds sillons.
La partie superficielle des hémisphères est constituée par
des cellules cérébrales et forme le cortex cérébral (l’aspect
grisâtre de cette zone explique l’appellation de substance
grise).
Les couches plus profondes sont constituées par des
fibres nerveuses qui conduisent l’influx nerveux. Elles sont
entourées par une gaine blanche (l’aspect blanchâtre de
cette zone explique l’appellation de substance blanche).

71
Q

Quel est le rôle du tronc cérébral ?

A

Le tronc cérébral est situé sous et en arrière des hémisphères
cérébraux :
- Il contient les centres vitaux : respiration, état d’éveil
et de vigilance, automatisme cardiaque, dilatation et
contraction des vaisseaux sanguins (vasomotricité)
et aussi de la toux réflexe, de la déglutition, du
vomissement ;
- Il est la voie de connexion entre le cerveau et la moelle
épinière ;
- Il contient les noyaux des nerfs crâniens (centres de
commande des nerfs crâniens).

72
Q

Quel est le role du cervelet ?

A

Le cervelet, situé en arrière du tronc cérébral intervient dans
la coordination des mouvements volontaires, la posture et
l’équilibre. Il reçoit des informations de l’ensemble du corps
et en particulier de l’oreille interne, qui est un des centres de
l’équilibre du corps humain.
Son fonctionnement n’est pas soumis au contrôle de la
volonté. Il permet des mouvements fluides et précis, en
envoyant des signaux de régulation vers les neurones
moteurs de l’encéphale et de la moelle.

73
Q

Quel est le role de la moelle epinière

A

Partie allongée et cylindrique du système nerveux central, la
moelle épinière fait suite au tronc cérébral et s’étend jusqu’à
la 1re ou 2e
vertèbre lombaire. Elle mesure environ 45 cm de
long chez l’adulte et donne naissance, en partie terminale,
à des racines nerveuses longues appelées « la queue-decheval ».
La moelle est contenue dans un canal vertébral : le canal
rachidien qui la protège.
La moelle, à l’exception des nerfs crâniens, est le seul tissu
qui relie le cerveau au reste du corps.
Elle transmet des ordres moteurs du cerveau vers la
périphérie et reçoit des informations sensitives de la
périphérie pour le cerveau. Elle contient certains centres
nerveux du système nerveux autonome.
Elle présente, en coupe, un aspect d’ailes de papillon avec, à
l’extérieur, la substance blanche et, à l’intérieur, la substance
grise. Au niveau vertébral, de chaque côté, partent deux
racines nerveuses qui vont former les nerfs rachidiens.
Dans certains cas, la moelle peut provoquer un réflexe
immédiat qui entraînera une réponse motrice sans analyse
du cerveau (en cas de brûlure de la main par exemple,
celle-ci sera retirée de l’objet brûlant avant que la sensation
de brûlure n’ait été analysée par le cerveau, la notion de
douleur ressentie n’arrivera qu’une fraction de seconde plus
tard).

74
Q

système sympathique et parasympathique

A

La régulation des organes n’est pratiquement pas soumise au
contrôle de la volonté. Elle fonctionne grâce à l’activation de
deux systèmes généralement antagonistes dont les centres
se situent à la base du cerveau : le système sympathique et
le système parasympathique.
Pour agir, ces systèmes utilisent des neurotransmetteurs
dont les plus connus sont l’adrénaline, pour le système
sympathique.
Le système sympathique est activé lors des efforts physiques
et chaque fois que le cerveau perçoit une détresse.
Son activation entraine une cascade de réactions destinées
à faire un effort physique ou à préserver la vie. Certaines de
ces réactions sont visibles ou mesurables. Il s’agit de :
- redistribution du sang des systèmes non vitaux (peau,
système digestif) vers les organes vitaux (cœur,
poumon, cerveau) ou les muscles ;
- accélération de la fréquence cardiaque et diminution
du diamètre des vaisseaux sanguins, (ces deux actions
font augmenter la pression artérielle afin de mieux
distribuer l’oxygène) ;
- augmentation du diamètre des bronches, de la
fréquence respiratoire et de l’amplitude respiratoire
afin de capter plus d’oxygène ;
- sécrétion de sueurs pour diminuer la température du
corps en cas d’effort physique ;
- sécrétion d’adrénaline pour amplifier la réaction.
Cette réaction, appelée réaction de stress, est complète quel
que soit l’élément déclencheur. C’est ainsi que l’on peut être
en sueurs sans avoir fait d’effort musculaire générateur de
chaleur.
Le système parasympathique est activé au repos et lors de
la mise en œuvre des systèmes digestifs et génito-urinaires.
Il est antoganiste du système sympathique et provoque des
effets contraires (ralentissement du cœur et dilatation des
vaisseaux sanguins, ce qui diminue la pression artérielle). Un
des nerfs de ce système est le nerf vague qui appartient aux
nerfs crâniens mais qui descend dans le thorax et l’abdomen.

75
Q

Composition neurone

A

Les cellules nerveuses ou neurones créent ou transmettent
l’influx nerveux à un ou plusieurs autres neurones, à un
viscère ou à un muscle. Ils sont composés :
* d’un corps cellulaire de forme variable, présent à
la périphérie du cerveau et au centre de la moelle
épinière, qui contient un noyau. L’ensemble des corps
cellulaires forme la substance grise ;
* d’un unique et long prolongement appelé axone chargé
de la transmission de l’influx nerveux. L’ensemble
des axones forme la substance blanche et les nerfs
périphériques ;
* des prolongements courts appelés dendrites servant
d’interconnexion entre les neurones.

À la différence des autres cellules de l’organisme, les
neurones ne se renouvellent pas. La destruction d’un ou
plusieurs neurones est susceptible d’entraîner un déficit
fonctionnel irréversible. La privation d’O2 (anoxie) entraîne
la mort des cellules nerveuses en 6 minutes.
La diminution d’apport en O2 (hypoxie) et en sucre
(hypoglycémie), éléments essentiels à leur fonctionnement
peut entraîner des troubles du comportement (agressivité,
agitation), de la conscience (confusion, endormissement) ou
un coma.

76
Q

composition méninges

A

Les méninges enveloppent complètement le cerveau et
la moelle épinière et sont constituées de 3 membranes :
* la dure-mère qui est la plus externe ;
* l’arachnoïde qui est au milieu ;
* la pie-mère qui est au contact du cerveau et de la
moelle.

