118.1 - Règlement sur l’organisation et le fonctionnement du service d’incendie et de secours Flashcards
Que doit faire le SPP qui traite un événement sans faire appel à un MMA secteur BSPP ?
Il rend compte à son autorité hiérarchique dès sa reprise de service. Il rédige un rapport principal (ODE en retard dans son PVO d’affectation)
Définition d’évacuation :
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif
Territoire de compétence :
- 124 communes
- 800 km² de superficie
- 6,5 millions d’habitants
- 25% des richesses nationales
- 6 gares SNCF majeurs
- 400 IGH
- 45 000 ERP
- 52 tunnels routiers de plus de 300m
Quelle information recueille le chef d’agrès au départ des secours ?
- L’appel :
Nature de l’intervention
Nombre d’appels
Heure du 1er appel
Moyens envoyés - L’adresse ou le lieu de rendez-vous
- Les risques existants à l’adresse
- Les moyens de secours à demeure
- L’itinéraire à suivre
2 principes de ventilation ?
- Naturelle
- Mécanique
En fin d’intervention, avant de quitter les lieux, le chef d’agrès :
- Reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
- Si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas
- S’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
- S’assure de la présence de tout son personnel
- Lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur
Que doit faire le SPP qui intervient en militaire isolé hors secteur BSPP ?
Le militaire isolé, rédige un compte rendu et l’adresse à son chef de corps avec copie au BOPO / groupe rapport, pour archivage permettant notamment de répondre à d’éventuelle demandes des SDIS concernés
Quels sont les différentes UES :
- Kourou
- Biscarrosse
- Louvre
- Balard
- BNF (Bibliothèque nationale de France)
Quel est le rôle du G.HAB
En cas de risque de propagation ou propagation avérée au volume contigu, il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières étapes de la MGO.
Note:
- Ces groupes peuvent également être demandés par le COS, indistinctement et sans limitation de nombre.
- En cas de nouvelles informations obtenues par le CO avant la présentation du 1er engin, le CO peut également compléter le départ initial.
Intervention dont l’objet relève de sociétés du secteur privé :
- Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
- Mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
- Transport par carence ambulance
- Distribution d’eau potable auprès des populations
- Divagation des chiens et des chats
- Débouchage d’égout ou de canalisation
- Personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
- Destruction d’hyménoptères
- Ouverture de portes sans risque à l’intérieur
- Fuite d’eau
- Panne d’origine électrique
- Assèchement et nettoyage de locaux
- Enlèvement de banderole ou d’emblème
- Écobuage
- Animal blessé dont la prise en charge peut être assurée par son propriétaire
- Animal en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyen mis lourds et/ou spéciaux
Quel est le moyen de coupure de l’énergie électrique produite par des panneaux photovoltaïques ?
Aucun
Engagement du 1er EP sur feu :
- De dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
- De s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche
- De s’engager conformément aux principes de la manœuvre
- De pouvoir être désengagé facilement dès que possible
Fonctions opérationnelles :
INTÉGRANTES :
- CDT
- SIC
- LOG
- SIOC
ENGAGEMENT :
- INC / EXT
- SAUV
- RECO / ELD
- SAP / AMU / SR
- VENT
ENVIRONNEMENT :
- NRBC
- RSMU
- NAUT
- IMP
- CYNO
- PROTEC
- ÉCL
- COM
En particulier la discipline au feu impose :
- De se protéger physiquement avec les EPI et les moyens adaptés
- De conserver son sang-froid et sa sérénité
- D’opérer en silence en toute circonstance
- De rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique
- De rendre compte sans délais des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
La réponse nautique s’appuie sur 3 capacités :
- Non-spécialistes
- SIA
- SIS
Quel est le rôle des 1er intervenant non spécialiste face à un risque technologique ?
- Évaluation initiale de la situation
- Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde (phase réflexe)
Les 2 domaines principaux de la spécialité CYNO ?
- La gestion du risque animalier
- La recherche de personnes
Qui à écrit «l’éthique du SPP» ?
Le général CASSO, 1er commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970)
Définition «temps de vulnérabilité» :
Période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention
Quels sont les moyens nécessaire pour l’évacuation vertical d’un patient hospitalisé ne pouvant être déplacer qu’avec son lit et ses appareils ?
- 1 Équipe. MED
- 1 EP
Engagement du 1er MEA sur feu :
- De se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
- De laisser la place à la mise en station éventuelle d’un 2e MEA
- De s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA
Définition d’une reconnaissance d’attaque :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
Quelles sont les 5 types de moyens nautiques ?
- Embarcation de secours aux victimes (ESAV)
- Embarcation de secours aux victimes et incendie (ESAVI)
- Embarcation multifonctions (EMF) tractée par 1 SPTT*
- Canot de sauvetages léger (CSL) pliable embarqué dans un véhicule SIS ou la CSP*
- Embarcation secours inondation (ESI)
*SPTT : Véhicule tout terrain
*CSP : Camionnette soutien plongée
MGO recherche animalière non spécialiste ?
- Localiser l’animal et le suivre de vue s’il se déplace
- Sans notion d’urgence, rester à distance de l’animal et tenter de le maintenir dans un périmètre restreint si celui-ci a tendance à se déplacer
- Établir un périmètre de sécurité autour
- Ne pas tenter de le capturer sans avoir préalablement pris conseil auprès du chef d’agrès du VRA
- Isoler la (ou les) éventuelle(s) victime(s) humaine(s) et identifier les zones de morsures et/ou griffures
- Prendre contact par téléphone avec le chef d’agrès du VRA pour l’informer de la situation si celui-ci ne s’est pas encore présenté
Définition d’une ronde :
Opération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu.
