1. Les principes fondamentaux Flashcards
Def victime
En SSUAP, une victime est une personne présente et
concernée par un événement ou un état qu’elle subit :
* soit elle présente des sensations anormales, qu’elle se
sache ou non malade.
* soit elle a subi un traumatisme, quelles que soient les
circonstances et qu’il soit physique ou psychologique,
immédiat ou retardé.
* De ce fait, des personnes initialement considérées
comme des impliquées peuvent donc secondairement
être prises en charge en tant que victimes
psychologiques d’un événement ;
* soit elle est intoxiquée ;
* soit elle est atteinte de maladies mentales (troubles
du comportement, dépression, délire, menace de
suicide …). Dans ce cas les secours sont généralement
demandés par un tiers et la personne doit être
considérée comme une victime, même si elle le réfute ;
* soit c’est une parturiente (femme qui accouche).
catégorisation vicitmes
- DCD
- UA (risque vital ou fonctionnel immédiat
nécessitant des gestes de sauvegarde, des soins
médicaux ou chirurgicaux sans délai)
-UR (présente pas de risque vital ou fonctionnel immédiat) - impliqué
déf impliqué
personne qui n’a subi aucun dommage
physique ou psychique immédiatement apparent, mais
est directement liée à l’événement, compte tenu de sa
proximité géographique avec des victimes.
déf personne sauvée
toute personne
soustraite à un péril immédiat, qu’il s’agisse d’une
circonstance (incendie, AVP…) ou qu’il s’agisse d’une maladie
ou d’un état.
La chaîne des secours est composée de plusieurs maillons
interdépendants et indispensables
❶La sécurité.
❷L’alerte des services de secours.
❸La réalisation des gestes de secours par un témoin.
❹La prise en charge par les sapeurs-pompiers.
❺La médicalisation pré-hospitalière.
❻La prise en charge hospitalière.
L’appelant doit donner les informations suivantes :
le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on appelle
(si nécessaire, donner son nom) ;
* la localisation très précise de l’événement ;
* la nature du problème, maladie ou accident.
Un dialogue peut s’instaurer entre l’appelant et les
services d’urgence qui peut préciser :
* le nombre approximatif de personnes concernées et
leur état apparent ;
* les premières mesures prises et les gestes effectués ;
* les risques éventuels persistants : incendie, explosion,
effondrement, produits chimiques et tout autre
danger
Les acteurs de la chaîne des secours
- citoyen ;
- réserves communales de sécurité civile ;
- médecins libéraux et des entreprises de transport
sanitaire agréées ; - associations agréées de sécurité civile ;
- gendarmerie et police nationale ;
- sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
- structures d’aide médicale urgente (SAMU) ;
- structures des urgences au niveau des hôpitaux (SU)…
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout
le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-
pompier à porter une attention particulière :
- à ses paroles et au ton de sa voix.
- à son regard
- à sa posture physique
- au contact physique
à sa prise de garde le personnel doit :
- vérifier et contrôler la présence, l’état et l’hygiène du
matériel ; - vérifier la présence, les dates de péremption et la
quantité des consommables ; - compléter ou remplacer les matériels et consommables,
si nécessaire ; - vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le
bio-nettoyage.
Le chef d’agrès doit, en plus : - s’enquérir et tenir compte de l’état de fatigue de ses
équipiers ; - vérifier la tenue et l’hygiène du personnel.
Le secret professionnel est général et absolu sauf pour
les cas suivants :
- obligation pour les agents publics de dénoncer les
crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion
de l’exercice de leur activité ; - lorsque l’agent doit révéler une information à caractère
confidentiel pour prouver son innocence dans une
affaire pour laquelle il est mis en cause.
Cas justifiant le recours aux forces de police
- décès d’une victime :
- sur la voie publique ou dans un lieu public ;
- à domicile en l’absence de la famille.
- décès d’une victime par mort violente, ou suspecte
ou inattendue, quel que soit le lieu, avec ou sans
famille sur les lieux : - si un médecin sur les lieux a établi un certificat de
décès avec obstacle médico-légal - en l’absence d’équipe médicale (décès certain).
NB : s’il s’agit d’un décès certain, sans signe suspect,
d’une personne âgée ou d’une personne en fin de vie
avec présence de la famille sur les lieux, le décès n’est pas
inattendu et l’ on demande le passage d’un médecin pour
établir le certificat de décès, sans demande de police. - accident du travail ayant entraîné un décès ou une
blessure grave ; - accident de circulation avec victime ou dégradation
d’un bien public ; - personne victime d’une agression (sauf dans les cas
définis dans le paragraphe 1.5 D : violence envers la
victime) ; - victime mineure nécessitant une hospitalisation
refusée par le représentant légal ; - victime mineure ou dans l’impossibilité de
pourvoir seule à son autonomie en raison de ses
facultés mentales ou corporelles, en l’absence d’un
représentant légal (parent, tuteur, enseignant…), sauf
dans les cas définis dans le paragraphe 1.5 C : Prise en
charge des mineurs ; - victime présentant un danger pour elle-même, un
tiers ou l’équipe de secours ; - victime nécessitant une contrainte physique en
particulier en cas d’admission en soins psychiatriques
sur demande d’un tiers (SPDT) ainsi qu’en soins
psychiatriques sur décision d’un représentant de l’État
(SPDRE) ; - victime en état d’ébriété sur la voie publique ne
faisant pas l’objet d’un transport en milieu hospitalier ; - découverte d’arme sur ou à proximité immédiate de
la victime (sauf cas particuliers définis dans l’encadré
« découverte d’arme sur la victime ») ; - découverte de stupéfiants sur ou à proximité
immédiate de la victime (sauf cas particuliers définis
dans l’encadré « découverte de stupéfiant sur la
victime ») ; - personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard
des secours.
Par ailleurs, le chef d’agrès peut demander les forces de
l’ordre dans tout autre cas où il l’estime nécessaire.
SAED ?
- S = situation ;
- A = antécédents utiles ;
- E = évaluation ;
- D = demande.
en cas de refus de transport, la responsabilité des secours
n’est pas engagée si :
- la victime est majeure et ne compte pas au nombre
des majeurs protégés par mesure de justice à l’instar
de la tutelle ; - elle ne se trouve pas dans un état altérant ses capacités
de discernement et de compréhension (intoxications,
trouble de la conscience ou du comportement, trouble
psychiatrique…) ; - sa décision est éclairée, c’est-à-dire intervient en
parfaite connaissance de la situation et des risques
réellement encourus