77
Q

espaces craniens

A

On détermine ainsi 3 espaces crâniens :
* l’espace extra-dural entre la dure-mère et le crâne
(cet espace est appelé péridural entre la moelle et le
canal rachidien) ;
* l’espace sous-dural entre la dure-mère et l’arachnoïde ;
* l’espace sous-arachnoïdien entre l’arachnoïde
et la pie-mère. Cet espace contient le liquide
céphalorachidien.

78
Q

Le système nerveux central est protégé par

A

Le système nerveux central est protégé par :
* les os du crâne pour l’encéphale ;
* les vertèbres pour la moelle épinière ;
* les méninges et le liquide céphalo-rachidien pour
l’ensemble.

79
Q

Quel est le rôle du liquide céphalo-rachidien

A

Le liquide céphalo-rachidien est sécrété dans les cavités du
cerveau, appelées ventricules.
Son rôle est de :
* maintenir le système nerveux central dans un
environnement à pression constante ;
* constituer un amortisseur de choc entre les os du crâne
et le cerveau.
Il est sécrété et réabsorbé en permanence. Toute obstruction
à sa libre circulation autour du cerveau et de la moelle
(tumeur, hématome…) entraîne une augmentation de sa
pression, une compression plus ou moins importante du
cerveau, des maux de tête puis des troubles de conscience,
un coma…

80
Q

de quoi son constitué les nerfs ?

A

Les nerfs sont constitués par des faisceaux d’axones.

81
Q

De quoi est constitué le système nerveux périphérique

A

Le système nerveux périphérique est constitué de :
* nerfs rachidiens reliés à la moelle ;
* nerfs crâniens reliés au tronc cérébral.

82
Q

Quels sont les 3 types de nerf

A

Les nerfs peuvent être de 3 types fonctionnels différents :
* les nerfs moteurs, qui prennent naissance dans le
cerveau, la moelle épinière ou les ganglions du système
nerveux, et transmettent des influx aux organes ;
* les nerfs sensitifs, qui transmettent des informations
de la périphérie vers les centres de la sensibilité du
cerveau ;
* les nerfs mixtes qui acheminent des informations
sensitives ou motrices. Ils ont un trajet particulier au
niveau de la moelle.

83
Q

Quels sont les deux types de nerfs moteurs

A

Les nerfs moteurs sont de 2 types distincts :
* somatiques : impliqués dans la contraction
volontaire ou réflexe des muscles du squelette ;
* autonomes (végétatifs) : impliqués dans la
contraction du cœur, des muscles, des viscères ou
dans la sécrétion des glandes.

84
Q

Que transmettent les nerfs sensitifs

A

Les nerfs sensitifs transmettent de nombreuses
informations :
* le chaud et le froid ;
* la douleur ;
* le toucher ;
* la sensibilité proprioceptive, qui renseigne sur
le placement de chaque partie du corps dans
l’espace.

85
Q

nerfs rachidiens

A

Ils naissent au niveau de la moelle. À certains niveaux, ils se
réunissent pour former des groupes de nerfs appelés plexus
(cervical, brachial lombaire, sacré, coccygien), puis sont
redistribués pour innerver une région particulière.

86
Q

nerfs craniens

A

Ils naissent dans le tronc cérébral. Ils interviennent dans la
motricité de la face, le mouvement des yeux, la déglutition,
la sensibilité de la face et dans les fonctions sensorielles
(vision, goût, odorat, ouïe). La 10e
paire crânienne est
particulière : il s’agit du nerf vague qui se dirige vers le cœur.

87
Q

Composition appareil respiratoire

A

Pour pouvoir arriver jusqu’aux cellules, l’O2 doit pénétrer
dans notre corps par la respiration, puis être distribué
aux cellules par la circulation. Les organes de l’appareil
respiratoire qui permettent d’assurer cette distribution sont :
* les voies aériennes supérieures, composées de la bouche, du nez et des fosses nasales, du pharynx et du larynx ;
* les voies aériennes inférieures, composées de la trachée, des bronches et bronchioles, et des poumons ;
* la cage thoracique et les muscles respiratoires.

88
Q

composition voies aériennes supérieures

A

Les voies aériennes supérieures commencent au niveau du nez et de la bouche et se terminent au niveau du larynx.
Elles comprennent :
* la bouche, le nez et les fosses nasales qui assurent le dépoussiérage, l’humidification et le réchauffement de l’air inspiré ;
* le pharynx, conduit unique, qui est l’endroit où l’air est
dirigé vers la trachée et les aliments vers l’œsophage
qui est situé juste derrière la trachée. Le réflexe de
déglutition ferme la trachée au moment du passage
des aliments dans le pharynx pour éviter qu’ils ne
passent dans les voies aériennes, leur obstruction
(fausse-route) pouvant être mortelle. La présence
d’aliments dans le pharynx provoque soit un réflexe
de déglutition soit un réflexe de toux si les aliments se dirigent vers la trachée. Ce réflexe est l’un des rares qui soient parfaitement au point à la naissance,
sinon aucune vie ne serait possible. Il est aboli lors des
troubles de la conscience, des comas, ou dans certaines
anesthésies générales, imposant une mise rapide en PLS ou une intubation trachéale pour protéger les voies aériennes. Le pharynx a également pour fonction
de participer à l’élaboration de la voix en servant de
chambre de résonance ;
* le larynx se situe en avant de la partie inférieure
du pharynx. On le repère par le relief de la pomme
d’Adam (cartilage thyroïde) qui est plus volumineux
chez l’homme et est limité latéralement par la glande
thyroïde.
Son rôle est de :
- permettre le passage de l’air entre les voies aériennes
supérieures et inférieures ;
- protéger les voies aériennes inférieures de l’inhalation
accidentelle d’un corps étranger. Lors de la déglutition,
le larynx s’élève, la base de la langue pousse et abaisse
l’épiglotte qui vient obstruer l’orifice supérieur de la
trachée (la glotte).
La glotte est l’orifice inférieur du larynx ou l’orifice supérieur
de la trachée. À son niveau se trouvent les cordes vocales
qui, en vibrant au passage de l’air, créent des sons.

