3e force, santé, souffrance Flashcards

1
Q

Quel est le contexte d’émergence de la 3e force aux États-Unis ?

A
  • avancées scientifiques
  • changements technologiques rapides
  • séparation encore plus marquée entre la psychologie et la tradition philosophique
  • émergence de modèles plus techniques en psychologie (ce qui vient teinter la manière dont on pense et on fait de la psychologie. s’éloigne des fondements philosophiques)
  • sentiment d’une psychologie déshumanisée
  • crise “existentielle” sociale : la solitude, l’identité, le sens (au sortir de la 2e guerre mondiale et toutes ces avancées)
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2
Q

Quels sont les 5 ingrédients de la recette parfaite de la 3e force ?

A

1) Insatisfaction de plusieurs psychologues avec les deux premières forces en psychologie (i.e. les approches psychodynamique et behavioriste) (elles sont plus déterministes alors qu’il y a une grande soif de liberté)
2) intention de faire de l’être humain et son existence le point focal en psychologie
3) l’élite intellectuel de penseurs et philosophes allemands s’exile aux États-Unis entre 1930 et 1950 (pendant et après la 2e guerre mondiale)
4) réceptivité de certains penseurs américains aux traditions académiques européennes : Rogers, May, Allport, etc. (qui sont tous des fondateurs de la 3e force aux états-unis)
5) le leadership de Maslow

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3
Q

Quelle est la chronologie de l’émergence de la 3e vague aux états-unis ?

A
  • 1954 : Première esquisse de ce que deviendra la psychologie humaniste par Abraham Maslow
  • 1955 : Première utilisation du terme psychologie humaniste
  • 1958 : Psychologie humaniste désignée comme étant la 3e force
  • 1961 : Journal of Humanistic Psychology
  • 1962 : American Association for Humanistic Psychology (James Bugental = 1er président)
  • 1970 : Division 32 de l’APA - Society for Humanistic Psychology.
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4
Q

En quelle année y a-t-il eu la première esquisse de ce que deviendra la psychologie humaniste par Abraham Maslow ?

A

1954

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5
Q

En quelle année y a-t-il eu la première utilisation du terme psychologie humaniste ?

A

1955

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6
Q

En quelle année la psychologie humaniste a-t-elle été désignée comme étant le 3e force ?

A

1958

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7
Q

En quelle année est né le Journal of Humanistic Psychology ?

A

1961

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8
Q

En quelle année est née l’American Association for Humanistic Psychology ?

A

1962

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9
Q

En quelle année a été crée la 32e division de l’APA - Society for Humanistic Psychology ?

A

1970

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10
Q

Comment s’appelle la 32e division de l’APA ? (1970)

A

Society for Humanistic Psychology

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11
Q

Complète la définition de la 3e force selon l’APA :

Les psychologues humanistes cherchent à comprendre et à apprécier les personnes d’un point de vue ___________, __________ et ___________ en _______________ et dans leur contexte _____________ et ___________. Nous partons du principe que les personnes qui fonctionnent de manière optimale sont ___________, ____________________________, ________, ____________, _______________ par rapport à leur expérience.

A

Les psychologues humanistes cherchen t à comprendre et à apprécier les personnes d’un point de vue holistique, phénoménologique et systémique, en constante évolution et dans leur contexte socioculturel et éco-psycho-spirituel. Nous partons du principe que les personnes qui fonctionnent de manière optimale sont conscientes, libres de faire des choix en accord avec leurs valeurs, interdépendantes, orientées vers un but, porteuses de sens et créatives par rapport à leur expérience.

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12
Q

Qui sont les 7 fondateurs du mouvement humaniste ?

A
  • **Abraham Maslow **(besoins fondamentaux, actualisation, motivation)
  • Carl Rogers (approche centrée sur le client, acceptation inconditionnelle)
  • Rollo May (Spiritualité et mythes, arts et créativité. important au niveau clinique et existentiel)
  • James Bugental (aspects existentiels de la psychothérapie)
  • Gordon W. Allport (modèle développemental humaniste de la personnalité)
  • G. Marian Kinget (enseignement de la psychologie humaniste)
  • Charlotte Bühler (psychologie du développement, psychogérontologie (2 extrêmes du continuum de la vie humaine)
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13
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- besoins fondamentaux
- actualisation
- motivation

A

Abraham Maslow

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14
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- approche centrée sur le client
- acceptation inconditionnelle

A

Carl Rogers

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15
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- spiritualité et mythes
- arts et créativité

A

Rollo May

(la créativité fait partie de la condition humaine, mais c’est aussi une façon de la transcender)

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16
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- aspects existentiels de la psychothérapie

A

James Bugental

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17
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- modèle développemental humaniste de la personnalité

A

Gordon W. Allport

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18
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- enseignement de la psychologie humaniste

A

G. Marian Kinget

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19
Q

De quel fondateur s’agit-il ?
- psychologie du développement
- psychogérontologie

A

Charlotte Bühler

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20
Q

Quelle a été la recette de l’émergence de l’humanisme en tant que 3e vague au Québec ?

