15. Traumatologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la traumatologie ?

A

La traumatologie est l’étude des atteintes physiques de l’organisme résultant d’une action extérieure violente et soudaine

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Q

Quels sont les principaux domaines concernés par la traumatologie ?

A

La traumatologie concerne principalement le squelette, les muscles, les articulations, les viscères et la peau.

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3
Q

Quelle fracture d’os peut entraîner une hémorragie importante ?

A

La fracture du fémur ou du bassin peut entraîner une hémorragie importante.

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4
Q

Comment les viscères peuvent-ils être blessés lors d’un traumatisme ?

A

Les viscères peuvent être lésés par un traumatisme direct, par la fracture des os qui les protègent ou par une décélération brutale entraînant un cisaillement des organes.

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5
Q

Quelles sont les deux principaux mécanismes d’un traumatisme ?

A

Les deux principaux mécanismes d’un traumatisme sont pénétrant et contondant.

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6
Q

Comment un traumatisme contondant peut-il entraîner des lésions ?

A

Un traumatisme contondant peut entraîner des lésions par compression ou par cisaillement.

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7
Q

Quelle est la différence entre un traumatisme pénétrant et un traumatisme contondant ?

A

Un traumatisme pénétrant est dû à une plaie par arme blanche, par arme à feu, suite à un empalement ou par criblage, alors qu’un traumatisme contondant est dû à un choc sans pénétration.

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8
Q

Pourquoi est-il essentiel pour les sapeurs-pompiers de rechercher les causes et les mécanismes des lésions traumatiques ?

A

Il est essentiel de rechercher les causes et les mécanismes car ils sont déterminants pour apprécier la gravité potentielle d’une victime traumatisée.

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9
Q

Quels types de blessures peuvent être provoquées par des armes à feu ou des armes blanches ?

A

Les blessures provoquées par des armes à feu ou des armes blanches peuvent entraîner la plupart du temps des lésions importantes.

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10
Q

Qu’est-ce que la traumatologie ?

A

La traumatologie est l’étude des atteintes physiques de l’organisme résultant d’une action extérieure violente et soudaine.

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11
Q

Comment est-il possible de déterminer la présence d’une fracture ou d’une luxation avant une imagerie médicale ?

A

Il est difficile de savoir si une fracture ou une luxation est présente avant l’imagerie comme les radiographies ou le scanner, en dehors de déformations évidentes.

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12
Q

Qu’est-ce qu’une entorse et comment survient-elle ?

A

Les entorses correspondent à une lésion traumatique d’une articulation, avec élongation, déchirure ou arrachement d’un ou de plusieurs ligaments, sans déplacement des surfaces articulaires. Elles surviennent généralement après le mouvement forcé d’une articulation lors d’accidents de sport, de loisirs ou du travail.

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13
Q

Quels sont les deux types d’entorses ?

A

Il existe l’entorse simple qui correspond à un étirement modéré des ligaments et l’entorse grave qui correspond à une rupture partielle ou totale des ligaments, voire à un arrachement osseux.

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14
Q

Quelle est la définition d’une luxation ?

A

Les luxations correspondent à une lésion traumatique d’une articulation avec perte complète et permanente des rapports articulaires normaux, signifiant que l’articulation est déboîtée.

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15
Q

Pourquoi est-il déconseillé de réduire une luxation sur le terrain sans un bilan approfondi ?

A

Il est dangereux de réduire une luxation sur le terrain sans bilan approfondi car il est pratiquement impossible d’évaluer les lésions causées par une luxation sur place. Seul un médecin peut décider et pratiquer le geste de réduction.

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16
Q

Comment les fractures peuvent-elles survenir chez l’enfant ?

A

Chez l’enfant, les fractures sont souvent incomplètes (fêlures) car les ligaments sont plus solides que la partie en croissance de l’os.

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17
Q

Quels sont les trois types de mécanismes à l’origine d’une fracture ?

