1. Les relations interpersonnelles dans une perspective systémique Flashcards

1
Q

Selon l’approche systémique, la communication est présentée comme un phénomène… (2)

A

Interpersonnel ou relationnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définition de ‘‘information’’

A

Donnée signifiante (selon le contexte et les objectifs)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

La transformation de données en informations pose deux conditions… (2)

A
  • Condition de nouveauté
  • Condition d’utilité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

'’l’information (à définir en termes de nouveauté contenue dans les messages) qui circule au sein du système n’est utile que si elle a une signification pour le récepteur’’. Vrai ou Faux?

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Les travaux de quel antropologue sont fondateurs de l’approche systémique en communication?

A

Gregory Bateson

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Expliquer en quelques mots les recherches de Bateson.

A

Bateson cherchait à construire une théorie de la culture et de la communication en s’inspirant de la cybernétique. Selon lui, la communication constituerait une matrice dans laquelle sont incluses toutes les activités humaines. Il empruntera, entre autres, le concept de rétroaction (feedback) à la cybernétique et utilisera les notions de retroaction (feedback) positive et négative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Selon l’approche systémique, pour comprendre un message, il faut l’analyser à plusieurs niveaux. Quels sont-ils? (4)

A
  • Verbal (contenu formel)
  • Tonal
  • Postural
  • Contextuel (peut être très large)

La communication est présentée ici comme un phénomène interpersonnel ou relationnel analysé à travers différents axiomes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi est-il impossible de ne pas communiquer?

A

Car le non-verbal ou le contexte (entre autres) pourront donner une signification quelconque à la relation. Dans ce cas, il y a toujours quelque chose à décoder (à interpréter).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les deux niveaux qu’on peut distinguer dans un processus de communication interpersonnelle? (2)
Lequel des 2 est souvent considéré comme plus important que l’autre?

A
  • le contenu
  • la relation
    (ou le fond et la forme)
    La forme est souvent plus importante que le fond (car la forme oriente la volonté de réceptivité des individus)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Il arrive trop souvent que l’on accorde trop d’importance au fond et que l’on en oublie la forme, on parle alors de relation malsaine ou malade. Vrai ou Faux?

A

Faux. Il arrive souvent qu’on accorde trop d’importance à la forme et qu’on oublie le fond = relation malsaine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

La distinction entre quels 2 types de communication fait elle la distinction entre le contenu et la manière de rendre le message? (2)

A

La communication digitale et la communication analogique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Selon le principe de la distinction entre la com. digitale et la com. analogique, le CONTENU du message fait référence à des éléments qui présentent l’information sous la forme d’une logique dite … (1)

A

Une logique plus «FORMELLE» (digitale, disait-on à l’époque) en utilisant les codes du langage verbal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Selon le principe de la distinction entre la com. digitale et la com. analogique, la FORME du message fait référence à des informations de type … (1)

A

De type ANALOGIQUE (plus «affectives» selon ces théoriciens). Ce type d’informations serait traité en le comparant avec ce que l’individu sait déjà (= traitement analogique).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Dans le traitement analogique, l’intégration de l’information se fait de quelle manière?

A

Par correspondance, par ressemblance. Ce processus exigerait moins d’effort et il serait largement non conscient. Les informations ainsi intégrées seraient plus profondément ancrées, plus difficiles à modifier, et détermineraient largement la volonté (capacité) de changement ou de considérer de nouveaux apprentissages de la part des individus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Le contenu formel du message peut aussi présenter des éléments d’information analogiques. Vrai ou faux?

A

Vrai. C’est le cas, par exemple, lorsque le contenu du message utilise ou fait référence à des analogies ou à des comparaisons et tente ainsi de faciliter sa compréhension en essayant de l’ancrer à quelque chose que le destinataire connaît déjà.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Expliquer les deux niveaux de changement (2).

A
  • 1er niveau: n’implique pas de modification des règles qui régissent un système (ou des cognitions initiales des individus)
  • 2è niveau: exige de modifier le contexte ou les règles de fonctionnement du système (et les cognitions des individus) en utilisant la métacommunication.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Définition de communication verbale

A

Forme de communication qui utilise un système unifié de symboles qui permet la transmission d’une signification.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles sont les barrières sémantiques de la communication verbale? (4)

A
  • les sens dénotatif et connotatif des mots
  • le caractère concret ou abstrait des mots
  • la déviation sémantique
  • le langage politiquement correct
19
Q

Expliquer les sens dénotatif et connotatif des mots

A
  • Sens dénotatif: Définition objective ou descriptive d’un mot
  • Sens connotatif: Définition subjective ou personnelle d’un mot
20
Q

Expliquer le caractère concret ou abstrait des mots

A

Échelle d’abstraction : degrés de précision dans la description, du général (moins précis) au particulier (plus précis).

