AAPA Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le vieillissement normal?

A

Diminution des réserves physiologiques

+ diminution des capacités fonctionnelles

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2
Q

Particularités de la clientèle âgée

A
- Récupération fonctionnelle plus longue
• Groupe	hétérogène
• Maladies chroniques,	polypathologie
• Polymédication® ­ risque d’interaction médicamenteuse
• Sensibilité médicamenteuse accrue
• Présentation clinique atypique de leur maladie
• Signes atypiques
• Signes vitaux
• Valeurs	de référence propres à l’aîné
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3
Q

Vieillissement normal

A

n ’altère pas le fonctionnement normal de

la personne

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4
Q

Personne âgée valide (et son continuum typique

A
MALADIE AIGÜE
-limitation fonctionnelle
-incapacité fonctionnelle nouvelle possible
HOSPITALISATION
- Environnement hostile, dépersonnalisation, alitement, 
malnutrition, médicaments, procédure
IMPACT POSSIBLE
- PERTE D'AUTONOMIE 
- Atteintes physiques
• Humeur dépressive, Isolement social
Incapacité fonctionnelle permanente
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5
Q

Principale perte d’autonomie lié à l’hospitalisation?

A

se laver, s’habiller, transférer, marcher, s’acquitter des soins personnels et manger

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6
Q

Quels sont les risques reliés à l’hospitalisation chez l’aîné?

A
Déclin dans 3 AVQ
Répercussion à court/long terme
- dénutrition
- délirium 
- réhospitalisation
- déshydratation
- chute
- syndrome d'immobilisation
- déconditionnement
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7
Q

Quels sont les facteurs qui ont un impact bidirectionnel sur le délirium et le syndrome d’immobilisation?

A
  • désordre métabolique
  • carence sensorielle
  • trouble de la mobilité
  • médication
  • déshydratation/malnutrition
  • douleur
  • trouble du sommeil
  • chutes
  • infections nosocomials
  • ## fécalome, rétention ou incontinence urinaire
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8
Q

Qu’est-ce qu’un déclin fonctionnelle iartrogène?

A

Un déclin fonctionnelle causé par un acte médical ou un médicament.

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9
Q

Quel est l’outils d’évaluation et de surveillance clinique des indicateurs de déclin fonctionnel?

A
A: autonomie
I: intégrité de la peau 
N: nutrition/hydratation
É: élimination
E: état cognitif
S: sommeil
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10
Q

Nommez les 5 principes généraux de l’AAPA.

A
  1. Opter pour un Modèle biopsychosocial global (plus adapté à l’aîné)
  2. Considération de l’environnement physique et social (améliorer l’autonomie et le bien-être)
  3. Amélioration fonctionnelle (autonomie = meilleure qualité de vie)
  4. Gestion d’équipe (interdisciplinaire = responsabilité de tous)
  5. Épisode de soins = continuum (transition avant retour au milieu de vie)
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11
Q

Quels sont les trois paliers d’intervention selon l’AAPA?

Impact sur l’environnement, le physique et le psychosocial

A

spécialisé: inf. en gériatrie (soutien de l’équipe soignante), inclus les deux autres paliers.

spécifique: début détériore/plus vulnérable, ajout d’autre professionnel (nut, ergo, pysio)

prévention systématique: toutes les personnes âgées admise sur l’unité de soin (habillé, hydrater, manger, s’orienter dans le temps)

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12
Q

Quand est-ce que l’on doit évaluer les signes AINÉES?

A

Évaluation initiale (collecte de donnée)
Évaluation continue (lors de l’hospitalisation)
Plans de soins (quels interventions sont mises en place pour maintenir l’autonomie de l’aider et palier à ces lacunes)?

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13
Q

Quels sont les deux tests pour pouvoir dépister les risques de pertes d’autonomie?