A

Les trois types de mécanismes à l’origine d’une fracture sont le mécanisme direct à la suite d’un coup violent, le mécanisme indirect par transmission du choc et le mécanisme par torsion.

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18
Q

Quels facteurs peuvent favoriser une fracture ?

A

Une fracture est favorisée par la violence du traumatisme, en particulier des chocs à haute énergie cinétique. Chez certains patients ayant une fragilité osseuse, comme l’ostéoporose ou une tumeur osseuse, même des chocs légers peuvent entraîner une fracture.

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19
Q

Pourquoi le bilan spécifique des membres n’est-il pas prioritaire chez le traumatisé ?

A

Le bilan spécifique des membres n’est pas prioritaire car la présence d’une fracture évidente ne doit pas détourner l’attention des sapeurs-pompiers de la possibilité d’autres traumatismes ou détresses qui peuvent rapidement mettre la vie de la victime en jeu.

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20
Q

Qu’est-ce qu’une douleur distractive ?

A

Une douleur distractive est une douleur d’un membre traumatisé qui peut “distraire” la victime d’une autre douleur liée à un traumatisme d’une autre partie du corps, parfois bien plus grave.

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21
Q

Quels sont les éléments à rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son entourage ?

A

Il faut rechercher les circonstances du traumatisme, les mécanismes et la violence du traumatisme, les antécédents identiques, une notion de craquement, une douleur, une impotence fonctionnelle, les traitements suivis, et une éventuelle ivresse aiguë.

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22
Q

Comment apprécier la présence de lésions vasculaires ?

A

Il faut rechercher les pouls d’aval radial ou pédieux, évaluer la température de la main ou du pied en comparant avec l’autre côté, observer la coloration, et vérifier le temps de recoloration cutanée.

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23
Q

Comment détecter des lésions nerveuses ?

A

Les lésions nerveuses peuvent être détectées en appréciant la sensibilité et la motricité au niveau de la main ou du pied.

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24
Q

Quels sont les signes d’une fracture possible ?

A

Les signes d’une fracture possible comprennent une déformation, un gonflement, une attitude anormale, une rotation, un raccourcissement, un hématome, une douleur à la palpation, et l’aspect de la peau, notamment une plaie en regard d’un foyer de fracture.

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25
Q

Comment peut-on appuyer le bilan spécifique des traumatismes de membre ?

A

Ce bilan spécifique peut être appuyé par des photographies des blessures qui sont ajoutées comme pièces jointes à la fiche bilan dématérialisée (eFIBI).

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26
Q

Quelles sont les conséquences d’une fracture du fémur au niveau de la diaphyse ?

A

Une fracture du fémur à ce niveau peut entraîner une déformation et une augmentation du volume de la cuisse ou du genou, une détresse circulatoire due à une hémorragie interne, ainsi qu’un risque d’embolie graisseuse.

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27
Q

Quelle est la différence entre une fracture du col du fémur et une fracture de la diaphyse fémorale en termes de risques hémorragiques ?

A

Une fracture du col du fémur ne présente généralement pas de risque hémorragique, tandis qu’une fracture de la diaphyse fémorale peut entraîner une hémorragie interne significative.

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28
Q

Quels sont les symptômes caractéristiques d’une fracture du col du fémur ?

A

Les symptômes incluent un raccourcissement du membre inférieur, une rotation du membre avec le pied tourné vers l’extérieur et une douleur au pli de l’aine.

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29
Q

Quels sont les risques associés aux traumatismes de la main ?

A

Les traumatismes de la main peuvent présenter des risques vasculaires et fonctionnels. Il est donc crucial de les traiter dans un milieu chirurgical spécialisé, comme une clinique SOS mains.

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30
Q

Quels sont les éléments à rechercher lors de l’évaluation d’un traumatisme de la main ?

