(2018) PARTIE 7: INTERFER Flashcards
N° Chef de régulation METRO?
430 + N° ligne
N° Coordination médicale?
68118
N° CSO TC
1018
N° Police RATP?
84500
N° RER A
23492
23493
23494
N° RER B
88300
88301
Permanent des Réseaux Ferrés
81 111
Dans quels cas les moyens INTERFER sont envoyés?
Toute intervention pour accident en gare ou station, feu de train ou de rame en espace clos (gare ou station),
accident en inter-gare ou en inter-station ou feu en tunnel dans le réseau ferré
Quelles sont les dispositions sur lesquelles le COS peut s’appuyer?
la Permanence Générale (PG) RATP, le Permanent des Réseaux Ferrés (PRF, seul cadre en charge de
lancer les séquences de désenfumage pour la RATP, et interlocuteur du COS pour ce domaine) et l’officier
de liaison BSPP ;
un Chef d’Incident Local ou Principal (CIL ou CIP) en mesure de lui apporter une aide technique ;
le Centre Opérationnel de Gestion de la Circulation (COGC) pour le réseau SNCF ;
le PCC TRANSDEV pour le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle (CDGVAL) ;
un Poste Central de Sécurité Incendie (PCSI), ou centre de surveillance, ou Local de Gestion d’Intervention
(LGI) ou bureau de vente (billetterie) qui, bien que généralement situé en infrastructure, se situe à un
niveau supérieur aux voies. Les intervenants y trouvent les téléphones, des plans ou clefs éventuelles
(pento-curvilignes pour les accès aux façades de quai des lignes automatisées) ;
des colonnes sèches avec prises d’incendie tous les 100 mètres en tunnel (sur certaines lignes et
prolongement récents) ;
des guides opérateurs de lignes RATP destinés à mettre en oeuvre, en relation avec le Permanent des
Réseaux Ferrés (PRF), le désenfumage de la station ou de l’inter-station ;
des téléphones de bout de quai qui permettent de contacter les régulateurs de lignes (coupure des énergies),
le CSO, le CO et la coordination médicale ;
des rupteurs d’alarme ;
des prises pour généphones ;
éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours (accès-pompiers) qui ne sont normalement
pas dimensionnés pour évacuer les usagers ;
un éclairage de sécurité et de jalonnement ;
des cheminements d’évacuation des passagers en tunnel (lignes récentes ou réaménagées) et sur les
portions aériennes.
Quels sont les Dangers spécifiques lors d’un feu en tunnel :
Les retours d’expérience des feux de matériels roulants en tunnels ferroviaires montrent que :
le risque de panique doit être pris en compte dès le début de l’intervention ;
le développement des fumées (feu de pneumatiques) peut être rapide, rendant difficile toute approche du
sinistre par les secours. Le désenfumage est une opération technique normalement initiée par le PRF (sur
le réseau RATP) et menée en relation étroite avec le COS, sur la base des Guides Opérateurs de Ligne
(GOL). Elle peut être pilotée à distance où localement, toutefois, la modification de scénarii
préprogrammés est une décision délicate à prendre impérativement en concertation avec l’exploitant
(risque de transports de fumées dans les correspondances en tunnel).
Quels sont Limites d’intervention des sapeurs-pompiers pour feu en tunnel?
Dans ce type d’infrastructures, la longueur des cheminements constitue un obstacle majeur à l’intervention des
sapeurs-pompiers. Celle-ci a des conséquences directes sur :
le balisage qui doit s’effectuer sans obstacle physique à l’évacuation ;
les liaisons physiques et les communications ;
l’établissement de moyens hydrauliques ;
le rayon d’action du personnel.
Le recours au personnel du GELD qui dispose des matériels et d’un entraînement spécifiques à ce type de
reconnaissances, doit être privilégié. De même, l’emploi des caméras thermiques constitue un atout majeur
dans le cadre de telles interventions.
En toutes circonstances, le risque « attentat » doit guider les premières actions de secours.
Quels sont Les fondements de l’intervention pour feu de tunnel?
mise en sécurité du réseau (arrêt de la circulation et/ou coupure électrique du courant de traction) ;
évacuation du public ou extraction des victimes ;
maîtrise du désenfumage (en relation avec le PRF et l’officier détaché à la PG RATP pour ce réseau) ;
attaque précoce du sinistre le cas échéant ;
reconnaissances simultanées de part et d’autre du lieu de l’intervention (inter-stations, interconnexions,
gares ou stations et accès-pompiers encadrants) ;
coordination des moyens dans la ou les stations ou gares concernées ;
maîtrise en permanence des liaisons internes et externes.
Quelle est la doctrine d’intervention spécifique pour feu de tunnel?
systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance ;
dédoubler si besoin et si possible les organes de commandement en :
Poste de commandement avancé (PCA), au plus près du sinistre et des moyens de communication propres
au réseau, activé dans un premier temps par le chef de garde. Si l’OSG prend le COS, l’OGC prend le
commandement du PCA.
Poste de commandement principal (PCP) situé dans tout local disposant des moyens de communication :
PCSI, centre de surveillance de la gare ou station, bureau de vente, local d’information des voyageurs ; si la
situation rencontrée (attentat, feu, NRBC) interdit la présence de personnel non équipé d’APRF ou d’ARI dans
la gare ou station, les PCA et PCP seront activés à l’extérieur de l’emprise ferroviaire. Dans tous les cas, les
COS successifs devront s’appuyer sur le CIL puis le CIP dépêché par l’exploitant du réseau.
Quel est le volume de moyens engagés pour feu de tunnel?
Gare ou station principale : - 1 groupe ETARE - 1 groupe de commandement (PCTAC) L’OGC n’est pas obligatoirement le COS Gare ou station ou accès-pompiers encadrant : 1 groupe ETARE Si réseau RATP : 1 OGC à la PG. Si réseau SNCF : 1 OGC à l’adresse principale
Comment sont engagés les secours si L’intervention se situe en station/gare?
Dans ce cas, le premier groupe ETARE est envoyé à l’adresse.
Le second en station, gare ou accès-pompiers
aval le plus proche sur informations de la PGRATP.