Volet 4 Flashcards

1
Q

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Qu’est-ce que les stéréotypes?

A

Les stéréotypes sont des croyances positives ou négatives que généralisent les membres d’un groupe face à leur endogroupe ou à leur exogroupe.

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2
Q

Comment sont générés les stéréotypes?

A

Les stéréotypes sont générés par des processus sociocognitifs propres à la pensée sociale, notamment par des processus de catégorisation sociale.

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3
Q

Qu’est-ce que la catégorisation sociale?

A

La catégorisation sociale est un processus qui permet de réduire la complexité de l’environnement social en résumant à l’aide de grands traits un ensemble d’informations.

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4
Q

Qu’est-ce que les préjugés?

A

Les préjugés sont un ensemble de jugements négatifs à l’égard d’un groupe différent et de ses membres, basés sur une généralisation erronée et inébranlable. Le préjugé peut conduire à des comportements discriminatoires.

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5
Q

Quelle est la différence entre les stéréotypes et les préjugés?

A

Les stéréotypes sont des croyances généralisées sur un groupe, tandis que les préjugés sont des jugements négatifs à l’égard d’un groupe et de ses membres.

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6
Q

Qu’est-ce que le consensus dans les stéréotypes?

A

Le consensus est le fait qu’il y ait un accord entre les membres d’un groupe social pour attribuer un trait particulier de personnalité aux membres d’un autre groupe cible.

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7
Q

Quelle est la stabilité des stéréotypes dans le temps?

A

Les stéréotypes sont relativement stables dans le temps, mais peuvent varier en fonction des circonstances.

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8
Q

Quelle est l’utilité sociale des stéréotypes?

A

Les stéréotypes sont d’une grande utilité sociale car ils nécessitent peu d’effort cognitif et font l’objet d’une protection systématique pour nous-mêmes.

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9
Q

Qu’est-ce que le préjugé selon la définition d’Allport (1954)?

A

Selon la définition d’Allport, le préjugé est un sentiment d’antipathie fondé sur une généralisation erronée et inébranlable. De façon générale, le préjugé est considéré comme une attitude, comportant, ainsi, les trois composantes de l’attitude et dont la composante affective prédomine.

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10
Q

Quels sont les processus sociocognitifs qui contribuent à la formation des stéréotypes ?

A

Les stéréotypes sont largement déterminés par des processus de catégorisation sociale, qui permettent de réduire la complexité de l’environnement en regroupant les individus en fonction de caractéristiques communes.

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11
Q

Quelles sont les composantes d’une attitude selon Thomas & Znaniecki ?

A

Une attitude est composée de trois éléments : la composante cognitive (jugements et croyances), la composante affective (réactions émotionnelles) et la composante comportementale (intentions ou comportement réel).

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12
Q

Quelle est la différence entre un stéréotype et un préjugé ?

A

Un stéréotype est une croyance générale et simplificatrice, tandis qu’un préjugé est un ensemble de jugements négatifs à l’égard d’un groupe. Les stéréotypes peuvent contribuer à la formation des préjugés.

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13
Q

Quels sont les effets des stéréotypes sur le traitement de l’information ?

A

Les stéréotypes peuvent entraîner des distorsions dans le traitement de l’information, tels que des biais de contraste et d’assimilation. Ces biais cognitifs peuvent conduire à des représentations faussées de l’autre groupe et à des conduites discriminantes.

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14
Q

Comment les stéréotypes peuvent-ils être utilisés pour simplifier la compréhension de l’environnement social ?

A

Les stéréotypes permettent de réduire la complexité de l’environnement en regroupant les individus en fonction de caractéristiques communes. Cela facilite l’identification et la reconnaissance d’objets connus, tout en simplifiant la compréhension de ce qui est dit sur un groupe.

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques des stéréotypes selon Leyens et al. (1996) ?

A

Les stéréotypes sont des croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais aussi des comportements, d’un groupe de personnes. Ils sont rigides, simplificateurs et utilisés par les individus pour se fixer des points de repères.

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16
Q

Quelles sont les conséquences sociales des stéréotypes ?

A

Les stéréotypes peuvent conduire à des jugements injustifiés et défavorables appelés préjugés, qui peuvent entraîner de la discrimination dans la vie courante. Ils peuvent également contribuer à des distorsions dans le traitement de l’information et à des conduites discriminantes.

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17
Q

Qu’est-ce que la discrimination?

A

La discrimination est un comportement négatif envers un membre d’un groupe différent, basé sur des préjugés.

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18
Q

Quels sont les liens entre les stéréotypes, les préjugés et la discrimination?

A

Les stéréotypes sont des croyances collectives sur des groupes, les préjugés sont des attitudes négatives envers un groupe, et la discrimination est le comportement qui découle des stéréotypes et des préjugés.

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19
Q

Qu’est-ce que le biais d’assimilation-contraste?

A

Le biais d’assimilation-contraste est un phénomène cognitif qui conduit à surestimer les similarités avec son propre groupe (assimilation) et à surestimer les différences avec les autres groupes (contraste).