A

Il faut rechercher l’absence de vascularisation, les déficits de flexion ou d’extension, les lésions des tendons, et obtenir des informations sur le côté dominant de la victime, sa profession, sa consommation de tabac, et son statut d’assuré social.

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31
Q

Pourquoi est-il important de connaître le statut tabagique d’une personne ayant subi un traumatisme de la main ?

A

Le tabagisme est un facteur de risque d’échec chirurgical, il est donc crucial de le prendre en compte lors de la prise en charge médicale.

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32
Q

Quelles sont les conséquences potentielles d’un traumatisme crânio-cérébral direct ?

A

Un choc direct sur la tête peut entraîner des lésions cutanées, osseuses (fractures) ou cérébrales. Une accélération ou une décélération brusque sans choc direct peut également causer des lésions cérébrales en raison de l’ébranlement du cerveau dans la boîte crânienne.

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33
Q

Quels sont les différents types d’hématomes intracrâniens ?

A

Les hématomes intracrâniens peuvent se former entre le crâne et le cerveau (hématome extra-dural et sous-dural) ou à l’intérieur du cerveau lui-même (hématome intracérébral).

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34
Q

Comment une victime d’un traumatisme crânien grave doit-elle être traitée en ce qui concerne le rachis cervical ?

A

Tout patient traumatisé crânien dans le coma doit être suspecté d’avoir une lésion du rachis cervical jusqu’à preuve du contraire et doit être traité comme tel.

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35
Q

Quels sont les facteurs de risque qui augmentent la gravité d’un traumatisme crânien ?

A

Parmi les facteurs de risque, on trouve : les accidents de la route, être âgé de plus de 65 ans, avoir des antécédents neurochirurgicaux, des troubles de la coagulation, prendre des anticoagulants ou de l’aspirine, être intoxiqué par la drogue ou l’alcool au moment de la chute, avoir un score de Glasgow inférieur à 15, et présenter des signes lésionnels tels que l’otorragie ou un hématome en lunette.

36
Q

Quels sont les signes spécifiques d’un traumatisme crânien à rechercher lors de l’interrogatoire d’une victime ou de son entourage ?

A

Il est important de déterminer la date et l’heure du traumatisme, les circonstances et la cinétique de l’accident, la présence ou non d’une perte de conscience initiale et sa durée, l’apparition de troubles de conscience après un intervalle libre, la présence de céphalées ou de douleurs au niveau des os du crâne, et les antécédents médicaux, en particulier neurologiques.

37
Q

Qu’est-ce qu’un traumatisme crânio-cérébral et comment peut-il être causé ?

A

Un traumatisme crânio-cérébral est une blessure à la tête qui affecte le cerveau. Il peut être causé par un choc direct, une décélération brutale (comme dans un accident de voiture), une blessure par balle ou toute autre force qui impacte le crâne.

38
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’un traumatisme crânien ?

A

Les conséquences peuvent inclure un coma, des troubles de la conscience, des hémorragies, des déformations crâniennes, des convulsions, des déficits neurologiques, des troubles de la vision, des vomissements et d’autres symptômes neurologiques.

39
Q

Quels sont les principaux signes et symptômes des traumatismes maxillo-faciaux ?

A

Les traumatismes maxillo-faciaux peuvent entraîner une déformation de la face, des plaies, des douleurs, un gonflement, une perte de dents, des troubles de la vision, des hématomes (comme un hématome en lunettes) et d’autres symptômes.

40
Q

Pourquoi les traumatismes maxillo-faciaux sont-ils considérés comme graves ?

A

Ces traumatismes peuvent être esthétiquement défigurants et présenter des risques pour des fonctions vitales, comme la respiration. Il existe également un risque de détresse respiratoire due à l’obstruction des voies aériennes et un risque de détresse circulatoire en raison d’hémorragies potentiellement importantes.

41
Q

Quelles précautions doivent être prises si une personne perd une dent à la suite d’un traumatisme ?

