11 Flashcards
La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont deux troubles qui se ressemblent et qui impliquent des pertes de contrôle face à la nourriture. Expliquez en vos mots la principale différence entre les deux.
Il n’y a pas de comportements compensatoires dans l’hyperphagie boulimique, mais dans la boulimie oui. Par le fait même, il y a plus d’obésité chez le sindividus hyperphagiques boulimiques.
Votre ami vous dit: « Les anorexiques, par définition, il faut qu’ils soient de petit poids, proportionnellement à leur taille. C’est donc pas possible qu’ils aient des crises de boulimie, sinon ils prendraient du poids et ils n’atteindraient plus le critère clinique de l’anorexie! » Que pensez-vous de cet énoncé?
oui, il peut avoir des épisodes boulimiques en autant qu’ils sont pas plus imposants que l’anorexie et dans ces cas là il va y avoir plus de comportements compensatoires pour garder le faible poids.
Le pica est un trouble dans lequel un individu mange des substances non-alimentaires (p. ex. du papier ou du sable). Le diagnostic repose donc principalement sur l’observation d’un comportement. Expliquez en quoi ceci diffère de l’évaluation de l’anorexie?
Le poids (anorexie) et manger des choses autre qu’un aliment ( pica).
Identifiez trois déclencheurs bien établis dans la littérature scientifique pour des crises dans le cadre d’une boulimie.
régimes, ennuie/isolement, conflits
Dans le cours sur l’anorexie, nous (j’ai) fait un oubli important: nous avons discuté de l’importance d’évaluer le fonctionnement familial, le risque suicidaire, le fonctionnement académique et sportif… quel domaine avons-nous oublié?
relations amoureuses et sexuelles
Qu’est-ce que le trouble panique?
A. Attaques de paniques récurrentes et inattendues. Une période bien délimitée de crainte ou de malaise intense dans laquelle au moins quatre des symptômes suivants sont survenus de façon brutale en quelques minutes;
• Palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque;
• Transpiration;
• Tremblements ou secousses musculaires;
• Sensations de « souffle coupé» ou impression d’étouffement; ECT….
B. Au moins une des attaques a été suivie d’un mois caractérisé par au moins un des deux critères suivants: • Préoccupation persistante ou inquiétude au sujet des attaques de panique supplémentaires ou de leurs conséquences (incluant peur pour sa santé, p. ex. « peur de faire une crise cardiaque »); • Un comportement inadapté ou changement important du comportement antérieur à l’attaque. Par exemple: évitement des exercices ou des situations inhabituelles.
C. Les attaques de panique ne sont pas dues aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.
D. Les attaques de panique ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental
Quel est le motif de consultation le plus fréquent chez un patient souffrant du trouble panique?
la peur de mourrir
Un trouble panique peut-il est un trouble s’il dure plus d’une heure?
non, généralement 20 minutes et moins
Par quoi est caractérisé une attaque?
apparition soudaine, courte et augmentation brutale
Qu’est-ce que l’agoraphobie?
A. Peur ou anxiété marquée dans au moins 2 situations (si c’est une seule situation, considérer phobie spécifique): • Utilisation transport commun; • Être dans des grands espaces; • Être dans un espace fermé; • Être debout dans une file ou dans une foule; • Être seul à l’extérieur de la maison.
B. Les craintes ou l’évitement de ces situations sont basées sur la pensée que la fuite pourrait être difficile ou que de demander de l’aide ne soit pas possible advenant que la personne développe des symptômes de type panique ou symptômes incapacitants ou embarrassants.
C. Les situations agoraphobiques provoque toujours de la peur ou de l’anxiété;
D. Les situations agoraphobiques sont activement évitées;
E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée au danger (par le passé, il fallait que la personne en reconnaisse le caractère excessif, mais ce n’est plus un critère)
F. La peur, l’anxiété et l’évitement sont présents depuis au moins 6 mois.
Qu’est-ce qu’une phobie spécifique?
