12.1 les feux de moyens de transport-véhicules auto Flashcards
ou réside le risque lors d’un feu de véhicule a l’air libre?
- réservoir d’hydrocarbure (supercarburant, gazole, E85) ;
- réservoir sous pression (gaz naturel, gaz de pétrole liquéfié, hydrogène carburant ou alimentant une pile à combustible, azote, air comprimé), qui crée un risque d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une torchère ;
- plancher de batteries ou un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques susceptibles de présenter un risque électrique et de générer des feux aux comportements parfois radicalement différents - huile et pneumatiques ;
- matières plastiques en quantité plus ou moins importante pour ce qui concerne l’aménagement de l’habitacle ;
- dispositifs pyrotechniques (airbag, pré- tensionneurs de ceinture, arceaux auto- matiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des pare-chocs, suscep- tibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température ;
- matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées ;
- bornes de charge électrique délivrant du courant alternatif.
recherche du renseignement?
Aussi, et afin de définir la conduite à tenir adaptée au risque dominant, il convient de définir le plus rapidement possible la nature des énergies utilisées par le véhicule sinistré.
Lors de la prise d’appel, l’opérateur du CTA 18/112 doit s’efforcer de se faire communiquer ce renseignement, ou bien à défaut l’immatriculation du véhicule ou son type (véhicule électrique en location etc.) pour le mentionner sur l’ordre de départ.
Le CSO territorialement concerné peut alors interroger les services de police en vue de connaître, par l’intermédiaire du fichier des cartes grises, la nature du carburant alimentant le véhicule, tel qu’il est référencé dans le tableau (ci-après), et en informer sans délai le chef d’agrès.
Ce dernier a également toute latitude sur intervention pour effectuer la même demande sous la forme : « je demande identification carburant pour le véhicule immatriculé… ».
Si ce renseignement ne peut être fourni, la lecture du feu et la recherche du renseignement sur les lieux permettront d’identifier le risque le plus important (l’explosion des réservoirs sous pression) et d’adapter la conduite à tenir.
Toutefois, il convient de garder à l’esprit qu’il faut maitriser tout feu de voiture le plus rapidement possible, généralement avec de l’eau.
Ceci évitera dans la majorité des cas l’échauffement des constituants propres à chaque type de motorisa- tion et le déclenchement des phénomènes afférents, à savoir le dégazage de GPL, une torchère de GNV/H2 ou l’emballement thermique de batteries de traction, impossible à éteindre dans certains cas.
principes généraux d’itervetion?
Dans tous les cas de figure, l’application de la MGO incendie est la règle absolue. De plus, l’identification des risques multiples que représentent aujourd’hui les différentes technologies en service impose d’y d’intégrer la règle des « 4 I », afin de déterminer la conduite à tenir :
- Identifier le véhicule et ses caractéristiques ;
- Inspecter les éléments constitutifs ;
- Interdire les actions potentiellement dange- reuses ;
-Intervenir conformément à chaque type de motorisation.
Si l’attaque d’un feu de véhicule à énergie classique (diesel, essence, E85) ne pose pas de difficultés particulières (attaque à l’eau par le trois quart avant), le BSP 305.2 précise les conduites à tenir propres aux véhicules à énergies alternatives.