10 Flashcards
MÉMOIRE ET CONDITIONNEMENT CLASSIQUE
- Comment les apprentissages sont-ils transformés en comportements?
- «Les théories modernes du conditionnement ont laissé le rat perdu dans ses pensées…» (Edwin Guthrie)
- Après un apprentissage, qu’est-ce qui est nécessaire pour qu’une réponse conditionnée soit produite?
- Pour influencer le comportement, l’information apprise doit être mise en mémoire, activée et rappelée (association entre le SN et le SI doit être réactivé, donc elle doit avoir une trace dans notre cerveau)
- Un stimulus conditionnel (SC) peut déclencher une réponse conditionnée (RC) loin dans le futur (ex: lumière et choc électrique)
- Les organismes semblent pouvoir se rappeler un conditionnement pour des intervalles de temps impressionnants
Intensité du choc et le conditonnement avec une lumière:
0 mA: pas douloureux
2 mA: diminution de lèchement
→ peut de diminution dans la force du conditionnement (réponse à la lumière)
60 jours = 2/3 de la vie d’un rat
- Certaines informations à propos du SC ou du SI peuvent néanmoins être oubliées
- Oublis des caractéristiques des stimuli
- La représentation en mémoire des stimuli peut devenir moins claire
- Amène souvent une forme de généralisation
Pigeons dans une boite de Skinner: doit picosser un disque
longeur d’onde de 550 Mu pour picosser le disque
- On teste les pigeons à différent temps
- Immediatement après le conditionnement: préfère celle de 550
- Attendre 1 journée: moins de préférence donc généralisation
- Attendre 1 semaine: moins de préférence donc généralisation
→ moins de mémoire sur quelle longeur d’onde que c’est
- P.ex. Effets sur les témoins et les jurys (Riccio et al., 1994)
→ notre système se base sur le droit de donner le titre de coupable ou non à un individu
→ montre vidéo d’un accident de voiture
Question 1: at what speed did the cars smash each other → pense qu’il y a plus de vitre dans l’accident
Question 2: at what speed did the cars hit each other → pense qu’il a moins de vitre dans l’accident que ceux dans la question 1
→ alors quelle est la validité des témoins?
SLEEPER EFFECT:
Si je dis une information et que ensuite je dis qu’elle n’est pas bonne (cible et contradiction de la cible)
Après le temps:
→ Cible a plus d’effet dans le temps que la contradiction de la cible
→ plusieurs aspects de notre systèmes de justice ne fonctionnent pas avec le fonctionnement de notre cerveau
Ex: avec le juge qui dit au jury de ne pas se rappeller quelque chose (il va quand même s”en rappeler et pas se rappeler de ce que le juge a dit)
- Certains types de conditionnement peuvent être oubliés plus facilement que d’autres
- P.ex., inhibition de la peur semble être plus facilement oubliée que l’excitation de la peur
Son (click) (SN) : Choc (SI) –> Peur (RI)
Son (bip) (SN) : Choc (SI) –> Peur (RI)
Son (click) (SC+) –> Peur (RC)
[Son (click) (SC+) + lumière (SC-)] –> Absence de Peur (RC)
Son (bip) (SC+) –> Peur (RC)
[Son (bip) (SC+) + lumière (SC-)] –> ?
Suppression index: (Nb avant cond – nb après cond)/Nb avant cond
donc plus l’index est élevé PLUS il y a eu apprentissage (va de 0 à 1)
Vs.
Ratio de suppression: Nb après cond/ (nb après cond + nb avant cond)
donc plus le ratio est élevé MOINS il y eu apprentissage (va de 0 à 0.5)
B: Son(bip)
BX: Son(bip) + Lumière
1 Jour
- le rat se souvient que la lumière est associé avec le son clic et aucun choc est présent → moins peur avec la lumière
35 jours:
- Le rat a encore peur du son
- mais il associt aussi la lumière
→ l’excitation plus facile à se rappeler que l’inhibition
Son (bip) + lumière est plus forte après 35 jours
- Implications dans les phénomènes d’anxiété et de peur
- se préparer à son cours: moins d’anxiété (conditionnement inhibiteur)
- enseigner = très stressant
- après la semaine de relache: il ne donne pas de cours pendant 2 semaines → oubli du conditionnement inhibiteur donc pas maintenu, donc le stress est de retour
- Réactivation de la mémoire
- Phénomène où des mémoires/apprentissages oubliés peuvent être réactivés par une réexposition à une partie du contexte d’apprentissage original
- L’oubli n’implique pas nécessairement la disparition complète de l’information dans le cerveau, parfois elle demeure disponible
- Difficulté à y avoir accès
- Difficulté à la rappeler
- P.ex., Gordon et al., 1979
AUCHE:
Lumière (SN) : Choc (SI)
–> Peur (RI)
DROITE:
Lumière (SD): Se déplacer vers compartiment noir (R)
–> plus de choc (SR-)
Performance 4 jours après l’apprentissage
→ augmentation du temps avant de traverser
→ mais plus le temps après est grand: plus il y a de l’oubli de l’indice
→ l’oubli mais l’indice est quand même dans la mémoire mais sa trace est plus petite
CAUSES DE L’OUBLI
- AFFAIBLISSEMENT DE LA TRACE EN MÉMOIRE
2.L’INTERFÉRENCE
3.L’ÉCHEC DE RAPPEL
AFFAIBLISSEMENT DE LA TRACE EN MÉMOIRE
- Même si plausible, les résultats sur les effets de réactivation semblent suggérer que même si les apprentissages peuvent être oubliés, ceci ne veut pas nécessairement dire que leurs traces ont été complètement détruites
*** Hypothèse mis de côté
L’INTERFÉRENCE