89
Q

Composition voies aériennes inférieures

A

Les voies aériennes inférieures partent du larynx et vont
jusqu’aux alvéoles pulmonaires.
Elles comprennent :
* la trachée qui fait suite au larynx. Elle débute juste
après les cordes vocales. C’est un tube rigide, qui se
situe devant l’œsophage. Elle est formée d’anneaux
cartilagineux qui la maintiennent ouverte.
Elle est tapissée de cellules qui sécrètent le mucus.
Elle se divise en 2 bronches souches, une pour le poumon
droit et une pour le poumon gauche.
Son rôle est de permettre :
- le passage de l’air vers les bronches ;
- l’expulsion du mucus ou de corps étrangers des
bronches, grâce au réflexe de toux.
* les bronches : la trachée se divise en 2 bronches
souches droite et gauche, la bronche souche droite est
presque verticale alors que la bronche souche gauche
forme un angle plus ouvert.
* Cela explique que la bronche droite risque plus d’être
obstruée par un corps étranger ou du liquide inhalés.
Les bronches, cartilagineuses au début, se divisent et
deviennent de plus en plus petites pour se terminer en
bronchioles ;
* les bronchioles sont des bronches dont le diamètre
est inférieur à 1 mm. Leur structure, riche en fibres
musculaires et dépourvue de cartilage, devient alors
souple. Elles continuent à se diviser en une multitude
de bronchioles, qui se terminent par des lobules
pulmonaires constitués d’alvéoles pulmonaires ;
* les alvéoles pulmonaires sont les plus petites unités
de l’arbre aérien. Ce sont de petits sacs tapissés par
une très fine membrane qui les sépare d’un réseau
de capillaires sanguins. C’est à ce niveau que vont se
faire les échanges gazeux entre l’air et le sang. Au
cours de l’inspiration, ce dernier se charge en O2 qui
sera transporté vers les cellules. Le CO2 est ramené
par voie sanguine vers les poumons et éliminé lors de
l’expiration ;
* les poumons sont situés de part et d’autre du médiastin
(espace situé entre les poumons, où se trouvent le
cœur, les gros vaisseaux, la trachée, l’œsophage…) et
occupent la presque totalité de la cage thoracique ;
* la plèvre et la cavité pleurale qui :
- constituent une double enveloppe protectrice des
poumons ;
- facilitent les mouvements respiratoires ;
- rendent les poumons solidaires de la cage thoracique.
Chaque poumon est enveloppé dans sa propre plèvre, ellemême constituée de 2 feuillets :
* 1 feuillet viscéral qui tapisse l’extérieur des poumons ;
* 1 feuillet pariétal qui adhère à la face interne de la cage
thoracique.

90
Q

Que comporte un cycle respiratoire

A

Le cycle respiratoire comporte 2 phases entrecoupées
d’une pause plus ou moins longue selon l’activité :
* l’inspiration, qui est un processus actif causé par la
contraction de muscles inspirateurs, dont la fonction
est d’augmenter le volume de la cage thoracique et de
provoquer une entrée d’air dans les poumons ;
* l’expiration, qui est un processus normalement passif,
dû au relâchement de ces mêmes muscles. Néanmoins,
elle peut être forcée et faire intervenir des muscles
expirateurs.

91
Q

fonction cage thoracique

A

la cage thoracique assure des fonctions de :
- protection des organes thoraciques ;
- expansion des poumons grâce à son squelette souple
et mobile ;
- point d’insertion des muscles inspirateurs et
expirateurs ;

92
Q

muscles respiration

A
  • les muscles de la respiration qui sont divisés en :
  • un muscle inspirateur principal : le diaphragme
    plancher de la cage thoracique, augmente le volume
    de cette dernière lorsqu’il se contracte provoquant
    ainsi une entrée d’air ;
  • des muscles inspirateurs accessoires :
    ▪ les muscles du cou, qui interviennent lors d’un effort
    intense, d’une détresse respiratoire ;
    ▪ les muscles intercostaux externes, occupant les
    espaces entre les 12 paires de côtes, dont la contraction
    entraîne également l’augmentation du volume de la
    cage thoracique ;
    ▪ les muscles expirateurs (abdominaux, intercostaux
    internes) qui sont chargés de rétrécir la cage
    thoracique et de faciliter ainsi l’expulsion de l’air
    contenu dans les poumons. Ils n’interviennent que
    lorsque l’expiration est forcée.
    ▪ La respiration est sous la commande et la régulation
    du centre de la respiration situé dans le tronc
    cérébral. Toutefois, l’inspiration et l’expiration
    peuvent être volontairement forcées.
    ▪ Le volume d’air entrant ou sortant des poumons
    à chaque cycle de ventilation normale est appelé volume courant. Il représente environ 0,5 litre chez l’adulte.
93
Q

Que nécessite de bons échanges gazeux

A
  • un libre passage de l’air de l’extérieur jusqu’aux alvéoles
    pulmonaires ;
  • une mécanique respiratoire correcte ;
  • une intégrité des alvéoles pulmonaires ;
  • un fonctionnement correct de la pompe cardiaque ;
  • une intégrité du réseau vasculaire ;
  • une quantité de sang circulant suffisante ;
  • une quantité de globules rouges suffisante dans le sang.
94
Q

Composition système cardio-vasculaire

A

Le système cardio-vasculaire est divisé en 2 parties
principales :
* le système circulatoire, comprenant le cœur, agissant
comme une pompe, et les vaisseaux sanguins, où
circule le sang ;
* le système lymphatique, comprenant les ganglions et
les vaisseaux lymphatiques, où circule la lymphe. Ce
système permet le drainage tissulaire et le transport
des grosses protéines absorbées au niveau de l’intestin
grêle. Il participe aussi à l’épuration de certains déchets
ainsi qu’à l’immunité de l’organisme. Malgré son
importance, il ne sera pas abordé dans ce document.

95
Q

role de la fonction circulatoire

A

La fonction circulatoire :
* assure la distribution de l’O2 des poumons à tout
l’organisme ;
* participe à l’élimination des déchets produits par
le travail des cellules (CO2, urée…), en assurant leur
transport vers les lieux d’élimination ;
* participe au bon fonctionnement de l’organisme en
transportant des protéines, glucides, lipides, hormones,
facteurs de coagulation…

96
Q

Pour que le système circulatoire soit efficace, il faut

A

Pour que le système circulatoire soit efficace, il faut :
* une pompe avec une fréquence et une force d’éjection
adaptée ;
* des vaisseaux capables de se contracter et se dilater ;
* un liquide circulant en quantité suffisante et de qualité
(nombre de globules rouges qui transportent l’O2).