Type de lieu de stationnement :
Il existe 3 types de stationnement :
- LSO
- LSS
- LS SDIS
Quel est le rôle du R.SECOURS
Le renfort secours permet la recherche, le sauvetage et la prise en charge médicale de militaires du corps victimes d’un accident
Quel type de rapport est rédigé après une ronde effectué au cours d’une surveillance ?
Un rapport secondaire
Principe de la manœuvre :
- Sauvetage, mise en sécurité
- Lutte contre les propagations
- Ventilation
- Attaque et extinction
- Protection
Qui peut demander le 2ème niveau tactique de la fonction ANTIPOL ?
Le 2e niveau tactique est engagé À L’APPEL ou demandé par TOUT COS QUI DISPOSE ALORS DE L’EXPERT ANTIPOL
Le chef de groupe NRBC de la compagnie NRBC dont la mission est de le conseiller sur la tactique d’engagement, les moyens de lutte et les chantiers de récupération à mettre en œuvre et la formulation du message de renseignements.
Le COS dispose également de l’expert du domaine nautique dès qu’il s’agit d’une pollution aquatique : l’officier nautique Brigade, dont la mission est de définir les techniques de pose de barrages en relation avec l’expert ANTIPOL et de gérer l’ensemble des moyens nautiques engagés en appui (reconnaissances aquatiques, travaux subaquatiques d’urgence, sécurité, navigation…).
La MGO nautique comprend :
- Reconnaissances
- Sauvetages
- Recherche de renseignements
- Premières mesures de sauvegarde
- Sécurité des intervenants
- Prise en compte des spécialistes
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :
- À ses paroles et au ton de sa voix
- À son regard
- À sa posture physique
Composition de la garde niveau Brigade :
- Le commandant opérationnel Brigade
- Le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO)
- Le médecin-chef Brigade de garde
- L’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO
- le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constitué d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR) du centre de mise en œuvre santé «CMO San et officier CMO San (OCS)» et du véhicule d’accompagnement santé (VAS)
- Les officiers ou sous-officiers «garde environnement PC TAC» : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel
- L’officier communication opérationnelle
- Les officiers ou sous-officiers «experts» : officiers NRBC, NAUTIQUE, RSMU et CYNO, chef de section ELD, représentant des cultes, investigateurs et équipiers RCCI
- Les officiers de liaison Brigade :
CCZ
CIC DOPC / renfort CCZ
COPP / SIC DSPAP - Le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle
- Le sous-officier du service général
- Les conducteurs de la section transport
- Le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative
Le SPP doit faire preuve en permanence :
- d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
- d’efficience : capacité de rendement de performance
- de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
Comment doit être effectué la dernière ronde ?
La dernière ronde est obligatoirement effectuée :
- de jour
- en présence du COS le plus élevé de l’opération
- avec une caméra thermique
Il est en effet le seul à pourvoir clôturer l’opération
Bon à savoir : Le commandant opérationnel Brigade ou le colonel de garde peuvent missionner l’OSG, voire l’OGC pour réaliser cette dernière ronde. Ils en gardent cependant la responsabilité.
Citer les différentes étapes de la MGO «incendie»
- Reconnaissances
- Sauvetage et mise en sécurité
- Établissements
- Ventilation
- Attaque
- Protection
- Déblai et dégarnissage
- Surveillance
- Rondes
- Retour d’expérience (RETEX)
Les détachements permanents :
- Présidence de la république
- Le ministère des armées
- Le ministère de l’intérieur
- Le palais de la cité
- L’assemblée nationale
- Le musée d’Orsay
- L’hôtel national des invalides
Quel est le rôle du R.HAB
Le renfort habitation est un concept d’engagement destiné à répondre à une problématique simultanée de :
- reconnaissances
- sauvetages
- secours aux victimes
- attaque et extinction
dans des feux de bâtiments généralement élevés et dont les communications verticales peuvent être impraticables.
Qu’elles opération peut-on faire pendant le temps de vulnérabilité ?
Seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone d’exclusion sans moyen hydraulique et sans provoquer de modification aéraulique volontaire dans les volumes concernés
2 grand types de secteur :
- Administratif
- Opérationnel
Engagement du 2ème EP sur feu :
- De s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention
- De s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
- De veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement
- De s’engager conformément aux principes de la manœuvre
But des reconnaissances ?
Action qui consiste à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :
- procéder sans délais aux sauvetages
- rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux
- rechercher d’éventuelles victimes
- cerner les limites du sinistre
- déterminer la nature des matière en combustion
- déterminer le mode d’extinction approprié
- définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir
La ventilation, action qui consiste à :
- mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique
- mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre
- maîtriser le sens du tirage
2 technique de ventilation ?
- Dépression (aspiration)
- Surpression (injection)
Définition de la protection :
Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les biens d’intempéries extérieurs
L’OGC se rend à son initiative :
- Lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés au manifeste de l’inquiétude
- Pour une intervention autre que «secours à victime» ayant entraîné une victime décédé et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes
Définition de dégarnissage :
Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu.