Analyse criminologique et sociale Flashcards
Quel % des adolescents font preuve de délinquance commune ? Comment cette délinquance ce manifeste-t-elle ?
90 à 95%
Se manifeste à travers quelques infractions, souvent une conduite unique, de gravité bénigne (vandalisme, vols simples, possession de stupéfiants)
à quel processus est lié la délinquance commune ?
processus d’intégration des normes, test les limites de la société qui permet un apprentissage des prescriptions normatives. Forme de désobéissance sociale qui repose sur l’irresponsabilité. s’explique par les tensions qui caractérisent la phase de l’Adolescence : s’affirmer et s’opposer face aux autres
À quel délinquance le modèle intégré ne s’applique-t-il pas ?
Délinquance commune
Pourquoi la délinquance commune se résorbe-t-elle ?
parce que l’adolescent dispose de ressources sociales et psychologiques pour adapter sa conduite aux normes sociales
Par quoi est désigné la délinquance distinctive ?
C’est la criminalité d’un nombre restreint de jeunes dont les difficultés s’avèrent importantes au point où leur développement social s’en trouve atteint.
Nommez des caractéristiques de la délinquance distinctive ?
1) abondance des comportements délinquants
2) actes plus hétérogènes (contre les biens et contre la personne)
3) gravité plus élevé
4) Activité durable (3/4 persiste dans la criminalité adulte)
Quel est l’élément distinctif fondamental de la délinquance distinctive ?
présence de déficits particuliers au plan de la personnalité. C’est le moteur à la base de l’engagement dans l’activité antisociale
Quels sont les 4 types de délinquants dans la délinquance distinctive ?
1) Le marginal sporadique
2) L’inadéquat régressif
3) Le conflictuel explosif
4) Le structuré autonome
Marginal sporadique : Caractéristiques comportementales (en rapport au délit)
1) début 14-15 ans
2) délits concentrés sur une période de temps brève (quelques semaines à quelques mois)
3) nombre limité de délits (1 à 10)
4) la gravité objective est réduite et stable, sans aggravation dans le temps (vol simple, vol à l’étalage, menu larcin, vandalisme, possession pour consommation)
5) planification absente, réagit dans le feu de l’Action. I
6) agit surtout en groupe, vulnérable aux influences négatives
Marginale sporadique : Caractéristiques sociales (5)
1) l’école est le secteur problématique prioritaire, rendement académique faible
2) fréquentation d’amis marginaux à conduite négatives et vulnérabilité aux pairs déviants = comportements à risque
3) consommation excessive de stupéfiants ou d’alcool (recherche de plaisir)
4) indiscipline familiale ou scolaire. opposition demeure partielle dans confrontation grave. Contourne les exigences
5) pas de projet de vie réaliste, en deçà de ses capacités
Marginal sporadique : caractéristiques psychologiques (4)
1) manque de confiance en lui
2) malaises internes après les délits
Personnalité mal fini, pas complété, rencontre plusieurs échecs. Manque de rigueur et d’anticipation
7) difficulté À rester en contrôle des situations et a s’ajuster; réaction inapproprié
8) Difficultés à s’affirmer devant les autres
Inadéquat régressif : caractéristiques comportementales (6)
1) début 9-10 ans
2) conduites délictueuse nombreuses, durables et persistantes
3) gravité objective est faible à moyenne. criminalité sans aggravation
4) actes surtout contre les biens
5) stéréotypie des conduites (mêmes délits de la même manière)
6) Habitudes comportementales largement utilitaires mais de petite envergure
Vrai ou faux : les inadéquats régressifs sont les plus persistants, les plus susceptibles de récidiver et l’engagement dans l’activité anti-sociale est une solution de facilité
Vrai
Inadéquat régressif : caractéristiques social
1) désinvestissement personnel et social. Pas de sentiment d’appartenance à la communauté et vie sociale faible
3) Consommation d’alcool et de drogue douce facilite le passage à l’Acte
4) désintérêt face à l’école, rejet massif avec sous performance. opposition passive marquée par l’abstinence
6) adhésion à des univers anti-sociaux par la fréquentation de pairs délinquants, adultes criminalisés
7) inaptitude à fonctionner socialement, tout est trop difficile, prépondérance du facile
9) famille avec une pauvreté culturelle, éducative et relationnelle. Défaillance des valeurs et normes transmises
10) Relation de dépendance à la famille, ne décroche pas
11) S’auto exclue
13) manque de perspective du futur, difficulté à se construire un avenir
Inadéquat régressif : caractéristiques psychologiques (12)
1) absence de culpabilité et d’empathie face aux victimes
2) insouciance face aux conséquences qui produisent un effet très court terme. Ne fait pas de lien.
