200.2 v3 Flashcards
définition victime ?
En SUAP la victime est une personne présente et concerné par un événement ou un état qu’elle subit:
• soit elle présente des sensations anormales, qu’elle se sache ou non malade ;
• soit elle a subi un traumatisme, quelles que soient les
circonstances ;
• soit elle est intoxiquée ;
• soit c’est une parturiente (femme qui accouche).
définition impliqué ?
un impliqué est une personne qui n’a subi aucun dommage physique ou psychique immédiatement apparent mais qui est directement liée à l’événement compte tenu de sa proximité géographique avec des victimes
les étapes de la prise en charge d’une victime ?
- la sécurité
- l’alerte des services de secours
- la réalisation des gestes de secours par un témoin
- la prise en charge par les sp
- la médicalisation pré-hospitalière
- la prise en charge hospitalière
le message d’alerte, l’appelant doit indiquer :
- le numéro de téléphone
- la localisation
- la nature du problème
- le nombre approximatif de personnes concernées et leur état
- les premières mesures prises et les gestes effectués
- les risques
les acteurs de la chaine des secours sont :
- citoyen
- réserves communales de sécurité civile
médecins libéraux et entreprises de transport sanitaire agréées - associations agrées de sécurité civile
- gendarmerie et police nationale
- sapeurs pompiers civils et militaires
- structures d’aide médicale urgente (SAMU)
- structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU)
SAMU ?
SMUR ?
SU ?
- structures d’aide médicale urgente
- structures mobile d’urgence et de réanimation
- structures des urgences
a la prise de garde le personnel doit :
- vérifier et contrôler la présence, l’état et l’hygiène du matériel
- vérifier la présence, les dates de péremption
- compléter ou remplacer
- vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le bio nettoyage
le chef d’agrès doit en plus:
- vérifier la tenue et l’hygiène du personnel
cas justifiant le recours aux forces de police :
- décès d’une victime:
- sur VP ou dans lieu public
- a domicile en l’absence de la famille
- décès d’une victime par mort violente ou suspecte (obstacle médico-légal)
- décès certain en l’absence d’un médecin sur place
- accident de travail ayant entrainé un décès ou blessure grave
- accident de la circulation avec victime ou dégradation d’un bien public
- personne victime d’une agression
- victime mineure
- victime mineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal
- victime présentant un danger pour elle-même, un tiers ou l’équipe de secours
- victime nécessitant une contrainte physique en cas d’admission en SPDT ou en SPDRE
- victime en état d’ébriété sur VP ne faisant pas l’objet d’un transport
- découverte d’une arme sur ou à proximité de la victime
- découverte de stupéfiants sur ou à proximité de la victime
- personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours
les cas de décès certains sont :
- la décapitation
- la putréfaction
- la raideur cadavérique
les trois systèmes principaux sont :
- système circulatoires
- systèmes respiratoires
- systèmes neurologique
les autres systèmes sont :
- système locomoteur
- système endocrinien
- système immunitaire
- système digestif
- système reproducteur
- système urinaire
- la peau
critères de la position anatomique de référence :
- debout
- face à l’observateur
- pieds posés au sol
- bras légèrement écartés du corps
- pouces tournés vers l’extérieur, paumes des mains visibles
- tête perpendiculaire à l’axe des épaules
- regard horizontal
- sexe au repos (chez l’homme)
les différents plans de coupe sont :
- plan sagittal
- plan transversal
- plan frontal
le corps est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes subdivisées en région, lesquelles ?
- tête :
- crâne
- face
- cou
- tronc :
- thorax
- abdomen
- bassin
- les membres supérieurs :
- bras
- coude
- avant-bras
- poignet
- main
- les membres inférieurs :
- cuisse
- genou
- jambe
- cheville
- pied
les 3 composants principales du système locomoteur sont :
- les os
- les articulations
- les muscles
les os sont regroupés en plusieurs catégories, lesquelles :
- os court : os du carpe
- os long : tibia
- os plats : omoplate
- os irrégulier : vertèbres
- os sésamoïde : rotule (patella)
les articulations sont de 3 types :
- articulations fixe : os du crâne
- articulations mobile : épaule
- articulations semi-mobiles : vertèbres
les 6 parties dans le squelette sont :
- tête
- colonne vertébrale
- cage thoracique
- bassin
- membres sup
- membres inf
la tête est composée de 2 parties, lesquelles :
- le crâne
- la face
le crâne regroupe 7 os principaux qui sont :
- os frontal
- os occipital
- les 2 os pariétaux
- les 2 os temporaux
- os sphénoïde
la face est composée de :
- la mandibule (ou maxillaire inf)
- le maxillaire sup
- les deux malaires
- les os propres du nez
- une partie de l’os frontal
la colonne vertébrale est composée de combien de vertèbres ?
