A. INTRODUCTION Flashcards

0
Q

La communication à visée persuasive est un champ relativement plus restreint que celui de l’influence sociale. En effet, il y a bien des façons d’obtenir ou de provoquer des changements chez l’être humain. Citez les plus connues.

A

Ces changements peuvent :

  • être le résultat d’un comportement intentionnel ou non intentionnel,
  • solliciter ou non la participation consciente et volontaire de la personne visée,
  • utiliser le langage ou bien des actions symboliques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
1
Q

De nombreux facteurs concourent à nous influencer de façon subreptice et ce quel que soit notre statut de {…} ou d’{…}.

A

De nombreux facteurs concourent à nous influencer de façon subreptice et ce quel que soit notre statut de {locuteur} ou d’{interlocuteur}.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels indices peuvent notamment agir sur la crédibilité et l’efficacité des propos échangés ?

A

Des indices comme l’apparence, la hauteur tonale de la voix, le statut, la gestuelle ou encore l’image de la source de la communication peuvent agir sur la crédibilité et l’efficacité des propos échangés sans que les interlocuteurs en soient conscients.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Existe-t-il une Théorie de la communication persuasive ?

A

Il n’existe pas une Théorie de la communication persuasive mais des théories de portée plus ou moins générale expliquant chacune une portion de la réalité. Toutes ont leur importance. Il y aurait un champ immense à explorer pour rendre compte de la totalité de ces phénomènes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Dans leur cours, quel est l’objectif de Marcel Bromberg et Alain Trognon ?

A

Leur objectif n’est pas d’être exhaustif (il existe de nombreux ouvrages dont leur lecture permet de couvrir le champ). Il est de retracer un cadre général à l’intérieur duquel seront abordés les travaux et théories qui paraissent tout d’abord marquer le champ d’un point de vue historique, et d’autre part, qui initient de nouvelles problématiques susceptibles de modifier notre conception de la communication persuasive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Donnez la définition de la persuasion de Bettinghaus et Cody, 1994.

A

« Une tentative consciente de la part d’un individu ou d’un groupe pour modifier les attitudes, croyances ou comportements d’autres individus ou groupes par la transmission d’un certain message »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Donnez la définition de la persuasion de Burgoon et al., 1994.

A

« Nous définissons la persuasion comme un acte symbolique et conscient ayant l’intention de façonner, modifier ou renforcer les croyances, opinions, valeurs, attitudes et/ou comportements de nous-mêmes ou d’autrui »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Donnez la définition de la persuasion de Cegala, 1987.

A

« La persuasion consiste en une communication intentionnelle qui a un effet sur la façon dont les gens pensent, ressentent et/ou agissent envers un objet, une personne, un groupe, une idée »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Donnez la définition de la persuasion de O’Keefe, 2002.

A

« [C’est] une tentative couronnée de succès pour modifier l’état mental d’autrui par l’intermédiaire d’une communication dans un contexte de liberté »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Donnez la définition de la persuasion de Pfau et Perrot, 1993.

A

« Nous définissons [la persuasion] comme la modification ou le renforcement des réponses du récepteur, incluant les attitudes, les émotions, les intentions et les comportements »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Donnez la définition de la persuasion de Woodward et Denton, 1992.

A

« La persuasion est le processus qui consiste à préparer et délivrer des messages verbaux et non verbaux à des individus autonomes dans le but de modifier, d’altérer ou renforcer leurs attitudes, croyances et comportements »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Au-delà de certaines variations sémantiques, quel est le noyau définitoire commun de ces définitions de la persuasion ?

A

La persuasion est un processus intentionnel qui opère par l’intermédiaire d’une communication verbale et non verbale. Il ressort aussi, de façon convergente, que la persuasion est définie comme une tentative de modifier le comportement d’un individu en modifiant préalablement son état mental.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Modifier l’état mental constituerait donc la seule voie pour modifier le comportement d’autrui ?

