305.2 TUNNEL + 300M 01/2022 Flashcards
Le terme de « tunnel » désigne —- .
Le terme de « tunnel » désigne l’ensemble des voies de circulation couvertes, quel que soit leur mode de construction : ouvrages creusés ou immergés, tranchées couvertes, couvertures non transparentes à l’air, couvertures partielles présentant une surface d’ouverture vers l’extérieur inférieure à 1 m² par voie de circulation et par mètre linéaire.
Pour ce qui la concerne, la Brigade défend une … de tunnels d’une longueur supérieure ou égale à 300 m, qui représentent près de … … de voies routières et/ou autoroutières.
Pour ce qui la concerne, la Brigade défend une cinquantaine de tunnels d’une longueur supérieure ou égale à 300 m, qui représentent près de 60 km de voies routières et/ou autoroutières.
Voies souterraines ou simples couvertures acoustiques, les tunnels routiers se caractérisent par une grande diversité au niveau : 4/
► du génie civil (monotubes / bitubes, unidirectionnels / bidirectionnels, faible longueur à plusieurs kilomètres, résistance au feu, etc.)
► de l’exploitation : centre d’exploitation et de surveillance (CES) ou poste de contrôle tunnels et trafic (PCTT), etc.
► des équipements de sécurité, issues de secours (IS), principe de désenfumage, niveau de résistance au feu
► du volume de trafic
Un tunnel répondant aux exigences de la circulaire interministérielle n° 2006-20 du 29 mars 2006 doit disposer des éléments de sécurité suivants, dont l’absence, le fonctionnement ou le dysfonctionnement éventuel doivent être pris en compte par le COS tout au long de l’intervention : 11/
► un système de détection automatique d’incident qui propose un scénario de mise en sécurité à l’opérateur sécurité trafic (OST)
► des dispositifs physiques d’interruption du trafic en entrées de tunnel à commande manuelle ou automatique depuis le CES
► des IS (issues vers l’extérieur) tous les 200 m protégées par une porte CF (qui peut avoir été condamnée de l’intérieur par un verrou fusible en raison de la proximité du sinistre), disposant ou pas de communication avec le CES
► des niches de sécurité (extincteur, hydrant, prise de CS ou CH, réseau d’appel d’urgence, volume sans sortie vers l’extérieur) tous les 200 m
► des postes d’appels d’urgence (PAU) placés dans les niches de sécurité et dans les aménagements pour l’évacuation et la protection des usagers, permettant une communication avec le CES
► des poteaux d’incendie ou des colonnes humides sous 6 bars, débit simultané de 120 m3/h, placés de préférence dans les niches incendies tous les 200 m, permettant une alimentation directe des établissements d’attaque sans besoin d’engin-pompe
► des colonnes sèches (voire en eau morte sans pression) à alimenter depuis la surface et/ou les têtes
► des systèmes de ventilation/désenfumage, commandés depuis le CES
► des intercommunications entre tubes permettant des transferts de victime/matériel ou une attaque protégée, voire un passage d’engins
► des systèmes de surveillance du trafic (vidéo), de la qualité de l’air, des niches et IS
► des dispositifs de récupération des eaux souillées/pollutions
L’ensemble des informations relatives à ces dispositions doit être transmis rapidement au … par l’officier détaché au CES du tunnel.
L’ensemble des informations relatives à ces dispositions doit être transmis rapidement au COS par l’officier détaché au CES du tunnel.
Les feux en tunnel peuvent s’apparenter à des feux en … …, cumulant également les spécificités liées aux … et aux … .
Les feux en tunnel peuvent s’apparenter à des feux en espace clos (espace confiné), cumulant également les spécificités liées aux ERP (présence de public) et aux IGH (commandement en « aveugle », difficultés de liaison, différents niveaux d’intervention, etc.).
Les principales difficultés auxquelles seront confrontés les intervenants seront la … et les … . Comme l’indique le graphique ci-dessous, la gravité d’un sinistre en tunnel est principalement liée au type de véhicule en cause et, le cas échéant, à la nature de son chargement.
Les principales difficultés auxquelles seront confrontés
les intervenants seront la chaleur et les fumées. Comme l’indique le graphique ci-dessous, la gravité d’un sinistre en tunnel est principalement liée au type de véhicule en cause et, le cas échéant, à la nature de son chargement.
S’agissant d’un feu de poids lourd (mis en cause dans 80 % des feux de tunnels meurtriers), le développement du sinistre est très rapide. Les RETEX montrent qu’au delà des … … … , les conditions à l’intérieur de l’ouvrage sont telles (température et visibilité) qu’il devient très difficile, voire impossible, pour les services de secours, d’intervenir efficacement.
S’agissant d’un feu de poids lourd (mis en cause dans 80 % des feux de tunnels meurtriers), le développement du sinistre est très rapide. Les RETEX montrent qu’au delà des 10 premières min., les conditions à l’intérieur de l’ouvrage sont telles (température et visibilité) qu’il devient très difficile, voire impossible, pour les services de secours, d’intervenir efficacement.
TUNNEL +300M
C’est pourquoi (difficulté d’intervention/engagement) des secours) les principes de sécurité sont axés sur … … des usagers.
C’est pourquoi les principes de sécurité sont axés sur l’auto-évacuation des usagers.
TUNNEL +300M
La … … … et les … … sont les éléments fondamentaux de l’intervention.
La connaissance de l’ouvrage et les délais d’intervention sont les éléments fondamentaux de l’intervention.
Toutes les mesures doivent être prises pour réduire le délai d’engagement des secours. Elles nécessitent donc une connaissance précise et approfondie des particularités de chaque ouvrage et de tous ses accès. C’est pourquoi les tunnels routiers de plus de 300 m doivent systématiquement faire l’objet d’un … …, établi sur la base des données figurant dans les plans d’intervention et de sécurité (PIS) que l’exploitant est en mesure de fournir.
Toutes les mesures doivent être prises pour réduire le délai d’engagement des secours. Elles nécessitent donc une connaissance précise et approfondie des particularités de chaque ouvrage et de tous ses accès. C’est pourquoi les tunnels routiers de plus de 300 m doivent systématiquement faire l’objet d’un triptyque
ÉTARÉ, établi sur la base des données figurant dans
les plans d’intervention et de sécurité (PIS) que
l’exploitant est en mesure de fournir.
Les principes fondamentaux d’une intervention dans
un tunnel consistent à mener simultanément : 2/
► les opérations de sauvetage et d’évacuation du public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel
► les opérations d’extinction en établissant directement au plus vite sur les poteaux d’incendie alimentés (lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques
les plus puissants possibles
TUNNEL +300M Ces actions (principes fondamentaux) sont complétées par : 4/
► des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage (niches, IS et escaliers qui les desservent…)
► la prise en compte du public extrait du tunnel (demande de centre d’accueil des impliqués le cas échéant) en coordination avec la police
► une maîtrise permanente des liaisons internes et externes
► un contact permanent avec le CES afin de maîtriser les installations et moyens techniques propres à chaque tunnel
TUNNEL +300M
Toutes ces opérations sont menées en considérant
en permanence : 2/
► les tunnels comme des zones d’exclusion
► la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur
L’intervention en tunnel repose sur : 4/
► un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations (MGO)
► des principes d’engagement pour chacun des premiers engins
► un poste de commandement avancé (PCA) situé au plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit à l’entrée du tunnel
► un poste de commandement principal (PCP) situé en retrait