A
  • ISAR

- PRISMA-7

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14
Q

Identification systématique des aînés à risque (ISAR)

A

Outil de dépistage utilisé à l’urgence (triage)
• Réservé aux aînés (65 ans et +)
• Objectif: identifier les aı̂nés à risque élevé de perte d’autonomie lors d’une visite à l’urgence jusqu’à 6mois après sa visite
• Score sur 6 points, se remplit en environ 3 minutes (q. question = 0 ou 1 pts)
• Peut être administré par l’infirmière ou remplie par l’aı̂né ou
un proche
Interprétation : un score = ou > 2 indique un risque de perte
d’autonomie

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15
Q

Programme de recherche sur l’intégration
des services de maintien de l’autonomie
Questionnaire PRISMA-7

A
  • Outil de repérage basé sur le déclin fonctionnel
    • Objectif: identifier les personne âgées en perte d’autonomie modérée à grave, qui ne sont pas connus du réseau de la santé.
    • Réservé aux aı̂nés (65 ans et +)
    • Chaque réponse positive donne 1pts
    • Peut être administré par l’infirmière ou remplie par l’aı̂né ou un proche
    • Administration en 5 minutes, utilité démontrée à l’urgence, au CLSC, en GMF, en clinique de préchirurgie ou en centre de réadaptation.
    Interprétation : un PRISMA-7 positif est un pointage de 3 ou 4 = indique une perte d’autonomie
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16
Q

Qu’est-ce que le Système de Mesure de l’Autonomie Fonctionnelle (SMAF)?

A

Explore les différentes domaines des capacités de l’aîné soit pour les AVQ, AVD, mobilité, habilités de communication, fonctions mentales, etc.

  • Chacun d’entre eux est défini par différente dimension telle que; se nourrir, voir, compréhension, entretenir la maison, etc.
  • Niveau 0 = autonome, niveau -0.5 = avec difficulté, niveau -1 = besoin de surveillance ou de stimulation pour effectuer l’activité, niveau -2 = besoin aide partielle, niveau -3= besoin aide totale
  • score entre 0 =full autonome et -87 = full pas autonome
  • changement de 5 pts et plus = significatif
  • score pour chaque dimension
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17
Q

Qu’est-ce que le syndrome d’immobilisation?

A

Dégénérescence physiologique due à une inactivité musculosquelettique, c’est-à-dire un niveau d’activité inférieur à la mobilité optimale de la personne.

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18
Q

Quel est le plus grand problème menant à la perte de l’autonomie?

A

Troubles cognitif + syndrome d’immobilisation

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19
Q

Risque de l’immobilité sur le déconditionnement des aînés.

A
  • 30h = atteinte de la masse osseuse
  • 24h = déconditionnement
  • 1 journée = -1/2% de la masse musculaire (3jours récupérer)
  • 1 semaine = -10/15% de la masse musculaire (3week récupéré)
  • 2 premières semaines = contracture
  • RESTAURATION masse osseuse = 1%/mois
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20
Q

Quelle est la dose d’exercice minimal recommandé pour les aînés?

A

2x20min de marche par jour diminue les pertes physiques et le déconditionnement

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21
Q

Test du Timed up and go

A
Se lever du fauteuil
marcher sur trois mètres à une allure normale
faire-demi tour
revenir s'asseoir au fauteuil
Normal moins 10sec
10-19sec = autres tests
plus de 20 secondes = RISQUE DE CHUTE
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22
Q

Évaluation systématique de la mobilité.

A
  • Comparaison du niveau de mobilité à domicile vs en milieu hospitalier (avant vs maintenant)?
  • Marche intérieur/extérieur? Exercice?
  • Chute dans la dernière année?
  • Observation de la démarche et de l’équilibre
  • Vérifier la capacité de se transférer et de se mobiliser
  • Test court (test talon-orteil, test de marche sur 6 mètres)
  • Identification des facteurs de risque de chute
  • Syndrome de fragilité?
  • Présence de douleur?
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23
Q

Évaluation spécifique de la mobilisation.

A

• Examen clinique dans le contexte des chutes
• Limitations fonctionnelles
• Si accessoire de marche, vériGier son utilisation
• Si à risque de chute, évaluation des causes:
- Douleur
- HTO (TA couché/debout)
- Environnement
- Problèmes visuels, auditifs ou sensitifs?
- Médication

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24
Q

Quels sont les modifications chez l’aîné concernant la douleur?

A
  • Augmentation du seuil de douleur
  • Diminution de la tolérance à la douleur
  • Diminution de l’efficacité analgésique
    des mécanismes naturels
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25
Q

Qu’est-ce que ces modifications chez l’aîné concernant la douleur entraîne?

A
  • Dépression
  • Isolement
  • Trouble du sommeil
  • Détérioration de la mobilité
  • Détérioration de l’appétit
  • Diminution des activités
  • Agitation
    Aggravation de syndromes gériatriques:
  • Dénutrition
  • Problèmes de démarche/Chutes
  • Symptômes comportementaux et
    psychologiques de la démence (SCPD)
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26
Q

Comment dépister la douleur chez l’aîné?