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20
Q

Comment les stéréotypes sont-ils formés?

A

Les stéréotypes sont formés par le processus de catégorisation sociale, où les individus regroupent les autres en fonction de caractéristiques communes.

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21
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse du contact?

A

L’hypothèse du contact postule que les préjugés peuvent être réduits si les individus sont en contact régulier avec des membres d’un groupe différent ou s’ils savent qu’une personne de leur propre groupe a une amitié avec des membres de l’autre groupe.

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22
Q

Quelle est la différence entre les stéréotypes et les préjugés?

A

Les stéréotypes sont des croyances collectives sur des groupes, tandis que les préjugés sont des attitudes négatives envers un groupe spécifique.

23
Q

Quelle est la différence entre les préjugés et la discrimination?

A

Les préjugés sont des attitudes négatives envers un groupe, tandis que la discrimination est le comportement négatif envers un membre de ce groupe.

24
Q

Comment les préjugés peuvent-ils être atténués?

A

Les préjugés peuvent être atténués par le contact régulier avec des membres d’un groupe différent ou par la connaissance qu’une personne de son propre groupe a une amitié avec des membres de l’autre groupe.

25
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Sherif et al. (1961) sur les relations intergroupes dans un camp de vacances ?

A

Les contacts compétitifs entre les groupes ont conduit à des attitudes hostiles et à la surestimation des performances du groupe d’appartenance.

26
Q

Quelle est la différence entre les stéréotypes et la stéréotypie ?

A

Les stéréotypes renvoient au contenu de l’image que l’on se fait d’un groupe, tandis que la stéréotypie renvoie aux processus d’attribution des stéréotypes aux groupes.

27
Q

Qu’est-ce que le biais d’autofavoritisme en situation d’évaluation ?

A

C’est la tendance à surévaluer les membres de son propre groupe et à sous-évaluer ceux appartenant à un autre groupe.

28
Q

Qu’est-ce que le biais d’allodéfavoritisme en situation d’évaluation ?

A

C’est la tendance à sous-évaluer les membres d’un autre groupe et à surévaluer ceux de son propre groupe.

29
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Doraï (1993) sur la catégorisation croisée ?

A

Les participants ont surévalué les performances et la personnalité des membres de leur propre groupe, indépendamment de leur nationalité.

30
Q

Qu’est-ce que la théorie des conflits réels en psychologie sociale ?

A

C’est une théorie qui explique les comportements de protection de son groupe et l’hostilité envers les autres groupes en se basant sur les caractéristiques de la situation sociale.

31
Q

Quels sont les effets des contacts compétitifs entre les groupes selon la théorie des conflits réels ?

A

Les stéréotypes sont toujours négatifs lorsque les contacts entre les groupes sont compétitifs.

32
Q

Quels sont les effets des contacts coopératifs entre les groupes selon la théorie des conflits réels ?

A

Les stéréotypes sont plus positifs lorsque les échanges entre les groupes sont coopératifs.

33
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de **Tajfel, Sheikh et Gardner (1964) **sur la similarité entre les individus d’un même groupe ethnique ?

A

Les individus d’un même groupe ethnique sont jugés comme étant plus semblables sur les traits stéréotypiques que sur les autres traits, ce qui suggère qu’ils sont perçus à travers le filtre du stéréotype associé à leur groupe d’appartenance (Castel, 1999).

34
Q

Qu’est-ce que Tajfel (1963) préconisait dans ses travaux ?

A

Tajfel préconisait que les sujets avaient tendance à accentuer les ressemblances intragroupes mais également à accentuer les différences intergroupes. De plus, si ces différences sont convergentes avec des stéréotypes répandus, la distorsion des percepts peut devenir très résistante au changement.

35
Q

Qu’est-ce que l’étude sur les stéréotypes de genre a montré** (Nelson, Biernat, & Manis, 1990)** ?

A

L’étude sur les stéréotypes de genre a montré que les participants étaient incapables de se défaire de stéréotypes de genre même s’ils y étaient encouragés.

36
Q

A quoi correspond l’ethnocentrisme ?

A

L’ethnocentrisme correspond à une exagération des différences intergroupes parallèlement à une minimisation des différences intragroupes et ces deux exagérations entrainent, une double valorisation du groupe d’appartenance par rapport au groupe de non d’appartenance, c’est ce que l’on nomme en générale « la double accentuation ».

37
Q

Qu’est-ce que l’interdépendance positive?

A

L’interdépendance positive est une situation dans laquelle les individus ou les groupes sont obligés de coopérer les uns avec les autres pour atteindre un objectif commun.

38
Q

Qu’est-ce que les buts supra-ordonnés?

A

Les buts supra-ordonnés sont des objectifs communs qui ne peuvent être atteints que si les individus ou les groupes travaillent ensemble, ce qui constitue pour Sherif, un impératif pour dépasser les antagonismes intergroupes inhérents à l’appartenance à des groupes constitués.