97
Q

généralités sur le coeur

A

Le cœur est un organe musculaire creux qui se situe dans la cage thoracique, entre les deux poumons, dans le médiastin entre le sternum et la colonne vertébrale. Oblique, il présente une base en haut et une pointe (ou apex) en bas, légèrement décalée vers la gauche (1/3 partie droite et 2/3 partie gauche).
Les deux parties du cœur sont très inégales, la gauche étant beaucoup plus volumineuse que la droite (environ 2/3 pour 1/3). De même, les parois de ventricules sont beaucoup plus épaisses que celle des oreillettes.

98
Q

couches du coeur

A

Le cœur est formé par 3 couches tissulaires qui sont, de l’extérieur vers l’intérieur :
* le péricarde, qui entoure le cœur ;
* le myocarde, qui est la couche la plus épaisse.
C’est le muscle cardiaque proprement dit. Il est composé de fibres musculaires dont certaines possèdent une
activité spontanée ;
* l’endocarde, qui est la couche la plus interne.

99
Q

structure interne du coeur

A

Le cœur est divisé en 2 parties : un cœur droit (D) et un cœur gauche (G), qui ne communiquent pas entre eux (sauf en cas de malformation). Ces deux cœurs sont séparés l’un de
l’autre par les parois interauriculaires et interventriculaires
(encore appelées septum cardiaque).
Le cœur gauche et le cœur droit comportent chacun une
oreillette (O) et un ventricule (V), séparés l’un de l’autre par la paroi auriculo-ventriculaire.
Le cœur gauche comprend l’oreillette gauche (OG) et le
ventricule gauche (VG). Ces 2 cavités communiquent par un orifice auriculo-ventriculaire doté d’une valvule: la valvule
mitrale, dont le rôle est, une fois fermée, d’empêcher le
retour du sang du ventricule gauche vers l’oreillette gauche.
Au niveau de la face postérieure de l’oreillette gauche arrivent les veines pulmonaires au nombre de quatre : deux droites et deux gauches. Du ventricule gauche, en avant et à droite de la valvule mitrale, part une grosse artère : l’aorte. Dans cette aorte, juste après son départ du ventricule gauche, se trouvent les valvules sigmoïdes aortiques, dont le rôle est, en se fermant, d’empêcher le retour du sang de l’aorte dans le ventricule gauche.
Le cœur droit comprend l’�reillette �roite (OD) et le
�entricule �roit (VD).
Ces 2 cavités communiquent par un orifice auriculoventriculaire doté d’une valvule : la valvule tricuspide dont
le rôle est, une fois fermée, d’empêcher le retour du sang du
ventricule droit vers l’oreillette droite.
Au niveau de l’oreillette droite, dans sa partie supérieure
arrive la veine cave supérieure. Dans sa partie postérieure
en dessous de la veine cave supérieure, arrive la veine cave
inférieure.
Au niveau de l’orifice auriculo-ventriculaire du ventricule
droit, part l’artère pulmonaire où se trouvent les valvules
sigmoïdes pulmonaires dont le rôle est, en se fermant
d’empêcher le retour du sang de l’artère pulmonaire dans
le ventricule droit.

100
Q

La vascularisation du coeur

A

Pour fonctionner, le myocarde reçoit du sang oxygéné
par les artères coronaires droite et gauche, qui naissent
de l’aorte et tapissent la paroi externe du cœur avant d’y pénétrer pour se diviser en un vaste réseau de capillaires
qui alimentent ses cellules. L’artère coronaire droite irrigue la face postérieure du ventricule droit et l’artère coronaire
gauche, composée de l’artère circonflexe et de l’artère
interventriculaire antérieure, irrigue le ventricule gauche et
le septum (paroi interventriculaire).

101
Q

La contraction des oreillettes et des ventricules se fait en
2 temps :

A
  1. Les oreillettes se contractent les premières et envoient le sang dans les ventricules. C’est la systole auriculaire qui est une contraction de faible puissance.
  2. Les ventricules vont immédiatement se contracter et pulser le sang avec force dans l’artère aorte et l’artère
    pulmonaire. C’est la systole ventriculaire.
    La systole est suivie d’une période de repos, la diastole qui va permettre aux oreillettes de se remplir de façon passive.
    Ces 3 phases constituent le cycle cardiaque communément
    réduit à deux phases systole et diastole.
102
Q

double innervation du coeur

A

Le cœur présente une double innervation :
* un système d’innervation interne (ou intrinsèque)
situé dans les parois même du cœur. Il génère
spontanément des stimuli électriques. Ceux-ci en se
propageant, entraînent les contractions des oreillettes
et des ventricules. Ce système assure le fonctionnement
autonome du cœur ;
* un système d’innervation externe (ou extrinsèque)
qui est soumis à l’action du système nerveux autonome
qui peut accélérer le cœur ou augmenter la force
de ses contractions (sympathique), ou le ralentir
(parasympathique).
L’hyperactivité du nerf vague peut provoquer un
ralentissement extrême du rythme cardiaque entraînant un
malaise important, « malaise vagal », avec éventuellement
une perte de connaissance si la pression artérielle diminue trop.

103
Q

organisation de la circulation sanguine

A

La compréhension de l’organisation de la circulation
sanguine repose sur le principe fondamental suivant :
* les artères quittent le cœur à partir des ventricules ;
* les veines reviennent au cœur au niveau des oreillettes ;
* la circulation est en sens unique.