A

Plaintes
Changement de comportement
Changement fonctionnel
Changement état mental

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27
Q

Comment évaluer la douleur chez l’aîné?

A

PQRSTU (enquêteur ou journaliste) Chez les personnes âgées incapables d’utiliser les outils d’auto-évaluation de la douleur en raison d’un trouble neurocognitif majeur:
Échelle comportementale de la douleur PACSLAC-F

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28
Q

Qu’est-ce que le PQRSTU journaliste ?

A

Méthode du journalisme

  • poser directement les questions à l’aîné
  • centrer l’entrevue sur le malaise dominant
  • met en évidence l’aspect subjectif du malaise
  • émet une ou plusieurs hypothèses sur l’origine du malaise pour orienter son examen physique
  • Toujours investiguer chez l’aîné l’impact fonctionnel du malaise dominant*
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29
Q

Qu’est-ce que le PQRSTU enquêteur?

A

Méthode de l’enquêteur:
- À utiliser lorsque l’aîné est atteint de troubles cognitifs qui l’empêche de comprendre aisément et de répondre clairement aux questions
- Part du PQRSTU usuel, mais c’est l’inf. qui doit trouver les réponses en s’appuyant sur plusieurs sources:
l’observation (non verbal), les proches, les autres soignants, et les notes au dossier
* toujours investiguer chez l’aîné l’impact fonctionnel du
malaise dominant

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30
Q

Pain Assessment Checklist for Seniors with Limited Ability to Communicate II (PACSLAC-II-F)

A

À utiliser chez les aînés incapable de communiquer la douleur à cause d’un trouble neurocognitif sévère.

  • présence 1x ou plus 1x = 1 pts.
  • score maximal de 60 pts
  • score isolé = pas significatif
  • Journal de la douleur
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31
Q

Quel impact le vieillissement pathologique à sur la peau ?

A
  • Ecchymoses
  • Plaies
  • Démangeaisons
  • Douleurs
  • Zona
  • Carcinome des cellules basales
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32
Q

Facteurs de risques pour le bris de l’intégrité de la peau?

A

Âge avancé: changement physiologique associé au vieillissement normal
Maladies: altération de la perfusion vasculaire, atteinte neurologique, déficience immunitaire
Altération de l’état nutritionnel: dénutrition protéino-énergétique, anémie ferriprive, déshydratation
Immobilité causé par certains problèmes de santé: AVC (avec séquelle motrice), trauma
Incontinence urinaire, fécale ou mixte: risque de macération de la peau, de bris cutané, d’infection
Positionnement au lit ou manipulation inadéquate: entrainant friction/cisaillement

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33
Q

Évaluation systématique de l’intégrité de la peau

A

Indentification des facteurs de risque (Échelle de Braden)
ALERTE: diabète, insuffisance artérielle, oedème aux membres inférieurs, insuffisance veineuse, dénutrition
cortisone (amincis la peau)
Évaluation des téguments q quart de travail
évaluation de l’apport hydrique/protéine
niveau de mobilisation/obstacle dans la chambre

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34
Q

Échelle d’évaluation de Braden

A
  • Évalue: perception sensorielle, humidité, activité, mobilité, nutrition, friction et cisaillement.
  • 4 niveau de risque: faible 15-18, modéré13-14, élevé 10-12,
    très élevé moins de 9
  • mettre en place des interventions par rapport à chaque élément de risque
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35
Q

Intervention systématique pour l’intégrité de la peau

A

vérifier les proéminences osseuses aux 8h
assurer bon positionnement lit et fauteuil
surveiller l’état de la peau lors des positionnements
exercices passifs au lit
assurer l’hydratation par la bouche
Mobiliser la personne +++
utiliser eau tiède (chaude assèche la peau)
laver la peau avec du savon doux et bien assécher (ph neutre)
surveiller la présence d’humidité dans les draps
utiliser au besoin des crèmes protectrices
éviter le plus possible le port de la culotte d’incontinence (macération et humidité)

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36
Q

Intervention spécifique pour l’intégrité de la peau

A

Ø Horaire de positionnement aux 2 heures si patient alité (impliquer PAB)
Ø Adapter les surfaces de contact, au besoin
Ø Interventions selon les facteurs de risque présents
Ø Si plaie:
Ø Surveillance clinique de l’évolution des plaies et application du plan de traitement
Ø Surface d’appui spécialisée au besoin et matériel adapté
Ø Enseignement sur l’utilisation du matériel adapté
Ø S’assurer des apports nutritionnels adéquats

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37
Q

Comment le vieillissement pathologique affecte la nutrition?

