5. Sens chimiques Flashcards
Fonction des sens chimiques
Détectent les substances chimiques de l’environnement (ex: goût et odorat)
Quelle structure relie l’odorat et le goût?
Carrefour bucco-nasopharyngé
goût VS odorat: substances chimiques
goût: molécules sapides (hydro- et liposolubles)
odorat: odorants en suspension dans l’air
Distinguer odeur et arome
odeur: inspirée par le nez
arome: libéré par la bouche
Qu’est-ce que la rétro-olfaction
perception olfactive des caractéristiques aromatiques des aliments contenus dans la bouche
goût VS odorat: anatomie
goût: papilles linguales
odorat: muqueuse nasale
goût VS odorat: rôles
goût: alimentation (qualité et quantité), défense (substances nocives) et digestion
odorat: alimentation, défense (substances nocives) et interactions sociales
Substances chimiques du système voméro-nasal/olfactif accessoire
phéromones et kairomones
Anatomie du système voméro-nasal/olfactif accessoire
organe de Jacobsen (éloigné de la muqueuse olfactive)
Rôles du système voméro-nasal/olfactif accessoire
- alimentation: détecter les proies
- défense: détecter les prédateurs
- interactions sociales: reproduction
Qu’est-ce que le système voméro-nasal
Organe de communication olfactive inconsciente
Présent chez de nombreux animaux mais chez l’homme, il est vestigial, c’est-à-dire qu’il est réduit et n’a plus de fonction évidente.
Qu’est-ce que des phéromones
Interactions sociales chez les individus de la même espèce: réponses reproductives, parentales et sociales
Qu’est-ce que des kairomones
interactions avec les autres espèces: réponses agressives (envers proies) ou de défense (contre prédateurs)
Cheminement des phéromones et kairomones dans le système voméro-nasal
- organe voméronasal (palais dur)
- nerf voméronasal
- bulbe olfactif accessoire
- hypothalamus et amygdale
systèmes olfactif VS voméronasal: récepteurs
- olfactif: récepteurs olfactifs
- voméronasal:V1R (phéromones) et V2R (kairomones)
systèmes olfactif VS voméronasal: protéine G
- olfactif: Golf
- voméronasal: GαGi2 et GαGo
systèmes olfactif VS voméronasal: 2e messager
- olfactif: AMPc
- voméronasal: phospholipase C (DAG)
systèmes olfactif VS voméronasal: canaux ioniques
- olfactif: Na+, Ca2+ et Cl-
- voméronasal: TRP2 (entrée de Ca2+)
Vrai ou Faux: nous avons plus de récepteurs olfactifs que d’odorants
Faux: >10 000 odorants différents tandis que nous avons environ 400 récepteurs
De quelle manière est identifié un odorant
la combinaison des récepteurs activés car un odorant (A, B ou C) peut activé plus que un récepteur différent
Vrai ou Faux: la sensibilité d’un récepteur pour un odorant est meilleure s’il est lié au plaisir ou à une menace
Vrai, car + pertinent
Quels facteurs modulent l’intensité d’une odeur
- nombre de molécules odorantes
- nombre de récepteurs disponibles
- sensibilité du récepteur olfactif pour l’odorant
Décrire l’anatomie et l’histologie de la muqueuse nasale
épithélium olfactif (8%): 2-10cm^2 au dôme de la cavité nasale
épithélium respiratoire (92%): partout ailleurs
Nommer les cellules composant l’épithélium olfactif
- neurones olfactifs (NO)
- cellules de soutien
- cellules basales
- glandes de Bowman
etc.