A. Une peur ou une anxiété marquée pour un objet ou une situation spécifique;
B. L’objet ou la situation phobique provoque de façon quasi systématique une réaction anxieuse immédiate; C. L’objet phobique ou la situation est activement évité ou maintenu par une peur ou une anxiété intense;
D. La peur ou l’anxiété sont hors de proportion avec le danger réel de l’objet ou de la situation spécifique et le contexte socio-culturel;
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont présentes depuis au moins 6 mois
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse cliniquement significative ou une détérioration du fonctionnement social, professionnel ou un autre domaine du fonctionnement.
G. Cette perturbation n’est pas mieux expliquée par d’autres symptômes d’un autre trouble de santé mentale, incluant la peur, l’anxiété et l’évitement dans des situations associées au trouble panique ou d’autres symptômes d’incapacité tel que l’agoraphobie, des objets ou des situations liées au trouble obsessif-compulsif, le souvenirs d’événements traumatiques comme dans le choc posttraumatique, une anxiété de séparation de la maison ou aux figures d’attachement ou des situations sociales comme dans le trouble d’anxiété sociale.
vrai ou faux? On peut avoir une phobie spécifique même si on est pas exposé au sujet.
faux
Qu’elle est une des causes les plus fréquentes de décrochage scolaire?
trouble d’anxiété sociale
Qu’est-ce que le trouble d’anxiété sociale?
A. Une peur ou une anxiété marquée dans une ou plusieurs situations sociales où l’individu peut être observé par d’autres personnes;
B. La personne craint d’être évaluée négativement si elle présente des symptômes d’anxiété;
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété;
D. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses;
E. La peur ou l’anxiété est disproportionnelle avec la menace réelle de la situation sociale et du contexte socio-culturel;
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont présents depuis au moins 6 mois;
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse cliniquement significative ou une détérioration du fonctionnement social, professionnel ou un autre domaine important du fonctionnement;
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance ou une autre condition médicale;
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par une autre trouble mental tel que le trouble panique, la peur d’une dysmorphie corporelle ou un trouble du spectre de l’autisme;
J. Si une autre condition médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement n’a aucun lien avec cette condition.
Nommer les 3 médicaments utilisées avec les troubles anxieux et leur principale neurotransmetteur y étant relié.
- benzodiazépines : augmente le gaba (donc calme la personne).
- Antidépresseur: sérotonine et norépinéphrine (éveil et réponse au stress)
- bêtabloqueurs : norépinéphrine ( traite la haute pression; diminuent les symptômes anxieux comme les tremblements)
Pourquoi les benzodiazépines sont plus à risque de mener à la dépendance que les antidépresseurs ou autres?
car les effets sont très rapides et très efficaces. De plus, les médecins peuvent les prescrire au besoin, donc le besoin devient vite une nécessité.
Quelle est la principale perspective psychologique utilisée auprès des troubles anxieux?
modèle cognitif
Pourquoi les stratégies d’adaptation deviennent souvent des facteurs de maintien chez les troubles anxieux?
car ils limitent les opportunités de s’adapter, de se mettre à l’épreuve et de confronter les cognitions négatives. Il faut donc bien les cadrer pour une bonne utilisation
Quels sont les stratégies d’adaptation et les facteurs de maintien des troubles anxieux?
- réassurance: déresponsabilise, taxe la relation de confiance si sans fondement
- vérification: efficace quand c’est réaliste, peut s’apparenter à la compulsion
- évitement : efficace quand la menace est concrète, circonscrite et claire, mais limite la liberté de l’individu, mobilise pas ses capacités adaptatives
- usage de substances: risque de dépendance, tolérance, peut être perçu comme une honte ou un échec
Quels sont les mécanismes proposés pour expliquer l’apparition, le maintien et le développement du trouble anxieux?
• Conditionnement classique (association stimulus – réaction autonome)
• Conditionnement opérant (renforcement, généralisation à divers contextes; modèles d’apprentissage);
• Biais cognitifs: perception du risque, perception des conséquences, caractère « normal » ou positif de l’anxiété;
• Croyances ou valeurs: p.ex. impression que l’anxiété est un signe d’affection; croyance que l’inquiétude diminue les chances que quelque chose de négatif ne survienne;
• Vulnérabilité personnelle: sentiment d’impuissance ou d’incapacité; seuil de réactivité bas;
-stratégies d’adaptation inadéquate