2e EXAM. 7- Maturation de l'ARN Flashcards
L’épissage est une étape de la ____ de l’ARN.
maturation
Vrai ou Faux. L’épissage des introns se fait chez les procaryotes et chez les eucaryotes.
Faux. Seulement chez les eucaryotes. Les procaryotes n’ont pas d’introns à épisser. Leur séquence codante est continue.
Quelle séquence est maintenue dans l’ARN mature?
L’ARN mature comprend la séquence codante et des sections non codantes situées à la fin des chromosomes.
Vrai ou Faux. Le ribosome discrimine les exons des introns.
Faux. Il faut que l’ARNm soit épissé préalablement sinon le ribosome traduit les introns et les exons en protéines. Les exons seront fusionnés pour que l’ARNm produise une protéine fonctionnelle.
Vrai ou Faux. Plus l’organisme est complexe, plus il aura d’introns.
Vrai.
Bactéries = aucun intron
Levures = 1 intron/gène
Humain = 6 introns/gène
Si un pré-ARNm à épisser contient 8 introns, combien y a-t-il d’exons?
7 exons
Vrai ou Faux. En général, les exons sont plus longs que les introns.
Faux. L’inverse. C’est logique parce qu’on veut que lorsqu’une mutation survienne la probabilité que la mutation soit dans l’intron soit plus grande.
Exemple: gène DHFR
- Gène constamment transcrit
- Plus de 90% du gène est constitué d’introns.
Quel est le gène le plus long chez l’humain?
Gène de la dystrophine humaine. Le gène prend environ 17 heures à être transcrit.
Dans quoi sont inclus les introns? Pourquoi?
Sont inclus dans le pré-ARNm, car la transcription ne reconnaît par les introns.
Quelles sont les quatre choses que l’on retrouve dans un intron?
- Site d’épissage 5’ (donneur): précède la séquence GU
- Site de branchement: le A dans une séquence précise YNYURAY
- Site poly-pyrimidique: riche en pyrimidines (C ou T)
- Site d’épissage 3’ (receveur): suit une séquence AG
Expliquez chimiquement comment se passe l’épissage . (3)
- Trans-estérification: le OH-2’ de l’A du site de branchement attaque le phosphate de la G du site donneur (exon 5’). Il y a formation d’une jonction triple.
- Trans-estérification: le OH-3’ de l’exon 5’ fait une attaque nucléophile sur le phosphate de la G du site receveur (exon 3’)
- Ainsi, les exons sont liés ensembles et l’intron est sous forme de lasso. L’intron est rapidement dégradé parce qu’il n’est pas nécessaire à la cellule.
Qu’est-ce que la jonction triple?
Elle est formée lors de la première étape de l’épissage. L’adénine du site de branchement est lié forme trois liens: un en 5’, un en 3’ et un en 2’. Elle lie en 2’ la nouvelle extrémité 5’ de l’intron. Ainsi, il y a formation d’une boucle.
Où se produit l’épissage?
dans le noyau
Qu’est-ce que l’épissage en trans?
Lorsque des exons de 2 pré-ARNm différents se joignent ensemble. C’est très rare.
Qu’est-ce que le spliceosome?
- Grand complexe protéique qui est impliqué dans le mécanisme d’épissage. Contient 150 protéines et 5 ARN.
- Hydrolyse beaucoup ATP dans le cadre de ses fonctions
- Fonctions enzymatiques réalisées par les ARN, pas les protéines. Elles repèrent aussi les séquences conservées aux jonctions intron/exons.
Vrai ou Faux. Les protéines du spliceosome catalysent les réactions d’épissages.
Faux. Ce sont les ARNs
Comment se nomment les 5 petits ARN nucléaires présents dans le spliceosome?
U1, U2, U4, U5 et U6
Ils reconnaissent les différents sites de l’intron. Ils se complexent à des protéines pour former des snRNP (complexe ARN-protéine), mais d’autres protéines qui ne sont pas dans les snRNP sont impliquée!
Quels sont les rôles des snRNP? (3)
- Reconnaissance du site donneur (site d’épissage 5’) et du site de branchement.
- Rapprochent ces deux sites ce qui favorise la réaction (l’attaque nucléophile de OH-2’ sur le phosphate de la G du site donneur).
- Catalysent les réactions de clivage et de ligation de l’ARN via des intéraction ARN-ARN, ARN-protéine et protéine-protéine.
Nommez des exemples d’hybrides ARN-ARN (2)
- U1 et U6 peuvent se lier par complémentarité au site donneur (5’)
- U2 et U6 peuvent se lier par complémentarité entre-elles. U2 se lie au site de branchement et U6 se lie au site donneur. Les deux viennent s’asseoir ensemble, car ces snRNP sont complémentaires.
Nommez un exemple d’hybride ARN-protéine.
U2 et BBP. U2 se lie au site de branchement et hybride tous les nucléotides sauf l’adénine. Celle-ci s’isole parce qu’elle n’a pas d’affinité pour U2. BBP se lie ensuite au site de branchement. L’extrémité OH-2’ sera exposée pour faire l’attaque nucléophile sur le phosphate de la guanine du site donneur.
Expliquez l’étape 1 de l’épissage par le spliceosome (formation du complexe E).
Le site donneur est reconnu par la snRNP U1. La sous-unité 65 de U2AF se lite au site poly-pyrimidique et la sous-unité 35 se lie au site receveur. La sous-unité U2AF65 recrute BBP au site de branchement.
Vrai ou Faux. La liaison de U1 est indépendante de la liaison de BBP.
Vrai. Un peut se lier avant l’autre sans problème.
Expliquez l’étape 2 de l’épissage par le spliceosome (formation du complexe A).
La snRNP U2, aidé par U2AF, déloge BBP et prend sa place sur le site de branchement. L’ adénine est non-appariée avec U2 et devient disponible pour réagir avec le site d’épissage 5’ (donneur).
Expliquez l’étape 3 de l’épissage par le spliceosome (formation du complexe B).
Liaison de la tri-snRNP U4-U5-U6 au pré-ARNm et à U1 et U2. En même temps que le tri-snRNP se lie, U2AF65 et 35 se dissocient. U4 et U6 se lie à leur séquence complémentaire. U5 est lié par des interactions protéine-protéine. U1 se dissocie, ce qui laisse le champ libre à U6 qui prend sa place au site donneur.