Webinaire - Synchrone Flashcards
V ou F. Il est recommandé de faire des tests de ALT et de CK lorsque la personne prend des statines ?
FAUX. Il est démontré que le risque d’avoir un problème hépatique est moins de 5% chez les personnes normaux, donc pas besoin si aucun autres sx spécifiques.
Quel est un calcul pertinent pour trouver la probabilité qu’une personne aille un problème hépatique par exemple (VPP)
VPP = Vrai positif / (Vrai positif + Faux positif)
VPN = Faux négatif/Faux négatif + Vrai négatif)
Autrement dit, si Gabrielle a un résultat élevé d’ALT, il y a 3,8% de chance qu’elle ait une réelle atteinte hépatiqu l’ALT n’est pas spécifique et la probabilité de base est très faible
V ou F. Éviter de prescrire des tests de fonction thyroïdienne chez les patients asymptomatiques.
VRAI
Reconnaitre la différence entre ce qui est fiable et ce qui est valide
DIA 19
V ou F. En médecine,
l’imprécision est surtout
biologique
VRAI
DIA 22 TRÈS IMPORTANTE À VOIR.
.
Si les niveaux de LDL diminue de 30% on pourrait l’attribuer aux statines. Pourquoi ?
Car la variabilité biologique est de 21-30%. Ainsi à partir de 30% on peut l’attribuer aux statines.
La majoration de la Rx, ce n’est pas proportionnel à l’effet qu’on va obtenir.
ainsi, 10-20 mg de statine diminue de 30-35% les LDL. Par contre, si on augmente de 20 à 40 mg de statine. On va juste aller chercher -10% supplémentaire.
- Cette baisse (10%) est moins que la variabilité biologique du test (21 à 30%)
- Donc, le fait de répéter un bilan lipidique ne vous permettra pas de détecter les changements subtils
Prévention secondaire est moins grave que prévention primaire ?
FAUX. Prévention secondaire est plus intense, doses plus grandes…
Prévention primaire : vise à empêcher l’apparition d’une maladie.
Prévention secondaire : vise à stopper ou à retarder l’évolution d’une maladie et ses effets par le dépistage précoce et un traitement approprié
V ou F. Pour évaluer les HDL et LDL il faut être à jeun.
FAUX. !
L’impact d’un repas serait minimal sur les valeurs de HDL / LDL (inférieur à la variabilité attendue chez un même individu
- Il est donc souhaitable de demander un bilan lipidique non à jeûn
- Il s’interprête de la même façon
Quels sont les conséquences possibles de faire des tests
- Surtraitement (Haut risque de
complications :
impuissance,
incontinence, risque
de décès) - Diminution de la qualité de vie (Angoisse d’avoir été
diagnostiqué (ET d’être à
risque de récidive)
Fardeau du traitement
(temps passé à se faire
traiter)
Stigmates associés au
fait d’avoir eu le cancer) - Complications des examens (Radiation
associée au
TEP/CT scan
Saignement ou
infections associé
à la biopsie)
V ou F.
Faits = cancers de la prostate ne sont pas
tous aussi agressifs
Cancers d’intervalle jusqu’à ceux qui progressent lentement sans jamais causer de problème (grande majorité)
VRAI
Seuil de détection de l’APS ?
4 !
On considère un haut risque de cancer de la prostate
Message clefs de la séance :
- FSC et TSH chez patients asymptomatiques = haut risque de
surdiagnostic - Bilan lipidique = exemple de grande variabilité biologique. Un ajustement d’une statine selon les niveaux lipidiques sera
trompeur - L’APS en dépistage est un exemple de balance risques/bénéfices en situation de surdiagnostic
- La VS est un test peu spécifique dont l’utilisation doit être réservé à de rares situations de suivi.
- Nos tests ont des coûts significatifs et lorsqu’on voit un patient qui n’est pas malade, on ne peut pas voir un patient malade qui aurait eu plus besoin de nos soins.
.
Rappel des 4 concepts clés en investigation
pertinente :
- Rôle crucial de la prévalence/probabilité
pré-test sur la performance d’un test - Certains tests ont une grande variabilité biologique
- Chaque test comporte un risque associé (incidentalome, faux positif, irradiation, etc.)
- La demande d’examen augmente la
satisfaction à court terme sans impacter le sentiment d’anxiété (réassurance) - Lorsqu’on effectue une
intervention/dépistage/investigation inutile, on utilize du temps/resource/argent qui
aurait pu être utiliser pour des patients qui en avaient plus besoin (coût d’opportunité)