6- Taxonomie (c) microbiote humain Flashcards
définition microbiote
- Définition : ensemble de microorganismes (bactéries, archées, levures, champignons, protozoaires, virus) colonisant une niche écologique donnée
(écosystème). - Microbiote humain cutané, intestinal, vaginal etc…
- Microbiote animal : le rumen
- Microbiote végétal, rhizosphère, feuilles, fruits
- Dérivés : flore tellurique, aérobiote, océanobiote etc…
Microbionte
organisme appartenant à un microbiote
Microbiome
génome total d’un microbiote
Symbionte vs pathobionte
- Symbiose – mutualisme et
commensalisme - pathogène opportuniste ou obligatoire
Dysbiose
pathologie liée à un dérèglement du microbiote
Compartimentations du tube digestif
- La flore intestinale humaine
ou microbiote ou biofilm intestinal - Épitélium intestinal = surface d’échange avec l’environnement extérieur
- Intestin grêle: duodenum, jéjunum, iléon
- connexion :caecum
- Gros intestin : colon
- Surface d’échange : environ 32 m2
Barrière mucosale.
- Tube digestif recouvert de mucus
=> mucines ( muc2) et sécrétions de l’hôte
(IgA, sels biliaires etc…)
Rq : Akkermansia muciniphila (3% flore colique)
Probiotique ? mucinases
(x3 sécrétion mucines)
Microbiote du tube digestif
et Barrière mucosale
- Près de 200 espèces bactérienne différentes
- majoritairement anaérobies
- Flore autochtone
=> conditionnée par les sécrétions de l’hôte + régime
alimentaire - Flore allochtone
=> transitoire, liée au bol alimentaire - microbiote = 4x1013 cellules bactériennes
(ratio 1/1 avec nos cellules)
(rq: microbiome = 3,3 M de gènes, ratio 1/150) - archées: +/-rares (1-10%, essentiellement Methanobrevibacter smithii
(rôle : H2 + CO2 −> CH4 + H2O - compétition avec les sulfato-réductrices)
(obésité associée à diminution de la part d’archées / augmentation si anorexie ) - levures : surtout Candida sp. et Saccharomyces sp.
- champignons : Aspergillus sp., Penicillium sp.,
- virus: bactériophages (rôle déterminant dans le maintien de
l’homéostasie?)
Environnement estomac
- densité cellulaire (UFC = Unité Formant Colonie/mL) : 10^1-3
- pH : 1-3
- pO2 : 77 mm Hg (aérobie)
- le bol alimentaire y passe 15-20 minutes
Environnement intestin grêle
- densité cellulaire duodénum : 10^3 UFC / mL
- densité cellulaire jéjunum : 10^4-6 UFC / mL
- densité cellulaire ileum : 10^6-7 UFC / mL
- pH : 6-7
- pO2 : 33 mm Hg (de moins en moins aérobie)
- le bol alimentaire y passe 3-4 h
Environnement gros intestin
- densité cellulaire colon : 10^6-7 UFC / mL
- pH : 7
- pO2 : < 33 mm Hg (anaérobie)
- le bol alimentaire y passe 24-72 h
Méthodes d’analyses.
a) Avant 2000 : coprocultures
b) Ribotypage – séquence 16S rDNA/rRNA
c) Métagénomique
a) Avant 2000 : coprocultures
- Isolement de bactéries à partir de fèces de quelques Individus (échantillonnage) et culture pure sur des milieux sélectifs:
- Résultats : flore anaérobie (Bacteroïdes-Clostridiae)
Et anaérobies facultatifs (bactéries lactiques et
entérobactéries). - Défauts: Proportions mésestimées
Observation en FISH: viables non cultivables
Années 2000 : «flushing» de tissus intestinaux
Ex: MARTEAU et al., 2001 (AEM, Oct. 2001, p. 4939–4942 Vol. 67)
comparaison fluide du sécum et fèces de 8 individus
b) Ribotypage – séquence 16S rDNA/rRNA
- Empreinte (profil électrophorétique ou séquence)
spécifique d’espèces bactériennes - Avantage :qualitatif (non cultivables)
- Inconvénient : identification (spécificité)
Métagénomique
- Extraction de l’ADN total
(fèces, biopsies, flushing volontaires) - Séquençage haut-débit.
annotation des séquences
Microbiome – Virome etc…