9 - TROUBLES LIÉS À UNE SUBSTANCE ET TROUBLES ADDICTIFS Flashcards

1
Q

vrai ou faux: l’ergothérapeute analyse la consommation de
substances comme étant une occupation

A

vrai

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Q

la consommation est influencée par l’environnement, nommez des exemples d’influences

A
  • famille
  • médias
  • amis
  • culture, société
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3
Q

vrai ou faux: la fréquence, la quantité et le contexte d’usage sont les meilleures façon pour nous pister à savoir s’il y a un problème de consommation

A

faux, en ergothérapie les conséquences sur la personne, son environnement ou ses occupations (les méfaits) sont le moyen à prioriser pour statuer s’il y a des défis occupationnels (ex: déséquilibre, privation, aliénation)

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4
Q

quels sont les 3 catégories de substances psychoactives?

A
  • dépresseurs (alcool, GHB, somnifères, opioïdes, etc.)
  • stimulants (caféine, cocaïne, crack, nicotine, amphétamine = meth)
  • perturbateurs (MDMA = ecstasy, LSD, cannabis, champignons)
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5
Q

vrai ou faux: le tabac est la substance qui cause le plus de décès

A

vrai, par exemple maladie cardiovasculaires et cancers

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6
Q

vrai ou faux: la substance dont le sevrage est le plus à risque de décès est le fentanyl

A

faux, le risque est de prendre une trop grosse quantité (overdose). Celle dont le sevrage met le plus à risque est l’alcool car c’est une substance socialement acceptable qui présente des effets très importants

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7
Q

vrai ou faux: excepté l’alcool, le tabac, la caféine et le cannabis, il est criminel au Canada d’avoir en sa possession des substances psychoactives non prescrites.

A

vrai, elle est criminelle ET Illégale (contrairement à d’autres qui peuvent être non-criminelle, mais illégale)

la loi permet des exemptions (ex: service d’injection supervisée)

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8
Q

quels sont les 2 troubles liés aux substances (TLS)?

A
  • trouble lié à l’usage d’une substance (TUS)
  • trouble induit par une substance (intoxication, sevrage, trouble mental induit par une substance)
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9
Q

vrai ou faux: un diagnostic de trouble de l’usage d’une substance doit impliquer un mode d’utilisation problématique menant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative

A

vrai

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10
Q

vrai ou faux: un TCC augmente le risque de TUS, mais l’inverse n’est pas possible

A

faux, un TUS augmente également le risque de TCC

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11
Q

vrai ou faux: les gens ayant un TSA ou un TDAH sont plus à risque de développer un TUS

A

vrai

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12
Q

vrai ou faux: les gens ayant une DI légère ou une intelligence limite sont plus à risque de développer un TUS

A

faux, la prédisposition est la même que les gens sans une DI, mais les conséquences seront plus graves

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13
Q

vrai ou faux: la réduction des méfaits englobe les interventions qui visent la réduction des risques et des conséquences négatives de la consommation de substances psychoactives pour les personnes utilisatrices, leur entourage ou la société, en visant spécifiquement l’élimination de la consommation de la substance

A

faux, c’est la réduction des risques et des conséquences sans viser nécessairement l’élimination de la consommation en elle-même

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14
Q

vrai ou faux: dans les groupes d’entraide, il y a un intervenant qui dirige les discussions.

A

faux: il n’y a pas d’intervenant, ce sont seulement des personnes ayant le même problème (ex: les alcooliques anonymes)

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15
Q

vrai ou faux: il est préférable d’évaluer une personne s’il n’est pas intoxiqué

A

faux, oui on peut voir son potentiel lorsqu’il est pas intoxiqué, MAIS forcer un sevrage met la personne à risque de divers problèmes de santé (ex: convulsions, délirium).

Mieux vaut demander à la personne dans quel état elle veut faire son évaluation. Lorsqu’elle est intoxiquée, c’est un bon reflet de son fonctionnement.

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16
Q

Nommez des aspects à évaluer dans le cas d’une consommation à titre d’occupation

A
  • Historique de consommation/ abstinence
  • Type(s) de substance
  • Façon d’obtenir la substance
  • Quantité et fréquence de l’usage
  • Contexte de l’usage (moment,
    lieu, personnes présentes)
  • Mode d’administration
  • Habitudes /rituels lors de l’usage (ergo ++)
  • Effets recherchés
  • Effets obtenus lors de l’usage (ex: avoir des tremblements nuit à d’autres occupations)
  • Expérience du sevrage/ envies de consommer
  • Connaissances sur les pratiques sécuritaires
17
Q

Nommez les principes de l’approche intégrée

A
  • Concept du « No Wrong Door »
  • Considération de tous les troubles en présence
  • Alliance thérapeutique
  • Adaptabilité et spécialisation des services selon les besoins de l’individu
18
Q

Quels sont les aspects à évaluer au niveau de la personne?

A
  • Priorités et attentes
  • Disposition à changer
  • Habiletés affectives et relationnelles
  • Habiletés cognitives
  • Habiletés motrices et physiques
19
Q

Quels sont les aspects à évaluer au niveau de l’occupation?

A
  • Place occupée par la consommation de substances dans les patrons d’engagement occupationnel
  • Thèmes spécifiques : autogestion de la santé, emploi, responsabilités parentales, pratiques sexuelles, criminalité, jeux vidéos et de hasard
20
Q

Quels sont les aspects à évaluer au niveau de l’environnement?

