4. pathologies oesophagiennes bénignes Flashcards
que voulons-nous dire par :
- pyrosis
- odynophagie
- dysphagie
- sensation de brûlement
- douleur qui suggère une ulcération, provoquée par la déglutition et le transport
- mal avalé mais aucune douleur, provoqué par déglutition et transport
qu’est-ce qu’une dysphagie haute et
- que retrouvons-nous à l’histoire
- que retrouvons-nous à l’examen physique
- quelle est l’investigation
- dysphagie de transfert (une partie de ce que l’on déglutie va dans la trachée)
- toux, atcd de pneumonie
- déviation de l’épiglotte (IX) et de la langue (XII)
- étude de déglutition au barium : permet, si c’est le cas, de voir l’aspiration trachéale du liquide
qu’est-ce qu’une dysphagie basse et
- que retrouvons-nous à l’histoire
- que retrouvons-nous à l’examen physique
- quelles sont les investigations
- dysphagie de transport
- si motrice, les liquides sont plus problématiques et si obstructive, les solides sont plus problématiques
- palpation sus-claviculaire
- transit (gorgée barytée), endoscopie et motilité (on le fait si les autres examens sont normaux)
quels sont les 3 types de patients qui ont du RGO
- sx chroniques persistants avec complications
- sx fréquents, souvent vus par le md
- symptômes légers et récurrents, non vus par le md
quelles sont les 5 défenses anti-reflux
- sphincter oesophagien inférieur (sphincter interne ou intrinsèque)
- action du diaphragme (sphincter externe ou extrinsèque)
- segment intra-abdominal de l’oesophage
- dégagement oesophagien efficace
- vidange gastrique efficace
quelles sont les 4 stratégies du dégagement oesophagien efficace
- rôle de la gravité
- péristaltisme oesophagien
- neutralisation par les bicarbonates de la salive
- neutralisation par les bicarbonates de l’oesophage
quelles sont les 7 conditions prédisposantes au RGO
- augmentation de pression sur l’estomac
- diminution de pression du SOI
- destruction du SOI
- hyper-sécrétion acide
- gastroparésie
- relaxation transitoire inappropriées du SOI
- poche d’acide au fundus
2 conditions qui augmentent la pression sur l’estomac
- obésité
- grossesse
5 conditions qui diminuent la pression du SOI
- grossesse (progestérone)
- tabagisme
- médicaments relâchant le muscle lisse
- sclérodermie
- facteurs diététiques (café, thé, graisses, chocolat, alcool, menthe)
3 façons de détruire le SOI
- résection chirurgicale (cancer)
- post-myotomie de Heller (achalasie)
- injection de toxine botulisme (achalasie)
dans quel syndrome y-a-t-il une hyper-sécrétion d’acide
syndrome de Zollinger-Ellison
quels sont les 2 types de gastroparésie
- primaire
- secondaire (au diabète, post-vagotomie ou sténose pylorique)
- symptôme principal de l’oesophagite peptique + trouvailles à l’endoscopie
- symptôme principal de NERD + trouvailles à l’endoscopie
- pyrosis, endoscopie anormale avec érosions
- pyrosis, endoscopie normale
quelles sont les 3 sphères des manifestations extra-oesophagiennes
- laryngite de reflux (ORL)
- pulmonaire
- buccale
quelles sont les 3 manifestations de la laryngite de reflux (extra-oesophagienne)
- enrouement matinal
- pharyngite chronique
- toux chronique
quelles sont les 3 manifestations pulmonaires extra-oesophagiennes
- asthme nocturne non allergique
- pneumonies d’aspiration récidivantes
- hoquet chronique
quelle est la manifestation buccale extra-oesophagienne
perte de l’émail des dents
vrai ou faux : le dx du RGO est d’abord basé sur l’histoire clinique, les patients avec des symptômes typiques n’ont donc pas besoin d’investigation initialement
vrai
quelle est la condition pour faire des essais thérapeutiques avec un traitement basé sur les sx dans le cas du RGO chez la population générale
absence de signaux d’alarme
quelles sont les indications d’investigation du RGO
- présence des signaux d’alarme :
>50 ans dysphagie odynophagie perte de poids anorexie anémie manifestations extra-oesophagiennes
- non réponse ou récidive précoce des symptômes à l’arrêt d’un traitement initial empirique de 4 à 8 semaines
- histoire de RGO sévère ou chronique avec suspicion d’une complication du RGO (ex. sténose peptique ou oesophage de Barrett)
quels sont les 4 tests diagnostiques disponibles pour les pathologies béningnes de l’oesophage
- gastroscopie et biopsie : oesophagite ou oesophage de Barrett
- radiographie : gorgée barytée
- pH métrie de 24 heures : RGO
- manométrie (15 minutes) : problème avec la contraction
quel est le test dx du RGO anormal
pHmétrie ambulatoire des 24 heures (sans IPP)
quels sont les 4 traitements possibles du RGO
- modifications des habitudes de vie
- médication anti-acides
- médication prokinétique
- chirurgie
quelles sont les modifications des habitudes de vie à faire dans le cas du RGO
- CESSATION TABAGIQUE