A
  • Dysgueusie
  • Malnutrition
  • Perte de poids involontaire
  • Perte d’appétit importante
  • Reflux gastrique
  • Brûlement d’estomac
  • Ballonnement/crampes abdominales
  • Signes de dysphagie
38
Q

Qu’est-ce que la mal nutrition?

A

Déséquilibre de l’état nutritionnel découlant d’apports insuffisants et/ou d’une augmentation des besoins énergétiques et nutritionnels.
augmentation des besoins protéino-énergétique lors d’une hospitalisation du au vieillissement et aux agressions physiologiques aigüe

39
Q

Manifestation clinique de la malnutrition.

A

AUCUN MARQUEUR UNIVERSEL OU EXAMEN CLINIQUE DE LA MALNUTRITION.
• Prise alimentaire réduite
• Maigreur, silhouette émaciée (fonte adipeuse et musculaire)
• Alopécie (chute générale ou partielle des cheveux et des poils), cheveux secs,
• Dermatites, plaies
• Perte involontaire de poids
- 2% = 1 semaine
- 5% = 1mois
- 7,5%= 3mois
- 10%= 6mois
- 20%= 12mois
FAIBLE IMC ( moins 20 = moins 70ans, moins 22 = plus 70 ans)
Faiblesse + fatigabilité accrue

40
Q

Évaluation spécifique de la nutrition

A

Examen physique (poids réel, IMC, évaluation buccale, apparence générale, douleur à la mastication)
• Autonomie fonctionnelle pour s’alimenter et préparer les repas (impliquer PAB)
• Surveillance de la prise alimentaire (plat principal), notez si moins de ¾ plat principal
• Signification de la nourriture pour la personne et habitudes alimentaires
• Évaluation nutritionnelle MNA (Mini Nutritional assessment)

• Impliquer la nutritionniste au besoin!

41
Q

Mini Nutritional Assessment (MNA-SF)

A

Répond au question A à E
F = IMC ou circonférence des mollets
Score: 12-14 = normal, 8-11= malnutrition, 0-7 malnutrition avéré

42
Q

Intervention spécifique pour la nutrition

A

Ø Référence en nutrition pour augmenter la prise quotidienne de protéines
Ø Si peu d’appétit, offrir le cabaret plat par plat (commencer avec repas principal)
Ø Servir un supplément nutritionnel
Ø S’assurer que la personne utilise adéquatement les aides techniques et l’aide à l’alimentation requise
Ø Favoriser la mobilité pour stimuler l’appétit
Ø Adapter les textures des solides et la consistance des liquides au besoin (nutritionniste)

43
Q

Signe d’un vieillissement pathologique pour l’hydratation

A

déshydratation
hyposalivation sévère
bouche sèche
***Conséquences de la déshydratation: Delirium, Chutes,
Infections urinaires, Infections pulmonaires, Affections rénales, gastro-intestinales et cardiaques, Plaies de pression, Déséquilibres métaboliques, Augmentation du risque de carie dentaire, Affecte la pharmacocinétique des médicaments

44
Q

Quels sont les trois types de déshydratation?

A
  1. Perte égale eau-sodium: Vomissements, Diarrhées, Hémorragie, Usage de certains diurétiques
  2. Diminution du niveau hydrique total (- eau): Transpiration excessive (fièvre, canicule), Déficit d’apport en eau, combinaison de ces deux facteurs.
  3. Pertes de sodium supérieur à la perte hydrique: Troubles rénaux (problèmes de glandes surrénaliennes), Prise de certains diurétiques, Diminution de la prise orale d’eau et de sel
45
Q

Évaluation de l’hydratation.

A

Inspection
• Sécheresse, aspect fissuré de la langue
• Texture (liquéfiée ou collante) de la salive, diminution ou
absence de salive
• Sécheresse générale des muqueuses de la bouche
• Remplissage capillaire prolongé
• Aisselles, paumes ou yeux secs, yeux creux
• Diminution du volume urinaire, urine concentrée et foncée
Palpation
• Diminution du tugor cutané (plis cutanée 3sec, reprise en place moins 1sec, front/sous-claviculaire/sternum)
• Diminution de la force musculaire
• Hypotension artérielle ou orthostatique

46
Q

Vieillissement pathologique de l’élimination vésicale

A
- Incontinence urinaire
par regorgement
à l’effort
d’urgence
fonctionnelle
- Rétention urinaire
- Infection urinaire
47
Q

Manifestation typique de l’infection urinaire

A
  • Hypo ou hyperthermie
  • Frissons
  • Miction (Dysurie, Sensation de brûlure lors de la miction, Pollakiurie, Urgence mictionnelle, Incontinence urinaire)
  • Urine (Présence de pus ou de sang, Urine trouble, Forte odeur)
  • Tension ou malaise sus-pubien pour la cystite et lombaire pour la pyélonéphrite
48
Q

Manifestation atypique de l’infection urinaire.

A
Changement au niveau de l’autonomie
• Déclin soudain de l’autonomie fonctionnelle
• Faiblesse et chute
• Changement de comportement
• Changement au niveau de l’état mental
• Léthargie, Délirium
• Perte d’appétit 
• Nausées et vomissement
49
Q

Qu’est-ce qu’une incontinence urinaire?

A

Tout symptôme d’écoulement involontaire d’urine

  • Incapacité à retenir ou à contrôler l’urine dans un lieu ou un moment approprié
  • L’incontinence urinaire n’est pas considérée comme une maladie, mais bien comme le symptôme d’un problème sous-jacent
  • *causes neuro/musculaire/uro/psycho/fonctionnelle**
50
Q

Incontinence urinaire aigüe

A

Causes irréversibles:
• Maladie dégénérative chronique (maladie de Parkinson, troubles neurocognitifs majeurs)
• Accident vasculaire cérébral
• Chirurgie liée à la fonction urinaire
- entraine une incontinence urinaire chronique

51
Q

Incontinence d’urgence

A

Perte involontaire d’urine accompagnée d’un besoin d’uriner urgent et persistant. L’aîné urine en petites quantités, plus de huit fois par jour ou plus de deux fois par nuit.
Cette forme d’incontinence est souvent stimulée par divers signaux sensoriels tels que le son de l’eau qui coule ou la sensation d’avoir froid.
Quantité urine perdu = dépend habileté du sphincter et de la capacité à arrêter sa contraction.
DÉSORDRE GÉNITO-URINAIRE OU NEUROLOGIQUE.

52
Q

INCONTINENCE DU STRESS/À L’EFFORT

A

Augmentation de la pression intraabdominale = perte urine (moucher, rire, éternuer, etc.)
Causes les plus communes:
- Accouchements multiples (entraîne une faiblesse du plancher pelvien);
- Obésité (l’accumulation de graisses augmente la pression abdominale);
- Prostatectomie.
* Plus fréquent chez les femmes (et les interventions de type hystérectomie)

53
Q

INCONTINENCE PAR DÉBORDEMENT/TROP PLEIN

A

Hyperextension de la vessie - légère contraction - perte urine.
Sx: goutte-à-goutte fréquent/constant, petites mictions, sensation vessie pleine après miction et difficulté uriner.
– Type aiguë = dlr palpation/percussion
- Type chronique = pas dlr palpation/percussion
Cause + communes:
– Hypertrophie bénigne de la prostate;
– Problèmes neuropathiques de la vessie associés au diabète;
– Rétrécissement de l’urètre;
– Blessure à la moelle épinière basse (régions lombaire et sacrée);
– Obstruction anatomique (au niveau du col de la vessie ou du sphincter).

54
Q

Incontinence fonctionnelle

A

Incontinence, car pas capable d’aller au toilette (cognitif, physique ou environnementaux)

    • pas rapport au système vésicale**
  • Augmente risque chute
  • Forme + fréquente CHSLD (pas assez staff, TNCM, pertes autonomie)
55
Q

Incontinence mixte

A
  • selle + urine

- deux types incontinence urinaire

56
Q

Évaluation systématique de l’élimination vésicale

A
  1. Évaluation cognitive et fonctionnelle
  2. Histoire de santé (ATCD médicaux + PQRSTU)
  3. Facteurs de risque (*réversibles)
  4. Examen physique (oedème aux membres inférieurs? Prolapsus utérin? Force musculaire du plancher pelvien? Mesure du résidu post-mictionnel, éliminer la présence d’une infection urinaire)
  5. Recherche de signe et symptomes de l’élimination vésicale (journal des urines fait sur 7 jours = N, 2 jours = ok)
57
Q