A
  • 2 portes d’entrée
    1) Psychologie sociale appliquée : Fondation de l’Institut de psychologie (1942) : enseignement de la recherche expérimentale et la psychanalyse freudienne
    2) psychothérapie rogérienne : Fin des années 50, Dollard Cormier introduit l’approche rogérienne à l’Institut de psychologie
  • s’ancre dans le cadre de la révolution tranquille (terrain très fertile pour l’émergence de ce courant) : psychologie humaniste s’inscrit en continuité avec les valeurs de la religion de l’époque, mais rompt avec la rigidité et la structure de celle-ci. (volonté des individus de se libérer de la religion et libérer la psyché. mais les québécois arrivent à se sentir chez soi dans ce courant. il y a qqch de familier)
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21
Q

Quelles sont les 7 caractéristiques de la 3e force ?

A

1) Un mouvement
2) Un complément
3) Des prémisses
4) Une volonté
5) Des thèmes
6) Une démarche
7) Une contribution

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22
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “Un mouvement” ?

A
  • Un mouvement, plutôt qu’une école, qui met l’emphase sur le vécu de l’humain et son être-au-monde (il y a qqch de plus ouvert, de plus dynamique dans un mouvement qu’une école, qui, elle, va plus s’imposer)
  • Se distingue par l’inspiration qu’il tire de la philosophie existentielle, par ses intentions et la mise à l’avant-plan de certains thèmes et méthodes.
  • la philosophie existentielle est la prémisse à la base du mouvement.
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23
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “Un complément” ?

A
  • La tentative de la psychologie humaniste-existentielle est celle de compléter et non de remplacer ou d’éliminer les approches existantes.
  • Les approches comportementales ou analytiques méritent d’être complémentées et vice-versa.

(il n’y a pas de hiérarchie. elle n’est pas meilleure que les autres)

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24
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “des prémisses” ?

A
  • En psychologie, chaque approche possède sa propre philosophie de l’humain. C’est cette philosophie de base qui influence la portée théorique, les objectifs de la psychothérapie, sa méthode.
  • Ancrage ici dans la philosophie existentielle
    · Suppose que chaque être humain est unique, en son vécu, ses perceptions, son regard sur le monde, et ses réactions dans le monde (unicité de chaque être humain)
    · l’être humain, en tant qu’individu, ne peut être compris et réduit aux fonctions ou aux éléments qui le constituent (lien avec division 32 de l’APA. l’être humain doit être vu de manière holistique)
    · Un intérêt profond et ultime pour la valorisation de la dignité humaine et sa valeur profonde, précisément du potentiel de développement de tout un chacun… (nécessité de soutenir le développement, permettre au potentiel de se développer)
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25
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “Une volonté” ?

A
  • développer une compréhension de l’humain dans sa réalité subjective et existentielle, laquelle inclut sa conscience, ses émotions, ses humeurs et ses expériences en tant qu’individu dans le monde, qui est en relation avec d’autres humains, et qui a des buts.
  • alors que certainds approches en psychologie pourraient vouloir prédire et contrôler l’humain, celle-ci postule notamment sa liberté et son potentiel d’actualisation (assume et se réjouit du fait qu’on ne peut pas contrôler l’autre)
  • L’essence du projet humaniste existentiel : mieux comprendre l’expérience unique et holistique de la personne aux prises avec les contraintes contextuelles de ses choix de vie.
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26
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “Des thèmes” ?

A
  • tendance naturelle de la personne humaine à actualiser son potentiel (malgré l’adversité)
  • la relation d’humain à humain (à soi, aux autres) (intersubjectivité)
  • liberté et responsabilité
  • valeurs personnelles (subjectivité)
  • sens de la vie, de la souffrance, de l’anxiété, de la mort
27
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “Une démarche” ?

