03 intervenion NRBC Flashcards

1
Q

quels sont les phases de la mgo nrbc?

A
  • une phase réflexe, du ressort des premiers
    intervenants non spécialistes, constituée de
    plusieurs étapes
  • une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants
    spécialisés et développée dans le
    BSP 333.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

étapes de la phase réflexe? (non spécialiste)

A
Recherche du renseignement 
Mesures immédiates de sauvegarde :
● protection du personnel 2
● sauvetage/évacuation/mise à l’abri 3
● périmètre de sécurité reflexe 4
● détection d’alerte 5
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

étapes de la Phase réfléchie

intervenants spécialisés

A

6 Détection de confirmation,identification, mesures

7 Zonage de l’espace : confirmation du périmètre et
balisage du périmètre

8 Prélèvement, transfert

9 Réduction et ou suppression de la cause

10 Désengagement : contrôle de contamination et
décontamination éventuelle ; gestion de la dosimétrie (le cas échéant) ; remise en condition des hommes et du matériel ; gestion des déchets.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

 Recherche du renseignement

A

Il s’agit de recueillir un maximum d’informations et de les vérifier autant que faire se peut (un
renseignement est une information vérifiée) notamment :
a. situation météorologique (point micro météo du lieux de l’intervention) ;
b. la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) :

  • prendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente
    en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.) ;
  • obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de
    sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO).

c. les circonstances de l’événement (situation initiale) ;
d. présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ;
e. relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours;
f. les mesures déjà prises par le requérant :

  • plan de secours privé ou public éventuellement applicable

g. exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés (POI/PUI) ou publics
(ÉTARÉ, PPI, ORSEC, TMR, etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

MESURES IMMÉDIATES DE SAUVEGARDE

Protection du personnel intervenant

A

a. s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ;
b. porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) ;

  • en l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD.

c. contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ;
d. engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ;
e. constituer une équipe de sécurité ;
f. en cas d’incendie :

  • utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ;
  • interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population

A

a. soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS) ;

b. mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques
( « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS)

c. mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ;
d. confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

 Périmètre de sécurité réflexe

A

Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention :

a. définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :
à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :

  • 50 m du point origine estimé pour les pompiers ;
  • 100 m du point origine estimé pour la population ;
  • 500 m en cas de risques d’explosion ;
  • ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort ;

b. matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes
(pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.) ;

c. identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent,
notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

 Détection d’alerte

A

Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :

a. pour la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques
dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés
fréquents ;

b. pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse ;

c. fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI)
ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.

Nota

les appareils de détection en dotation dans les engins de premier départ ne sont
pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un COS. En effet, les appareils ne
détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne signifie pas qu’il n’y a pas de risque et
ne doit pas empêcher un COS de prendre une décision opérationnelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

DEMANDE DE MOYENS NRBC

A

Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère technologique mais que ce caractère se manifeste
au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère
technologique, le premier COS doit demander :

  • 1 engin seul pour effectuer une levée de doute ;
  • 1 groupe d’intervention technologique2 si l’intervention est manifestement à caractère technologique ;
  • les moyens du Plan Jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

LE RISQUE RADIOLOGIQUE

A

Les services de secours peuvent être exposés à des matières radioactives sur tout type d’intervention
(site industriel, hôpital, universités, transport). Lors d’une intervention à caractère
radiologique, il est important de prendre des précautions particulières. En effet, les personnes
présentes (victimes, impliqués, intervenants) peuvent être soumises à deux risques en fonction
de l’état et de la nature du radioélément :
Risque d’irradiation (exposition à distance, source scellée) : la source radioactive est à
distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet, le personnel est exposé aux rayonnements
émis par la source radioactive.
Risque de contamination (exposition externe par contact et/ou exposition interne,
source non scéllée) : présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur
d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé
par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs.
L’intervention en cas de risque radiologique est basée sur trois paramètres que sont le temps,
les écrans et la distance (toujours rester le plus loin possible d’une source, y rester le moins
de temps possible et se protéger par les écrans présents (bâtiments,etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

LES SOURCES RADIOACTIVES

A

Les matières radioactives peuvent être présentes sous forme solide, liquide ou gazeuse. Il est
impossible d’en détecter la présence si l’on ne dispose pas d’appareil de détection spécifique.
Dans le cadre des interventions, il est possible de rencontrer des matières radioactives dans ou
sur les contenants suivants (liste non exhaustive).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT RADIOLOGIQUE

A

• Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique.
• En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un
masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie (face à
un liquide, un gaz ou en cas de détresse ventilatoire).
NB. : L’ANP peut être utilisé sous réserve de porter attention à la capacité de la victime à le
supporter (pathologie, asthme, par exemple) et à la capacité de filtration.
• Tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à
proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les
règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être
extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