Par quoi est produit le mucus nasal
- glandes de Bowman
- cellules de soutien
- épithélium respiratoire
Rôles du mucus nasal? (5)
- humidification de l’air inspiré
2 barrière pour les microbes/contaminants respiratoires - protection mécanique et immune de l’épithélium nasal
- rétention des odorants (aug. leur concentration)
- contrôle du milieu ionique des cils olfactifs (transduction)
Pourquoi avons nous un odorat atténué pendant un rhume
Car le mucus est épaissit par la réaction immune et éloigne les odorants des cils
Décrire les neurones olfactifs: rôle, type de cellule, dendrite, axone
rôle: reçoit les odorants
type: cellule bipolaires (dendrite et axone)
dendrite: 10/25 cils baignent dans le mucus et portent les récepteurs olfactifs (détection et transduction)
axone: traverse la lame criblée (ethmoïde) pour rejoindre les dendrites des neurones relais du bulbe olfactif (synapse dans glomérule)
utilité de la lame criblée et risque
accès direct au SNC
utile pour médicaments par voie nasale
risque: porte ouverte pour les microbe comme la rage
combien de cils possède un neurone olfactif
10-25 cils qui supportent plusieurs récepteurs olfactifs (tous du même type)
Vrai ou Faux: le seuil de dépolarisation membranaire est facilement atteint dans le NO
Vrai
expliquer la dispersion et la synapse des NO pour permettre l’optimisation de la sensibilité olfactive
- les NO d’un même type sont dispersés sur l’épithélium olfactif
- augmente la probabilité de détecter un odorant à tout endroit sur la muqueuse
- convergence des axones des NO d’un même type vers un glomérule dans le bulbe olfactif
- font synapse sur un neurone relais
Fonction des cellules de soutien
- supportent les NO
- contribuent à la production du mucus nasal
- crée jonctions serrées: barrière étanche contre les microbes
- riches en enzymes qui dégradent les molécules potentiellement nocives
Quelles cellules se divisent pou renouveler l’ensemble de l’épithélium olfactif
Cellules basales/souches
Vrai ou Faux: l’épithélium olfactif a un bas potentiel mitogène, c’est-à-dire qu’il est lent à renouveler
Faux: haut potentiel, peut être remplacé en 6-8 semaines
Est-ce que les neurones olfactifs peuvent être renouvelés?
oui, par une sous-population de cellules souches neurales, sauf dans le système nerveux adulte
sur quoi repose les cellules basales?
sur la lame basale/lamina propria
Décrire les cellules engainantes (emplacement, rôle, utilité)
- situées de l’autre côté de la lame basale
- entourent les axones des NO jusqu’au bulbe/glomérules
- rôle de guide pour l’axone du NO dans sa croissance et lors de sa régénérescence
- utilité potentielle dans la répartition d’autres lésions du SNC (blessés médullaires)
Décrire les étapes de la transduction dans la muqueuse olfactive (4)
- odorant capté par récepteur olfactif
- activation de l’hétérotrimère Golf et l’adénylcyclase III (ACIII) = 2 molécules propres à l’odorat AMPc
- dépolarisation du canal CNG
- entrée du Ca2+ (grande quantité) et Na+ (faible quantité)
Décrire les étapes de la transmission du PA dans la muqueuse olfactive
- Ca2+ active la sortie de Cl-
- dépolarisation amplifiée
- transmet le PA depuis le cil jusqu’au cône axonal
Décrire la repolarisation dans la muqueuse olfactive
échange Ca2+ (sortant) et Na+ (entrant par le canal XCh)
À quoi est dû la capacité d’adaptation aux odeurs
Secondaire à la β-arrestine et à la phosphorylation induite par l’AMPc des récepteurs olfactifs
Comment se fait la récupération de la capacité olfactive (3 étapes)
- Ca2+ se lie à la calmomoduline (CAM)
- Restauration de l’hétérotrimère Golf
- Diminution de la concentration d’AMPc
Décrire le nerf olfactif
- constitué des axones des NO (entourés des cellules engainantes)
- traverse la lame ciblée
- se dirige vers le bulbe olfactif ipsilatéral
où se retrouve les glomérules olfactifs
dans le bulbe olfactif
Fonction des glomérules olfactifs
Reçoivent les axones des NO qui font synapse avec les dendrites des neurones relais (cellules mitrales)
Comment se fait l’identification des odorants dans le glomérule, quels sont les 3 principes
- tous les récepteurs olfactifs d’un même type convergent vers 1 seul glomérule ou parfois quelques glomérules
- un odorant stimule 1 ou quelques récepteurs olfactifs
- les odeurs sont formées de plusieurs odorants
Vrai ou Faux: la répartition spatiale des glomérules stimulé par un odorant est différente d’un individu à un autre
Faux: est la même
Comment pouvons nous identifier/prédire l’odorant
en identifiant quels glomérules sont activés
la somme des glomérules activés correspond à un odorant spécifique
Vrai ou Faux: la stimulation d’un nombre minimal de glomérules différents peut suffire à reconnaitre une odeur complexe
Vrai, c’est la notion du codage économe, comme si seuls les odorants essentiels étaient détectés
Fonction des cellules à panache/péri-glomérulaires
augmente la sensibilité du glomérule
Fonction des cellules granulaires
- diminue la sensibilité du bulbe olfactif en projetant des synapses inhibitrices sur les dendrites des neurones relais
- contribuent à la plasticité synaptique
Vrai ou Faux: contrairement aux cellules souches, les cellules péri-glomérulaires et granulaires ont une faible capacité de renouvèlement
Faux: haute capacité de renouvèlement
Décrire les axones qui arrivent au pédoncule olfactif
Axones des cellules relais et à panache, les projections sont surtout ipsilatérales (sauf dans le traitement des afférences sensorielles dans le SNC)
Nommer le cortex olfactif primaire et les régions associées qui traite l’info
- Cortex olfactif primaire = piriforme
- Entorhinal: reçoit des informations en provenance du cortex olfactif
- Tubercule olfactif: traitement des informations olfactive
Expliquer le lien entre l’amygdale et l’odorat
Reçoit des informations olfactives du bulbe olfactif via le cortex piriforme et est impliquée dans l’association des odeurs avec des réponses émotionnelles.
