6- Taxonomie (d) bactérie de l'environnement Flashcards
Stratification du sol
1- Litière
2- Horizon organique
3- Horizon humique (0-5 cm de profondeur)
4- Horizon Organo-minéral (5-40 cm de profondeur)
5- Horizon d’altération (40-90 cm de profondeur)
6- Roche- mère (> 90 cm de profondeur)
- La concentration en Matière organique, en Carbone, en azote, en Phosphore, en eau et en O2 diminue avec la profondeur
Nature des sol
- Sableux (particules de diamètre > 50 µm)
- Limoneux (particules de diamètre 2 < et < 50 µm)
- Argileux (particules de diamètre < 2 µm)
- La pénétration des composés essentiel est croissante :
Argileux (hiver) < Limoneux < Sableux < Argileux (été)
Influence de la température
Sols désertiques : surface brulée mais richesse sous-terraine
Sols glacés : idem
Racines
- présence de racines dans Horizon organique, Horizon humique (0-5 cm de profondeur)
et Horizon Organo-minéral (5-40 cm de profondeur)
Diversité bactérienne du sol
Milliers d’espèces différentes:
*Aérobies, dominance gram négatives
(Protéobactéries: Pseudomonas, Xanthomonas,
Rhizobium, nitrifiantes (nitrosantes et nitratantes)
Bacteroïdetes : Sphingobacteria (Flexibacter) et Flavobacteria.
Actinomycètes (Strepromyces et Frankia, Actinorhizes)
Acidobacteria
=> Croissance rapide
=> Lumière => Cyanobactéries
- Anaérobies, dominance gram positives
(espèces sporulantes: Firmicutes : Clostridium, Bacillus
Planctomycètes (Brocadia - Annamox)
=> Croissance lente
=> Présence d’archées : Taumarchaeota (nitrifiantes)
Ratio idéal C/N/P
- C/N/P : 106 / 16 / 1
- Milieu Redfield, eau de mer)
Fixation de l’N2 atmosphérique
- Par espèces diazotrophes
ex :
Pseudomonaceae (Azotobacter)
Clostridium,
Cyanobactéries (hétérocystes de trichomes, Anabaena, Nostoc),
Rhizobium et Frankia
(mers : Desulfovibrio, Planctomyces et Archeae) - Enzyme clé : nitrogénase
N2 + 4 H(+) −> HN=NH + H2
HN=NH + 2 H(+) −> H2N-NH2
H2N-NH2 + 2 H −> 2 NH3 - Réaction globale:
8 H(+) + 8 e(-) + N2 + 16 ATP −> 2 NH3 +H2 + 16 ADP
Ammonification
- Azote organique = protéines, bases azotées, urée etc…
- Biodégradation par désamination, uréases etc…
Ex:
glutamate + NAD +H2O −> alpha-cetoglutarate + NADH + NH4(+)
=> enzyme: glutamate déshydrogénase
sérine −> pyruvate + NH4(+)
=> enzyme: sérine déaminase
acide aminé + O2 −> céto-acide + H2O2 + NH4(+)
=> enzyme: amino acid oxydase
glycine + O2 −> glyoxylate + H2O2 + NH4(+)
=> glycine oxidase
Nitrification
- Parmi les dérivés azotés, si le nitrate = bon accepteur final d’e-, l’ammoniaque NH4+(NH3) (voire le nitrite NO2-) peuvent être des donneurs
- Oxydés en aérobiose par des bactéries dites nitrifiantes
- 1er groupe (= nitrosantes : Nitrosomonas sp.) oxydent le NH4+ en NO2-
- Puis un 2ème groupe dites nitratantes (Nitrobacter sp.) oxydent le NO2- en NO3-
nitrification: bactéries nitrosantes
a) NH3+ O2 + 2H+ + 2e- → NH2OH + H2O
=> enzyme: ammonium monooxygénase : AMO ( dans le cytoplasme)
b) Puis NH2OH passe dans le périplasme (= espace entre les 2 mb chez les gram (-) )
NH2OH + H2O → NO2(-)+ 5H(+) + 4e(-)
=> enzyme: Hydroxylamine aminoréductase: HAO (dans le périplasme)
- Les 4 e(-) de l’étape b) réduisent la protéine HAO
- Ils sont transférés aux cytochromes C
- 2 e(-) sont transférés à des quinones qui les transfèrent à la protéine transmembranaire AMO, qui les utilisent pour oxyder l’ammonium pendant l’étape a)
- les 2 autres e(-) sont transférés au cytochrome aa3 qui les utilisent pour réduire de l’oxygène (1/2 O2 +4 H(+) (cytoplasme) −> H2O + 2 H(+) (périplasme) afin d’augmenter le gradient de protons
- Bilan : NO2 et 7 H(+) côté périplasme −> production de 7 ATP via l’ATP synthase
Nitrification : bactéries nitratantes
a) NO2-+ H2O →NO3-+ 2H+ + 2e- => enzyme: Nar: nitrate réductase
b) ½ O2 + 2H+ + 2e- → H2O
=> bilan NO2-+ ½ O2 → NO3-
Réaction inverse de la nitrate réductase (respiration nitrate) car ici l’enzyme fonctionne en présence d’O2.