3) désinvestissement personnel accentué dans la 2eme partie de l’adolescence. Ne se rapproche pas des autres
4) faiblesse du système de valeur, défaillance du sens moral et des responsabilités. Faible maîtrise de soi, pas de stabilité de l’effort
5) intolérance au stress relié aux exigences sociales, se retire
6) Perte de dynamisme, pas d’ambition
7) évitement, fuite, incapacité d’assumer sa responsabilité
8) faible ressentiment, plutôt dans le fatalisme, destin néfaste
9) sentiment de malchance, victimisation
10) opposition passive au social, sans agressivité. Refuse de s’impliquer, sabote son intégration sociale
11) stase évolutive : ne bouge pas, car tout est trop difficile et exigent
Inadéquat régressif au stade adulte :
graves déficits psycho structuraux, sous-développement marqué des capacités relationnelles
Le conflictuel explosif : caractéristiques comportementales (6)
1) apparait début adolescence 13-14 ans (aggravation rapide dans la première moitié de l’Adolescence, deuxième moitier la criminalité se résorbe. Problèmes réapparaissent à l’âge adulte si le problème de fond n’Est pas réglé)
2) délinquance numériquement importante et débordante
3) explosion d’actes, éruption soudaine reliée à des crises
4) gravité objective moyenne à élevée
5) délits dirigées contre les personnes, mais aussi contre les biens
6) rythme variables
Le conflictuel explosif : Caractéristiques sociales (6)
1) opposition virulente aux structures
2) déterioration des relation avec les parents
3) conflits avec les personnes en autorités
4) fréquentation de pairs délinquants dans les périodes problématiques
5) consommation instable mais abusive. Forte propension à alcool et drogue apaise les souffrances
6) productivité aléatoire, capable de produire socialement mais à la remorque du vécu affectif
Conflictuel explosif : caractéristiques psychologiques (9)
1) liens appauvris et contaminés à cause de l’Existence de ressentiment
2) opposition aux figures d’autorités, réactions excessives, difficultés à se lier avec autrui
3) problèmes personnels génèrent des sentiments de tensions qui altèrent les perceptions et une perte de maîtrise de soi
4) insensibilité réactionnelle défensive
5) dévalorisation de soi
6) ambivalence dans les choix
7) capacité à vivre des affects authentiques, mais anxiété lié à cette sensibilité contribue à vulnérabilité
8) impulsif, perte de sens moral en situation de crise
9) agressivité ambiguë : attaque violemment l’autre, car il le fait sentir méprisable
Le structuré autonome : Caractéristiques comportementales (8)
1) début précoce (6-8 ans)
2) super producteur de délits
3) accroissement de la gravité, la nature, le nombre, le rythme
4) délinquance hétérogène, diversité des conduites
5) délinquance d’engagement, persistante, grave, expansive
6) affiliation à réseaux criminels
7) préparation, instrumentalisation et structure de complicité
8) antécédents lourds
Structuré autonome : caractéristiques sociales (11)
1) famille peu ou pas présente
2) manque de supervision parentale
3) fréquentation de pairs déviants
4) blocage et décrochage majeur de la socialisation
5) abandon scolaire précoce
6) capacité à produire de la contre performances, de faire le contraire de ce qui est attendu
7) fait en sorte d’échapper au contrôle
8) intérêts particulièrements révélateurs (centré sur l’argent, valorisation de la force physique…)
9) potentiel élevé de nuisance sociale
10) assume son statut criminel
11) antisocial et non asocial comme l’inadéquat
Structuré autonome : caractéristiques psychologiques (18)
1) sentiment d’aliénation, pas d’affinité avec les autres
2) réaction tenace d’opposition face au contrôle et aux attentes sociales
3) antagonismes virulent face aux figures d’autorité
4) immunisation face aux instances formelles
5) Fond de ressentiment primaire, fond de haine, d’injustice subie
6) méfiance chronique
7) irritabilité, difficulté à supporter les frustration
8) priorité donné à l’action, recherche du plaisir
9) égocentrisme et insensibilité
10) absence d’altruisme, silence affectif, intolérance au limites que lui importe les droits des autres
11) atrophie des fonctions d’échanges, déconnexion et appauvrissement interpersonnelle
12 ) désinvestissement de l’Autre, il n’Est qu’un objet qu’on peut exploiter sans remord
13) pas de morale et pas de culpabilité relationnelle
14) indifférence affective et insensibilité
15) Un moi homogène, efficace, déterminé à agir
16) valorisation de la force, des symboles de puissances
17) introspection impossible, car pas de surmoi
À quel type de délinquant associe-t-on le psychopathe ?