C’est pourquoi certaines odeurs peuvent provoquer des émotions fortes ou rappeler des souvenirs émotionnels.
Décrire l’histologie et le rôle du cortex piriforme
Cortex à 3 couches
Rôle dans reconnaissance des odeurs
Le plaisir olfactif (hédonisme) active quelles région corticales
- cortex orbitofrontal médian
- cortex orbitofrontal latéral
Le déplaisir olfactif active quelles région corticales
- cortex cingulaire antérieur
- cortex mid-orbitofrontal postérieur
Les projections du cortex piriforme vers l’hippocampe et le thalamus ont quel effet
mémoire qui dépend des odeurs/mémoire déclarative
Quelle est la réponse végétative du corps d’une odeur lié à des aliments appétissants VS pourriture
Aliments appétissants: salivation, motilité gastrique
Odeur repoussante: nausée, vomissement
Quelle est la réponse endocrinienne à des odeurs corporelles changeantes
Réponses sexuelles variables avec le cycle menstruel
Décrire ce qu’est l’anosmie
Perte de fonction
Sélective: défaut génétique d’un récepteur olfactif spécifique
Globale: congénitale (autisme), infectieuse (COVID), inflammatoire (rhinite, sinusite), métabolique (diabètes), neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson), toxique ( chimiothérapie, zinc, polluants), traumatique (Nerf olfactif), liée à l’âge
Conséquences:
- inappétence et perte de poids
- désagrément: aliments, mouffette
- danger (odeurs nocives): cyanure, mercaptan
Qu’est-ce que l’hallucination olfactive et à quelle conditions est-elle associée?
Gain de fonction
Liée à l’épilepsie temporale (réaction de panique; amygdale)
Liée aux psychoses (schizophrénie)
Qu’est-ce que la parosmie
Sensation erronée
autisme (odeur attrayante considérée comme désagréable)
Définir le goût
Détection, analyse et appréciation de substances sapides (saveurs), sans l’intervention de l’odorat
Odorants libérées par les aliments mangés modulent le goût perçu par rétro-olfaction
Quelles sont les caractéristiques gustatives des substances sapides
- qualités hédoniques (agréable vs désagréable)
- aspects nutritifs
- comestibilité vs nocivité
- concentration (détermine l’intensité gustative)
Quelles sont les caractéristiques non-gustatives des substances sapides
- température
- texture (grasse, viscosité, etc.)