A
  • Une approche mécaniste, biologique ou purement scientifique ne peut offrir de compréhension profonde sur la nature humaine
    · Un intérêt pour la signifiance des méthodes de recherche plutôt qu’une valorisation de l’objectivité (on reconnaît la subjectivité et on s’en sert)
  • Le choix d’une perspective phénoménologique, qui consiste en l’exploration des contenus de la conscience d’un humain et de son expérience subjective.
    · chaque personne est l’experte de son expérience
    · le thérapeute-chercheur.e est le facilitateur de la découverte de cette expérience par la personne.
  • (complémente) l’herméneutique, qui reconnaît à la fois le caractère interprétatif de notre condition humaine et l’effort que nous déployons pour comprendre le monde, autrui et soi-même.
28
Q

7 caractéristiques de la 3e force :

Que voulons-nous dire par “une contribution” ? (des contributions)

A

Traces qu’elle laisse dans le domaine de la psychologie
- en regard aux expériences qui relèvent des limites/seuils de la vie (qui sont plus difficiles ou moins abordés dans les autres approches)
- à la psychothérapie

29
Q

La 3e vague est une vague qui perdure et qui s’est diversifiée
- dans les approches, et;
- dans les dispositifs cliniques

Quelle est la diversité dans les approches ? (4)

A
  • psychologie gestaltiste
  • psychologie du soi (approche intersubjective)
  • 3e vague de thérapies cognitives et comportementale (ACT, Schémas)
  • Thérapie centrée sur les émotions
30
Q

La 3e vague est une vague qui perdure et qui s’est diversifiée
- dans les approches, et;
- dans les dispositifs cliniques

Quelle est la diversité dans les dispositifs cliniques ? (5)

A
  • “encounter groups”, groupe de croissance personnelle
  • Thérapie de groupe (avant, ce n’était pas mis de l’avant. figure importante = Irvin Yalon)
  • Développement personnel
  • “Body mouvement” : expression corporelle
  • approches alternatives : ailleurs (qu’à l’hôpital et milieu clinique) et autrement (repenser le cadre)
31
Q

Vrai ou faux : la 3e vague s’est immiscée dans l’ensemble des approches.

A

Vrai

32
Q

La 3e vague est un vague qui _______, qui s’est ______ et qui s’est ________ dans l’ensemble des approches.

A

vague qui perdure, qui s’est diversifiée et qui s’est immiscée dans l’ensemble des approches.

33
Q

Vrai ou faux : l’efficacité de la psychothérapie repose sur des facteurs qui sont spécifiques à une approche en particulier.

A

Faux !
Elle repose surtout sur des facteurs communs.
- Facteurs communs et importance accordée par la 3e force à l’empathie, l’accueil, la démarche phénoménologique, l’expérience émotionnelle et relationnelle.

34
Q

Quelles sont 4 critiques de la 3e force ?

A
  • une “force”, vraiment ? (certains dénoncent l’utilisation du mot “force”. ecq c’est vrm une force ? plus un rassemblement de personnes avec des intérêts communs.)
  • Éclectisme : dérives et difficulté à se définir
  • Confusion entre emphase mise sur l’individu et son expérience du et dans le monde vs approche individualiste. (mauvaise compréhension de ce que représente cette force)
  • Défis reliés à l’évaluation de l’approche et des dispositifs (nécessité de trouver des moyens d’évaluer, critères de rigueur pour juger de la qualité de la recherche et du travail clinique fait par cette approche)
35
Q

Que vise la psychologie humaniste existentielle ?

A

Le bien vivre et le vivre en santé

36
Q

La psychologie humaniste vise le bien vivre et le vivre en santé. Comment cela est-ce possible ?

A
  • réintroduire la subjectivité dans nos vies.
  • retour vers les contenus existentiels et conscients associés à la santé et à la souffrance. (qu’est-ce que ça veut dire pour elle la santé ? Est-ce qu’elle s’est déjà sentie en santé ? Quel est son état actuel de santé/souffrance ?)
  • établir un continuum et une nuance entre santé/maladie (ex : on peut être en santé dans la maladie. se sentir en santé malgré une maladie ou avoir l’air en santé, mais se sentir malade)
  • se discute et se vit en dialogue (on rencontre la personne. c’est en parlant qu’on peut faire sens et mettre des mots)
37
Q

Le bien vivre et le vivre en santé :
Pourquoi faut-il revoir l’idéal de santé et de l’absence de souffrance ?

A

La condition humaine et les nejeux existentiels nous rappellent que la vie comporte en elle-même la possibilité de la souffrance, de la maladie et de la mort.

38
Q

Le bien vivre et le vivre en santé : Qui a dit “ne pas être en santé, c’est le risque même d’être vivant” ?

A

Georges Canguilhem

39
Q

Que voulons-nous dire par “ne pas être en santé, c’est le risque même d’être vivant” (Georges Canguilhem) ?

A

La souffrance n’est pas anormale ou un “erreur de parcours”. On doit s’attendre à rencontrer de la souffrance.