- Les 2 e(-) de l’étape a) sont captés par la protéines transmembranaire NOR
- Ils sont ensuites transférés au cytochrome C, qui réduit à sont tour le cytochrome aa3
- Ce dernier les utilise pour l’étape b) et en profite pour passer 2 H(+) du cytoplasme dans le périplasme
Bilan : NO3(-) et 2 H(+) dans le périplasme −> production de 2 ATP
- Le Bilan peut être encore plus faible (nul) car une partie des électrons remontent la chaîne pour faire protoner NAD en NADH plutôt que de faire monter le gradient de protons
=> c’est le flux inverse des électrons
Rq: faible rendement énergétique car le potentiel redox du couple NO3-/NO2- est très élevé => entre en fin de la chaîne des transporteurs d’e- pour faire peu d’ATP.
Dénitrification type e. coli
- De nombreuses espèces bactérienne peuvent faire une dénitrification (ie retirer NO3- en le convertissant en un intermédiaire gazeux ou instable)
ex: E. coli (NO3-→ NO2-),
a) NADH +H+ → NAD+ + 2H+ + 2e- (Complexe I)
b) NO3- + 2H+ + 2e- → NO2- + H2O (nitrate réductase = Nar)
- Les e(-) de l’étape a réduisent la protéine Fp, qui relâche 2 H(+) dans le périplasme et réduit Fe-S
- Cela permet ensuite de réduire une quinone avec 2 H(+) du cytoplasme qui transférera ces e(-) au cytochrome b556 et relâchera ses H(+) dans le périplasme.
- Le cytochrome b556 transfère alors les e(-) à la nitrate réductase qui les utilise alors pour l’étape b
Rq2: On parle de métabolisme dissimilatif lorsque les molécule inorganique (NO3-, SO42-) sont utilisées en fin de chaîne d’accepteur d’e- afin de différencier du métabolisme assimilatif lorsque ces molécules sont utilisées comme donneur d’e-.
Dénitrification type Pseudomonas stutzeri
Ex: Paracoccus denitrificans et Pseudomonas stutzeri sont capables de convertir le NO3- en N2 selon les réactions suivantes:
a) 2 NADH +H+ → 2 NAD+ + 4H+ + 4e- (Complexe I)
b) 2NO3- + 4H+ + 4e- → 2NO2- + 2H2O (nitrate réductase = Nar)
c) 2NO2- + 4H+ + 4e- → 2NO + 2H2O (nitrite réductase = Nir)
d) 2NO + 2H+ + 2e-→ N2O +H2O (oxyde nitrique réductase = Nor)
e) N2O + 2H+ + 2e-→ N2 +H2O (oxyde nitreux réductase = Nos (Cu)
- Les e(-) de l’étape a réduisent la protéine Fp, qui relâche 4 H(+) dans le périplasme et réduit Fe-S
- Cela permet ensuite de réduire une quinone avec 4 H(+) du cytoplasme qui transférera ces e(-) au cytochrome b et relâchera ses H(+) dans le périplasme.
- Le cytochrome b transfère alors les e(-) à la nitrate réductase qui les utilise alors pour l’étape b
- Des e(-) sont transférés au cytochrome cd qui les transfèrent à la nitrite réductase qui les utilise pour c)
- Des e(-) sont transférés au cytochrome bc1 qui les transfèrent à la NO réductase, qui les utilisent pour l’étape d) et en profite pour faire passer 2 H(+) côté périplasme
- Des e(-) sont alors tranférés à la N2O réductase qui les utilise pour l’étape e)
Donc transfert relativement long à l’origine de la production d’énergie (ATP) mais légèrement plus efficace que e.coli
Rq1 : NO intermédiaire toxique pour les bactéries, produit par les macrophages comme antibactérien
Annamox
- métabolisme réalisé en condition d’anoxie des bactéries du phylum Planctomycetes (Brocadia, Anammoxoglobus) utilisent le NO2- produit par les nitrosantes et une grande partie du NH4+ disponible pour produire directement du N2 (50% de l’azote gazeux).
- structure vésiculaire : annamoxosome (lipides laddéranes) pour protéger de la toxicité de N2H4 et NH4OH)
NO2- + 2H+ + e- → NO + H2O (nitrite réductase = Nir)
NO + NH4(+) +2 H(+) +3 e(-) −> N2H4 +H2O
N2H4 −> N2 + 4 H(+) + 4 e(-)
toxicité du N2O
- protoxyde d’azote ou gaz hilarant
- Augmentation de sa présence dans l’air +20% en 100 ans
- Gaz à effet de serre : 300 x le CO2
- Polluant direct des activités humaines (comburant, engrais)