33 ou 34 os
le rachis est divisé en cinq zones, lesquelles :
- le rachis cervical : 7 vertèbres
- le rachis thoraciques (ou dorsal) : 12 vertèbres
- le rachis lombaire : 5 vertèbres
- le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudés
- le rachis coccygien : 4 à 5 vertèbres soudés
la cage thoracique est constitué par :
- le rachis thoracique (ou dorsal) en arrière
- le sternum en avant
- les côtes au nombre de 24 (12paires)
- les clavicules
- le scapula (omoplates)
le bassin osseux (ou pelvis) est composé par :
- le sacrum ou le coccyx en arrière
- les 2 os iliaques qui se réunissent en avant par une articulation fixe :le pubis
les membres sup sont constitués de 3 segments :
- le bras composé de l’humérus
- l’avant-bras composé du cubitus et du radius
- la main composé des os du carpe, des métacarpiens et des phalanges
la main comporte 5 doigts lesquelles :
- pouce
- index
- majeur
- annulaire
- auriculaire
les membres inf sont constitués de 3 segments :
- la cuisse composée du fémur
- la jambe composée du tibia et de la fibula (péroné)
- le pied composé des os du tarse, des métatarsiens et des phalanges
il existe 4 cavités lesquelles ?
- cavité crânienne
- cavité thoracique
- cavité abdominale
- cavité pelvienne
que contient la cavité crânienne ?
elle contient le cerveau
que contient la cavité thoracique ?
- les 2 poumons
- le médiastin contenant le cœur, l’œsophage, la trachée, une partie de l’aorte, des nerfs
que contient la cavité abdominale ?
- les organes de digestion : estomac, intestin grêle, côlon, foie, pancréas
- un organe du système immunitaire : la rate
- les organes du système urinaire : les reins et les uretères
que contient la cavité pelvienne ?
- le rectum et l’anus
- la vessie
- les organes génitaux internes
elle fait suite à la cavité abdominale
elles sont souvent regroupées sous le nom de cavité abdomino-pelvienne
de quoi est composé la fonction nerveuse :
- le cerveau
- la moelle épinière
- les nerfs périphériques
composition de l’air ?
- 21% d’oxygène (o2)
- 78% d’azote (N2)
- 1% de gaz rares
l’appareil respiratoire est constitué de :
- les voies aériennes supérieures
- les voies aériennes inférieures
- les poumons
- la plèvre
composition des va sup :
- fosses nasales
- bouches
- nez
- pharynx
- larynx
composition des va inf :
- trachée
- bronches
- bronchioles
- alvéoles pulmonaires
- poumons
- cavité pleurale
les poumons sont formés par :
- les bronches
- les alvéoles
- les vaisseaux sanguins
rôle de la fonction circulatoire ?
- assure le transport de l’o2 des poumons vers tout l’organisme
- participe à l’élimination des déchets
- participe au bon fonctionnement de l’organisme
le système circulatoires est composé de 3 éléments, lesquelles ?
- le cœur
- les vaisseaux sanguins
- le sang
au sein du système circulatoire, on distingue 2 types de circulations, lesquelles ?
- la petite circulation entre le cœur et les poumons
- la grande circulation entre le cœur et les organes
les vaisseaux sanguins sont de 3 types, lesquelles ?
- les artères
- les capillaires
- les veines
quel est le volume de sang chez un adulte ?
environ 5 litres
le sang est composés de 3 types de cellules, lesquelles et expliqué leur rôles ?
- les globules rouge transportent l’O2
- les globules blanc qui luttent contre les infections
- les plaquettes forment les caillot qui arrête le saignement
la partie liquide du sang est appelé le plasma
la survenue d’un trouble de la conscience entraine chez une victime :
- la chute de la langue
- une diminution des réflexes
- une diminution de l’oxygénation
le crâne ou cavité crânienne comprend 2 parties :
- la voûte
- le plancher (ou base du crâne)
le plancher (ou base du crâne) est constitué :
- os frontal
- os occipital
- 2 os pariétaux
- 2 os temporaux
- os sphénoïdes
le genou est une articulation composé de 3 os :
- le fémur
- le tibia
- la patella ou rotule
dans le système nerveux, 2 systèmes nerveux travaillent simultanément :
- le système nerveux central
- le système nerveux périphérique
le système nerveux central est constitué :
- cerveau
- tronc cérébral
- cervelet
- moelle épinière
de quoi est constitué l’encéphale ?