Journal des urines

A
  • 3-7 jours données valide/fiable/reproductive
  • Si on a pas mieux on le fait sur deux jours (sa passe)
  • Permet de déterminer les caractéristiques des incontinences urinaires
  • PAB ou de façon autonome
  • pas capable de demandé (toilette à chaque 2h)
58
Q

Interventions systématiques pour l’élimination vésicale

A

Ø Procurer l’aide requise
Ø Établir un horaire d’élimination qui repose sur les habitudes urinaires des personnes
Ø Éviter l’utilisation de culotte d’incontinence
Ø Rappel pour les personnes ayant un trouble cognitif
Ø Profiter des levers pour amener la personne à la toilette
Ø Si OMI, surélever les jambes au coucher
Ø Éliminer les boissons irritantes
Ø Répartir l’hydratation entre 6h et 18h

59
Q

Intervention spécifique pour l’élimination vésicale

A

Ø Rappels programmés
Ø Horaire mictionnel
Ø Entraînement vésical et déclenchement de la vessie
Ø Exercices pelviens ou de Kegel
Ø Traitement pharmacologique (notamment en présence d’infection urinaire)
Ø Cathétérismes intermittents et surveillance du résidu post-mictionnel
Ø Adaptation de la salle de toilette
Ø Utiliser des repères visuels

60
Q

Vieillissement pathologique élimination intestinale

A
  • Fécalome
  • Constipation
  • Incontinence fécale
  • *Constipation persistante → ralentissement du transit intestinal → ↑ absorption d’eau par la muqueuse intestinale → durcissement des selles → fécalome**
61
Q

Évaluation systémique élimination intestinale

A

Autonomie fonctionnelle
Habitudes d’élimination
• Fréquence
• Dernière selle
• Constipation
• Diarrhée
• Médication en lien avec élimination intestinale
Inspection
• si la personne est constipée, on peut parfois observer une asymétrie abdominale.
Auscultation
• fréquence et tonalité des bruits intestinaux. Ausculter les quatre quadrants.
Percussion
• Évaluer la densité du contenu abdominal.
Palpation
• Permet de déceler la présence de masses et de déterminer les zones douloureuses.

62
Q

Inventaire des éléments influant sur la constipation

A
  • QUestionnaire sur : fréquence, caractéristique, laxatif, ATCD (constipation/laxatif), nb jour sans élimination, chx abdo, examen physique, apport liquidien+nut, état psychologique,édication.
  • -18à-6 = prévention léger, -5à +7 = modéré, 8 et plus = intensif
63
Q

Élimination intestinale

Interventions systématiques

A

encourager l’élimination 20-30 minutes après le repas
procurer l’aide requise
apport alimentaire et liquidien approprié (1.5L/24h)
Assurer accès à l’eau en tout temps
Encourager la marche
Surveillance de la médication
Assurer un accès facile et sécuritaire à la toilette en permanence
surveillance de la fréquence d’élimination intestinal

64
Q

Élimination intestinale

Interventions spécifiques

A
Ø Massage	abdominal
Ø Méthode	de	défécation	programmée
Ø Application	d’un	protocole	de	constipation
Ø Implication	de	la	nutritionniste
Ø Adaptation	de	la	salle	de	toilette
65
Q

Vieillissement cognitif de la vision

A
  • Vision dédoublée ou brouillée
  • Halos lumineux
  • Perte d’un champ visuel
  • Perte d’acuité visuelle affectant l’autonomie fonctionnelle
66
Q

Cataracte

A
Baisse progressive de la vision
• Impression désagréable de brouillard
• Éblouissement
• Distorsion de l’image
• Diminution de la vision nocturne
• Possibilité de vision dédoublée
67
Q

Glaucome

A

Perte de vision périphérique

• Impression de halo autour des points lumineux

68
Q

Dégénérescence maculaire

A

Besoin de lumière plus important et baisse de l’acuité
visuelle
• Zone aveugle dans le champ de la vision centrale et
distorsion de l’image, vision possible sur les côtés
• Sensation permanente d’ondulation des lignes droites