39
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de contact?

A

L’hypothèse de contact est l’idée selon laquelle les préjugés peuvent être atténués en créant des situations de contact régulier entre des individus appartenant à des groupes différents,

40
Q

Qu’est-ce que l’initiative de l’hypothèse de contact?

A

L’initiative de l’hypothèse de contact a été lancée en 1954 lorsque la Cour suprême des États-Unis a déclaré que la ségrégation raciale dans les écoles était inconstitutionnelle.

41
Q

Quels sont les effets attendus de l’hypothèse de contact?

A

Les effets attendus de l’hypothèse de contact sont la réduction des préjugés, la diminution des tensions intergroupes et la modification de la perception des membres des autres groupes.

42
Q

Quelles sont les conditions nécessaires pour que le contact entre groupes réduise les préjugés?

A

Les conditions nécessaires sont : l’interdépendance des sujets, un objectif commun accepté par tous, des statuts égaux ou similaires, des liens créés par de nombreuses interactions, un cadre amical et informel, et des normes sociales favorisant des relations intergroupes égalitaires.

43
Q

Quels sont les facteurs qui contribuent à l’érosion des préjugés lors du contact entre groupes?

A

Les facteurs qui contribuent à l’érosion des préjugés sont la découverte des similitudes entre les individus, les mises en cause répétées des certitudes préjudiciables, et les normes sociales centrées sur l’égalité des groupes.

44
Q

Quelle est l’importance du contact indirect dans la réduction des préjugés?

A

Le contact indirect, c’est-à-dire le fait de savoir que des personnes de son propre groupe ont des relations amicales avec des personnes d’un autre groupe, peut également contribuer à la réduction des préjugés.

45
Q

Quelles sont les conditions optimales pour que le contact entre groupes ait des effets positifs?

A

Les conditions optimales sont : des rencontres nombreuses entre des personnes de statuts et de pouvoir égaux, une activité de coopération couronnée de succès, le soutien officiel des autorités, et la perception des individus comme des représentants typiques du groupe.

46
Q

Quels sont les risques du contact entre groupes?

A

Les risques du contact entre groupes sont la perception des individus comme des exceptions à la règle, ce qui limite la généralisation des effets positifs, et le maintien des préjugés si les interactions sont guidées par les préjugés existants.

47
Q

Qu’est-ce que l’interdépendance positive?

A

L’interdépendance positive est une situation dans laquelle les individus ou les groupes sont obligés de coopérer les uns avec les autres pour atteindre un objectif commun.

48
Q

Quel est le support empirique de l’hypothèse de contact?

A

Le support empirique de l’hypothèse de contact remonte à une étude menée par **Deutsch et Collins **en 1951. Ils ont observé un changement d’attitude positif des individus après avoir été mis en contact régulier avec des membres d’un groupe différent.

49
Q

Quelles sont les conditions nécessaires pour que le contact entre groupes réduise les préjugés?

A

Pour que le contact entre groupes réduise les préjugés, les conditions suivantes doivent être réunies : les groupes doivent être en interdépendance, avoir un objectif commun accepté par tous, avoir des statuts égaux ou similaires, créer des liens par le biais de nombreuses interactions, se rencontrer dans un cadre amical et informel, et suivre des normes sociales favorisant des relations intergroupes égalitaires.

50
Q

Quelle est l’idée principale de l’hypothèse du contact étendue?

A

L’idée principale de l’hypothèse du contact étendue est que le contact direct entre les personnes appartenant à différents groupes n’est pas nécessaire pour réduire les préjugés. Il suffit que les individus sachent que des personnes de leur propre groupe ont des relations amicales avec des personnes d’un autre groupe.

51
Q

Quels sont les effets du contact sur les préjugés selon Pettigrew?

A

Selon Pettigrew, les préjugés sont d’autant plus faibles envers les groupes ethniques ou culturels lorsque les individus ont des relations amicales intergroupes. De plus, lorsque les individus ont des relations amicales avec un groupe, leur attitude envers d’autres groupes, même sans contact direct, est plus positive.

52
Q

Quelles sont les conditions optimales pour que le contact réduise les préjugés?

A

Les conditions optimales pour que le contact réduise les préjugés sont les suivantes : de nombreuses rencontres entre personnes de statuts et de pouvoir égaux, une activité de coopération couronnée de succès, le soutien officiel des autorités par le biais d’une politique d’intégration.

53
Q

Quels sont les risques du contact en termes de généralisation des effets?

A

Le contact risque d’avoir des effets limités aux individus rencontrés s’ils ne sont pas perçus comme des représentants typiques du groupe. Dans ce cas, ils peuvent être considérés comme des exceptions et ne pas modifier la représentation globale du groupe.

54
Q

Quels sont les bénéfices du contact entre groupes selon la recherche?

A

La recherche montre que le contact entre groupes peut réduire les préjugés, améliorer les attitudes et les relations intergroupes, favoriser la compréhension mutuelle et contribuer à la résolution des conflits.