- La mémoire pour une information apprise à un moment peut nuire lorsqu’une information conflictuelle est apprise à un autre moment
- L’information conflictuelle interfère avec l’accès à l’information cible (qui nous intéresse)
- Interférence proactive → information conflictuelle est avant l’information cible (ex: dire avant que son chum est super respectueux avant qu’il fasse de la boucane avec sa voiture)
- Interférence rétroactive → information conflictuelle est après l’information cible (ex: il fait son show de boucane et après elle va voir son père et lui dit que c’est un garçon très gentil)
- À long terme, les apprentissages peuvent être oubliés parce que le temps permet aux informations conflictuelles de s’accumuler
- P. ex., donner de l’information conflictuelle à des témoins d’actes criminels peut fortement nuire à l’exactitude de leur témoignage (Belli & Lorftus, 1996) → les entrevues sont fait pour prendre cela en considération
- En plus, avec le temps, plus l’information cible est apprise tôt, plus elle a de probabilité de créer de l’interférence avec de nouvelles informations cibles (ex: la terre est plâte, plus difficile d’apprendre la vrai chose est diminuer)
L’ÉCHEC DE RAPPEL
- Bien que l’information soit toujours disponible en mémoire, l’oubli reflète le fait qu’il est impossible de la rappeler
- La constance entre le contexte d’apprentissage et de rappel diminue la probabilité d’oublier
P.ex., Gordon et al., 1981
- Suggère que l’oubli est bien le résultat d’un échec de rappel
- Suggère aussi que l’effet du passage du temps ET l’échec de rappel peuvent être diminués par un traitement de réactivation
- Effets similaires chez les humains (Godden & Baddeley, 1975)
GAUCHE:
Lumière (SN) : Choc (SI)
–> Peur (RI)
DROITE:
Lumière (SD): Se déplacer vers compartiment noir (R)
–> plus de choc (SR-)
—A Contexte du test
B: Performance 24h après l’apprentissage
Changement de contexte: prend plus de temps (moins bonne performance)
Pas de changement: meilleure apprentissage
Switch plus reminder (indice): meilleure apprentissage
EXTINCTION
- Processus d’affaiblissement ou de suppression d’une RC par la présentation répétée d’un SC sans SI
- La procédure (le moyen) pour produire l’extinction s’appelle aussi extinction…
- Essais d’extinction (vs. essais de conditionnement)
PHÉNOMÈNE DE DÉSINHIBITION
- Extinction: Pas seulement le désapprentissage du conditionnement mais plutôt un nouvel apprentissage: inhibition de la RC en présence du SC (Pavlov, 1927)
- Phénomène de désinhibition: Retour soudain d’une RC durant une procédure d’extinction en présence d’un nouveau stimulus (SN)
Chien (SC) → Peur (RC)
Chien (SC) →
Chien (SN) → faible peur (RC)
Chat (SN): Chien (SN) → Peur (RC)
- Ici, la présence du chat pourrait être vue comme un changement de contexte
T: son
A: contexte A
B: contexte B
EXT A: même contexte
EXT B: différent contexte
NE: pas d’extinction
0: apprentissage
0,5: pas d’apprentissage
→ au départ, les deux groupe on un bon apprentissage et presque équivalent
→ au fil de temps, on réagit de moins en moins au choc
TEST:
peur moins forte dans le même contexte → meilleure extinction
Extinction dans un différent contexte: peur donc moins d’apprentissage mais plus revient, récupération rapide
- L’efficacité de l’extinction peut être spécifique au contexte de l’extinction
- L’efficacité dépend en partie d’être dans le contexte dans lequel l’extinction est effectuée
Lien entre Sc et Si:
Chien (SN): Morsure (SI) → Peur (SI)
Chien (SC) → Peur (RC)
extinction entre lien entre Sc et Si
Chien (SC) →
Chien («SN»)
Cx; inhibition dans un contexte donné
Chat (SN): Chien («SN») → Peur (RC)
EFFET DE RENOUVEAU
- Le contexte peut être externe ou interne
- P.ex., état que procure une drogue (Bouton et al., 1990)
RÉCUPÉRATION SPONTANNÉE
- Retour d’une RC éteinte après une période de repos suivant l’extinction
- Indication que l’extinction ne DÉTRUIT PAS le conditionnement
- Pourquoi le temps fait que le SC n’est plus inhibiteur???
Chien («SN») →
repos (temps)
Chien (SC) → Peur (RC)
- Le contexte peut aussi être temporel (Bouton, 1993)
- Récupération spontanée lorsque le test est fait en dehors du «contexte temporel» de l’extinction
Comparer les effets de donner des indicide sur des phénomènes de récupération spontané (sans indice) et de renouveau (indice)
Meilleure se rappeller lorsqu’il y a un indice
ex: thérapie le matin
Peur du chein le soir
EFFET DE RENOUVEAU ET RÉCUPÉRATION SPONTANÉE
- Sont influencés par des procédures de réactivation de la mémoire
- Suggèrent que les deux phénomènes pourraient être expliqués par le fait que l’organisme n’est pas en mesure de rappeler l’inhibition hors du contexte de l’extinction
- Implications cliniques
- Certaines rechutes pourraient être dues à des changements de contexte entre l’extinction et «le monde extérieur»
- Tenter de faire l’extinction dans les contextes où les patients pourraient être en contact avec le SC → avec réalisté virtuelle
- Tenter d’utiliser des contextes qui peuvent facilement être utilisés comme indice
- P.ex., Extinction en lien avec l’alcool (Collins and Brandon, 2002) → ex: toujours apporté un crayon