- cerveau
- tronc cérébral
- cervelet
que permet l’encéphale ?
- la vie relationnelle
- la vie “automatique” du corps
le système nerveux périphérique est constitué :
- nerfs rachidiens reliés à la moelle
- nerfs crâniens reliés au tronc cérébral
quel est le rôle du système sympathique ?
le système sympathique est activé lors des efforts physiques et chaque fois que le cerveau perçoit une détresse : l’adrénaline
quel est le rôle du système parasympathique ?
le système parasympathique est activé au repos et lors de la mise en œuvre des systèmes digestifs et génito-urinaires
composition du neurone :
- dendrites
- corps cellulaires
- noyau
- axone qui est composé de la gaine de myéline
- boutons synaptiques
la privation d’O2 (anoxie) entraine la mort des cellules nerveuses en combien de temps ?
en 6 min
composition des méninges ?
- dure-mère (qui est la plus externe)
- l’arachnoïde (qui est au milieu)
- pie-mère (en contact du cerveau et de la moelle)
on distingue 3 espaces crâniens :
- l’espace extra-dural
- l’espace sous-dural
- l’espace sous arachnoïdien
le système nerveux central est protégé par :
- les os du crâne pour l’encéphale
- les vertèbres pour la moelle épinière
- les méninges et le liquide céphalo-rachidien pour l’ensemble
les nerfs peuvent être de 3 types :
- nerfs moteurs
- nerfs sensitifs
- nerfs mixtes
les nerfs moteurs sont de 2 types distincts :
- somatiques : contraction volontaire ou réflexe des muscles du squelette
- autonome (végétatifs) : contraction du cœur, des muscles, viscères
le système cardio-vasculaire est divisé en 2 parties :
- le système circulatoire
- le système lymphatique
le cœur est formé par 3 couches tissulaires qui sont :
- péricarde : qui entoure le cœur
- myocarde : qui est la couche la plus épaisse
- endocarde : qui est la couche la plus interne
la peau comprend 3 couches :
- épiderme
- derme
- hypoderme
quel est le rôle de la peau ?
- protéger
- réguler la température
- informer l’organisme
- constituer un réservoir sanguin
de quoi est composé le système urinaire ?
- les reins
- les uretères
- la vessie
- l’urètre
par quoi est constitué le système digestif ?
- une succession d’organes creux
- d’organes pleins et de glandes
la cavité abdominale (abdomen) est divisé en 2 parties, lesquelles ,
- la cavité péritonéale qui contient estomac, foie, intestins et vésicule biliaire
- la cavité rétropéritonéale qui contient le pancréas, les reins, et les gros vaisseaux (aorte et veine cave inf)
de quoi est constitué le tube digestif ?
- bouche
- pharynx
- oesophage
- estomac
- intestin grêle (6m)
- côlon (1.5m)
- rectum
- canal anal et anus
l’intestin grêle comprend 3 paries :
- le duodénum
- le jéjunum
- l’iléon
de quoi est composé le système reproducteur chez la femme ?
- organes génitaux externes (vulve)
- organes génitaux internes (ovaires, vagin, utérus et trompes utérines)
- les seins
de quoi est composé le système reproducteur chez l’homme ?
- organes sexuels externe (testicules, pénis)
- organes sexuels interne (prostate, vésicules séminales)
que libère le pancréas dans le sang ?
- l’insuline qui permet le métabolisme des glucides
- le glucagon qui libère le glucose stocké dans le foie
que regroupe le système sensoriel ?
- l’ouïe
- la vue
- l’odorat
- le touché
- le goût
l’oreille est divisé en 3 parties :
- l’oreille externe
- l’oreille moyenne
- l’oreille interne
l’oreille externe est divisée en 2 parties :
- le pavillon
- le conduit auditif externe
l’oeil se divise en 2 parties, lesquelles ?
- la parois de l’oeil composés de différentes couches
- les structures internes du globes oculaire
les structures internes du globes oculaire sont composés par :
- le cristallin
- le corps vitré
- la rétine
catégorisation d’une personne ?
Adulte à partir de la puberté
Enfant de 1 an à la puberté
Nourrisson de 1 semaine à 1 an
Nouveau-né < 1 semaine
expliquer le PQRST ?
- Provoqué par… : les circonstances de survenue
- Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression…
- Région du corps atteinte
- Sévérité : son intensité
- Temps de la plainte
citez les 2 échelles de la douleur ?
L’Échelle Numérique (EN) de 0 à 10
L’Échelle Verbale Simple (EVS) de 1 à 4
a quoi correspond le 1 à 4 de l’EVS ?
1, si la réponse est « faible »
2, si la réponse est « moyenne » ;
3, si la réponse est « forte » ;
4, si la réponse est « insupportable ».
expliquer le MHTA ?
- maladies ou malaises
- hospitalisation
- traitement médical
- allergies
a l’aide de quoi évaluons nous l’état de conscience ?
le score de Glasgow
décrire le score de Glasgow
ouverture des yeux : 1 aucune 2 à la douleur 3 à la demande 4 spontanée
réponse verbale : 1 aucune 2 grognement 3 inappropriée 4 confuse 5 orientée
réponse motrice : 1 aucune 2 extension + rotation interne des bras 3 flexion des bras 4 évitement non adaptée 5 réponse orientée adaptée 6 à la demande
parésie ?
paralysie ?
- parésie une diminution de la force motrice ;
* paralysie une absence de mouvement.
quel information peut donner l’étude des pupilles ?
• un traumatisme crânien ; • des troubles neurologiques ; • une intoxication (médicaments, drogues, toxiques de guerre) ; • un traumatisme de l’oeil.
les signes généraux des
troubles et détresses neurologiques sont :
- perte de connaissance ;
- troubles de la conscience ;
- coma ;
- convulsions ;
- diminution ou perte de sensibilité ;
- diminution ou perte de motricité ;
- anomalie des réactions pupillaires ;
- altération de la parole ;
- troubles du comportement ;
- céphalées inhabituelles ;
- troubles de l’équilibre ;
- vertiges.
les signes généraux des
troubles et détresses respiratoires sont :
- polypnée
- bradypnée
- impossibilité ou difficulté à parler
- tirage
- battements des ailes du nez
- balancement thoraco-abdominal
- sueurs
- moiteurs
- baisse de la saturation en O2
- bruits
- cyanose
les signes généraux des
troubles et détresses circulatoires sont :
- tachycardie
- bradycardie
- arythmie
- sensation de soif
- TRC
- marbrures
Tableau des valeurs normales de la fréquence respiratoire ?
adulte 12 à 20
enfant 20 à 30
nourrisson 30 à 40
nouveau né 40 à 60
Tableau de valeurs normales de la fréquence circulatoire ?
adulte 60 à 100
enfant 70 à 120
nourrisson 100 à 140
nouveau né 120 à 160
Les zones de l’abdomen sont :
Hypocondre droit Flanc droit Fosse iliaque droite Hypocondre gauche Flanc gauche Fosse iliaque gauche Èpigastre Région ombilicale Hypogastre
tableau des températures ?
Hypothermie sévère < 32 Hypothermie modérée 32-35 Température moyenne 35 - 37.5 Hyperthermie modérée ou fièvre 37.5 - 41 Hyperthermie sévère > 41
citez les différents types de bilans ?
• le bilan circonstanciel permet d’apprécier la
situation, dans sa globalité
• le bilan primaire a pour but de rechercher une
détresse vitale
• le bilan secondaire permet de compléter et d’affiner
les données des deux précédents bilans.
• la surveillance permet de suivre l’évolution de
l’état de la victime
Tableaux des positions d’attente de la victime qui respire et qui a une circulation ?
Inconscience : PLS Sauf si PLS dangereuse
Inconscience et femme enceinte : PLS quel que soit le côté
Détresse respiratoire : Assis
Détresse respiratoire et obèse : Assis à 45°
Détresse respiratoire et femme enceinte 3e trimestre : Assis à 45°
Détresse circulatoire: Allongé +/- surélévation des membres inférieurs si PAS < 90 mm Hg
Détresse circulatoire et inconscience : PLS
Détresse respiratoire et détresse circulatoire : Assis à 45° et membres inférieurs allongés
Détresse respiratoire de type œdème aigu du poumon
sans détresse circulatoire : Assis ou assis 45° et membres inférieurs plus bas que le corps (= jambes pendantes, pieds au sol ou à distance du sol selon
l’installation)
de quoi le bilan secondaire est constitué :
- d’une partie systématique ;
* d’une ou de plusieurs parties spécifiques.