40
Q

Le bien vivre et le vivre en santé :

Vrai ou faux : il y a un malaise face à la souffrance, surtout dans les pays riches

A

Vrai !

Ces pays ont les moyens financiers et techniques pour repousser la douleur, la maladie et même la mort.

Il y a une certaine “allergie à la souffrance”. On veut combattre et effacer la souffrance. lutte contre la souffrance.

*thérapie = espace où la souffrance est présente et légitime. on veut explorer la souffrance.

  • il faut casser la dichotomie entre souffrance et santé.
  • chaque personne a son propre rapport à la souffrance
41
Q

Quelle est la racine étymologique de la psychopathologie ?

A

Pathos = sentiment de souffrance et d’impuissance
- la souffrance comme impuissance (cf. Paul Ricoeur

À L’EXAMEN :
- Impuissance à DIRE (difficile à exprimer, décrire et comprendre. avoir l’impression qu’on est seul, incompris
- Impuissance à FAIRE (pouvoir-faire et pouvoir-être est atteint, par exemple ne pas être capable de faire certaines activités quotidiennes)

42
Q

“La souffrance comme impuissance” (cf. Paul Ricoeur).
Quelle est la différence entre l’impuissance à DIRE et l’impuissance à FAIRE ? (À L’EXAMEN)

A
  • Impuissance à DIRE (difficile à exprimer, décrire et comprendre. avoir l’impression qu’on est seul, incompris
  • Impuissance à FAIRE (pouvoir-faire et pouvoir-être est atteint, par exemple ne pas être capable de faire certaines activités quotidiennes)
43
Q

Qui a introduit la notion de “la souffrance comme impuissance” ?

A

Paul Ricoeur

44
Q

Quelle est la vision humaniste existentielle de la psychopathologie ?

A

Difficulté qui rend le quotidien invivable ou difficile à vivre.
- Lorsque la pensée et le langage, au lieu d’être des fenêtre sur le monde, en obstruent la vue. (regard moins clair, rapport au monde est altéré, mots figés, mots chargés émotionnellement)
- Lorsque le monde semble difficilement habitable ou lorsqu’on n’arrive pas à trouver sa place dans le monde.

Psychopathologie : altération ou impossibilité du dialogue avec les autres.

Psychopathologie : état d’incompréhension (prcq le dialogue joue un rôle important dans notre compréhension) ou sentiment d’étrangeté (difficulté à se reconnaître soi-même)

Contexte particulièrement difficile d’instaurer un dialogue et de favoriser la compréhension de ce qui est souffrant, chez la personne souffrante et chez la personne soignante.

45
Q

Vision humaniste existentielle de la psychopathologie : Quelle visée thérapeutique ?

A
  • Diminution de la souffrance et retour du fonctionnement, c’est-à-dire retrouver ou redéfinir sa place parmi les autres et dans le monde.
  • Comment ? Grâce au dialogue thérapeutique qui permet l’ouverture de nouvelles possibilités de sens, d’une nouvelle présence au monde et d’une nouvelle façon d’être en relation. (on espère que la relation soit réparatrice)
  • Apprendre à “être avec” : Avec la souffrance, avec les autres (ceux qu’on aime ou ceux qui nous font souffrir), avec le monde qui nous inspire, etc.
46
Q

Le dialogue thérapeutique permet 3 choses. Quelles sont-elles ?

A
  • l’ouverture de nouvelles possibilités
  • une nouvelle présence au monde
  • une nouvelle façon d’être en relation
47
Q

Vrai ou faux : l’intervention psychologique ne vise pas la pathologie, mais la personne.

A

Vrai

  • rencontrer l’autre sans jugement et à priori = faire l’effort d’une posture phénoménologique
  • ex : dépression majeure. Qu’est-ce que c’est être déprimé pour vous ? mettre des mots sur le vécu dépressif, ex identifier émotions. Elle est faite de quoi votre dépression ?
48
Q

Vrai ou faux : la psychothérapie est nécessairement traversée par une pratique herméneutique.

A

Vrai

49
Q

Les pathologies peuvent faire l’objet de savoirs spécialisés, mais elles demandent aussi une _______ et une _________

A

interprétation et une mise en sens.

50
Q

Qu’est-ce que le DSM ?

A

Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.
- il est de nature clinique et descriptive (ce n’est pas un manuel lié à l’intervention. il est lié aux symptômes observables. n’offre pas une tentative de compréhension du problème)
- symptômes observables extérieurs (vs symptômes internes)
- différentes catégories de troubles mentaux : spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques, troubles bipolaires et apparentés, troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés, troubles de la personnalité, etc.

