ACCIDENT D’AERONEF Flashcards

1
Q

Outre les enjeux considérables qu’elles représentent, les interventions pour accidents d’aéronefs se caractérisent par leur complexité liée à :

A
  • La zone géographique de l’intervention
  • La multiplicité des intervenants
  • La gestion des victimes
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2
Q

ZA ET ZVA :

A

La zone d’aérodrome (ZA)

  • Elle est définie par ses limites domaniales , jusqu’à une distance de 1 200 mètres du seuil des pistes.
  • 100% de moyens Service de Sauvetage de Lutte contre les Incendies d’Aéronefs (SSLIA) sont engagés.

La zone voisine d’aérodrome (ZVA)

  • Elle est la zone extérieure à l’aérodrome
  • 50 % des moyens du SSLIA sont engagés pour CDG et 100% des moyens pour LBG et ORY
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3
Q

Les Dispositions Spécifiques (DS) relatives à l’Organisation de la Réponse de curité Civile (ORSEC) se differencient du :

A

Le plan SATER :

  • Est un plan de secours spécialisé ayant pour objectif la recherche terrestre et la localisation précise d’aéronefs civils ou militaire
  • La BSPP n’est pas impactée.

Le plan PIRATAIR et INTRUSAIR :

  • Est une déclinaison du plan Vigipirate.
  • Ils définissent une structure de gestion de crise contre le terrorisme aérien
  • La BSPP est impactée.
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4
Q

REGLES D’ENGAGEMENT

La nature des moyens de secours engagés pour un accident d’aéronef varie en fonction de sa localisation géographique.

Ainsi, plusieurs cas de figure sont à considérer :

A
  • Accident d’aéronef en « ZA » de la responsabilité BSPP
  • Accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité de la BSPP ;
  • Accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité d’un SDIS
  • Accident d’aéronef hors toutes zones prédéfinies
  • Incident en phase d’approche.
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5
Q

_ORGANISATION DES SECOURS
PRINCIPES FONDAMENTAUX
_

Le dispositif de secours sur les lieux de l’accident est destiné à mener les actions suivantes :

A
  • Lutter contre le sinistre
  • Procéder au ramassage et transférer victimes PRV
  • Assurer la catégorisation et la médicalisation des victimes au PMA
  • Sécuriser et sectoriser dès que possible la zone de crash.
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6
Q

L’engagement ordonné des secours vise à :

  • Déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident
  • Mettre en place une structure de commandement adaptée

Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant :

A
  • Le premier départ passe au point Zoulou (Z1, Z2…) si l’accident s’est déroulé en « zone côté piste » ou il se rend directement à l’adresse si l’accident s’est déroulé en dehors de cette zone
  • Les moyens complémentaires se rendent obligatoirement en ZDI ou au Centre de Rassemblement des Moyens (CRM) :
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7
Q

DIFFERENTS MODULES :

A
  • Extraction
  • Extinction
  • Ramassage
  • PRV
  • PRI
  • PMA
  • Poste de commandement
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8
Q

MISSIONS Extraction :

A
  • L’extraction est l’action rapide visant à retirer d’une situation dangereuse des personnes pour les diriger vers une zone moins exposée.
  • Les reconnaissances doivent permettre de confirmer l’absence de victimes dans la cabine et dans le poste de pilotage
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9
Q

MISSIONS Extinction :
En cas de feu d’aéronef, la tactique d’intervention consiste à :

A
  • Intervenir massivement avec les moyens mousse sur le foyer
  • Maintenir un tapis de mousse pour éviter une ré-inflammation
  • Maintenir un couloir de survie si besoin et/ou assurer l’évacuation par les moyens existant
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10
Q

MISSIONS Ramassage :

A
  • L’action du ramassage consiste à prendre en charge les victimes et impliqués sortis de l’avion et assurer leur transfert vers le PRV.
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11
Q

MISSIONS PRV :

A
  • Cette zone est définie par le COS.
  • Elle peut correspondre à l’endroit où se sont naturellement regroupés les premières victimes et impliqués.
  • Une fois les victimes ou impliqués regroupés et catégorisés, ils sont accompagnés vers le PMA ou le PRI.
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12
Q

MISSIONS PRI :

A

Le PRI accueille les impliqués qui sont dirigés rapidement vers une structure d’accueil

En ZA, le CAI est :

  • Défini dans les DS ORSEC.
  • Les impliqués sont évacués du PRI au CAI au moyen de transports collectifs.

Hors ZA: -

  • Il appartient au COS de définir l’emplacement du CAI
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13
Q

MISSIONS PMA :

A
  • L’emplacement du PMA est fixé par le COS en relation avec le premier médecin et le COA en ZA.
  • Le regroupement des victimes est effectué au PMA, dont le responsable est un médecindésigné par le DSM
  • Le montage du PMA est une des missions prioritaire du COS.
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14
Q

STRUCTURES BATIMENTAIRES AERONAUTIQUES

.

A

Un aérodrome :

  • Terrain aménagé pour l’atterrissage, le stationnement, l’entretien et le décollage habituels des aéronefs

Un aéroport :

  • Ensemble englobant l’aérogare, les pistes d’envol et d’atterrissage, ainsi que les installations et services nécessaires au trafic aérien

Le terminal :

  • Ensemble bâtiments destinés aux passagers et aux frets empruntant la voie aérienne. Il regroupe :
  • Ceux qui concernent le voyage (billetterie, comptoirs d’enregistrement…)
  • Les locaux administratifs
  • Les services annexes (restaurant, cafés, boutiques…)
  • Pour faciliter l’accès aux appareils, les grands aérogares comprennent des terminaux

La tour de contrôle :

  • Elle contient les matériels de surveillance électronique et de communication
  • Ces matériels sont répartis entre deux lieux distincts : la salle de vigie, situé au sommet et la salle de contrôle d’approche, généralement située en dessous dans une pièce obscure.
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15
Q

<strong>CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES AUX STRUCTURES ROUTIERES AERONAUTIQUES</strong>

A

Aire de Mouvement :

  • Correspond à l’aire de Manœuvre associé air de trafic

Aire de Manœuvre

Aire de Trafic :

  • Aires de stationnement des avions
  • Aires de garage des avions
  • Aires d’entretien des avions
  • Parties des routes de service
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16
Q

Avion militaire
La défense nationale dispose de différents types d’avions pour accomplir ses missions, qui sont divisés en cinq familles :

A
  • avions de combat
  • avions de reconnaissance
  • avions de surveillance
  • avions de transport
  • avions école

Un accident aérien mettant en cause un aéronef militaire (de combat ou de transport), est aggravé par la présence de dispositifs spécifiques (sièges éjectables, munitions actives ou en fret, lances leurres).

L’avion de combat présente un risque instantané, compte tenu de son armement. Les munitions conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement un code de couleur permettant leur identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants.

  • JAUNE : EXPLO
  • MARRON : EXPLO
  • ROUGE : INCENDIAIRE
  • NOIR : PERFORANT
17
Q

Service de Sauvetage et de Luttes contre l’Incendies des Aéronefs (SSLIA)

TYPES DE VEHICULES

A

Moyen d’Accès en Hauteur (MAH)

  • Hauteur maxi 8m20

Véhicule d’Intervention Massive (VIM

  • Canon de 6000 litres/minute
  • Portée 90 m  150 m3 de mousse en 2 minutes