104
Q

petite et grande circulation

A

La circulation sanguine repose sur 2 circulations
communément appelées petite et grande circulations qui se
composent chacune en un système artériel et un système
veineux.
* La grande circulation (ou circulation systémique) part
du ventricule gauche et finit à l’oreillette droite. Elle se
répartit sur 2 systèmes :
- le système artériel : l’aorte, plus grosse artère du
corps humain, part du ventricule gauche et se ramifie
en de nombreuses branches qui alimentent tous les
organes. Elle transporte un sang riche en O2 et pauvre
en CO2 ;
- le système veineux : le retour veineux, des organes
vers l’oreillette droite, comporte un sang riche en CO2
et pauvre en O2. Ce sang passe ensuite de l’oreillette
droite dans le ventricule droit, c’est le point de passage
obligé entre la grande et la petite circulation.
* La petite circulation part du ventricule droit et se
termine dans l’oreillette gauche. Elle se répartit sur 2
systèmes :
- le système artériel : L’artère pulmonaire part de la
partie supérieure du ventricule droit. Elle transporte
un sang riche en CO2 et pauvre en O2 vers les poumons,
où elle se divise en artères pulmonaires droite et
gauche. À l’intérieur du poumon, chaque artère se
ramifie en artères plus petites puis en artérioles,
prolongées par des capillaires.
- Le CO2 passe alors du sang vers les alvéoles
pulmonaires pour être évacué vers l’extérieur lors de
l’expiration ;
- le système veineux : Faisant suite aux capillaires
artériels, les capillaires veineux contenant le sang
oxygéné se réunissent et se prolongent par des
veinules, qui vont former finalement deux veines
pulmonaires pour chaque poumon. Les 4 veines
pulmonaires ramènent le sang oxygéné à l’oreillette
gauche. Ce sang passe ensuite de l’oreillette gauche
dans le ventricule gauche. C’est le point de passage
obligé entre la petite et la grande circulation.

105
Q

différents vaisseaux sanguins

A

La circulation sanguine entre le cœur, les organes et les tissus
périphériques est assurée par des artères (qui s’éloignent
du cœur) et des veines (qui reviennent au cœur).
Le système artériel est composé des artères, des artérioles
et des capillaires artériels :
* les artères ont un débit important et une pression
élevée. Elles sont chargées de diriger le sang de la
sortie du cœur vers les capillaires. Elles ont un pouvoir
de distension 100 fois moindre que les veines et leur
tonus permanent joue un rôle dans la régulation de la
pression artérielle. Une artère sectionnée peut être
comprimée, mais l’arrêt du saignement est plus difficile
que pour une veine et nécessite souvent une réparation
chirurgicale ;
* les artérioles ont un diamètre inférieur et présentent
une structure plus rudimentaire ;
* les capillaires artériels, partie terminale du système
artériel, sont de tous petits vaisseaux, dont la paroi
extrêmement fine et très simple (une seule couche
de cellules) permet les échanges gazeux et hydroélectrolytiques avec l’organisme. Ils constituent la
microcirculation. Ils permettent notamment le passage
de l’O2, transporté par les globules rouges, du sang vers
les tissus. Ils constituent un véritable maillage autour
des organes et sont reliés aux capillaires veineux qui
leur font face.

106
Q

De quoi est composé le système veineux

A

Le système veineux est composé des veines centrales,
des veines, des veinules et des capillaires veineux :
les capillaires veineux font suite aux capillaires artériels
et sont également un lieu d’échange. Ils vont récupérer
le CO2 issu du travail cellulaire, qui doit retourner vers
le cœur droit puis les poumons pour y être éliminé. Le
maillage est identique à celui des capillaires artériels ;
* les veinules sont de plus gros calibre et font suite aux
capillaires veineux ;
* les veines ont un diamètre moyen de 5 mm. Leur
structure beaucoup moins tonique que celle des
artères, elles peuvent parfois se distendre et former
des varices ;
* les veines centrales sont les collecteurs terminaux
qui ramènent le sang veineux vers l’oreillette droite.
La veine cave supérieure, qui est intra-thoracique
draine le sang veineux de la partie supérieure du
corps et débouche directement dans l’oreillette droite.
La veine cave inférieure, qui naît dans la partie inférieure
de l’abdomen, aboutit aussi dans l’oreillette droite et
draine les vaisseaux situés sous le diaphragme.

107
Q

composition sang

A

Le sang représente jusqu’à environ 7 % du poids corporel
(5 à 6 L chez l’homme adulte). Il est fait d’un fluide
transparent, le plasma, dans lequel 3 types différents de
cellules sont en suspension :
* les globules rouges ;
* les globules blancs ;
* les plaquettes.
* le plasma est la partie liquide du sang. Constitué à 90%
d’eau, le plasma contient également des protéines,
des sels minéraux (sodium, potassium calcium), des
nutriments, des déchets organiques (urée, bilirubine…),
des hormones, des enzymes et des gaz comme l’O2 et le
CO2. Tous ces éléments sont dissous ;
* les globules rouges contiennent l’hémoglobine, qui se
combine à l’O2 pour former l’oxyhémoglobine qui donne
au sang artériel sa couleur rouge. L’O2 est transporté,
sous cette forme, des capillaires veineux pulmonaires
jusqu’aux cellules de l’organisme. Les hématies ont, sur
leur surface, des antigènes dont le type caractérise le
groupe sanguin de l’individu (O,A, B, AB) ;
* les globules blancs, sont de plusieurs types et ont des
fonctions différentes qui participent à la défense de
l’organisme. Ils ont notamment un rôle de recherche,
d’identification et de destruction des agents infectieux ;
* les plaquettes réagissent entre elles et avec d’autres
composants du plasma pour former le caillot qui arrête
les hémorragies.

55% plasma-45% cellule

108
Q

couches de la peau

A

La peau recouvre toute la surface du corps et se continue
par les muqueuses au niveau des orifices naturels.
Elle comprend 3 couches :
- l’épiderme ;
- le derme ;
- l’hypoderme.
* L’épiderme est la couche la plus superficielle de la
peau, d’épaisseur variable selon la partie du corps.
* Le derme est la couche intermédiaire. Plus épaisse
elle est constituée de fibres de collagène et de fibres
élastiques.
Le derme comporte :
- des vaisseaux sanguins ;
- des vaisseaux lymphatiques ;
- des terminaisons nerveuses sensitives ;
- des glandes sudoripares et leurs canaux (sueur) ;
- des poils et des glandes sébacées.
* L’hypoderme est la 3e
couche et la plus profonde. Il est essentiellement constitué de cellules graisseuses.

