118.1 PARTIE 4 TITRE 2 la MGO incendie Flashcards
La marche générale des opérations (MGO) « incendie » comprend 9 phases :
- Reconnaissances
- Sauvetages et mises en sécurité
- Etablissements
- Ventilation
- Attaque
- Protection
- Déblai et le dégarnissage
- Surveillance
- Rondes
Nota : la fin d’une phase de la « marche générale des opérations » présentant un caractère technique
particulier comment peut il être souligné ?
peut être soulignée en cours d’intervention par un message de renseignements se présentant
sous la forme, « SAUVETAGES terminés », « RECONNAISSANCES terminées »
RECONNAISSANCES définition ?
Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :
- > procéder sans délai aux sauvetages
- > rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux
- > rechercher d’éventuelles victimes
- > cerner les limites du sinistre
- > déterminer la nature des matières en combustion
- > déterminer le mode d’extinction approprié
- > définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir
TOUR DU FEU : RECONNAISSANCES DU COS
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :
- > de se faire une idée générale de la situation
- > de demander les moyens qui lui semblent nécessaires
- > d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages
Quels sont les PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA RECONNAISSANCE ?
-> Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances
terminées »
-> le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu)
-> les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui
affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles
-> seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme de
reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de
l’établissement d’un moyen hydraulique
->aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les
locaux menacés doivent être évacués
-> les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas
express d’un sauvetage
-> un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un Tableau de Gestion des Reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les
reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité)
-> en présence d’ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des
secours et bloqués en position ouverte
Def de reco d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont
pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
def de reco périphériques
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement
supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.
def de reco à vue
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.
def de Confinement
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
def de Evacuation
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger
évolutif
Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on cherchera à
privilégier si possible et par ordre de priorité :
- le confinement
- le transfert horizontal
- le transfert in-situ
DGSNV
Disposition Générale Secours à Nombreuses Victimes du dispositif ORSEC
def de sauvetage
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
def de mise en sécurité
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
Def de la ventilation
Action qui consiste à :
-> mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique
-> mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de
sinistre
->maîtriser le sens du tirage
Deux Principes de ventilation :
Ventilation naturelle
Courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air.
Ventilation mécanique
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression.
Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation
opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).
Deux tactiques de ventilation :
Ventilation de protection
Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds.
ventilation d’attaque
Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte-lances. Elle contribue également à réduire le risque
d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de communication.
Deux techniques de ventilation mécanique :
par dépression (aspiration)
par surpression (injection)
Les objectif de la ventilation sont de :
-> favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations
-> sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques
-> faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en
les mettant à l’abri des fumées
-> favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu
def de l’attaque
Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.
Comment détermine-t-on les points d’attaque ?
Pour déterminer les points d’attaque, on recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se
faire le plus facilement ou à partir desquels l’action des lances sur le foyer principal sera la plus efficace.
Les points d’attaque sont désignés au plus près, de telle sorte que l’eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matières qui brûlent.
Quels ,sont les (2) modes opératoires de l’attaque ?
Si le foyer n’a pas une grande étendue et si le feu ne peut pas prendre une rapide extension, il est attaqué à
l’aide d’une ou plusieurs lances : on le maîtrise sans avoir besoin de le circonscrire
Si, au contraire, l’incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués
simultanément, il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés
Au besoin, des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l’attaque.
DEBIT OPTIMAL : Le débit des lances doit être en rapport avec l’intensité du foyer :
-> Si le débit du diffuseur est insuffisant par rapport à la violence du feu, il se produit une vaporisation
instantanée, ainsi que des retours de flammes et de vapeurs brûlantes, souvent dangereux pour les porte lance.
->S’il est trop élevé (attaque massive), le rapport entre la masse d’eau utilisée et celle nécessaire à
l’extinction occasionnera des dégâts plus importants et engendrera des risques liés à la production
excessive de vapeur.
Comment se nomme aussi le débit optimal ?
le “débit tactique”