Structuré autonome
Typologie délinquantielle : 4 types de délinquance ?
1) Sporadique (20%)
2) Explosive (12%)
3) Persistante intermédiaire (30%)
4) Persistante grave (38%)
Délinquance sporadique : caractéristiques des délits
Commis durant la première moitié de l’adolescence, délits peu nombreux et peu graves (-10)
Délinquance sporadique : caractéristiques scolaire
Difficultés à l’école, ne croient pas aux valeurs sur lesquelles l’école se fondent, on déja été chassé mais continuent de la fréquenter en se conformant aux normes. Ambivalence de la fréquentation scolaire
Délinquance sporadique : caractéristiques familiales
bonne relation avec la mère, elle connaît et contrôle les activités de l’ado
Délinquance sporadique : caractéristiques psychologiques
sont les plus équilibrés, image négatives d’eux-mêmes
Délinquance explosive : caractéristiques des délits
délinquance périodique de gravité moyenne
délits commis début et milieu adolescence mais pus souvent que le sporadique
Délinquance explosive : caractéristiques scolaires
problèmes de comportements plus graves que sporadiques. n’apprécient pas les valeurs sur lesquelles l’école se fondent, aimerait décrocher mais y demeure, on du mal à s’adapter aux exigences scolaires. Demeure ambivalent plus longtemps que les autres
Délinquance explosive : caractéristiques familiales
contrôle parental ambivalent, pas constant, 75% des mères ne contrôlent pas les activités. Les ignorent dans 50% des cas. Ressentiment face à la famille
Délinquance explosive : caractéristiques sociales
malhabiles au plan interpersonnel, du mal à se lier aux autres, peu d’affinité. inadaptation sociale légère
Délinquance persistante intermédiaire : caractéristiques
délits s’échelonnent sur toute la période de l’adolescence (11ans à 18-19)
quantité d’actes limités (+/-20)
Délinquance persistante intermédiaire : caractéristiques scolaires
pire que les explosifs (impolitesse envers les prof, expulsion de classe). Accorde une place moins grande à l’école que les explosifs. L’école ne lui permet pas d’atteindre ses projets d’avenir
Délinquance persistante intermédiaire : caractéristiques familiales
la mère ne contrôle pas les activités, mais moins difficile qu’explosifs. Les jeunes affirment agir comme leur mère. Consommation dans la famille
Délinquance persistante intermédiaire : caractéristiques psychologiques
moins de déficiences que les explosifs, plus facile de se lier à autrui. Se servent de leurs capacités pour s’allier à des pairs délinquants.