A

Non, modifier l’état mental ne constitue pas la seule voie pour modifier le comportement d’autrui. On peut aussi comme dans les théories de l’engagement (paradigme du pied dans la porte ou de la porte au nez par exemple) intervenir sur le comportement plutôt que sur l’état mental du sujet. (Voir à ce propos le chapitre de Joule.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

À quoi cette référence à la notion d’état mental renvoie-t-elle ?

A

Cette référence à la notion d’état mental renvoie clairement à celle de l’attitude conçue comme le résultat de l’évaluation que fait une personne d’un objet.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que traduit cette conception qui subordonne la modification du comportement à la modification de l’état mental ?

A

Cette conception traduit plus ou moins explicitement l’idée que les états mentaux, les attitudes, sont corrélés avec les comportements et que cette relation est de nature prédictive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Toutes ces définitions ont comme visée d’atteindre un seul et même objectif. Lequel ?

A

Celui de modifier les croyances, attitudes et comportements d’autrui.

16
Q

Mais au-delà de cette visée commune, l’échantillon de définitions présenté ici est illustratif de deux types de conception. Lesquelles ?

A

Celle de la persuasion comme un processus par opposition à celle de la persuasion comme un résultat.

17
Q

Quelle critique peut-on faire à la conception de la persuasion comme résultat ?

A

Une des critiques que l’on peut faire à la conception de la persuasion comme résultat est qu’elle restreint inutilement les limites du champ d’études, car elle ne prend en compte que les situations dans lesquelles les stratégies persuasives ont atteint leur objectif : modifier les attitudes et/ou comportements de la cible.

18
Q

Quelle autre critique peut-on faire à la conception de la persuasion comme résultat ?

A

Selon certain nombre d’auteurs, définir la persuasion de façon aussi étroite peut conduire à une sorte de paradoxe : exclure du champ de la persuasion non seulement les stratégies persuasives qui échouent à atteindre leur objectif mais surtout celles qui, au contraire, ont comme objectif d’empêcher la persuasion, c’est-à-dire d’augmenter la résistance à une communication persuasive.

19
Q

À quoi fait référence le terme de “résistance à la persuasion” ?

A

Même si le phénomène de résistance à la persuasion a peu été étudié en comparaison avec celui de la persuasion, le terme lui a été souvent utilisé dans la littérature pour rendre compte de l’échec des tentatives de persuasion.
Dans toutes les expériences sur le changement d’attitude utilisant une échelle d’attitude pour mesurer l’efficacité de la communication persuasive, on utilise le terme de “résistance” comme une étiquette utile pour rendre compte d’une position sur l’échelle de mesure. Dans cette acception, il représente la marque d’un non changement, c’est-à-dire l’absence de persuasion. Mais, à quelle réalité psychologique renvoie ce non-changement ? Est-ce l’indication d’un échec de la persuasion ou de résistance au changement ?

20
Q

Expliquez cette phrase du cours : “La résistance peut ne pas être l’image en miroir de l’acceptation. “

A

Résister n’est pas synonyme de ne pas être persuadé. Par exemple, il est possible de ne pas être convaincu par un mauvais argument pour faire ou ne pas faire telle ou telle chose. Mais en l’absence d’une motivation à changer d’attitude ou à éviter de faire la chose recommandée, on ne pourra pas parler de résistance à propos de ce non-changement.

21
Q

Mais alors comment peut-on définir la résistance à la persuasion ?

A

On peut définir la résistance à la persuasion comme un état motivationnel dont le but est de résister aux effets de persuasion communicative.

22
Q

Comment peut se traduire cet état motivationnel dont le but est de résister aux effets de persuasion communicative ?

A

Cet état motivationnel peut se traduire sur les plans :

  • cognitif par la contre-argumentation ;
  • émotionnel en se mettant en colère ou en étant irrité ;
  • comportemental en évitant toute information contradictoire à ses opinions.
23
Q

Selon Jacks et Cameron (2003), nous sommes capables de mettre en œuvre, si nous en éprouvons le besoin, des stratégies pour résister à la persuasion. Citez les plus utilisés par ordre de fréquence.

A
  • la contre-argumentation,
  • le renforcement de l’attitude,
  • la dépréciation de la source,
  • l’élaboration de sentiments négatifs.