A

Si les dents sont complètement déchaussées et intactes, elles doivent être placées dans du sérum physiologique, une compresse imbibée de sérum physiologique, du lait stérilisé ou même dans la propre salive de la victime en vue d’une possible réimplantation.

42
Q

Qu’est-ce qu’un hématome en lunettes et que signifie-t-il ?

A

Un hématome en lunettes est un hématome qui se forme autour des deux yeux, faisant ressembler le visage à des lunettes. C’est souvent le signe d’une fracture grave à la base du crâne.

43
Q

Comment les antécédents médicaux et les médicaments pris par la victime peuvent-ils affecter l’évaluation d’un traumatisme ?

A

Les antécédents médicaux, en particulier neurologiques, peuvent donner des indications sur la vulnérabilité de la victime. Les médicaments, comme les anticoagulants ou l’aspirine, peuvent augmenter le risque d’hémorragie.

44
Q

Quelle est la gravité des lésions du rachis ?

A

La gravité réside dans la possibilité d’atteinte de la moelle épinière, qui peut entraîner des déficits neurologiques temporaires ou définitifs.

45
Q

Comment surviennent généralement ces traumatismes ?

A

Ils peuvent survenir lors d’accidents de circulation, de chutes, d’accidents sportifs ou domestiques, d’agressions, ou de blessures par arme à feu.

46
Q

Quels sont les types de traumatismes du rachis ?

A

Ils peuvent être directs (choc violent) ou indirects (transmission du choc à distance). Les lésions peuvent se situer au niveau des vertèbres (fracture, luxation) ou de la moelle épinière (contusion, compression, section).

47
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’une atteinte médullaire ?

A

Une lésion au-dessus de la 4e vertèbre cervicale peut causer une paralysie du diaphragme et un arrêt respiratoire. Une lésion au-dessus de la 6e vertèbre thoracique peut entraîner des troubles circulatoires.

48
Q

Comment identifier une victime ayant subi un traumatisme du rachis ?

A

Il faut rechercher des antécédents de traumatisme, une douleur au niveau du rachis, des engourdissements, des difficultés à bouger les membres, des fourmillements, une détresse respiratoire ou circulatoire, une déformation du rachis, une perte de sensibilité ou de motricité, et d’autres lésions associées.

49
Q

Quelle est la prise en charge recommandée pour une personne ayant subi un traumatisme du rachis ?

A

La prise en charge immédiate consiste à immobiliser la victime pour éviter d’aggraver la lésion, à administrer les premiers soins et à la transporter vers un centre médical spécialisé pour une évaluation et un traitement approprié.

50
Q

Quelles sont les causes courantes des traumatismes thoraciques ?

A

Ils peuvent être dus à un accident de circulation, une chute de grande hauteur, des accidents du travail ou de loisir, une agression, ou une blessure par arme blanche ou à feu.

51
Q

Comment peut-on identifier un traumatisme thoracique ?

A

Les signes peuvent inclure des douleurs thoraciques, des fractures de côtes, un mouvement anormal de la cage thoracique (volet costal), une respiration laborieuse, des contusions pulmonaires, une contusion du cœur, des épanchements dans la plèvre (hémothorax ou pneumothorax), des lésions des voies respiratoires ou des gros vaisseaux thoraciques, ou une rupture du diaphragme.

52
Q

Quels sont les dangers associés aux plaies thoraciques ?

A

Les plaies thoraciques, surtout si elles sont causées par des armes, peuvent être trompeusement non spectaculaires mais profondément dangereuses. Par exemple, une plaie par arme blanche peut pénétrer profondément dans le thorax sans saignement abondant. Si de l’air ou du sang bulle sort de la plaie à chaque expiration, il s’agit d’une plaie soufflante, qui est toujours considérée comme grave.

53
Q

Quelles sont les complications possibles ?

A

Les complications incluent la détresse respiratoire due à des contusions pulmonaires, des épanchements ou des fractures de côtes. La détresse circulatoire peut survenir en cas de contusion myocardique ou de lésions des gros vaisseaux. Une rupture du diaphragme peut faire remonter les organes abdominaux dans le thorax

54
Q

Comment traite-t-on les traumatismes thoraciques ?

A

La prise en charge immédiate consiste à stabiliser la victime, à administrer les premiers soins et à la transporter vers un centre médical pour une évaluation et un traitement approprié. En fonction de la gravité de la blessure, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.

55
Q

Quels signes doit-on rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage lors de traumatismes thoraciques ?

A

Temps : Date et heure du traumatisme.
Circonstances : Contexte et dynamique de l’accident, présence potentielle d’armes blanches ou à feu.
Symptômes : Douleur thoracique, difficulté à respirer ou à parler, crachats de sang (hémoptysie).
Antécédents : Tout historique médical pertinent.
Traitements : Si la victime prend des médicaments, en particulier des anticoagulants ou de l’aspirine.

56
Q

Quels sont les signes cliniques à évaluer lors de traumatismes thoraciques ?

A

État général : Détresse respiratoire ou circulatoire.
Lésions visibles : Orifice d’une balle (entrée et éventuellement sortie), plaies (avec attention aux plaies soufflantes).
Symptômes spécifiques : Emphysème sous-cutané, douleur lors de la palpation des côtes, toux incessante, crachats sanglants (hémoptysie).

57
Q

Comment traiter une plaie thoracique ?

A

Toute plaie thoracique, à l’exception d’une égratignure, doit être considérée comme grave. Si la victime présente un corps étranger dans la plaie, il ne faut jamais le retirer.

58
Q

Comment traiter spécifiquement une plaie soufflante ?

A

Un pansement non occlusif est recommandé. Il est placé de manière à laisser un côté libre pour l’évacuation de l’air et du sang. Le pansement est orienté en oblique, avec le côté libre vers l’extérieur. Il est préférable d’utiliser la partie transparente d’un emballage de compresses pour éviter l’adhérence à la peau, en plaçant l’intérieur de l’emballage contre la peau.

59
Q

Quels signes doit-on rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage lors de traumas abdominaux ?

A

Temps : Date et heure du traumatisme.
Circonstances : Contexte et dynamique de l’accident, présence potentielle d’armes blanches, objets perforants ou à feu.
Symptômes : Douleur abdominale, vomissements.
Antécédents : Tout historique médical pertinent.
Traitements : Si la victime prend des médicaments, en particulier des anticoagulants ou de l’aspirine.

60
Q

Quels sont les signes cliniques à évaluer lors de traumas abdominaux ?

A

État général : Détresse respiratoire ou circulatoire.
Lésions visibles : Plaies abdominales (en précisant leur localisation et taille), éviscération (sortie d’organes par la plaie), orifice d’entrée d’un objet perforant et éventuellement orifice de sortie.
Symptômes spécifiques : Immobilité de l’abdomen lors de la respiration, gonflement abdominal, douleur lors de la palpation (interdit en présence d’un objet pénétrant), vomissements sanglants (hématémèse).

61
Q

Comment traiter une plaie abdominale ?

A

Toute plaie abdominale, à l’exception d’une égratignure, doit être considérée comme grave. Il est essentiel d’être conscient des fractures des côtes inférieures qui peuvent provoquer des dommages aux organes tels que le foie, la rate et les reins.

62
Q

Quels signes doit-on rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage lors de traumatismes du bassin ?

A

Temps : Date et heure du traumatisme.
Circonstances : Contexte et dynamique de l’accident.
Symptômes : Douleur au niveau du bassin ou du bas-ventre.

63
Q

Quels sont les signes cliniques à évaluer lors de traumatismes du bassin ?

A

État général : Détresse circulatoire.
Lésions visibles : Présence de plaies, saignements vaginaux (pour les femmes non ménopausées, demander la date des dernières règles) ou urétraux, hématome périnéal ou des organes génitaux externes.
Symptômes spécifiques : Douleur lors de la palpation douce d’un bassin non déformé (palpation appuyée interdite, tout comme la palpation d’un bassin déformé), douleur accrue lors de la palpation douce de l’hypogastre, incapacité ou limitation des mouvements des membres inférieurs.

64
Q

Quelles sont les différentes formes de fracture du bassin ?

A

Fracture simple : Fracture des ailes iliaques.
Fracture complexe : Le bassin est fracturé en plusieurs endroits et complètement déstabilisé.

65
Q

Quels sont les dangers potentiels d’un traumatisme du bassin ?

A

Hémorragie interne difficilement détectable.
Perforation de la vessie.
Atteinte des organes génitaux internes.
Rupture de l’urètre ou des uretères.
Complications infectieuses majeures.

66
Q

Qu’est-ce que l’amputation ?

A

L’amputation est l’ablation d’une partie du corps, généralement une extrémité, à la suite d’un traumatisme ou d’une intervention chirurgicale. Elle peut être incomplète.

67
Q

Quelles sont les principales causes d’amputation ?

A

Les amputations sont le plus souvent causées par des accidents de la circulation (automobile et ferroviaire) ou des accidents du travail (notamment avec des machines-outils). Les amputations fréquentes concernent les doigts, en particulier l’annulaire de la main gauche, qui peut être arraché si une alliance se coince.

68
Q

Quelle est l’importance de la réimplantation ?

A

La réimplantation est urgente car la partie amputée n’est plus alimentée en sang. Une section nette facilite la réimplantation. La conservation au froid de la partie amputée permet de mieux préserver les cellules, augmentant ainsi les chances de réussite de la réimplantation.

69
Q

Quels signes spécifiques faut-il rechercher lors d’une amputation ?

A

Temps : Date et heure du traumatisme.
Circonstances : Contexte de l’accident.
Symptômes : Douleur ressentie.
Antécédents : Tabagisme (peut retarder la cicatrisation).
Traitements : Notamment la prise d’anticoagulants ou d’aspirine.
Évaluation des lésions : Quantité de sang perdue, nature précise des lésions (localisation, organes touchés, type de lésion), complications vasculo-nerveuses en cas de section incomplète et lésions associées.

70
Q

Comment gérer l’hémorragie lors d’une amputation ?

A

Même si le saignement peut être important lors d’une amputation, une vasoconstriction de l’artère proximale peut temporairement limiter l’hémorragie. Si l’amputation est incomplète, l’hémorragie peut persister.

71
Q

Quelle est la première étape lors de la prise en charge d’une personne blessée?

A

La première étape est d’effectuer un bilan complet pour évaluer rapidement l’état de la victime, fournir les premiers soins, demander des renforts médicaux si nécessaire et décider de l’évacuation de la victime avec les précautions appropriées.

72
Q

Quels sont les pièges qui peuvent faire sous-évaluer l’état des victimes lors des premiers secours?

A

Les pièges incluent l’arrivée précoce auprès des victimes avec des détresses vitales non encore détectables, les personnes alcoolisées ou sous l’emprise de stupéfiants, et des circonstances imprécises, comme trouver une personne sur la voie publique sans contexte clair.

73
Q

Pourquoi est-il crucial de prêter attention aux atteintes de la tête et du tronc?

A

Ces zones sont souvent à l’origine des détresses vitales, même si l’enveloppe corporelle semble intacte.

74
Q

Quelles informations essentielles doivent être recherchées lors de l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage pour une personne blessé ?

A

Il faut déterminer la date et l’heure du traumatisme, les circonstances et la cinétique de l’accident, toute douleur spontanée, la notion d’une perte de connaissance initiale et sa durée, les antécédents médicaux et les traitements en cours, notamment la prise d’anticoagulants ou d’aspirine.

75
Q

Quelle est l’importance de déshabiller la victime lors de la palpation?

