1a - Intro // I. Définitions / II. Approche clinique Flashcards
Définir la psy clinique
Du latin clinicus “relatif au lit du malade”
Fait consensus parmi les acteurs de la psycho au niveau international :
“activité dont l’objet est d’accroître
1/ le confort psychologique d’une personne
2/ le développement de ses capacités adaptatives”
Comment qualifier le type d’approche auquel correspond la psy clinique ?
une approche patient-thérapeute
Définir la psy de la santé
Elle vise :
1/ la réduction des csq psy (négatives) des maladies somatiques
2/ la prévention des maladies via détection
des troubles psy
ou comportements de santé problématiques
= activité de psy clinique
mais secteur d’intervention plus localisé
Décrire la démarche clinique
Démarche de résolution de problème
tel un ingénieur du comportement :
1/ identification/description du pb
2/ proposition solutions et mise en place PeC
3/ évaluation efficacité des choix
et réajustement selon résultats
Quelles sont les deux caractéristiques
de la démarche clinique ?
1/ psy confronté à la singularité
de chaque patient et situation
2/ extrait d’une situation singulière des caractéristiques communes (critères d’inclusion), en référence à des classifications internationales = phase de diagnostic
Classif internationales utilisées par les psy ?
- CIM-10 de l’OMS (toutes maladies psy et somatiques)
- DSM-5 de l’APA (troubles du comportement)
Présenter la CIM-10 / ICD-10
utile pour ?
indispensable pour ?
éditée par l’OMS, 1993
CIM-11 sortie en anglais en 2018
mais pas encore traduite en FR
Chap V rassemble troubles mentaux et du comportement
(F00-F99)
Utile pour coder maladies et troubles motivants recours aux services de santé
Indispensable pour
- aider à établir un diag
- suivi d’un patient dans son parcours de vie
(favorise harmonisation du diag d’un praticien à l’autre car langage commun)
- travail en équipe ou réseau pluridisciplinaire
- travail de rch international (fonda et appliquée)
Présenter le DSM
édité par l’APA
DSM-IV, 1994 puis -TR, 2002
DSM-5, 2013 (VF en 2015)
Permet déf des troubles mentaux de plus en plus précise
Créé et révisé par des groupes d’experts internationaux
et pas seulement américains
Qu’est ce que la pathognomonie ?
du grec pathos > maladie souffrance
et gnome > relatif à l’esprit au jugement
= étude des signes spécifiques d’une maladie
Comment nomme-t-on un signe caractéristique
d’une seule maladie
et permettant d’en établir le diagnostic certain ?
est ce fréquent ?
un signe ou symptôme pathognomonique
(exp signe de Köplik annonçant la rougeole)
> très rare»_space; diag difficile
s'appuyer sur un seul signe (par exemple pour un diag TSA) conduit à des erreurs de diag >> il faut observer un pattern (une configuration) de signes dans un laps de temps donné
Qu’est ce qui fait la complexité des situations
auxquelles est confronté le clinicien ?
Interaction de plusieurs variables
relevant de 3 dimensions :
> personnelle : liées à l’individu
> sociale : relations interindiv, institutions, cadres structurels et familiaux…
> sociétale : centrale bien que souvent oubliée, valeurs impliquant des croyances qui jouent sur la perception des troubles
(exp autisme considéré comme manif divine dans une culture et signe du diable dans une autre)
Dans le champ de la cognition sociale,
quel parallèle peut-on faire
avec les 3 niveaux de complexité de l’approche clinique ?
Avec les 4 niveaux d'explication (d'analyse) de Doise : 1/ intra psychique ou intra individuel 2/ interindividuel ou groupal 3/ positionnel 4/ représentationnel ou idéologique
> Doise a montré combien l’activité de résolution de pb
est en partie définie par les aspects sociaux de la situation
Les psy cliniciens sont-ils interchangeables ?
Non même si fonction dans un lieu institutionnel
Chacun a sa singularité
qui ne doit toutefois pas être dominante :
bagage professionnel commun avec ses pairs
> formation universitaire, classifications internationales,
théories, outils
Formation tout au long de la vie lui permet
de concilier singularité et bagage commun
Résumer comment envisager le patient
selon l’approche clinique
1/ son bien être doit prévaloir
» posture altruiste
que la nécessité de rétribution ne doit pas entraver
2/ sa responsabilisation aussi >> respect de son autonomie : infos honnêtes et complètes, adaptées à sa compréhension doivent permettre prises de décision et éviter situation de dépendance à l'égard du thérapeute
3/ il doit être envisagé comme un partenaire
apte à définir ses propres attentes
et orienter choix thérapeutiques
» même si clinicien possède l’expertise c’est le patient qui est acteur de l’intervention
ou à défaut ses proches
Sur quoi le clinicien doit il baser sa démarche clinique
et ses interventions ?
Sur les dév scientifiques récents
et non pas juste ses intuitions personnelles
tant pour
1/ fondements théoriques expliquant comportements
que
2/ propositions de prises en charge
> > apprentissage continu = nécessité
et obligation déontologique