- changer/cesser les rx qui diminuent la pressions du SOI (si possible)
- élévation de la tête de lit (surtout si nocturne)
- perdre du poids (toutefois, ce n’est pas prouvé que ça diminue RGO)
- éviter les aliments et breuvages irritants
- éviter les repas chargés, aliments gras et la menthe
quand est-ce que nous donnons de la médication anti-acides dans le RGO et quelles sont les 3 classes
quand les sx sont dominés par la douleur
- anti-acides : vente libre
- anti-H2 : -tidine (vente libre)
- IPP : -prazole
quand est-ce que nous donnons de la médication prokinétique et à quels moments de la journée
- si les sx sont dominés par les régurgitations
- avant les repas et au coucher
quand est indiquée la chirurgie comme traitement du RGO, son nom et le principe
- suite à un échec au tx médical
- fundoplication (de Nissen, de toupet)
- le fondus est plié autour de l’oesophage puis rattaché à l’estomac
lors d’une dysphagie haute motrice, quelles sont les 2 atteintes
- atteinte des nerfs 9-10-12
- atteinte des muscles striés pharyngés
qu’est-ce qui cause une dysphagie haute mécanique
diverticule de Zenker : sacculation au-dessus du muscle crico-pharyngé
quelles sont 2 conséquences de la dysphagie basse motrice
- hypomotricité : il n’y a pas de péristaltisme donc reflux avec régurgitations
- hypermotricité
quelles sont les conséquences d’une dysphagie basse maligne
- sténoses malignes ou bénignes
qu’est-ce que l’achalasie et dans quel type de dysphagie en retrouvons-nous
- absence de péristaltisme oesophagien, défaut de relaxation du SOI
- dysphagie motrice
concernant l’achalasie primaire :
- causes
- fréquent ou non
- étiologie
- idiopathique, plexus entérique intrinsèque
- cause la plus fréquente
- inconnue
concernant l’achalasie secondaire :
- causes
- maladie de Chagas, Trypanosomia Cruzi
- infiltration néoplasique
- syndrome paranéoplasique
quels sont les 5 symptômes d’une achalasie
- dysphagie autant solide que liquide
- douleur thoracique
- régurgitations et vomissements
- perte de poids
- aspiration pulmonaire
quel est l’examen déterminant d’investigation de l’achalasie et que montre-t-il
- manométrie : absence de péristaltisme et une relaxation incomplète/pression de repos élevée du SOI
quels sont les 3 éléments démontrés par une gorgée barytée dans l’investigation de l’achalasie
- dilatation de l’oesophage
- absence de péristaltisme
- oesophage distal en bec d’oiseau
quel est l’objectif des traitements de l’achalasie et quels sont-ils
- soulager les sx (donc l’obstruction)
- médical : dilatation pneumatique du SOI
- chirurgical : myotomie (muscle couper) du SOI
- pharmacologique : bloqueurs calciques per os, nitrates per os, injection de toxine butolinique du Soi
quels sont les 4 symptômes de spasmes diffus de l’oesophage + que retrouvons-nous à la radiographie barytée
- dysphagie
- douleur thoracique rétrosternale
- péristaltisme non propulsif (contractions tertiaires)
- douleurs intermittentes, précipitées par le très froid ou le très chaud
- elle est normale
quelles sont 5 complications fréquentes de l’oesophagite peptique
- oesophagite non-érosive : pyrosis
- oesophagite érosive : pyrosis et odynophagie
- hémorragie chronique : parfois, anémie ferriprive
- sténose cicatricielle : dysphagie aux solides
- oseophage de Barrett : métaplasie (bénigne)
quelles sont 2 complications de l’oesophagite peptique exceptionnelles
- hémorragie aiguë
- perforation
quels sont les 4 symptômes de l’oesophagite peptique
- reflux
- pyrosis
- dysohagie
- odynophagie
quelles sont les 2 méthodes diagnostiques de l’oesophagite peptique + explication
- endoscopie : meilleur moyen, visualise les lésions, confirme s’il y a présence de complications et détermine s’il y a des métaplasies
- essai thérapeutique IPP : permet de déterminer si les douleurs étaient dues au liquide acide de l’estomac, privilégié chez les patients plus jeunes
concernant l’oesophagite peptique érosive :
- symptôme
- traitement
- évolution vers quoi si c’est non ou mal traité + symptôme associé
- odynophagie
- IPP : récidive fréquente et traitement à long terme
- fibrose cicatricielle : dysphagie
- sténose : dysphagie
- oesophage de Barrett : résolution du pyrosis
concernant l’oesophage de Barrett :
- principe
- de combien le risque augmente-t-il s’il y a une dysphagie pour le risque de transformation maligne
- métaplasie : change de forme en étant remplacé par un épithélium cylindrique au lieu de rester en épithélium pavimenteux
- 30-40 fois plus élevé
quels sont les 2 symptômes de l’oesophage de barrett + explication
- amélioration du pyrosis : sévère au début mais diminue progressivement avec le remplacement par la métaplasie intestinale
- dysphagie possible
s’il y a une dysphagie dans l’oesophage de Barrett, à quoi cela doit nous faire penser
