Atelier infectio Flashcards
Quels sont Les sites du corps humain colonisés par une flore sont
principalement :
– Les muqueuses du tube digestif (intestin++)
– La muqueuse urogénitale (vagin++)
– La muqueuse respiratoire supérieure (bouche/gorge++)
– La peau (zones humides++)
Les systèmes suivants sont entièrement stériles, c’est-
à-dire qu’ils ne sont pas colonisés par une flore. Lesquels ?
– Cardiovasculaire (Sang et tissus)
– Musculo-squelettique (muscles/os/articulations)
– Neurologique (liquide céphalo-rachidien)
La plupart des sites anatomiques « profonds », ou loin
de la surface du corps, sont stériles (sauf l’intestin!)
Quels sont les Principaux pathogènes potentiels :
Voie respiratoire sup
Bouche
Peau
Génito-urinaire
Grêle + côlon.
** Ces micro-organismes sont retrouvés normalement sur les sites anatomiques. Ils ont simplement le potentiel d’être pathogènes. **
- Streptococcus pneumoniae,
* Streptocoques B- hémolytiques
* Moraxella catarrhalis*
* Haemophilus influenzae* -
Streptocoques groupe
viridans
Anaérobes -
Streptocoques ℬ-hémolytiques
Staphylococcus aureus - Femmes: Lactobacillus,
anaérobes - Entérobactéries
Ne jamais ignorer le Staph Aerus, même si on le retrouve normalement sur notre peau. Ne jamais le considérer comme inoffensif.
VRAI
Quel est l’entérobactérie le plus commun rencontrée ?
E. Coli
Le sommaire microscopique et la culture d’urine: quand les prescrire?
Habituellement chez tous les patients qui se présentent avec symptômes urinaires compatibles
Exception: on peut l’éviter chez les jeunes femmes non enceintes avec symptômes typiques, sans fièvre et
sans facteur de risque d’infection résistante.
*Note: on ne prescrit pas une culture d’urine chez un
patient asymptomatique, sauf exceptions (IMPORTANT)
Qu’est-ce qui nous intéresse dans le SMU-DCA dans l’infection urinaire ? (2 choses)
– L’estérase leucocytaire :
* Corrèle avec la présence de >10 globules blancs par champ dans
l’urine
– Nitrites :
* Signifie qu’une quantité significative de bactéries (capables de
transformer les nitrates en nitrites*) sont présentes dans l’urine
– Un test négatif n’exclut pas la présence de bactéries
Si les deux sont positifs, c’est très suggestif d’infection urinaire.
V ou F. La microscopie des urines est surtout utile pour corroborer
la présence et quantifier les globules blancs par champ
VRAI
L’analyse et la culture d’urine:
comment les interpréter?
3 grandes considérations : lesquels
1) L’urine est “relativement” stérile
2) Mais, pour la plupart des prélèvements, dont le
mi-jet qui est le plus répandu, elle peut se contaminer au passage par les flores digestive, génito-urinaire et cutanée
3) L’interprétation du résultat dépend du sommaire d’urine, de la bactérie identifiée et de la quantité (décompte) retrouvée
Quels sont les Principaux microorganismes de
la flore digestive, génito-urinaire et cutanée
pouvant contaminer des cultures d’urine
Grêle + côlon: entérobactéries
Peau: Streptocoques ℬ-hémolytiques
Staphylococcus
aureus
Génito-urinaire
Femmes: Lactobacillus
Principales bactéries
causant l’infection urinaire ?
Entérobactéries, dont Escherichia coli,
Klebsiella sp, Proteus mirabilis, etc.
Staphylococcus saprophyticus
La quantité habituellement retrouvée en infection urinaire
dans un mi-jet est supérieure à 107-8 UFC/L et la bactérie sera
identifiée par le laboratoire seulement si elle est un pathogène
reconnu en quantité suffisante
Quoi prescrire comme investigation pour une pneumonie ?
- Hémocultures X 2
- Culture des expectorations
- Radiographie des poumons
La culture des expectorations:
Quand la demander?
Pneumonie nosocomiale
Recommandée si
* pneumonie nécessitant
hospitalisation/sévère
* Histoire de colonisation par des
germes plus résistants
* Détérioration sous antibiotique
* Hospitalisation récente et
utilisation d’antibiotiques dans les
3 mois
Culture des expectorations:
comment la prescrire?
- Avant les antibiotiques, si possible
- « Culture des expectorations »
– Un seul spécimen (de qualité) suffit
– Ça ne fonctionne que si notre patient peut expectorer..!
Culture des expecto:
comment l’interpréter?
3 grandes considérations : lesquels
1) Ce n’est pas un spécimen stérile
* Flore normale– colonisants
2) La/les bactéries qu’on retrouve ne sont pas
nécessairement l’agent étiologique de la
pneumonie
3) L’interprétation du résultat dépend, entre autres,
de la qualité du specimen et de l’examen
microscopique