01 le risque d'explosion Flashcards
par quoi est généré le risques d’explosion?
- d’un gaz combustible ou de vapeurs de
liquides inflammables dont la concentration
se situe dans leur plage d’explosibilité - de poussières en suspension dans l’air ;
- de produits explosifs par nature ;
- d’un récipient ou d’une conduite sous
pression.
par quoi peut être déclenché l’explosion?
- une source externe (étincelle, flamme) ;
- un échauffement trop important (surpression) ;
- un refroidissement trop rapide (choc
thermique) - un choc mécanique ;
- un apport brusque de comburant
dans tout les cas la mission qui est une mission de sauvegarde avant tout consiste a ?
- RECONNAÎTRE le risque ;
- PROTÉGER l’environnement ;
- SUPPRIMER le risque
La 1re phase est sans conteste déterminante, car elle conditionne la sécurité des intervenants et la juste évaluation des mesures de protection à prendre.
en quoi consiste reconnaissance du risque?
- identifier la nature du produit générateur du
risque (gaz, poussières, explosifs) ; - déterminer la source du risque (origine de
la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ; - délimiter la zone dans laquelle le risque
s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous
les locaux et bâtiments concernés. Cette
recherche se fait de manière concentrique,
en partant de la source du risque ;
-rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc.).
S’il s’agit d’un gaz, des relevés explosimètriques au moyen du détecteur multigaz permettront de préciser l’importance du risque, notamment
lorsqu’il se produit des accumulations (poches
de gaz) avec des concentrations différentes.
Lorsque ces relevés ont lieu en espaces clos, il
est impératif de les effectuer sous ARI.
en quoi consiste la protection de l’environnement?
- évaluer l’étendue des dommages et dégâts
possibles en cas de survenance de l’explosion
(dommages humains et matériels) ; - établir un large périmètre de sécurité, dont
les limites sont surveillées par des détecteurs
multigaz en fonction « balise » ; - mettre en place des moyens d’intervention
proportionnés aux dommages évalués ; - localiser les différents barrages possibles
lorsqu’il s’agit de fuites de gaz ou de liquide ; - s’il est décidé de procéder à une coupure de
courant, la réaliser le plus loin possible de la
zone dans laquelle le risque a été délimité.
Une telle décision est impérativement
précédée par l’évacuation TOTALE de la
zone. D’une façon générale, si l’atmosphère
explosible est considérée comme devant se
maintenir longtemps, il peut être préférable
de prendre le risque de couper le courant.
Si au contraire il est possible de supprimer
rapidement la cause, mieux vaut maintenir
l’alimentation et ne pas prendre le risque de
perturber l’équilibre existant ; - éviter de faire subir à la situation des
modifications brusques par des courants d’air
involontaires, par la manoeuvre d’appareils
électriques, par la création d’étincelles lors de
chocs ou de frictions en déplaçant des objets,
etc. Si des outils sont utilisés, il convient de
faire particulièrement attention aux étincelles.
Les outils de sécurité « peu étincelants »
peuvent être utilisés, sous réserve d’en
respecter les conditions d’emploi.
en quoi consiste la suppression du risque?
- demander l’intervention des services publics
(ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts, …)
et des responsables de l’établissement ; - arrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il
suffit généralement de manoeuvrer le robinet
de barrage. Sinon, il convient (excepté le
gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la
fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le
cas du gaz de ville, seuls les robinets de
branchement peuvent être manoeuvrés par
les sapeurs-pompiers. En aucun cas il ne
faudra essayer d’obstruer ou d’écraser
une conduite de gaz de ville, celle-ci
pouvant être doublée par une conduite en
polyéthylène susceptible de propager le gaz
loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de
distribution), la manoeuvre est du ressort du
GrDF, conformément au BSP 350 ;
-procéder à l’absorption du produit lorsqu’il
s’est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosibles. Sinon, recouvrir la nappe d’un tapis de mousse pour éviter les évaporations ;
- ventiler jusqu’à disparition complète du
danger dans tous les locaux et immeubles
concernés. Si la ventilation est mécanique,
l’opération ne doit être entreprise qu’après la
suppression de toute cause de déclenchement
possible d’une explosion avec des moyens
antidéflagrants, utilisés généralement en
aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque
l’atmosphère initiale est non explosive car
saturée en gaz (au-delà de la LSE), la
ventilation fera systématiquement repasser
le mélange gazeux par la plage d’explosibilité ; - dans tous les cas, il convient de se maintenir
informé en permanence de l’évolution de la
situation.
risque d’explosion en présence de feu?
La situation est d’autant plus sensible qu’il y a
présence simultanée de l’élément constitutif du
risque (gaz, poussière, explosif) et des causes
possibles d’explosion (flamme, température pression, etc.).
La mission des secours est alors double :
SAUVEGARDE et EXTINCTION
feu dans les locaux alimenté en gaz de ville?
Barrer préventivement la conduite qui dessert
les locaux concernés par l’incendie. En cas
d’impossibilité, le chef de détachement ne doit
engager son personnel que s’il existe un risque
avéré pour les personnes, en tenant compte des signes annonciateurs d’une explosion imminente (odeur, sifflement, etc.).
En attendant, il doit limiter son action à la
protection de l’environnement, afin d’éviter toute extension du sinistre.
fuite de gaz enflammée quels sont les 4 facteurs d’action sur la fuite?
- urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.) ;
- impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ;
- possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ;
- absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée.
cas des bouteilles de gaz?
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser
au-delà d’une certaine température.
Dans ce cas, il faut :
- éviter toute action mécanique ou thermique brutale ;
- ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ;
- ne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène.
Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit alors?
- en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud ;
- la refroidire en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C – CO2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C) ;
- dans le cas d’une bouteille d’acétylène,
demander l’intervention du LCPP si la
température externe a dépassé celle du seuil
de rupture.
S’il s’agit d’une fuite enflammée au niveau du
robinet et que la bouteille n’a pas été soumise à d’autres rayonnements, la fuite pourra être arrêtée par fermeture du robinet. En cas d’impossibilité, il sera procédé au refroidissement de la bouteille jusqu’à ce qu’elle soit entièrement vide, tout
en assurant la protection de l’environnement
comme précédemment.
cas particulier des objets suspect?
Ce type d’intervention est du ressort du Laboratoire Central de la Préfecture de Police.
En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures
suivantes sont à prendre :
- demander l’intervention de la police ;
- ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer
de vibrations dans les environs immédiats de
l’objet, même s’il a été initialement déplacé ; - prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial
de 100 m - au minimum en zones dégagées, en l’absence
de la police, prendre les premières
mesures nécessaires à la mise en place de
ce périmètre ;
-demander les moyens supplémentaires jugés
nécessaires pour lutter contre les dommages
que provoquerait l’explosion