51
Q

Vrai ou faux : le DSM démontre une évolution des interprétations et des savoir

A

Vrai !
- la version actuelle (5e, 2013) est très différente des dernières versions
- les troubles répertoriés sont toujours en changement.

*D’où l’importance de remettre en question les catégories, qui sont très marquées par notre époque.

ex : premier DSM dans les années 50 = fait par des psychanalystes. Dans les années 80 : béhaviorisme. Nouvelles interprétations, p.ex homosexualité = trouble. Aujourd’hui, addiction au tabac = trouble.

52
Q

Pourquoi est il-important de remettre en question les catégories du DSM ?

A

Parce qu’elles sont très marquées par notre époque !
- la version actuelle (5e, 2013) est très différente des dernières versions
- les troubles répertoriés sont toujours en changement.

Le contexte change, et avec lui les catégories de psychopathologies ! En témoigne l’évolution du DSM.
- définitions témoignent de valeurs historiques et culturelle, malgré la tendance contemporaine à rattacher la maladie à la biologie et à l’objectivité

*D’où l’importance de remettre en question les catégories, qui sont très marquées par notre époque.

ex : premier DSM dans les années 50 = fait par des psychanalystes. Dans les années 80 : béhaviorisme. Nouvelles interprétations, p.ex homosexualité = trouble. Aujourd’hui, addiction au tabac = trouble.

53
Q

Herméneutique et DSM : Quelle est la racine étymologique de “diagnostic” ?

A

du grec gnosis (connaissance) et dia (à travers)

Ill s’agit de connaître la maladie “à travers” les symptômes d’une personne.

54
Q

Herméneutique et DSM :
On fait appel au ___________________ et ___________, lequel est fondé sur un exercice d’écoute et de différenciation entre ce qu’on perçoit et ce qu’on connaît, pour s’ajuster à la personne et au contexte

A

jugement professionnel et subjectif

55
Q

Herméneutique et DSM :
On fait appel au jugement professionnel et subjectif, lequel est fondé sur ____________ et de __________ entre ce qu’on perçoit et ce qu’on _________, pour s’ajuster à __________ et au __________.

A

On fait appel au jugement professionnel et subjectif, lequel est fondé sur un exercice d’écoute et de différenciation entre ce qu’on perçoit et ce qu’on connaît, pour s’ajuster à la personne et au contexte.

56
Q

Herméneutique et DSM : La relation entre la maladie et les symptômes n’est pas directe ou immédiate, elle passe par ___________ et ___________.

A

l’interprétation et la relation de soin.

(chaque relation est unique. ça se peut que le discours du patient diffère en fonction du thérapeute)

57
Q

Herméneutique et DSM : La relation entre _________ et _________ n’est pas directe ou immédiate, elle passe par l’interprétation et la relation de soin

A

la maladie et les symptômes.

58
Q

Le DSM est un outil de ________ et surtout de __________ entre les professionnels.

A

travail et communication

59
Q

Pourquoi dit-on que le DSM est un outil de travail et de communication entre les professionnels ?

A

Parce que ce n’est pas toujours aidant pour la communication patient-professionnel si le diagnostic stigmatise le patient, bloque/fige le travail thérapeutique, encapsule ou réduit le sens de la souffrance, ou décharge le profession d’élaborer une compréhension dynamique du patient et de son histoire.

60
Q

Humilité et prudence : Les problèmes ne se situent pas uniquement à l’intérieur du cerveau, ni ne relèvent uniquement de la psychologie individuelle, ils se trouvent aussi dans les ________________ et des ____________.

A

ils se trouvent aussi dans les interactions au sein de la famille et des collectivités.

61
Q

Il faut adopter une posture d’humilité et de prudence, car le contexte change, et avec lui les catégories de psychopathologies ! En témoigne l’évolution du DSM. En effet, les définitions témoignent de valeurs _________ et ________, malgré la tendance contemporaine à rattacher la la maladie à ____________ et à ____________.

A

Les définitions témoignes de valeurs historiques et culturelles, malgré la tendance contemporaine à rattacher la maladie à la biologie et à l’objectivité.

62
Q

“C’est avec prudence et humilité que nous devons utiliser les catégories que nous avons reçues en héritage ou que nous savons élaborer parce qu’elles ne couvrent à elles seules toute l’expérience humaine”

“interpréter trop et ne par interpréter suffisamment sont les deux écueils que nous devons éviter”

Quintin

A

Read that again

63
Q

Selon Quintin, quels sont les deux écueils que nous devons éviter ?

A

interpréter trop et ne pas interpréter suffisamment.