La partie systématique doit comporter la recherche des
éléments suivants :
• interrogatoire de la victime :
- analyse de la plainte de la victime (PQRST) ;
- recherche des antécédents de la victime (MHTA) ;
• éléments neurologiques :
- score de Glasgow ;
- les pertes de connaissance initiale et secondaire ;
• éléments respiratoires :
- la présence ou l’absence de dyspnée ;
- fréquence, amplitude et régularité sur une minute ;
- saturation en oxygène ;
• éléments circulatoires :
- fréquence et régularité sur une minute ;
- pression artérielle d’un côté ;
• éléments communs à toutes les détresses :
- la présence ou l’absence de pâleur ;
- la présence ou l’absence de sueurs ;
• éléments lésionnels (victime blessée)
• éléments divers :
- température corporelle
a quoi correspond la recherche des atteintes lésionnelles ?
• des déformations ou des douleurs spontanées ou
provoquées par la palpation au niveau du crâne,
de la face, de la colonne vertébrale, du thorax, de
l’abdomen, du bassin, des membres inférieurs et
des membres supérieurs ;
• des signes de traumatisme de membre ou
d’articulation :
- une impotence fonctionnelle ;
- fractures fermées, ouvertes, déplacées ou non,
luxation… ;
- une perte de motricité ou de sensibilité ;
- une disparition d’un pouls ;
- une diminution de la température, pâleur de
l’extrémité ;
• des saignements au niveau du nez, de la bouche,
de l’intérieur de l’oreille ;
• des hématomes ;
• des plaies plus ou moins profondes
• des brûlures.
Cas ne justifiant pas un contact avec
la coordination médicale :
- il ne s’agit pas d’une victime (définition chap.1) ;
- différend familial sans notion de blessé ni d’agitation
incontrôlable ; - absence de personnes impliquées sur les lieux de
l’intervention en dehors du cas où l’ordre de départ
précise « AR ou Smur au départ » (le contact permettra
d’arrêter le renfort médicalisé) ; - brancardage ;
- renfort médicalisé (AR, UMH) présent sur les lieux
et une seule victime nécessitant une médicalisation.
Le chef d’agrès l’intègre alors dans son message de
renseignements s’il s’agit d’une UMH ; - contusions (à l’exception du globe oculaire), plaies
simples et brûlures simples ; - entorses des doigts, du poignet, du pied, de la cheville du genou ou du coude en l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN < 7) ;
- luxation de l’épaule sans déficit vasculo-nerveux en
l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN< 7) ; - fracture simple et isolée des doigts, du poignet, de
l’avant-bras, du coude, du pied, de la cheville, de la
jambe et du col du fémur sans déficit vasculo-nerveux
en l’absence de douleur importante (EVS < 4 ou EN < 7)
10.relevage de personne impotente après une chute
accidentelle sans malaise ni complication ;
11.décès certain en dehors des cas où un renfort
médicalisé est au départ (le contact précoce permet
alors de l’arrêter) ;
12.crise épileptique unique chez un épileptique connu
sous traitement, ayant récupéré un état de conscience
normal, sans déficit moteur ou sensitif et acceptant
son transport vers un centre hospitalier ;
13.crise de spasmophilie ou de tétanie chez un patient
ayant déjà ce type d’antécédents, sans antécédent
cardiaque ou neurologique ;
14.ivresse simple (marche possible), chez un patient ne
présentant ni trouble neurologique, ni traumatisme
et étant pris en charge par la police s’il est sur la voie
publique ou acceptant d’être transporté à l’hôpital.
Toutefois, cette procédure est soumise à 3 conditions :
• réalisation impérative d’un bilan complet ;
• réalisation des gestes de secours appropriés ;
• acceptation par la victime de son transport en
milieu hospitalier.
les différents numéros pour transmettre un bilans :
- le 01 58 57 51 00 pour les bilans urgents ;
- le 01 58 57 51 02 pour les bilans non urgents
- le 01 58 57 51 15 pour les ECG
classement de mortalité en France des troubles et détresses neuro :
elles sont la 3e cause de mortalité en France.
Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance sont :
• Traumatiques : - Traumatisme crânien ; - Traumatisme du rachis. • Non traumatiques : - par pathologie cérébrale : ▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ; ▪ méningites ; ▪ épilepsie ; ▪ tumeurs du cerveau ; ▪ maladies dégénératives ; - dues à un dysfonctionnement du corps : ▪ hypoglycémie par exemple ; - par intoxication ; - dues à l’interaction des grandes fonctions : ▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ; ▪ cause circulatoire : - détresse circulatoire avec baisse de la pression artérielle ; ▪ causes réflexes : - syncopes vagales ; - hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…).
Il existe aussi des troubles neurologiques par atteinte des nerfs périphériques.
qu’est ce que la syncope ?
La syncope est une perte de connaissance brève à début d’installation progressive ou brutale, s’accompagnant d’une perte du tonus postural avec un retour rapide à un état de conscience normal.
la syncope il faut rechercher ou apprécier :
• des sensations « d’étourdissement » ou « de vertiges »
• un pouls lent ou difficilement perceptible ;
• une pâleur, des sueurs ;
• des troubles de la vision, une réduction du champ
visuel ou des mouvements oculaires anormaux ;
• des manifestations sonores comme des
bourdonnements d’oreille, des sons de cloches… ;
• des nausées ou des vomissements ;
• une perte d’urine ;
• une absence de morsure de langue ;
• la présence de traumatismes éventuels, si chute ;
• les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
neurologique ;
• les signes des détresses respiratoire ou circulatoire
cat syncope ?
❶Allonger à plat dos la victime consciente, en surélevant les jambes afin de faciliter la récupération.
❷Mettre en PLS jusqu’à une reprise de conscience complète
❸Immobiliser la tête et le rachis en cas de chute brutale lors de la syncope ou au moindre doute.
❹Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire.
Le transport non médicalisé de certains types de comas sont :
- la phase comateuse qui suit la crise d’épilepsie.
- les comas simulés
- le coma hystérique n’est pas une simulation, mais une manifestation psychiatrique vraie.
Les 2 types d’AVC sont :
- AVC ischémiques (85%)
- AVC hémorragique (15%)
Les facteurs de risque des AVC sont :
- l’âge, qui fragilise les vaisseaux sanguins ;
- l’hypertension artérielle ;
- le diabète ;
- le cholestérol ;
- le tabagisme, l’alcoolisme ;
- les efforts (rupture d’anévrisme) ;
- certains traitements (anticoagulant, aspirine, pilule contraceptive) ;
- l’arythmie cardiaque
Les contre-indications à la réalisation d’une IRM :
- pacemaker ou défibrillateur automatique implantable (DAI) ;
- corps étrangers métalliques intraoculaires ou intracrâniens ;
- certaines valves cardiaques de remplacement.
Conduite à tenir spécifique avc :
❶Allonger la victime en position horizontale stricte pour améliorer l’apport de sang au cerveau.
❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %.
❸Contacter la coordination médicale sur le numéro « urgent » après bilan complet et rapide.
❹Brancarder en position horizontale, sur ordre.
La crise convulsive a des causes diverses :
• causes cérébrales :
- maladie épileptique ;
- traumatisme crânien grave ;
- tumeur cérébrale ;
- malformations cérébrales ;
- maladies infectieuses (méningites, encéphalites…) ;
- séquelles d’AVC ou de chirurgie cérébrale.
• causes non cérébrales :
- hypoglycémie ;
- intoxications (médicaments, alcool, CO…) ;
- hyperthermie grave chez l’adulte et surtout chez
l’enfant ;
- hypoxies ou anoxies ;
- baisse brutale de la pression artérielle.
Les facteurs favorisant la crise chez un épileptique connu sont :
• le manque de sommeil ;
• l’alcool ;
• la rupture du traitement (volontaire, par oubli, ou par
manque de médicament) ;
• les stimulations lumineuses intermittentes
(stroboscope, jeux vidéo…).
Les crises convulsives peuvent être de différents types.
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique »
La crise convulsive partielle
L’état de mal convulsif
La crise convulsive généralisée dite « tonicoclonique »
Elle se décompose en 4 phases :
- phase de début
- Phase tonique
- Phase clonique
- Phase de récupération
Lors d’une crise convulsive partielle :
• la personne peut être consciente ou non ;
• seule une partie du corps convulse. Parfois, il s’agit
simplement de la contraction rythmique d’un pouce,
des lèvres ou d’une paupière.
