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dysfonctions 2 > 13 - typologie des dépendances/compulsions sexuelles non-paraphilique ou hypersexualité > Flashcards

13 - typologie des dépendances/compulsions sexuelles non-paraphilique ou hypersexualité Flashcards

1
Q

vrai ou faux? 8,3 % des participant.e.s rapportent la dépendance à la pornographie comme l’un de leurs motifs de consultation en sexologie clinique

A

vrai

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2
Q

selon Kafka et al (1997), qu’est-ce qu’un nombre hebdomadaire d’activité sexuelle excessif?

A

un nombre d’activités sexuelles hebdomadaire égal ou supérieur à 7 durant les 6 derniers mois

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3
Q

nomme 3 causes de pourquoi la définition de kafka et al par rapport aux activités sexuelles excessives est controversé.

A
  1. fondé exclusivement sur la fréquence des comportements sexuels
  2. représente un jugement moral
  3. ne prend pas en compte les différences religieuses ou culturelles
  4. ne prend pas en compte le facteur relationnel (p. ex., être en couple ou pas)
  5. ne prend pas en compte la subjectivité des individus (p. ex., perception d’avoir des comportements sexuels excessifs)
  6. ne prend pas en compte l’historique des individus (p. ex., traumas interpersonnels)
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4
Q

nomme 3 différents termes utilisés pour la sexualité excessive.

A
  1. comportement sexuel compulsif
  2. compulsivité sexuelle
  3. impulsivité sexuelle
  4. addiction sexuelle
  5. trouble lié à la paraphilie
  6. hypersexualité
  7. comportements sexuels hors de contrôle
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5
Q

pourquoi est-ce que la sexualité excessive est si difficile à comprendre? (3)

A
  1. aucune prévalence exacte
  2. difficultés quant à la conceptualisation (définition)
  3. différences entre les pays / cultures
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6
Q

nomme 3 facteurs de risque pour la sexualité excessive.

A
  1. être un homme de la diversité sexuelle et de genre
  2. anxiété
  3. problème de consommation/trouble du contrôle
  4. famille dysfonctionnelle
  5. trauma en enfance
  6. humeur (dépression, tristesse, solitude)
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7
Q

nomme des comorbidités biologiques de la sexualité excessive (4).

A
  1. alzheimer
  2. maladie de pick
  3. consommation (GHB, cocaïne, métamphétamine)
  4. certains médicaments
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8
Q

nomme 3 répercussions psychosociales de la sexualité excessive.

A
  1. détresse psychologique
  2. honte
  3. faible estime de soi
  4. consommation
  5. autres (perte d’emploi, dettes financières, ITSS, arrestation)
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9
Q

comment retrouve-t-on la sexualité excessive dans le DSM-5?

A

catégorie diagnostic inexistante. on peut le mettre dans une des catégories suivantes :
1. paraphilie non-spécifiée
2. trouble sexuel non-spécifié
3. trouble du contrôle des impulsions non spécifié (lié aux impulsion sexuelles, type non-paraphilique)
4. trouble obsessionnel compulsif

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10
Q

de quoi parle-t-on : nouvelle catégorie proposée lors de la révision du DSM-5, n’a pas été incluse faute de consensus entre les expert.e.s sur la conceptualisation.

A

le trouble hypersexuel non paraphilique/ trouble du désir hyper-actif

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11
Q

quel est le critère A de la proposition du trouble de l’hypersexualité? au moins 4 des 5 éléments :

A
  1. un temps excessif est occupé par les fantasmes et pulsions sexuelles, et par la planification et l’accomplissement d’une activité sexuelle.
  2. se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des états d’humeur dysphorique (p. ex., anxiété, dépression, ennui, irritabilité).
  3. se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des évènements stressants de la vie.
  4. efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler ou réduire de façon significative ses fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
  5. s’adonner répétitivement à une activité sexuelle en ne tenant pas compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi ou autrui.
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12
Q

quel est le critère B, C et D de la proposition du trouble hypersexualité?

A

B : présence d’une détresse personnelle significative ou d’une altération dans les domaines
C : ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’un substance exogène (p. ex., une drogue prêtant à abus ou un médicament).
D : la personne a au moins 18 ans.

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13
Q

qu’est-ce que le modèle de la dépendance sexuelle?

A

conceptualisation en tant que dépendance sans substance, avec recherche constante d’un effet euphorisant où il faut toujours plus d’excitation

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14
Q

qu’est-ce que le modèle de la dépendance sexuelle propose comme traitement?