69
Q

Hémianopsie

A

Perte ou une diminution de la vue dans une moitié du

champ visuel d’un œil ou des deux yeux

70
Q

Évaluation de la vision de l’aîné

A
  • Impacts fonctionnel/sécurité (lire médication, chute, etc.)
  • Impacts psychosociaux (stress, frustration, isolement, etc.)
  • Observation du comportement de l’aîné
  • Vision de près et capacité à lire: échelle Rosenbaum 30-40/20 = normal
  • Vision périphérique
  • Ne lit plus, cherche à tatons, demande à ce que ces choses soient placés à un endroit stricte
71
Q

Intervention systématique pour la vision

A

Ø Connaître les troubles
Ø S’assurer du port des verres correcteurs
Ø Adapter environnement
Ø place de la table
Ø orientation du lit par rapport à la porte
Ø rideaux aux fenêtres, lumières adaptées
Ø placer la personne dos à la fenêtre pour diminuer l’éblouissement
Ø ajouter une lampe de table plutôt que de laisser uniquement la lumière de plafond
Ø Adapter objets
Ø couleurs et contrastes
Ø Proposer matériel adapté
Ø loupe de travail
Ø téléphone avec grosses touches
Ø livre à gros caractères
Ø Respecter l’ordre et les habitudes
Ø Donner des repères « visuels »
Ø qui je suis, le temps, le paysage, la chambre ou la salle
Ø Dépliants d’informations papier mat et imprimé en noir sur blanc ou jaune

72
Q

Vieillissement pathologique de l’audition

A
  • Perte d’acuité auditive ayant un impact lors d’une conversation avec une seule personne
  • Surdité
  • Acouphène
  • Bouchon de cérumen
  • Étourdissements ou vertiges (appareil
    vestibulaire)
73
Q

Évaluation de l’audition

A
Examen	clinique	de	l’oreille
• Questionnement	de	l’audition	dans	les	derniers	mois	(entend	des	nouveaux	bruits,	infection,	etc.)
• Test	de	dépistage	:	test	du	chuchotement
• Vérifier	les	signes	suivants:
• Manque	d’attention
• Demande	souvent	de	répéter
• Habitude	de	tendre	l’oreille
• Manque	de	réaction	au	bruit
• Histoire	familiale	de	problèm
74
Q

Test du chuchotement

A
  • au moins 6 chiffres sur 12
  • un bras derrière la personne
  • bouche une oreille
  • chuchote 12 chiffres
  • le faire bilatéral
75
Q

Interventions systématique pour l’audition

A

Ø S’assurer du port des prothèses auditives fonctionnelles
Ø Se placer en face et au même niveau de la personne pour lui adresser la
parole
Ø Avoir l’attention de la personne avant de commencer à parler
Ø Bien articuler, cadence modérée et pause entre les phrases pour
s’assurer que la personne entend et qu’elle comprend
Ø Réduire les bruits ambiants
Ø Utiliser un amplificateur de voix au besoin
Ø Valider la compréhension
Ø Utiliser le langage non verbal : expressions du visage
Ø Utiliser des objets ou des images : tableau de communication

76
Q

Quels sont les cycles du sommeil?

A
Sommeil	Lent
• Stade	1	(sommeil	très	léger)
• Stade	2	(sommeil	léger)
• Stade	3	(sommeil	profond)
• Stade	4	(sommeil	très	profond)
Sommeil	paradoxal
77
Q

Stade 1

A
  • 5% de la durée totale de sommeil
  • Sensation de détente et de somnolence
  • La personne peut s’éveiller très facilement
78
Q

Stade 2

A
  • La personne ne se réveille pas aussi facilement
  • Première phase vraiment distincte de l’état de veille
  • Se répète tout au long de la nuit (ne dure que 10 à 15 minutes d’affilée)
  • 40 à 45% de la durée du sommeil total
79
Q

Stade 3

A

Personne plus difficile à réveiller (stimuli sensoriels ne la réveille pas)
• Ralentissement plus marqué des fréquences respiratoire, cardiaque et autres processus biologiques.
• Muscles squelettiques très détendus, réflexes amoindris

80
Q

Stade 4

A

Sommeil très profond
• Fréquences respiratoire et cardiaque sont de 20 à 30% inférieures à leurs valeurs à l’état de veille
• Stade qui régénère véritablement les capacités physiques du corps

81
Q

Sommeil paradoxal

A
  • Mouvements oculaires rapides
  • Survient toutes les 90 minutes et dure entre 5 et 30 minutes
  • Phase où se produit la plupart des rêves
  • Cerveau très actif, le métabolisme peut augmenter de 20% dans certain cas.
  • Qualificatif paradoxe s’explique par l’apparition d’une activité cérébrale très intense alors que la personne dort.
82
Q

Vieillissement normal du sommeil

A

Stade 1: Augmente en proportion et en fréquence (5% - 10% pour 65ans et +), Augmentation des réveils nocturnes
Stade 2: aucune modification
Stade 3: Réduction de la durée (20% - moins de 10%)
Stade 4: Existe à peine ou est inexistante 25% des 60 ans et +
Sommeil paradoxal: réduction de la durée

83
Q

Changement fonctionnel du vieillissement normal du sommeil?