21
Q

Expliquer la déviation sémantique

A

Malentendu qui surgit quand deux locuteurs ont l’impression erronée de se comprendre mutuellement.

22
Q

Expliquer le langage politiquement correct

A

Attitude visant à éviter les gestes et les paroles risquant d’offenser un membre d’un groupe social particulier.

23
Q

Certains travaux suggèrent que la langue (langage verbal) et l’usage langagier auraient aussi une fonction cognitive. Vrai ou faux?

A

Vrai. Le langage verbal ne serait donc pas seulement un instrument de communication mais serait aussi un instrument de construction la pensée.

24
Q

Définition de communication non-verbale

A

Toute forme de communication utilisant un autre instrument que la parole (mots).
La capacité d’interpréter la communication non verbale est universelle mais il existerait cependant des différences individuelles importantes dans la capacité d’interpréter correctement ces signaux.

25
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques de la communication non-verbale? (6)

A
  • un processus continu
  • non consciente (automatique)
  • ambiguë
  • contextuelle (doit être interprétée en tenant compte du contexte)
  • culturelle (doit être interprétée en tenant compte de la culture)
  • fournit généralement des informations quant à la dimension affective du message
26
Q

Quelles sont les 6 émotions primaires exprimées par le visage? (6)

A
  • la joie
  • la tristesse
  • la haine
  • la surprise
  • le dégoût
  • la peur
27
Q

Nommer quelques fonctions du regard (3).

A
  • Communiquer l’information (ex.: marquer l’approbation ou la désapprobation)
  • Régler (synchroniser) les interactions
  • Exercer le contrôle (ex.: un comportement de domination visuelle)
28
Q

Le toucher est une caractéristique souvent associée aux personnes intraverties. Vrai ou faux?

A

Faux. Caractéristique souvent associée au degré d’extraversion.

Aussi, différences selon les sexes :
- Les femmes seraient plus portées à toucher pour exprimer leur affection
- Les hommes exprimeraient ainsi plutôt le pouvoir et le contrôle

29
Q

Que propose Birdwhistell par rapport à la question du langage corporel?

A

Birdwhistell propose une description des postures et des mouvements du corps selon des «kinèmes» et des «kinémorphèmes» soit des construits analogues aux phonèmes et aux morphèmes en linguistique.
Les deux principales dimensions étudiées sont les postures et les mouvements.
Hypothèse (très critiquée): la posture constituerait un langage autonome et indépendant du langage verbal (à la base de différentes approches comme la synergologie ou encore la programmation neurolinguistique).

30
Q

Comment décrire d’apparence d’un menteur?

A

Apparence physique et un comportement qui projettent une impression d’honnêteté.

31
Q

Comment décrire la personnalité d’un menteur?

A

Sur le plan de la personnalité, les bons menteurs seraient plutôt extravertis, chaleureux et enthousiastes. Ils auraient aussi tendance à contrôler leurs comportements de près.

32
Q

À quelle probabilité peut-on comparer celle de détecter la tromperie?

A

Selon plusieurs études, la possibilité de détecter la tromperie se situerait autour du seuil de chance (hasard) pour la plupart des individus.

33
Q

On ne peut pas ‘‘ne pas’’ influencer. Vrai ou faux?

A

Vrai. Consciemment, intentionnellement, volontairement, verbalement ou non, s’établiraient ainsi toujours dans les relations humaines, des jeux d’influence, des stratégies en rapport avec des enjeux ou des intérêts.

34
Q

Expliquer pourquoi il n’est pas possible de ne pas influencer.

A

La communication ne renvoie jamais à une relation objective ou neutre avec les faits ou les idées. Non seulement parce que la réception du message est éminemment subjective, mais aussi parce qu’à la source d’émission, le codage de ce même message ne saurait éviter de connoter (donner une orientation affective à…) son objet.