109
Q

fonction peau

A
  • protéger ;
  • réguler la température ;
  • informer l’organisme ;
  • constituer un réservoir sanguin.
    Elle constitue une couche relativement imperméable,
    protégeant les structures plus profondes contre :
  • l’invasion de germes (bactéries, virus, champignons) ;
  • les produits chimiques ;
  • les agents physiques (traumatismes légers), les rayons
    ultraviolets ;
  • la déshydratation.

La relative étanchéité de l’épiderme permet d’éviter la fuite
des liquides extra-cellulaires, qui suintent lorsque la peau
est lésée. Cependant, certaines substances peuvent être
absorbées, procédé utilisé pour l’administration de certains
médicaments (patch de médicaments transdermique,
crèmes). Malheureusement, certains produits toxiques
peuvent aussi pénétrer par la peau. En cas d’agression de
la peau, ses terminaisons nerveuses déclenchent une action
réflexe d’éloignement.

110
Q

vasodilatation/vasoconstriction

A

La plus grande partie des pertes de chaleur de l’organisme se
fait par la peau (de petites quantités le sont également dans
l’air expiré, l’urine et les selles), et ce mode de régulation peut
être seulement contrôlé par le système nerveux autonome.
Si la température augmente, les petits vaisseaux contenus
dans la peau se dilatent (vasodilatation) et transportent
la chaleur à la surface de la peau pour l’échanger avec l’air.
L’évaporation de la sueur par les pores participe également
à la déperdition de chaleur. Exposés au froid, les petits
vaisseaux de la peau se contractent (vasoconstriction),
orientant ainsi la chaleur vers l’intérieur de l’organisme pour
réduire la déperdition de chaleur.

111
Q

composition système urinaire

A

Le système urinaire est l’un des systèmes excréteurs
de l’organisme. Il joue un rôle vital dans le maintien de
l’équilibre de l’eau et dans l’élimination des déchets.
Il est constitué par :
* les reins ;
* les uretères ;
* la vessie ;
* l’urètre.
- Les reins, sont deux filtres, situés de part et d’autre de
la colonne vertébrale, à hauteur des deux dernières
vertèbres dorsales et des deux premières vertèbres
lombaires au niveau des fosses lombaires en arrière
de la cavité péritonéale. Le rôle des reins est :
▪ d’épurer l’organisme des déchets produits lors de
son fonctionnement (urée…) et de produire l’urine
qui provient de la filtration du sang ;
▪ d’éliminer les liquides en excès ;
▪ de maintenir l’équilibre du sodium (Na), du
potassium (K), du calcium (Ca), du pH ;
▪ de produire l’érythropoïétine (EPO) ;
▪ de participer à la régulation de la pression artérielle.
- Les uretères transportent l’urine produite par les
reins vers la vessie.
- La vessie est un muscle creux situé dans la cavité
pelvienne, qui sert de réservoir. Lorsqu’elle est pleine,
le besoin d’uriner se fait ressentir. La vidange de la
vessie, appelée miction, est un phénomène volontaire
(à partir de deux ans environ), qui permet l’évacuation
de l’urine par l’urètre vers l’extérieur au niveau du
méat urinaire.
- L’urètre conduit l’urine de la vessie vers le méat
urinaire. Chez l’homme, il est plus long, puisqu’il
passe dans le pénis, et sa partie haute est englobée
par la prostate.

112
Q

composition système digestif

A

Le système digestif est constitué :
* d’une succession d’organes creux où circule le bol
alimentaire et qui constituent le tube digestif (bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, côlon ou gros intestin, rectum et anus) ;
* d’organes pleins et de glandes disséminés le long
du tube digestif qui participent à la digestion des aliments : il s’agit des glandes salivaires, du foie (avec son réservoir, la vésicule biliaire) et du pancréas.
À part la bouche, le pharynx et l’œsophage, tous les organes digestifs sont situés dans la cavité abdomino-pelvienne.

113
Q

composition cavité abdominale

A
  • La cavité abdominale (abdomen) est divisée en 2
    parties :
  • la cavité péritonéale, en avant, qui contient l’estomac,
    les intestins, le foie et la vésicule biliaire. Le péritoine
    (membrane à 2 feuillets) la délimite et en tapisse
    l’intérieur ainsi que chacun de ses organes ;
  • la cavité rétropéritonéale, en arrière, qui contient
    le pancréas ainsi que les reins et les gros vaisseaux.
    (aorte et veine cave inférieure).
114
Q

composition cavité pelvienne

A
  • La cavité pelvienne est située en bas de l’abdomen dans
    un entonnoir formé par le bassin osseux. Elle contient le
    rectum. La paroi inférieure de la cavité pelvienne est le
    périnée.
    Les organes creux sont constitués de plusieurs couches dont :
  • une couche musculaire qui, en se contractant
    rythmiquement, permet la progression des aliments ;
  • une couche muqueuse qui participe à la sécrétion
    de substances nécessaires à la digestion (sucs) et à
    l’absorption des aliments.
115
Q

composition tube digestif

A

Le tube digestif est constitué de :
* la bouche ;
* le pharynx ;
* l’œsophage ;
* l’estomac ;
* l’intestin grêle ;
* le côlon ;
* le rectum ;
* le canal anal et l’anus.
- La bouche, ou cavité buccale, contient :
▪ les dents, qui permettent de couper et broyer les
aliments ;
▪ la langue, qui participe à la déglutition et joue un
rôle dans le goût.

116
Q

Salive

A

La salive est déversée dans la bouche par des glandes
salivaires situées derrière et sous la mandibule. Elle permet de lubrifier les aliments et de commencer la digestion des glucides (sucres) complexes.

117
Q

pharynx

A

Le pharynx est formé de muscles qui permettent la
déglutition réflexe des aliments vers l’œsophage.

118
Q

oesophage

A
  • L’œsophage est un tuyau long situé dans le médiastin
    en arrière de la trachée qui propulse le bol alimentaire
    par des ondes musculaires vers l’estomac (cette
    propulsion s’appelle le péristaltisme).
119
Q

estomac

A
  • L’estomac, situé dans l’épigastre, sous le diaphragme
    est une poche musculeuse en forme de « J ».
    Son volume maximal est de 2 litres. Il est relié à
    l’œsophage par le cardia, dans lequel existe un
    dispositif musculaire (sphincter) qui s’ouvre quand le
    bol alimentaire arrive puis se referme. Ce dispositif se
    comporte comme un système anti-retour.
    L’estomacest constitué par des muscles qui permettent
    le brassage des aliments puis leur progression vers le
    duodénum. Il est relié à celui-ci par le pylore, dans
    lequel existe également un sphincter.
    Les parois de l’estomac contiennent des glandes qui
    produisent le suc gastrique, constitué entre autres
    d’eau et d’acide chlorhydrique (pH = 2). Ce suc permet
    la digestion des protéines en les cassant en molécules
    plus petites.
120
Q

intestin grele

A

L’intestin grêle est l’organe principal de la digestion et
également le plus long (environ 6 mètres). Ses fonctions
sont :
- la propulsion de son contenu vers le côlon par
péristaltisme ;
- la digestion chimique des glucides, des protéines et
des lipides ;
- l’absorption des nutriments ;
- la protection contre les infections car il contient des
éléments du système immunitaire.
Pour la digestion, l’intestin grêle sécrète le suc intestinal
mais reçoit aussi :
- le suc pancréatique, qui aide à la digestion des lipides,
des protides et des glucides ;
- la bile fabriquée par le foie, stockée dans la vésicule
biliaire ; elle contient les sels biliaires qui solubilisent
les graisses permettant leur absorption.
L’absorption des nutriments se fait par la muqueuse qui est
repliée sur elle-même, formant des plis appelés villosités qui
augmentent considérablement la surface d’échanges. Ces
villosités sont riches en capillaires sanguins.
Il comprend 3 parties :
* le duodénum qui fait suite à l’estomac en entourant
la tête du pancréas et mesure 25 cm ;
* le jéjunum ;
* l’iléon

121
Q

le colon

A

Le côlon fait suite à l’intestin grêle et mesure environ
1,5 mètre. Il dessine un cadre appelé cadre colique,
autour de ce dernier. Son rôle essentiel est l’absorption
de l’eau contenue dans les aliments. Il permet
également de faire progresser les matières fécales. On
note la présence d’une excroissance au début du côlon
droit que l’on appelle l’appendice et qui contient des
éléments du système immunitaire. Le contenu du côlon
est particulièrement septique en raison de la présence
de nombreuses bactéries.

122
Q

le rectum

A

Le rectum est une zone du tube digestif faisant suite
au côlon et se terminant dans le canal anal, qui le relie
à l’anus. Il est habituellement vide. Quand il contient
des selles, il se produit une défécation réflexe chez le
nourrisson. Le contrôle volontaire du sphincter anal
s’acquiert vers 2 à 3 ans, ce qui permet de différer
l’émission des selles.

123
Q

le foie

A
  • Le foie est situé dans l’hypocondre droit, sous le
    diaphragme. Il fabrique la bile qui est stockée dans
    un petit sac situé dans la partie inférieure du foie, la
    vésicule biliaire. Déversée ensuite dans le duodénum,
    la bile se mélange au suc pancréatique pour aider à la
    digestion des graisses.
    Le foie a d’autres fonctions :
  • stockage du glucose sous forme de glycogène ;
  • synthèse des facteurs de coagulation ;
  • détoxification de l’organisme (alcool, médicaments…) ;
  • production de chaleur.
    Le foie est un organe vital dont la destruction entraîne
    rapidement la mort.
123
Q

le pancréas

A
  • Le pancréas est situé derrière la cavité péritonéale
    devant l’aorte et la veine cave inférieure. Il produit le suc
    pancréatique déversé dans l’intestin grêle ainsi que des
    hormones : l’insuline et le glucagon, qui interviennent
    dans le métabolisme des glucides.
124
Q

composition système reproducteur féminin

A

Le système de reproduction féminin est composé d’organes
génitaux externes (la vulve), internes (ovaires, trompes
utérines, utérus et vagin) et des seins.
* La vulve est formée par : les grandes lèvres, les petites
lèvres, le clitoris. Elle est située en avant du périnée et
au-dessus de l’anus.
* Les ovaires sont situés dans la cavité pelvienne de
part et d’autre de l’utérus. Leur rôle est de sécréter
les hormones sexuelles féminines et de fabriquer les
ovules.
* Les trompes utérines sont 2 conduits qui permettent le
passage de l’ovule, de l’ovaire vers l’utérus. C’est le lieu
de la fécondation.
* L’utérus est un muscle creux situé dans la cavité
pelvienne. Il comprend un corps et un col. C’est l’organe
dans lequel se fixe l’œuf et où se déroule la grossesse.
Au terme de la grossesse, il se contracte violemment
(c’est le travail) pour expulser le fœtus.
* Le vagin est un conduit fibro-musculaire situé entre la
vulve et l’utérus. Il reçoit le pénis et les spermatozoïdes
y sont déversés lors de l’éjaculation. Le fœtus le traverse
lors de l’accouchement.

125
Q

composition système reproducteur féminin

A

Certains organes sexuels masculins sont externes :
testicules, pénis. Les autres sont internes : prostate et
vésicules séminales.
Les testicules sont contenus dans le scrotum, poche de peau
située en dessous du pubis. Ce sont des glandes.
Les testicules produisent les hormones sexuelles mâles et
les spermatozoïdes.
* Le pénis contient l’urètre et des structures qui
permettent l’érection en se gorgeant de sang : deux
corps caverneux et un corps spongieux.
* L’urètre est situé dans le pénis et permet le passage
du sperme et de l’urine. Le méat urinaire se trouve au
niveau du gland.
* La prostate est une glande située sous la vessie qui
englobe la partie haute de l’urètre. Elle fabrique un
liquide laiteux qui participe avec les spermatozoïdes à
la constitution du sperme. L’éjaculation libère 2 à 5 ml
de sperme.

126
Q

composition système immunitaire

A

L’organisme est en permanence soumis à des attaques
potentiellement dangereuses par des microbes, des cellules
cancéreuses, des cellules étrangères (organes greffés,
transfusions), contre lesquelles il doit se défendre.
Il dispose de moyens de défense :
* non spécifiques, c’est-à-dire qui ne dépendent pas de
l’agresseur ;
* spécifiques à l’agresseur, que l’organisme a appris à
reconnaître. Ils font appel au système immunitaire.