- associé à une sténose
- doit faire craindre l’apparition d’un cancer de l’oesophage
comment assurons-nous une détection précoce des adénocarcinomes dans le cas de l’oesophage de Barrett puisque c’est une prédisposition
endoscopie aux 2 ans et biopsies
quel est le principe de la thérapie d’ablation de l’oesophage de Barrett
destruction de l’épithélium avec des radiofréquences pour permettre le retour de l’épithélium normal
quels sont 2 tests qui permettent de déterminer si nous avons une oesophagite peptique ou un oesophage de Barrett
- gastroscopie
- biopsies oesophagiennes
quels sont les 2 types d’oesophagites infectieuses
oesphagite infectieuse virale
oesophagite infectieuse mycotique
concernant l’oesophagite infectieuse virale :
- quel virus suspectons-nous chez les patients qui ont une odynophagie récidivante
- quel virus suspectons-nous chez les patients immunosupprimés
- herpes
- cytomégalovirus
concernant l’oesophagite infectieuse mycotique :
- quel champignon suspecte-t-on nous de retrouver chez des personnes immunosupprimées
- candida albicans
quel est le traitement de l’oesophagite à candida albicans
liquide antifongique
concernant l’oesophagite éosinophilique, allergique :
- population plus touchée
- symptômes
- effet des IPP
- pH métrie
- endoscopie
- biopsies
- pédiatrique
- dysphagie, allergies
- pas de résolution
- normale
- muqueuse normale, sténoses et allure de trachée (oesophage en anneau)
- éosinophiles en sous-muqueuse
quels sont les 4 traitements de l’oesophagite éosinophilique, allergique
- corticothérapie locale (aérosolisée) : il faut faire attention aux oesophagites à candida albicans qui peuvent en découler
- diètes d’exclusions : blé, lait, oeufs, noix/arachides, soya, poissons et fruits de mer
- diète élémentaire : acides aminés
- dilatations au besoin
concernant l’oesophagite caustique :
- cause
- présentation clinique
- ingestion d’acide ou alkali (pire)
- ulcération par nécrose : perforation à craindre
- cicatrisation avec longues sténoses irrégulières : cause de la rigidité qui diminue l’efficacité du péristaltisme
- brachyoesophage et herniation hiatale
- risque de néoplasie épithéliale à long terme
concernant l’oesophagite médicamenteuse :
- cause
- présentation
- prévention
- FR
- ingestion d’un agent qui se colle à la paroi (ressenti sous forme de dysphagie, d’odynophagie et de douleur thoracique)
- ulcération par effet local
- résolution spontanée
- gorgée d’eau avant = lubrification
- rx irritant ou corrosif
- dysmotricité oesophagienne
- prise de rx en décubitus
- ingestion de liquide en quantité insuffisante lors de la prise
concernant l’oesophagite radique :
- cause
- conséquence à long terme
- conséquence en aiguë
- effet local de la radiation par dose cumulative
- sténose aortique
- nécrose cellulaire multifocale
qu’est-ce qu’une hernie hiatale
- une partie de l’estomac remonte dans le thorax par l’hiatus diaphragmatique
concernant l’hernie hiatale de type 1 :
- principe
- fréquence
- symptôme possible
- risque d’ischémie
par glissement de la jonction GE dans le thorax
- la plus fréquente
- RGO possible
- aucun
concernant l’hernie hiatale de type 2 :
- principe
- RGO
- symptôme principal
- ischémie
- par roulement mais le GE reste en place (C’est à cause d’une partie du fundus ou du corps plutôt
- peu ou pas de RGO
- dysphagie + douleur
- risque d’ischémie
concernant le diverticule de Zenker :
- description
- personnes à risque
- 4 symptômes
- en postérieur gauche, au-dessus du muscle cricopharyngé
- personnes plus âgées
- dysphagie haute
- régurgitations d’aliments non digérés
- toux
- halitose
concernant le syndrome de Boerhaave :
- qu’est-ce que c’est + causes
- symptôme
- signe
- radio pulmonaire
- mortalité
- rupture oesophagienne complète : suite aux efforts de vomissements ou lors de la dilatation du SOI
- douleur thoracique sévère
- emphysème sous-cutané cervical
- penumomédiastin
- mortalité élevée malgré la chirurgie
concernant Mallory-Weiss :
- qu’est-ce que c’est
- cause
- symptômes
- résolution
- déchirure de la muqueuse à la jonction gastro-oesophagienne
- hémorragie digestive haute après efforts de vomissements (sans douleur thoracique)
- vomissements alimentaires répétés avec gros efforts
- suivi d’hématémèse (50 % des cas vont être d’emblée au premier vomissement)
- résolution spontanée dans 90% des cas
concernant l’anneau de Schatzki :
- qu’est-ce que c’est
- comment appelons-nous le syndrome
- présentation clinique
- traitement
- sténose dans le tiers distal de l’oesophage, à la jonction des épithéliums gastrique et oesophagien
- steak house syndrome
- dysphagie aux solides, subite et douloureuse, sur une bouchée trop grosse
- dilatation (prévient les récidives)