35
Q

Définition de communication persuasive

A

Renvoie à une volonté humaine d’établir des relations sociales dont un des objectifs est de provoquer un changement dans la manière de penser ou dans le comportement d’autrui.

36
Q

Il est absurde de se demander comment éviter toute influence. Expliquer ce qui convient plutôt de faire dans ce cas.

A

Il convient plutôt d’accepter la responsabilité inéluctable de décider de quelle manière cette loi fondamentale de la communication peut être suivie le plus honnêtement et le plus efficacement possible.

37
Q

Expliquer le concept de distinction entre l’argumentation et le rhétorique

A

On a tendance à mettre une distinction dans le langage populaire. Selon les contextes, on va être plus rationnel qu’émotionnel, mais on peut pas le contrôler et les deux sont toujours présents. Pour convaincre qqun, on peut autant toucher ses émotions ou sa rhétorique. Plaire, instruire, émouvoir.

38
Q

Toute argumentation (la transmission d’une opinion mise en forme) ne peut s’effectuer que dans le cadre d’une relation liant minimalement l’orateur à son auditoire. Vrai ou faux?

A

Vrai. C’est donc bien souvent à un niveau non conscient, très rarement verbal et non explicité par les communicants, que l’échange finira par se définir. L’effet pervers d’une telle régulation est que, moins la relation est prise en compte (notamment lorsque l’on cherche à la faire passer au second plan, pour se concentrer sur le contenu) et plus elle sera agissante ou prégnante parce qu’inaperçue (ou peu ou mal perçue), et donc non-maîtrisée.

39
Q

Expliquer le concept de la raison avec l’émotion.

A

Plutôt que les distinguer, on peut apprécier leurs rôles complémentaires. On va toucher les sentiments pour raisonner sans nécessairement manipuler. C’est un outil d’influence. La théorie de connaissance de soi. Quand on veut s’analyser soi-même, on utilise les mêmes outils que quand on analyse les autres.

40
Q

Définition de l’être humain rationnel

A

Celui qui, même s’il est évidemment sensible à l’émotion et au plaisir, pèse ses raisons, infère, agit en fonction de…, tire les conséquences d’un raisonnement logique, bref, un être qui pense avant d’agir. Ici, l’émetteur utilise l’instrument naturel qu’est le langage, et cherche à obtenir par la rhétorique (l’expliquer, le plaire et l’émouvoir) l’adhésion du récepteur, à modifier les attitudes de celui-ci à l’égard d’un objet.

41
Q

Hypothèse de la réponse aux stratégies de l’être humain rationnel

A

Il s’agit de travailler au niveau idéologique (c’est-à-dire au niveau des cognitions : savoirs, croyances, valeurs ou opinions) par l’action directe du langage. L’hypothèse implicite (de base) étant qu’une modification des attitudes aura comme conséquence l’apparition de nouvelles conduites.

42
Q

Définition de l’être humain rationalisant.

A

Celui qui agit et qui pense ensuite : ce n’est pas parce qu’il soutient une position qu’il agit de telle manière, mais parce qu’il a agi (comme il a été amené à le faire) qu’il va adopter cette position.
Ici, la persuasion s’obtient par un ensemble de techniques comportementales, il n’est pas question d’utiliser seulement le langage verbal (la rhétorique) pour argumenter et séduire afin de modifier une attitude, mais d’obtenir certains actes ou certaines décisions (dits comportements-extorqués) qui vont engager celui qui les émet, rendant ainsi plus probable la réalisation du ou des comportements souhaités (dits comportements-cibles).

43
Q

Dans l’optique de l’être humain rationalisant, l’attitude, ou le changement d’attitude est donc la conséquence, non de la réalisation d’une conduite et de sa rationalisation, une justification après coup d’un comportement par une nouvelle attitude, mais d’un raisonnement préalable. Vrai ou faux?

A

Faux. Dans cette optique, l’attitude, ou le changement d’attitude est donc la conséquence, non d’un raisonnement préalable, mais de la réalisation d’une conduite et de sa rationalisation, une justification après coup d’un comportement par une nouvelle attitude. La prise en compte d’une telle distinction (rationnel vs rationnalisant) amène à redéfinir la notion de persuasion. Dans un tel cadre de pensée, la persuasion réfère à l’ensemble des techniques (autant rhétoriques que comportementales) qui poussent un individu à accepter une proposition.