118 Flashcards

1
Q

La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :

A

► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes

► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Étape 1 de la MGO NRBC détaillée

A

RECHERCHE DU RENSEIGNEMENT

Il s’agit de recueillir un maximum d’informations et de les vérifier autant que faire se peut (un renseignement est une information vérifiée) notamment :
a) situation météorologique

b) la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers)

c) les circonstances de l’événement (situation initiale)

d) présence d’éventuelles ou de potentielles victimes avec évaluation des symptômes communs

e) relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours

f) les mesures déjà prises par le requérant

g) exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés ou publics.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Étape 2 de la MGO NRBC détaillée

A

PROTECTION DU PERSONNEL INTERVENANT

a) s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz)

b) porter les EPI adaptés au risque. En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la tenue de type 3

c) contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos

d) engager le minimum de personnel

e) constituer une équipe de sécurité

f) en cas d’incendie :
► utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide pour l’extinction
de matières fissiles et matières réagissant
dangereusement avec l’eau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Étape 3 de la MGO NRBC détaillée

A

SAUVETAGE / ÉVACUATION / MISE À L’ABRI DE LA POPULATION

a) soustraire les victimes du danger immédiat

b) mettre en sécurité et évacuer la population
potentiellement soumise aux effets des risques

c) mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité

d) confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Étape 4 de la MGO NRBC détaillée

A

PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ RÉFLEXE

Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention :

a) définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :
► à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :
- 50 m du point origine estimé pour les pompiers
- 100 m du point origine estimé pour la population
- 500 m en cas de risques d’explosion
- ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort

b) matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes et au matériel dans l’engin

c) identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Étape 5 de la MGO NRBC détaillée

A

DÉTECTION DE L’ALERTE

Il s’agit de caractériser la présence de matières
dangereuses :

a) par la mise en œuvre des appareils de détection

b) pour la demande de renforts adaptés

c) afin de fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique

Bon à savoir
Les appareils de détection en dotation dans les engins de premier départ ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un COS. En effet, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne signifie pas qu’il n’y a pas de risque et ne doit pas empêcher un COS
de prendre une décision opérationnelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère
technologique mais que ce caractère se manifeste au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le premier COS doit demander :

A

► 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en évidence un risque NRBC

► les moyens des différents plans s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // DOCTRINE D’EMPLOI DE LA FONCTION NRBC DE LA BSPP // les sapeurs-pompiers de Paris assurent leur mission, y compris en ambiance NRBC

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont notamment équipés d’EPI adaptés aux risques et aux menaces NRBC dans les engins de 1ére intervention et en mesure de se protéger correctement et immédiatement. Ils participent aux missions de décontamination des populations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // DOCTRINE D’EMPLOI DE LA FONCTION NRBC DE LA BSPP // La force de la réponse de la BSPP repose sur la précocité de l’alerte

Un des rôles spécifiques des premiers intervenants non-spécialistes face aux risques technologiques et aux menaces NRBC est d’assurer la précocité de la détection d’alerte lors d’un évènement par:

A

► L’observation des symptômes atypiques chez les victimes
► L’observation des circonstances
► La promptitude de mise en œuvre des moyens en détection et en dotation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // DOCTRINE D’EMPLOI DE LA FONCTION NRBC DE LA BSPP // Face aux risques et aux menaces NRBC, les sapeurs-pompiers de Paris doivent être en mesure d’effectuer les actions de type «DIMPET»

Que veut dire «DIMPET» et détaillez le

A

► Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non

► Identifier : dire de quelle matière il s’agit

► Mesurer : dire, combien de matière il y a

► Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible

► Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque ou une menace NRBC

► Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // DOCTRINE D’EMPLOI DE LA FONCTION NRBC DE LA BSPP // les saveurs De Paris effectue ses actions en collaboration avec le LCPP , et éventuellement d’autres services publics (SIAR-IRSN1…) qui assurent en tant qu’expert, l’interprétation des mesures

En revanche, les sapeurs-pompiers de Paris doivent disposer de ressources (hommes, matériels, engins) pour :

A

► agir comme « bras armé » des services publics experts sur le terrain

► écouter et comprendre les experts

► communiquer avec les experts dans le langage de l’expertise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // OBJECTIF

Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément soit :

A

► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe
d’intervention radiologique

► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe
d’intervention biologique