127
Q

défense non spécifique

A

Le système de défense non spécifique se compose de :
* la peau, les muqueuses, les poils de nez et les cils de
l’arbre respiratoire. À l’interface avec l’extérieur, ils
forment la première barrière de protection ;
* certains globules blancs, qui sont attirés vers des corps
étrangers et qui les incorporent pour les détruire ;
* certaines substances antimicrobiennes :
- le suc gastrique, qui contient de l’acide chlorhydrique
permettant de tuer les microbes ;
- les interférons, qui s’attaquent aux virus ;
* la réponse inflammatoire. C’est la réponse à toute
agression, y compris traumatique, qui va se caractériser
par : rougeur, chaleur, douleur et tuméfaction. Son
but est d’apporter à la zone agressée des éléments de
défense et de reconstruction.

128
Q

défense spécifique

A

L’organisme apprend à reconnaître certains microbes
lors d’une première infection ou lors d’une vaccination.
Il garde en mémoire cette rencontre, ce qui permet lors
d’une réinfection de détruire l’agresseur et d’empêcher la
maladie. On parle d’antigène pour caractériser la signature
de l’agresseur.
Ces actions sont effectuées par certains globules blancs.

129
Q

le pancréas

A

Certaines cellules groupées en îlots répartis dans le pancréas
libèrent dans le sang :
* l’insuline, qui permet le métabolisme des glucides ;
* le glucagon, qui libère le glucose stocké dans le foie.
La baisse du taux de glucose dans le sang (hypoglycémie)
lors d’un jeûne, d’un effort ou d’un stress de l’organisme
entraîne dans un premier temps l’augmentation de la
sécrétion d’adrénaline puis l’augmentation de la production
de glucagon et l’inhibition de la production d’insuline.
En cas d’hyperglycémie, c’est l’inverse.
Le dysfonctionnement de ces îlots pancréatiques entraîne
l’apparition d’un diabète.

130
Q

les ovaires

A

Les ovaires, sièges de la fabrication des ovules, sont situés
dans le pelvis. Ils sécrètent des hormones (estrogènes et
progestérone) qui :
* interviennent dans le développement des caractères
sexuels secondaires : seins, répartition de la graisse
sous-cutanée, poils pubiens ;
* participent au bon déroulement de l’ovulation et de la
fécondation.

131
Q

les testicules

A

Les testicules, sièges de la fabrication de spermatozoïdes,
sécrètent la testostérone qui intervient dans :
* la différenciation sexuelle mâle ;
* le développement des caractères sexuels secondaires
mâles : pilosité, aspect physique, raucité de la voix ;
* la libido.

132
Q

système sensoriel

A

Le système sensoriel est étroitement lié au système nerveux,
qui assure le traitement des informations.
Il regroupe :
* l’ouïe ;
* la vue ;
* l’odorat ;
* le goût ;
* le toucher.
On trouve dans les oreilles, les yeux, le nez, la bouche et sur
la peau, des récepteurs sensoriels spécialisés, qui recueillent
les informations. Celles-ci sont transmises à des zones
spécialisées du système nerveux central. La perception
de l’information sensorielle permettra, après analyse,
l’adaptation du comportement.
Seule l’anatomie et la physiologie de l’oreille et de l’œil
seront détaillées dans ce chapitre.

133
Q

oreille

A

L’oreille est divisée en 3 parties distinctes :
* l’oreille externe ;
* l’oreille moyenne ;
* l’oreille interne.
L’oreille externe est divisée en 2 parties : le pavillon
et le conduit auditif externe :
▪ le pavillon de l’oreille est un tissu cartilagineux
recouvert de peau. Dans sa partie inférieure, le lobe
de l’oreille est richement vascularisé. Ceci explique
que la cyanose soit visible à ce niveau lors d’une
détresse respiratoire, et qu’on puisse y mettre
l’oxymètre de pouls ;
▪ le conduit auditif externe est un tube. Sa première
partie est cartilagineuse le reste est un canal dans
l’os temporal. Il est recouvert de peau contenant des
poils et des glandes sécrétant le cérumen (cire).
▪ Le tympan, de forme ovale, sépare l’oreille externe
de l’oreille moyenne.
- L’oreille moyenne est une cavité contenant de l’air, qui
se trouve dans l’os temporal. La trompe d’Eustache
permet le passage de l’air entre cette cavité et le
pharynx. L’oreille moyenne contient également la
chaîne des osselets. Elle transmet les vibrations du
tympan (les sons) aux récepteurs sensoriels de la
cochlée.
- L’oreille interne, contient les récepteurs sensoriels
de l’audition. Elle contient également l’organe de
l’équilibre : L’oreille intervient dans 2 fonctions :
* l’audition ;
* l’équilibre.

134
Q

l’oeil

A

L’œil est l’organe de la vision, contenu dans l’orbite, entouré
par du tissu graisseux (qui joue le rôle d’amortisseur lors
des traumatismes) et protégé par la paupière. Il se divise
en 2 parties :
* les parois de l’œil, composées de différentes couches ;
* les structures internes du globe oculaire.
La conjonctive est une membrane brillante et transparente
avec de nombreux vaisseaux sanguins. Elle est richement
vascularisée. Sa décoloration visible en abaissant la paupière
inférieure, est synonyme d’une détresse mettant en jeu le
système nerveux sympatique ou d’une détresse circulatoire
par hémorragie.
Les structures internes du globe oculaire sont, quant à elles,
composées par :
* le cristallin ;
* le corps vitré ;
* la rétine.

Le cristallin est une structure fibreuse transparente,
circulaire, située derrière l’iris. Il a un rôle de lentille
pour obtenir une vision nette. La cataracte est une
opacification du cristallin.
* Le corps vitré est un gel transparent qui se trouve dans
le globe oculaire derrière le cristallin. En cas de plaie du
globe, s’il s’écoule vers l’extérieur, l’œil est perdu.
* La rétine est l’organe sensoriel de l’œil, composé d’une
membrane très fragile, c’est la plaque sensible de
l’appareil photographique.
La lumière entre dans l’œil par la pupille, traverse le cristallin,
puis le corps vitré, pour arriver sur la rétine, c’est ainsi que
se forme l’image sur la rétine. Le cristallin agit comme les
lentilles de l’appareil photo : il va se déformer pour permettre
la netteté de l’image sur la rétine, c’est l’accommodation.
Cette image est ensuite transmise par le nerf optique jusqu’à
la zone spécifique visuelle du cerveau.

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