A
  • Situation résidentielle et parcours en itinérance
  • Source et qualité du soutien disponible (relation conjugale, liens familiaux, réseau social, communautés thérapeutiques)
  • Affiliation et utilisation des services sociaux et de santé
  • Services reçus en dépendance
21
Q

Nommez les objectifs de la prise en charge

A
  • Reconstruire une participation occupationnelle satisfaisante
  • Favoriser l’équilibre occupationnel
  • Augmenter l’autonomie fonctionnelle (ex. vivre en appartement)
  • Favoriser le(s) changement(s) occupationnel(s)
  • Habiliter une consommation de substances dont les méfaits sont minimisés
22
Q

Nommez des interventions possibles sur l’occupation

A
  • Changements occupationnels
  • Habilitation d’une consommation de substances satisfaisante ou sécuritaire
23
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Assister l’usager à trouver sur Internet la liste des meetings AA dans son quartier et pratiquer le déplacement vers le lieu de rencontre.

A. Appliquer l’approche intégrée
B. Orienter vers un groupe de pairs
C. Pratiquer l’activité physique
D. Intervenir auprès des proches pour favoriser les interactions positives

A

B. Orienter vers un groupe de pairs

24
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Lors des premières rencontres avec l’usagère, la laisser diriger la conversation selon les thèmes dont elle a envie de discuter

A. Créer l’alliance thérapeutique
B. Développer les habiletés sociales et de résolution de problèmes
C. Appliquer l’entretien motivationnel
D. Faire un suivi des objectifs et du plan d’action

A

A. Créer l’alliance thérapeutique (fait partie de l’entretien motivationnel)

25
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Refléter à un usager qu’il est incertain de vouloir se priver du « trip » que lui procure la substance même s’il observe des ennuis de santé causés par sa consommation.

A. Développer des pratiques de consommation sécuritaires
B. Identifier les déclencheurs de la rechute et s’y préparer
C. Appliquer l’entretien motivationnel
D. Offrir un renforçateur lorsque le comportement visé est manifesté

A

C. Appliquer l’entretien motivationnel (le mot clé était refléter)

26
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Faire un jeu de rôle avec une usagère pour se préparer à aller à l’anniversaire de sa sœur où il y aura de l’alcool qui lui sera offert.

A. Pratiquer la méditation pleine conscience
B. Intervenir auprès des proches pour favoriser les interactions positives
C. Appliquer le processus de remotivation
D. Entraîner les habiletés d’ajustement (coping) et de refus de la substance

A

D. Entraîner les habiletés d’ajustement (coping) et de refus de la substance

27
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Mettre en place des groupes d’exploration des intérêts où les participants choisissent et s’engagent dans des activités parmi plusieurs options (musique, arts, artisanat, jeux de société, socialisation).

A. Éduquer et revendiquer auprès des partenaires de soins et services
B. Orienter vers un groupe de pairs
C. Appliquer le processus de remotivation
D. Adapter l’intervention au cycle du changement

A

C. Appliquer le processus de remotivation

28
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Poser des questions ouvertes à un usager de façon à l’amener à utiliser des verbes d’action en parlant des changements qu’il souhaite apporter à sa consommation de substances.

A. Offrir un renforçateur lorsque le comportement visé est manifesté
B. Appliquer l’entretien motivationnel
C. Entraîner les habiletés d’ajustement (coping) et de refus de la substance
D. Adapter l’intervention au cycle du changement

A

B. Appliquer l’entretien motivationnel

29
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Travailler avec l’usagère à structurer son horaire occupationnel afin de réduire les situations à risque de consommer tel qu’identifiées au préalable.

A. Favoriser l’engagement dans des occupations signifiantes
B. Faire un suivi des objectifs et du plan d’action
C. Appliquer le processus de remotivation
D. Identifier les déclencheurs de la rechute et s’y préparer

A

D. Identifier les déclencheurs de la rechute et s’y préparer

30
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Reconnaître qu’une usagère est au stade de contemplation par rapport à une modification de sa consommation de substances et cibler les interventions motivationnelles pertinentes à ce stade.

A. Offrir un renforçateur lorsque le comportement visé est manifesté
B. Appliquer l’entretien motivationnel
C. Appliquer le processus de remotivation
D. Adapter l’intervention au cycle du changement

A

D. Adapter l’intervention au cycle du changement

31
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Avec l’autorisation de l’usager, contacter son intervenant en dépendance pour s’assurer que les plans d’intervention en
psychiatrie et dans les services en dépendance sont cohérents entre eux

A. Intervenir selon l’approche intégrée
B. Développer les habiletés sociales et de résolution de problèmes
C. Pratiquer l’activité physique
D. Intervenir auprès des proches pour favoriser les interactions positives

A

A. Intervenir selon l’approche intégrée

32
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Soutenir l’apprentissage de routines de consommation de bières dans un bar chez un usager ayant des troubles cognitifs qui consomme typiquement de l’alcool à friction.

A. Intervenir selon l’approche intégrée
B. Développer des pratiques de consommation sécuritaires
C. Adapter l’intervention au cycle du changement
D. Agir sur les problèmes fonctionnels ou de santé qui découlent de la consommation

A

B. Développer des pratiques de
consommation sécuritaires

33
Q

Déterminez l’approche/stratégie liée à l’intervention suivante:

Soutenir le maintien en emploi d’une serveuse malgré qu’elle consomme des psychostimulants pour favoriser sa productivité.

A. Entraîner les habiletés d’ajustement (coping) et de refus de la substance
B. Créer l’alliance thérapeutique
C. Éduquer et revendiquer auprès des partenaires de soins et services
D. Agir sur les problèmes fonctionnels ou de santé qui découlent de la consommation

A

D. Agir sur les problèmes fonctionnels ou de santé qui découlent de la consommation