Délinquance persistante grave : caractéristiques délits
peut être une des 3 situations suivantes :
1) +20 délits avec intensité de plus en plus forte
2) Délits d’une gravité objective croissante
3) Série de délit sur une période de plusieurs mois (parmi lesquels on retrouve un certain nombre de délits graves)
Souvent ces jeunes qu’on retrouve en CJ
Délinquance persistante grave : caractéristiques scolaires
déprécient valeurs de l’école, manque de motivation, ne croit pas en l’importance de l’école
Délinquance persistante grave : caractéristiques familiale
les 2/3 n’ont pas de supervision parentale, n’adoptent pas les mêmes comportements que la mère. La mère est complètement dépassée par les événements, mais ne voit pas le lien entre l’enfant et le mode parental. Supervision parentale peu structurée. L’enfant va chercher ses besoins d’amour dans la sphère délinquantielle
Délinquance persistante grave : caractéristiques psychologiques
carences importantes, relations interpersonnelles difficiles, s’identifient aux figures antisociales. image de soi basse, marquée par la destruction, la méfiance, l’hostilité. Fort sentiment d’irritabilité. Beaucoup de peur (Échec, rejet)
Quels sont les indicateurs de délinquance et de criminalité (6)
1) la précocité : âge du début de la délinquance
2) la persistance : durée et chronicité
3) la gradation : évolution progressive en termes de gravité objective des infractions
4) l’activation : engagement dans la délinquance, niveau d’organisation
5) le polymorphisme : différents types de délits ou non
6) Séquence/cycle et historique délinquantielle : ralentissement des délits ou des peines ? période d’accalmie &
Facteurs externes (6)
1) situation de crise (personnelle, financière, émotionnelle…)
2) Toxicomanie (désinhibiteur, recours À crime pour acheter la drogue)
3) pression des pairs (menaces, provocation, incitation, besoin d’approbation…)
4) disponibilité des victimes (accessibilité, vulnérabilité)
5) disponibilité des moyens (organisation, information, armes, complices)
6) facteurs différentiels : individualiser selon le parcours
Facteurs internes (4)
1) états émotionnels (frustration, agressivité, perte de contrôle, émotions négatives)
2) processus cognitifs (perception, interprétation…)
3) action (comportements, passage à l’Acte, impulsivité)
4) mécanismes d’adaptation (projection, déni, refoulement)
Nommes les 6 autres typologies du type de délinquance
1) délinquance occasionnelle
2) Délinquance réactionnelle
3) Délinquance sociopathique
4) Délinquance Véritable
5) Délinquance névrotique
6) délinquance qui est devenue un mode de vie
Délinquance occasionnelle ?
apparenté à un faux pas qui peut apparaitre au cours du processus de socialisation
Délinquance réactionnelle ?
trouble de comportement qui va apparaître chez quelqu’un qui est confronté à un stress important qui va déséquilibrer la personne (sentiment de perte, de vide)
Délinquance sociopathique ?
Acte anti-social pour la société dans laquelle l’individu vie, mais conforme aux règles de son micro-milieu
Délinquance névrotique ?
Délinquance motivée par un sentiment profond de culpabilité, cherche à se faire punir
Délinquance véritable ?
Vols, problèmes de toxicomanie où l’on observe un lien étroit entre la délinquance et les carences affectives ou un état dépressif
Délinquance qui est devenue un mode de vie pour la personne ?
vient d’un milieu familial désorganisé, manque de situations où on peut intérioriser les interdits et les valeurs pro-sociales. Pronostic inquiétant, car progression et aggravation de l’inadaptation sociale
Quels sont les motifs de la commission des infractions ? (4)
1) L’Action
2) l’appropriation
3) l’agression
4) la domination
Motifs de commission des infraction : l’action ? (2) (EJ)
1) l’excitation : éprouver des sensations fortes
2) le jeu : pour le plaisir de pratiquer une activité incertaine
Motifs de commission des infraction : l’appropriation (6) (EPUCSF)
1) l’expédient : pour se tirer d’affaire
2) la possession : pour satisfaire un besoin d’accumuler des biens
3) l’utilisation : pour se servir d’un objet, quitte à l’abandonner par la suite
4) la convoitise : pour satisfaire l’envie du moment
5) le supplément : pour se procurer un revenu d’appoint
6) la fête : pour faire des partie de plaisir et des achats excessifs
Motifs de commission des infraction : L’agression (2) (DV)
1) la défense : pour se protéger
2) la vengeance : pour tirer réparation d’un mal causé
Motifs de commission des infraction : la domination (3) (PCP)
1) la puissance : pour exercer un pouvoir sur autrui, susciter son obéissance
