Adaptation Flashcards
Adaptation
Par adaptation d’une espèce à son environnement, on détermine ce qui est un caractère (morphologique, physiologique, comportemental, etc.) permettant d’augmenter les possibilités de survie d’une espèce.
Adaptations à la sécheresse
Les végétaux ont développé de nombreuses adaptations morphologiques pour faire face à
ces périodes de rareté de la ressource en eau. Beaucoup d’entre elles sont dites “xérophiles” (xeros signifie sec en grec).
Quelles sont les adaptations à la sécheresse?
- racines,
- tiges,
- feuilles,
- stockage d’eau,
- poils
- photosynthèse
Adaptations à la sécheresse : les racines
Systèmes racinaires profonds et étendus, permettant d’aller rechercher l’eau dans la profondeur du sol. Parfois, un système racinaire de surface développé permet de récupérer immédiatement l’eau des pluies rares et peu abondantes.
Adaptations à la sécheresse : les tiges
Les tiges peuvent se sclérifier, permettant de limiter au maximum des pertes d’eau au
niveau de cet organe.
Sclérifier : Durci parce que renfermant du tissu fibreux.
Côtes longitudinales (cactus) pour s’auto créer de l’ombre.
Adaptations à la sécheresse : les feuilles
Certaines espèces ont des feuilles réduites voire absentes, limitant ainsi les pertes d’eau.
La photosynthèse est alors souvent principalement ou uniquement assurée par des tiges modifiées.
Cuticule importante.
Feuilles qui ne présentent que la tranche au soleil.
Adaptations à la sécheresse : stockage d’eau
Le stockage de l’eau dans les cellules des plantes. C’est une stratégie adoptée par les plantes aux feuilles charnues ou bien par les plantes dites “grasses”, comme les sedum ou les cactus.
Adaptations à la sécheresse : les poils
La présence de poils chez les plantes est aussi interprétée comme une adaptation à la
sécheresse: ils reflètent la lumière, et permettent d’accrocher et de capter les gouttes de rosée le matin.
Adaptations à la sécheresse : la photosynthèse
C3, C4 et CAM
Adaptations aux milieux humides
-Élongation des tiges (roseaux et nénuphars) et des polymorphismes foliaires (feuilles rubanées sous l’eau, feuilles flottantes arrondies et feuilles
aériennes sagittées)
-Développement des racines superficielles adventices
(saule), hypertrophies des pores (aulne), développement de racines aériennes (palétuvier)
En réponse à une forte salinisation, de nombreuses
espèces modifient la structure de leurs membranes - feuilles succulentes ou organes excréteurs - pour empêcher l’entrée du sel et donc leur déshydratation.
Adaptations à l’ombre
L’ombre varie en fonction de plusieurs facteurs dont : Les essences principales et l’âge de la forêt
Les feuilles composées permettent souvent à une quantité plus importante de lumière de pénétrer jusqu’au sol.
L’ombre n’est pas homogène dans l’espace ou dans le temps :
- variation saisonnière
- variation liée aux éclaircies
Les toits verts
Peu de substrat,
Vents forts,
Fluctuations thermiques,
pas de protection contre la neige
Biorétentions
inondations, sécheresse, sel de déglaçage
Sols contaminés
Certaines plantes tolère les contaminants et permettent de décontaminer les sols (bioremédiation)