L’état de mal convulsif
Dans certains cas, les crises peuvent se succéder soit de façon :
• continue pendant plus de 10 minutes ;
• discontinue avec ou sans reprise de la conscience
entre les crises.
Conduite à tenir spécifique crise convulsive :
❶Mettre la victime en PLS
❷Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
❸Demander un renfort médicalisé si l’on est en présence d’un état de mal épileptique.
❹Contacter la coordination médicale (sauf si l’on est
dans le cas de non-contact).
❺Transporter en milieu hospitalier, particulièrement si :
- il s’agit d’une première crise chez un épileptique
non connu ;
- la victime présente des crises fréquentes (inadaptation du traitement).
Si la crise convulsive a lieu en présence des sapeurs-pompiers :
❶Amortir la chute. ❷Éloigner les objets ❸Protéger la tête ❹Mettre la victime en PLS ❺Administrer de l’O2, par inhalation. ❻Ne pas tenter de mettre quoi que ce soit dans la bouche de la victime.
qu’est ce que les méninges ?
Les méninges sont des membranes fortement vascularisées qui entourent le cerveau et la moelle épinière et qui sont susceptibles de subir des atteintes d’ordre :
• hémorragique
• infectieux.
Les méningites trouvent leur origine dans 2 causes
distinctes.
Les causes bactériennes
Les causes virales
Les signes généraux d’une méningites :
• des signes neurologiques particuliers :
- une raideur de la nuque (douleur importante lors
de la flexion de la tête) ou flexion impossible ;
- des céphalées violentes ;
- des nausées et, souvent, des vomissements en jet ,
- une photophobie ;
- une position en chien de fusil ;
• des signes infectieux :
- fièvre ;
- un purpura ;
• des signes de détresse circulatoire ou respiratoire.
si méningites il faut se protéger par :
- des lunettes ;
- un masque FFP2.
Conduite à tenir spécifique méningites :
❶Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire
❷Déshabiller complètement la victime pour rechercher
les signes de purpura.
❸Contacter la coordination médicale sur le n° urgent
❹Compter le nombre de lésions apparues depuis
l’arrivée, en cas de présence d’un purpura fulminans.
❺Apprécier la pression artérielle à intervalles réguliers.
❻Cercler les lésions à l’aide d’un stylo afin de faciliter le dénombrement et de surveiller leur extension.
❽Conseiller aux proches et à l’entourage de consulter un médecin.
L’obstruction des voies aériennes peut être :
• totale (ou quasi totale) : le passage de l’air dans les
voies aériennes (VA) est interrompu, ou quasiment
interrompu ;
• partielle : le passage de l’air dans les VA est perturbé
mais n’est pas interrompu. Elle peut évoluer vers une
obstruction totale et avoir les mêmes conséquences.
si obva totale la victime :
La victime : • ne peut plus parler • ne peut pas crier (enfant) • aucun son n’est audible • ne peut pas tousser • ne peut pas respirer • cyanose • garde la bouche ouverte
Conduite à tenir spécifique obva totale :
Chez une victime consciente Chez l’adulte et l’enfant :
❶Laisser la victime dans la position où elle se trouve, en général debout ou assise.
❷Donner de 1 à 5 « claques » vigoureuses dans le dos
❸Réaliser 1 à 5 compressions abdominales
(manœuvre de Heimlich), en cas d’inefficacité des « claques » dans le dos.
❹Vérifier l’efficacité des manœuvres de désobstruction
par :
₋ le rejet du corps étranger ;
₋ l’apparition d’une toux chez l’adulte et de cris ou de
pleurs chez l’enfant et le nourrisson ;
₋ la reprise de la respiration.
❺Calmer et rassurer la victime en lui parlant, après rejet
du corps étranger.
❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
❼Contacter la coordination médicale.
cat chez une victime devenue inconsciente suite à une obva :
❶Allonger la victime sur le sol.
❷Débuter immédiatement une RCP par les compressions thoraciques
❸Demander un renfort médicalisé dès que possible.
❹Demander un engin de prompt secours, si nécessaire
(cas du VSAV).
