(2018) ¨PARTIE 3 - INTERVENTION POUR FEU OU EXPLOSION DANS LES TUNNELS ROUTIERS DE GRANDE LONGUEUR (> 300 METRES) Flashcards
Qu’est-ce qui caractérise les tunnels routiers?
du génie civil (monotubes / bitubes ; unidirectionnels / bidirectionnels ; faible longueur à plusieurs
kilomètres, résistance au feu, etc.) ;
de l’exploitation : Centre d’Exploitation et de Surveillance (CES) ou Poste de Contrôle Tunnels et
Trafic (PCTT) etc. ;
des équipements de sécurité, Issues de Secours (IS), principe de désenfumage, niveau de résistance au feu ;
du volume de trafic.
De quoi doit disposer un tunnel?
un système de détection automatique d’incident qui propose un scénario de mise en sécurité à l’Opérateur
Sécurité Trafic (OST) ;
des dispositifs physiques d’interruption du trafic en entrées de tunnel à commande manuelle ou
automatique depuis le CES ;
des IS (issues vers l’extérieur) tous les 200 m protégées par une porte CF (qui peut avoir été condamnée
de l’intérieur par un verrou fusible en raison de la proximité du sinistre), disposant ou pas de
communication avec le CES ;
des niches de sécurité (extincteur, hydrant, prise de CS ou CH, réseau d’appel d’urgence, volume sans
sortie vers l’extérieur) tous les 200 m ;
des Postes d’Appels d’Urgence (PAU) placés dans les niches de sécurité et dans les aménagements pour
l’évacuation et la protection des usagers, permettant une communication avec le CES ;
des poteaux d’incendie ou des colonnes humides sous 6 bars, débit simultané de 120m3/h, placés de
préférence dans les niches incendies tous les 200m, permettant une alimentation directe des établissements
d’attaque sans besoin d’engin-pompe ;
des colonnes sèches (voire en eau morte sans pression) à alimenter depuis la surface et/ou les têtes ;
des systèmes de ventilation/désenfumage, commandés depuis le CES ;
des intercommunications entre tubes permettant des transferts de victime/matériel ou une attaque protégée,
voire un passage d’engins ;
des systèmes de surveillance du trafic (vidéo), de la qualité de l’air, des niches et IS ;
des dispositifs de récupération des eaux souillées/pollutions.
Quelles sont les températures ressenties pour une VL en feu sous tunnel?
VL: 600°
50m: 250°
100m: 150°
250m: 100°
Quelles sont les températures ressenties pour un PL en feu sous tunnel?
PL: 900°
50m: 600°
100m: 300°
250m: 200°
Quelles sont les températures ressenties pour un Camion Citerne en feu sous tunnel?
CC: 1300°
50m: 700°
100m: 400°
250m: 300°
Quelle est la durée de combustion et la fumée produite par une VL sous tunnel?
- Durée de combustion:
30 min à +d’une heure (véhicule électrique) - Fumée: 20 à 40m3/s
70 000m3, soit un tunnel de diam 10m et 900 m de long)
Quelle est la durée de combustion et la fumée produite par un PL sous tunnel?
- Durée de combustion: 70 min
- Fumée: 60 à 90 m3/sec
380 000m3 (tour Montparnasse)
Quelle est la durée de combustion et la fumée produite par un CC sous tunnel?
- Durée de combustion:
90 min - Fumée: 150 à 300 m3/s
1 600 000m3
Quel est le débit de désenfumage normalisé d’un tunnel?
110 m3/sec
En quoi consistent les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel?
Les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel consistent à mener simultanément :
les opérations de sauvetage et d’évacuation du public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel ;
les opérations d’extinction en établissant directement au plus vite sur les poteaux d’incendie alimentés
(lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques les plus puissants possibles.
Par quoi sont complétées les SAUV, EVAC et L’ATK dans un feu de tunnel?
des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage (niches, IS et escaliers qui les desservent..) ;
la prise en compte du public extrait du tunnel (demande de centre d’accueil des impliqués le cas échéant) en
coordination avec la police ;
une maîtrise permanente des liaisons internes et externes ;
un contact permanent avec le CES afin de maîtriser les installations et moyens techniques propres à
chaque tunnel ;
Qu’est ce qui doit être considéré en permanence lors d’une intervention en tunnel?
les tunnels comme des zones d’exclusion ;
la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des
intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur.
Sur quoi repose l’intervention en tunnel?
un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des
opérations ;
des principes d’engagement pour chacun des premiers engins ;
un Poste de Commandement Avancé (PCA) situé au plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit
à l’entrée du tunnel ;
un Poste de Commandement Principal (PCP) situé en retrait.
Quel est le volume des moyens
- 1 GROUPE ETARÉ;
- Groupe CDT
- 1 OGC au CES
L’OGC n’est pas obligatoirement le COS.
Quelles sont les missions du 1er EP (AMONT)
LE PREMIER ENGIN (EP Cgi ou EP et VL CdG) dénommé par la suite engin AMONT s’engage par
l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, par la voie qui
correspond au sens de circulation présumé du sinistre ;
la MGO guide les premières actions du COS. Il demande les renforts nécessaires et renseigne le
commandement. L’accès par lequel s’engage l’engin AMONT est appelé « accès principal » pour
l’intervention. C’est à partir de là que s’organise et monte en puissance la chaîne de commandement ;