Quelles sont les 5 saveurs primaires et donner un exemple de chaque
- sucré: source énergétique (fructose)
- salé: équilibre électrolytique (NaCl)
- umami: synthèse des protéines (glutamate)
- acide: palatabilité (acide citrique)
- amer: ingrédients potentiellement vénémeux (alcaloïdes végétaux)
Quelles sont les sensations gustatives accessoires
- alcaline (sensation sèche derrière langue, café)
- métallique
- brûlante
- amidon
- graisses
où se situe les récepteurs gustatifs
à l’extrémité apicale des bourgeons gustatifs
Comment les aliments atteignent les récepteurs gustatifs
Aliments passent par une pore de 1mm formé par les microvillosité des cellules gustatuves pour atteindre les récepteurs
Quelles sont les cellules des bourgeons gustatifs
- cellules gustatives
- cellules basales
- cellules de soutien
où se situent les bourgeons gustatifs
- épithélium du palais
- pharynx
- larynx
- oesophage supérieur
- proéminences multicellulaires (papilles gustatives/linguales)
Quelles sont les 3 types de papilles gustatives et laquelle est non gustative
- papilles fongiformes
- papilles foliées
- papilles caliciformes
non-gustative: papilles filiformes
Décrire les papilles fongiformes
- 25% des récepteurs de la langue
- nombreuses
- partout sur la langue (surtout la pointe)
- 3 bourgeons du goût situés au sommet de la papille
Décrire les papilles caliciformes
- 50% des récepteurs de la langue
- 9 papilles forment un V derrière la langue
- chacune entourée d’une tranchée circulaire comportant 250 bourgeons
Décrire les papilles foliées
- 25% des récepteurs de la langue
- une de chaque côté de la langue, à l’arrière
- chacune entourée de 20 sillons parallèles dont les parois contiennent 600 bourgeons
Vrai ou Faux: chaque saveur primaire a sa propre classe de récepteur
Vrai, localisation, sensibilité et réflexes stratégiques
Décrire les récepteurs pour l’amertume et les réflexes
- fond de la langue
- détecte le danger
- seuil de détection bas
- détection rapide:
quinine = 0,008 umol/L
strychnine = 0,0001 umol/L - réflexes: protusion de la langue et nausée/vomissement
Décrire les récepteurs pour l’acide/palatabilité/désagrément et les réflexes
- sur chaque côté de la langue
- acide citrique = 2 mmol/L
- réflexes: salivation vs grimace et hypersalivation pour diluer la subtance
Décrire les récepteurs pour l’umami, le sucré et le salé ainsi que les réflexes
- centre et avant de la langue
- seuils élevés (apports suffisants)
succrose = 20 mmol/L
NaCl = 10 mmol/L - réflexes: mastication, salivation, déglutition, libération d’insuline
Qu’est-ce qui est observable par IRM fonctionnelle lors de l’activation des récepteurs du goût
- activation du cortex gustatif insulaire
- activation plus importante de l’hémisphère dominant
- chaque saveur est associée à une région spécifique du cortex insulaire
- spécificité préservée depuis les récepteurs jusqu’au cortex insulaire
vrai ou faux: une cellule gustative peut contenir plus qu’une saveur
faux
Que se produit-il au domaine apical des cellules gustatives
- microvillosité portent les récepteurs
- 1 récepteur pour chaque saveur
- lignées cellulaires dédiées préservant la spécificité du message gustatif
- activation des récepteurs
- entrés d’ions (salé et acide) ou activation d’un 2e messager (umami, sucré, amer)
- dépolarisation et transduction
Que se produit-il au domaine basal des cellules gustatives
- exocytose des vésicules synaptiques
- libération des NT (5HT, ATP, GABA)
- synapse permet progression du PA vers nerfs du goût (VII, IX et X)
Quelles saveurs activent un récepteur à canal ionique
- salé (NaCl): active le récepteur canal Na+ sensible à l’amiloride
- acide (H+): acitve le canal TRP sensible au H+
Quelles saveurs activent un récepteur couplé à une protéine G
- umami (AA): récepteurs TIR1
- sucré: récepteurs TIR2
- amer: récepteurs T2R codés par 30 gènes, couplés la gustducine
** tous ont aussi des récepteurs TIR3
L’entrée de quel ion permet l’exocytose des vésicules contenant les NT
Ca2+
Nommer les nerfs du goût
- NC VII (nerf facial, corde du tympan et grand nerf pétreux superficiel)
- NC IX (nerf glossopharyngien, branche linguale)
- NC X (nerf vague, branche laryngée supérieure)
Décrie le cheminement de l’information gustative
- NC VII et IX transmettent l’info gustative au noyau du faisceau solitaire
- info atteint noyau VPM du thalamus
- vers le cortex insulaire et frontal
Quelles régions du noyau du faisceau solitaires sont dédiées au goût?
rostrale et latérale
Quel est le cortex gustatis
Insula et opercule frontal
Quelle est l’aire gustative secondaire
Cortex orbitofrontal latéro-caudal
- comporte des neurones intégrant des stimuli multisensoriels combinant plusieurs aspects de l’alimentation (goût, odorat, vision et somesthésie)
- neurones orbitofrontaux de la motivation alimentaire spécifique déchargent moins lors de la satiété pour une saveur
Décrire l’implication de l’hypothalamus et l’amygdale dans le comportement alimentaire et leur innervation
Innervation bidirectionnelle: par noyau du faisceau solitaire et insula et lobe frontal
Rôles dans:
- faim et satiété
- aspects affectifs (plaisir et recherche d’un aliment versus aversion)
Nommer les 2 phases du mucus nasal
Phase sol où baignent les cils
Phase gel visco-élastique (par dessus phase sol)