❺Suivre les indications du DSA :
• le corps étranger n’est pas visible :
₋ reprendre la RCP ;
• le corps étranger est visible :
₋ retirer le corps étranger ;
₋ apprécier simultanément le pouls et la ventilation
₋ adopter la conduite à tenir adaptée (victime inconsciente, en arrêt respiratoire ou cardiaque).
❻Surveiller ou poursuivre le RCP.
Signes spécifiques obva partielle :
La victime :
• parle ou crie s’il s’agit d’un enfant ;
• tousse vigoureusement ;
• respire difficilement et bruyamment, avec le plus
souvent un sifflement inspiratoire ;
• reste parfaitement consciente.
Rechercher simultanément les signes généraux d’une
détresse ou d’un trouble respiratoire
si obva partielle il faut rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son entourage :
- les circonstances ;
* la taille et la nature du corps étranger.
Conduite à tenir obva partielle :
❶Installer la victime dans la position où elle se sent le
mieux (souvent assise).
❷Encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant.
❸Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
❹Réaliser un bilan secondaire.
❺Contacter la coordination médicale.
❻Surveiller la respiration de la victime en permanence.
❼Préparer la médicalisation de la victime si nécessaire.
❽Transporter la victime en milieu hospitalier
systématiquement.
Dans le cas où une prothèse dentaire serait déplacée et
accessible, il conviendra de l’ôter complètement.
Signes spécifiques arrêt respiratoires :
• l’inconscience de la victime, parfois précédée de
convulsions ;
• l’arrêt de la respiration ;
• la présence d’un pouls carotidien encore perceptible.
Conduite à tenir arrêt respiratoire :
❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration : la victime ne respire pas.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né,
d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé
❺Circulation : la victime présente un pouls.
❻Réaliser des cycles de 10 insufflations
❼Contrôler simultanément la présence d’un pouls et
d’une respiration à l’issue des insufflations
❽Demander un renfort médicalisé dès que possible.
Cas du sapeur-pompier isolé pour un arrêt respiratoire :
❶Faire alerter immédiatement les secours si un témoin
est présent.
❷Alerter lui-même les secours s’il est isolé :
₋ dès la constatation de l’arrêt respiratoire chez
l’adulte ;
₋ après 10 insufflations chez le noyé, l’enfant, le
nourrisson et le nouveau-né (sauf nouveau-né à la
naissance).
qu’est ce que l’asthme ?
L’asthme est une maladie inflammatoire des voies
aériennes, fréquente chez l’enfant, mais qui peut
apparaître à n’importe quel âge.
Il évolue sous forme de crises pendant lesquelles se
produisent, en plus de l’inflammation :
• un rétrécissement du diamètre des bronchioles ou
« bronchoconstriction »
• une sécrétion excessive de mucus bronchique qui
rétrécit encore plus la voie aérienne.
Signes spécifiques asthme :
• un sifflement et un effort à l’expiration ;
• des pauses respiratoires, avec disparition du
sifflement lorsque l’effort expiratoire et l’épuisement
deviennent très importants. L’arrêt respiratoire peut
alors survenir à tout instant.
Un asthme aigu grave peut engager rapidement le
pronostic vital.
Les facteurs de gravité de la crise d’asthme sont :
• la sévérité des signes de détresse respiratoire ;
• les antécédents de réanimation et d’intubation ;
• la résistance au traitement entrepris ;
• la survenue très rapide de la crise suite au contact
avec une substance connue pour provoquer une allergie ;
• l’âge (en pédiatrie, le diamètre des bronchioles est
plus petit et l’obstruction plus importante).
Conduite à tenir spécifique asthme :
❶Répéter l’administration du spray bronchodilatateur
après avis médical.
❷Permettre à la victime de se pencher en avant, en cas
d’épuisement, tout en s’appuyant, si besoin, sur un
support telle une table.
signes spécifique oap ?
• une toux ;
• des crépitants ou ronflements, parfois des sifflements
respiratoires ;
• la présence de mousse aux lèvres avec écume
blanchâtre ou rosée, signe majeur de gravité ;
• une hypertension artérielle ou, en cas de gravité
extrême une hypotension ;
• la régularité du rythme cardiaque par la prise du
pouls.
Conduite à tenir spécifique oap :
❶Mettre impérativement en position assise, jambes
pendantes En cas de détresse circulatoire associée (pouls radial non perçu ou PA < 90 mm Hg), la position est assise 45°, membres inférieurs allongés).
❷Aider à la prise du traitement, après avis du médecin
coordinateur.