► 2 groupes d’intervention chimique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Capacités opérationnelles NRBC

Les capacités opérationnelles et moyens de la fonction opérationnelle NRBC de la BSPP comprennent des moyens :

A

des moyens génériques ou d’intervention et des moyens spécifiques ou d’appui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Capacités opérationnelles NRBC

Les capacités NRBC d’intervention sont :

A

► véhicules de liaison radio des chefs de groupes et de l’officier NRBC

► véhicules d’intervention NRBC (VI NRBC):
• soit dans leur composante chimique
• soit dans la composante radiologique
• soit dans la composante biologique

► Le véhicule d’appui NRBC (VA NRBC)

► berces unités mobiles de décontamination (BUMD) berces lutte anti-pollution (BAP) (pouvant être demandées isolément)

► berce enceinte confinement (BEC)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Capacités opérationnelles NRBC

Les capacités de soutien NRBC sont :

A

► berce de soutien NRBC (BSN)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Capacités opérationnelles NRBC

Il s’agit d’équipes ou de groupes d’intervention technologique qui se déclinent, selon la nature de l’intervention :

A

► groupe d’intervention chimique (GIC)

► groupe d’intervention radiologique (GIR)

► groupe d’intervention biologique (GIB)

► groupe chaine de décontamination (GCD)

► groupe enceintes de confinement (GEC)
(uniquement sur réquisition RAID DCIIT)

Au-delà du groupe, la BSPP fera appel à l’échelon zonal (ZDSP) pour obtenir des renforts. MGO NRBC.

17
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Capacités opérationnelles NRBC

MGO NRBC intervenant non spécialiste puis spécialiste

A

PREMIERS INTERVENANTS NON SPÉCIALISTES

Évaluation initiale de la situation

► 1. recherche de renseignements

Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde

► 2. protection du personnel
• EPI adaptés, équipes de sécurité

► 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri
• mise en sécurité des populations

► 4. périmètre de sécurité réflexe
• définition d’une zone d’exclusion à priori

► 5. détection d’alerte
• analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC

INTERVENANT SPÉCIALISTE

Phase réfléchie : Qualification de l’accident ou de l’incident

► ► 6 6. . détection de confirmation
• identification, mesures

► 7. zonage de l’espace
• confirmation et balisage du périmètre

► 8. prélèvement
• échantillons pour la levée de doute
• échantillons pour les laboratoires agréés

► 9. réduction et ou suppression de la cause

Phase de retour à la normale : Gestion de fin d’intervention

► 10. désengagement
• contrôle de contamination et décontamination éventuelle
• gestion de la dosimétrie (le cas échéant)
• remise en condition des hommes et du matériel
• gestion des déchets

18
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Missions par niveau tactique d’engagement

Que réalise le 1er niveau tactique: moyens des
premiers intervenants ?

A

Les moyens de 1ère intervention (détecteurs des VLR OGC et EP) réalisent l’évaluation du risque et peuvent réaliser une 1ère détection qui permettra de déterminer s’il y a nécessité d’engager le 2e niveau

19
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Missions par niveau tactique d’engagement

A quoi correspond le 2e niveau tactique ?

A

Un groupe d’intervention NRBC est engagé pour intervenir directement sur la source d’un problème chimique ou radiologique (ou biologique).
Il est renforcé, autant que de besoin, par toute capacité opérationnelle, interne ou extérieure à la BSPP.

20
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Missions par niveau tactique d’engagement

Les groupes du deuxième niveau tactique sont engagés :

A

► comme partie constitutive du détachement de 1er départ
► à la demande du COS

21
Q

AUTRES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES // FONCTION NRBC // ORGANISATION // Missions par niveau tactique d’engagement // Réponse NRBC en situation dégradée

Afin de pallier à l’absence de tous moyens NRBC et répondre à un afflux massif de demandes de secours à caractère NRBC, quel CMA est activé et de quoi est il composé ?

A

Le CMA 817 intitulé « Levée de doute
NRBC dégradé » est activé.

L’officier NRBC de circonstance est un officier qualifié chef de groupe NRBC qui sera engagé sur le CMA 817 pour occuper la fonction de conseiller technique du COS. Il doit à cet effet disposer du matériel NRBC d’un OGC. En cas d’activation avec un VLR non doté, il devra récupérer un kit NRBC sur l’un des CS 38e Cie désigné par le CSO du GAS