A

Le déshabillage permet d’observer et de palper directement la peau de la victime pour détecter les lésions. Si une immobilisation est nécessaire, les vêtements peuvent être découpés le long des coutures pour préserver la chaleur du corps et la pudeur de la victime.

76
Q

Comment doit-on procéder à la palpation?

A

La palpation doit débuter par les zones à risque vital comme la tête et le tronc. Elle doit être effectuée d’un côté à la fois, en commençant doucement, puis en appuyant un peu plus fort si nécessaire. Il faut rechercher une douleur provoquée, une défense abdominale, une contracture ou des irrégularités de la peau.

77
Q

Quand la décision d’immobiliser la victime est-elle prise?

A

La décision d’immobiliser la victime est prise après le bilan spécifique, en fonction des lésions détectées et du risque associé.

78
Q

Pourquoi l’adaptation à la réalité est-elle importante lors de la prise en charge?

A

Parfois, le bilan spécifique complet n’est possible qu’après avoir sorti la victime d’un véhicule ou d’un endroit exigu. Il est donc essentiel de s’adapter à la situation réelle tout en priorisant la recherche d’une détresse vitale et la nécessité d’immobilisation.

79
Q

À quoi la gravité de l’état de la victime blessé peut-elle être attribuée?

A

La gravité peut être immédiatement évidente ou découvert uniquement à la fin du bilan.

80
Q

Quand est-ce qu’un renfort médical est généralement demandé?

A

Un renfort médical est demandé soit après avoir effectué les gestes de sauvegarde, soit à l’issue du bilan, et cela toujours le plus rapidement possible.

81
Q

Pourquoi est-il crucial de réaliser le bilan avec rapidité lors de la prise en charge d’une victime blessée?

A

La rapidité du bilan est essentielle car il est important de transporter la victime blessée au bon endroit et au bon moment pour une prise en charge adéquate.

82
Q

Qu’est-ce que le concept de “golden hour”?

A

Le concept de “golden hour” fait référence à l’idée que la victime doit être arrivée à l’hôpital dans l’heure qui suit l’accident pour maximiser les chances de survie et de récupération, en particulier dans le cas de traumatismes graves.

83
Q

Quels types de traumatismes sont considérés comme graves ou sévères?

A

Les traumatismes graves ou sévères peuvent résulter d’accidents à cinétique élevée, d’écrasements, d’ensevelissements, de blessures par armes à feu ou blanches, ou d’explosions. Ils peuvent engager le pronostic vital ou fonctionnel de la victime

84
Q

Quels sont les signes ou symptômes que peuvent présenter les victimes de traumatismes graves?

A

Les victimes peuvent présenter une détresse neurologique, circulatoire ou respiratoire, une atteinte de la moelle épinière, des douleurs ou atteintes du thorax, de l’abdomen, du bassin, du rachis, des signes de traumatisme crânien grave, une suspicion de fracture de la diaphyse fémorale, ou même une amputation.

85
Q

Comment sont pris en charge les traumatismes moins graves?

A

Les traumatismes moins graves, qui n’engagent pas le pronostic vital, nécessitent souvent une prise en charge de la douleur, un geste médical spécifique comme une réduction de fracture ou de luxation, ou une orientation vers une spécialité médicale appropriée.

86
Q

Quelle est la solution si l’hôpital de proximité ne dispose pas du matériel nécessaire pour traiter des traumatisés sévères?

A

Si l’hôpital de proximité ne dispose pas du plateau technique spécialisé nécessaire, une équipe médicale est envoyée pour examiner la victime et déterminer le meilleur établissement pour sa prise en charge.

87
Q

Comment est prise en charge la douleur des victimes ayant des traumatismes isolés des membres?

A

La prise en charge de la douleur pour ces traumatismes est possible grâce à l’envoi d’une équipe paramédicalisée qui suit un protocole spécifique pour traiter la douleur.