A

cure fermée, désintoxication sexuelle, programme en 12 étapes

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15
Q

nomme 2 critiques du modèle de la dépendance sexuelle.

A
  1. aucune donnée ne supporte toutes les étapes/critères de ce modèle de dépendance sexuelle
  2. il faut traiter la dépendance ou les comportements ?
  3. modèle ne différencie pas entre les processus (addiction vs compulsion)
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16
Q

qu’est-ce que le modèle de la compulsivité sexuelle? quel traitement ce modèle propose?

A

conceptualisation en tant que trouble obsessionnel-compulsif (TOC). incapacité de résister à ses obsessions qui sont pourtant dommageables ou prenantes (temps)

traitement : ISRS (efficace pour le TOC) + psychothérapie

17
Q

qu’est-ce que le modèle de l’impulsivité sexuelle?

A

conceptualisation comme un trouble du contrôle des impulsions. tendance à s’engager sexuellement de façon précipitée, sans réfléchir aux conséquences.

18
Q

qu’est-ce que le modèle de l’hypersexualité?

A

conceptualisation athéorique visant à mettre l’accent sur les comportements.

19
Q

que doit-on évaluer lorsqu’on fait face à une personne avec une sexualité excessive? (4)

A
  1. fréquence des comportements, détresse, altération des fonctions
  2. quelle est la fonction des comportements ?
  3. sentiment de contrôle
  4. cycles de dépendances – compulsions (émotions et cognitions)
20
Q

pourquoi est-ce que l’objectif de la prise en charge d’une personne avec une sexualité excessive est complexe?

A

parce que on cherche une DIMINUTION des comportements problématiques tout en préservant une sexualité satisfaisante, saine et fonctionnelle

21
Q

quel est l’approche à privilégier avec la sexualité excessive?

A

réduction des méfaits

22
Q

nomme des interventions de stabilisation avec la sexualité excessive (4).

A
  1. psychoed
  2. seuil
  3. limiter l’accès
  4. deuil de qqch de plus satisfaisant
23
Q

nomme des interventions pour investir le moment présent avec la sexualité excessive (4).

A
  1. déstigmatiser
  2. chaine des événements (identifier, comprendre et briser le cycle)
  3. réponses alternatives
  4. diminuer les facteurs de stress
  5. stratégies ciblées (mini-contrats)
24
Q

nommer des interventions à plus long terme avec la sexualité excessive (4).

A
  1. dysfonctions familiales
  2. événements et 1ères expériences
  3. développer et consolider une identité solide
  4. signification de la sexualité
25
Q

quels sont les 3 types de comportements dans la cybersexualité?

A
  1. excitation en solitaire (par ex., pornographie)
  2. excitation avec partenaire (par ex., chats sexuels)
  3. activités non directement excitantes (par ex., chercher de l’information)
26
Q

qu’est-ce que le tripe A d’Internet?

A
  1. accessible (million de sites constamment accessibles)
  2. abordable (gratuit ou à bas prix sur plusieurs sites)
  3. anonyme (invisible et sentiment d’être indétectable)
27
Q

nomme 5 signes de cyberdépendance.

A
  1. prend la forme d’un véritable besoin
  2. perte de contrôle
  3. tension avant/soulagement par après
  4. effet de tolérance
  5. perte de désir avec le.la partenaire
  6. diminution vie sexuelle à 2 (surtout quand 1 sur 2 consomme)
  7. mensonges, vie secrète, infidélité
  8. conflits conjugaux/familiaux
  9. problèmes professionnels
  10. négligences des responsabilités quotidiennes
  11. problèmes de sommeil, fatigue
28
Q

nomme 3 pistes d’intervention avec la cyberdépendance.

A
  1. psychoéducation sur la pornographie et ses impacts (et le déni)
  2. balance des bénéfices et des coûts (p.ex., financier, relationnel, temps, sentiment de maitrise)
  3. limiter le pouvoir du système triple-A
  4. travailler la honte, la culpabilité et le secret qui maintiennent les difficultés
  5. arrêt graduel de la pornographie
  6. reprise graduelle du plaisir/gratification dans la sexualité avec autrui
  7. comprendre les déclencheurs et trouver des stratégies pour désamorcer
  8. approche de groupe serai un atout: briser l’isolement
29
Q

comment nomme-t-on la dépendance sexuelle selon le CIM-11?

A

trouble de comportement sexuel compulsif

dysfonctions 2 (5 decks)

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