2) la cruauté : pour le plaisir de dominer et de faire souffrir
3) le prestige : pour susciter l’admiration
Autres composantes importantes pour l’analyses délictuelles (10) (GVSCTMRAP)
1) Délit commis à l’intérieur d’un gang (facteurs aggravant ou atténuant dépend de la position de l’individu)
2) la violence contre la personne
3) Délit spectaculaire : répercussion de la publicité, répercussion sur l’Attitude post-délictuelle
4) courbe délictuelle : ligne qui détermine l’aggravation de la conduite délinquante ; 3 possibilités (ascendante, ligne stable, descendante)
5) traits de personnalité (impulsivité, perte de contrôle, aggravant, car indice d’un manque de maîtrise de soi)
6) Méfiance et hostilité : refus de l’Autorité, énergie à se justifier (position de victime)
7) Rationalisation des actes : pour éviter la culpabilité
8) intolérance à la frustration : sentiment d’injustice (rôle de victime)
9) indice d’asocialité : Égocentrisme, indifférence au bien-être des autres, s’attribue droits et privilèges qu’il n’a pas, l’offense résulte de l’irresponsabilité, d’un manque de contrôle, insensibilité au fait que les autres trouvent son acte offensants
10) préjudice à la victime : essentiel de considérer les préjudices réels et la réparation qui a déjà été faite
Nommez 4 éléments factuels du comportement à prendre en compte dans le contexte des infractions (CVEJ)
1) contrevenant : âge, sexe, intoxication…
2) Victime : lien avec le délinquant, identité, blessures
3) événement : lieu, personnes impliquées, complices, armes
4) Judiciaires : intervention policière, cheminement, peine antrieures
Principes importants des modèles d’analyses criminologiques (7)
1) TCC occupe une place importantes dans les institutions
2) la gestion du risque et les outils visant à statuer sur le risque de récidive
3) important de restituer la dynamique délinquantielle dans son contexte
4) déceler les éléments qui favorisent la répétition et la reproduction de la conduite délictuelle afin de les neutraliser
5) identifier les objectifs possibles pour l’individu (réinsertion envisagée selon les repères de l’individu)
6) quels sont les antécédents du comportement qui peuvent être modifiés
7) quels sont les conséquences qui peuvent être visées (motifs de passage à l’Acte, bénéfices per^cus…)
Nommer les sphères psychosociales à évaluer (5) (FSERC)
1) milieu familial
2) milieu scolaire
3) emploi
4) relations et activités sociales
5) consommation de drogue ou d’alcool
Quelles sont les 4 côtes pouvant être attribuées après l’analyse des sphères psychosociales et que veulent-elles dirent ?
1) Facteur considéré comme un atout en vue de la réinsertion : La sphère est positive et est à exploiter pour la réinsertion
2) Aucun besoin d’amélioration immédiat : la sphère ne nuit pas aux activités quotidiennes et n’est pas en lien avec l’activité délinquante. N’est pas un problème
3) Besoin modéré d’amélioration : représente un problème qui suscite de l’instabilité et qui contribue au passage à l’acte
4) Besoin manifeste d’amélioration : Les problèmes reliés à la sphère posent de grave problèmes d’adaptation et sont en lien direct avec le passage à l’acte
Pour l’analyse de la sphère toxicomanie, quelles cotes peuvent être attribuées et à quoi réfèrent-elles ?
1) Aucun besoins immédiat d’amélioration : la consommation n’a aucune influence sur la capacité d’adaptation
2) Besoin modéré d’amélioration : la consommation a déjà causé des problèmes d’adaptation en liberté dans la communauté
3) Besoin manifeste d’amélioration : la consommation abusive cause de graves problèmes d’adaptation : programme de réadaptation
Suite à la rédaction du RPS, sur quoi le juge déterminera la peine à infliger ?
1) peine adaptée aux circonstances aggravantes ou atténuantes liées à l’infraction
2) Harmonisation des sanctions pénales : peines semblables pour des infractions semblables
Principes associés à la détermination de la peine (5)
1) peine qui ne représente pas un excès de justice
2) peine qui tient compte des sanctions les moins contraignantes possibles et les moins privatives de liberté possible
3) Une peine qui tient compte des sanctions substitutives applicables
4) peine proportionnelle à la gravité de l’infraction et au degré de responsabilité de l’infracteur
5) la peine est la restriction la plus punitive, de dernier recours
Distinction entre peine consécutive et peine concurrente
Peines consécutives : Une à la suite de l’autre
Peine concurrente : Une en même temps que l’autre : toutes les peines sont concurrentes sauf si le juge en décide autrement
Quand débute la peine ?
Au moment où elle est imposée