A
  • Allongement de la période d’endormissement (30 minutes ou moins)
  • Augmentation de la fréquence et de la longueur des réveils nocturnes (4 réveils ou moins durant la nuit, chacun d’une durée de 20 minutes ou moins)
  • Augmentation du temps passé au lit
  • Morcellement du sommeil
  • Difficulté à maintenir le sommeil jusqu’au matin
  • Même nombre d’heures de sommeil que chez les adultes plus jeunes (30 à 50 ans), mais distribution différente sur une période de 24 heures
  • Besoin plus grand de faire une sieste
84
Q

Insomnie primaire

A

L’insomnie se manifeste par une difficulté d’endormissement
ou de maintient du sommeil, ou par un sommeil non-réparateur.
Critère Dx (DSM-V)
1. Dure au moins 3 mois (3x/semaine)
2. Réveils fréquents/ problème à se rendormir après un éveil
3. Réveil matinal précoce + pas capable de se rendormir
4. Altère le fct social, professionnel, etc.
5. Présent malgré conditions de sommeil adéquate
6. N’arrive pas juste au cours d’un autre trouble du sommeil
7. Pas seulement au cours d’un TM
8. Pas d’une à une substance/affection médicale générale

85
Q

Insomnie primaire grosso modo

A
  • Prendre plus de 30 minutes pour s’endormir ou passer plus de 30 minutes éveillé au milieu de la nuit;
    • Dormir moins de 6,5 heures par nuit, avec une efficacité de sommeil inférieure à 85%
86
Q

Score de sommeil

A

(nombre d’heure de sommeil / temps passé au lit) x 100 = efficacité du sommeil

87
Q

Facteurs prédisposants de l’insomnie primaire

A

vieillissement normale
maladie (dlr chronique/aigue/n’importe quel système)
satisfaction des besoins de base
facteurs psychologiques (stress/deuil/etc.)

88
Q

facteurs précipitants de l’insomnie primaire

A

soins et traitement
médication (psychotrope augmente sommeil léger et diminue profond)
environnement physique

89
Q

Médications pour l’insomnie primaire

A

Psychotropes – Benzodiazépines (Ativan et Serax)

  • Usage optimal = courte période de temps et de façon sporadique + tx non pharmaco
  • pris pendant 30 jours = accommodation = même effet qu’un placébo

Conséquences associées à la prise prolongée de benzo:

  • Perte cognitive plus rapide que les aînés du même âge
  • Davantage de perte d’autonomie
  • Effets anticholinergiques (sécheresse de la bouche, tachycardie, etc.)
  • Augmentation du risque de chute
90
Q

Programme d’hygiène du sommeil

A

Saine alimentation
Activité physique
Modification des comportements
- instaurer et respecter un rituel du coucher
- pratique d’une activité relaxante
- aménagement d’un environnement favorable au
sommeil

91
Q

Technique du contrôle par stimulus

A
  1. Se couche seulement lorsque fatigué
  2. 1h avant coucher pas activité physique/intellectuellement stimulante
  3. Lit = seulement pour dormir et pour le sexe
  4. Après 30 min, se lève va autre pièce. Retourne quand sommeil.
  5. Ne s’endort toujours pas répété 4.
  6. cadran toujours à la même heure = régule le rythme circadien
  7. Insomniaque = pas de sieste le jour
92
Q

Interventions spécifiques du sommeil

A

Ø Limiter les siestes à 40 minutes maximum et ce avant 15hres
Ø Éviter l’exposition à une source lumineuse intense une heure avant le coucher
Ø Exercice physique modéré en soirée (impliquer la famille pour faire marcher la personne)
Ø Rassurer la personne
Ø Soulager la douleur s’il y a lieu
Ø Consommer les diurétiques en matinée ou 4 heures avant coucher
Ø Si présence OMI surélever les jambes en fin pm
Ø Journal du sommeil*