SORTIE DE LA ZONE

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants et le
matériel engagés en zone d’exclusion tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas
pour le contrôle de non-contamination.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

LE RISQUE CHIMIQUE

A

Généralités
Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur
nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre
eux, peuvent :
- accélérer et propager un incendie
- faire naître un danger d’explosion
- provoquer de graves brûlures ;
- produire des émanations de gaz toxiques
ou asphyxiants.
Ils sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger :
- explosible : TNT, etc. ;
- comburant : oxygène peroxydes, etc. ;
- inflammable : éther, acétylène, etc. ;
- toxique : sarin, chlore, etc. ;
- corrosif (acides ou bases provoquant des
brûlures chimiques graves ;
- cancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Le transport

A

La signalisation des véhicules concernés comprend 2 éléments distincts :
- des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers

  • des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger,
    ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT CHIMIQUE

A
  • Soustraire le plus rapidement possible les personnes à une exposition aux risques chimiques.
    Exposition à un gaz toxique
  • Mettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement).
    Exposition à un agent chimique par contact (liquide, solide, aérosols…)
  • Protection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement).
  • Déshabillage.
  • Rinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact
    avec responsable sécurité du site ou coordination médicale (en cas d’exposition au visage,
    décontaminer avant de poser une protection respiratoire).
  • Pour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la
    coordination médicale.
    Exposition à un agent type toxique de guerre (procédure du plan jaune)
  • Utilisation des gants de décontamination chimique d’urgence.
  • Protection des voies respiratoires (oxygénothérapie).
  • Déshabillage.
17
Q

SORTIE DE LA ZONE

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants
et le matériel engagés en zone d’exclusion et potentiellement contaminé tant
que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas de contrôle.

18
Q

LE RISQUE BIOLOGIQUE

A

Le danger biologique est lié à la présence d’un
agent biologique (micro-organismes naturels,
bactéries, virus, parasites et champignons, et les
toxines qu’ils produisent, ou micro-organismes
génétiquement modifiés) combiné à un vecteur (système d’arme ou porteur naturel permettant
à un agent biologique d’être transporté, dispersé
et d’atteindre sa cible). Outre l’impact psychologique
majeur, le danger biologique peut se manifester
sous des formes diverses qui dépendent :
- de la nature de l’agent ou des agents biologiques ;
- des modes de dispersions ;
- des voies de pénétration dans l’organisme.

19
Q

CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE SECOURS À VICTIME

EN LABORATOIRE CONFINÉ3

A
  • Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au
    niveau de sécurité biologique (NSB) maximal ;
  • Ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation
    de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe
    par un animal de laboratoire dangereux, par exemple) ;
  • Pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR ;
  • Suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes,
    notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement.
20
Q

CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE FEU EN LABORATOIRE CONFINÉ

A

-En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :

-empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée
au NSB maximal.
- Ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides
(électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis
à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte
aux personnes).
- Attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation
d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements.
- Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.

21
Q

CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE SECOURS À VICTIME DANS LE CADRE
D’UNE PANDÉMIE

A

ªªSe conformer aux prescriptions de la division santé4 .

22
Q
  1. SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE RENFERMER DES AGENTS NRBC
A

La première démarche d’évaluation du risque est menée par les services de police assistés par
la cellule nationale de conseil (CNC). En cas de doute ou de menace réelle, ils seront assistés
par les services spécialisés NRBC et les laboratoires BIOTOX-PIRATOX5.
Dans ce cadre opérationnel, la BSPP n’intervient qu’en présence avérée de personne(s) ayant été
au contact de la poudre suspecte et présentant des symptômes. En cas d’absence de personne
au contact, l’intervention ne concerne que les services de police (avec appui du LCPP).

23
Q

CONDUITE À TENIR(colis susp)

A

Classification des impliqués :
- Les « personne au contact direct » de la substance seront dites du 1er cercle, aussi appelées « C1 ».
- Les personnes à proximité mais n’ayant pas été en contact avec la substance seront dites
du second cercle « C2 ».
Placer les éventuelles personnes ayant été au contact avec les matières dans un local attenant,
les surhabiller, protéger leurs voies respiratoires et relever les identités avant une éventuelle
évacuation par VSAV.
Il convient de ne pas parler de « victime » mais de personnes au contact
(C1) et personnes à proximité (C2) (ne pas déclencher SINUS prématurément) tant que la
levée de doute n’a pas été effectuée.

24
Q

SORTIE DE LA ZONE colis ect..

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants
engagé en zone d’exclusion tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en
place un sas.