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Croissance économique
Augmentation sur le long terme du volume de production d’un pays. Elle ne profite pas à tous de la même manière et n’est pas régulière : elle connait des fluctuations.
Fluctuations
Mouvements d’accélération ou de diminution du rythme de la croissance
Ralentissement
Augmentation de moins en moins vite du rythme de la croissance.
Récession
Taux de croissance négatif pendant au moins deux trimestres
PIB
Indicateur purement quantitatif qui mesure la somme des valeurs ajoutées des différentes organisations marchandes et non-marchandes
Valeur ajoutée
Valeur de production - consommations intermédiaires
Elle est partagées entre les agents directs et indirects de la production
Production marchande
Elle est vendue sur un marché pour faire du profit
Production non-marchande
Elle est évaluée aux coûts de production. Elle est gratuite ou quasi-gratuite (prix inférieur à 50% du coût de production)
Taux de croissance
On compare ce qui a été crée comme richesses en N et N+1. Cet indicateur permet des comparaisons nationales, européennes et internationales, de prendre la “température économique” d’un pays, de mettre en place des politiques économiques.
PIB en valeur
Avec effet prix
PIB nominal
En euros courants
Les prix sont ceux de l’année en cours
PIB en volume
Sans effet prix
PIB réel
En euros constants
Les prix sont ceux d’une année de référence (base fixe)
Facteur de production
Ce qu’il faut pour produire. Il existe deux facteurs : le facteur travail (main d’œuvre quantitative ou qualitative ) et le facteur capital (capitaux fixes et capitaux circulants)
Loi des rendements décroissants
Si on augmente la quantité d’un des facteurs de production mais sans augmenter l’autre, alors on aura une augmentation de la production qui sera de plus en plus faible voire qui atteindra l’Etat stationnaire.
Ces rendements décroissants ont lieu quand la croissance des facteurs de production devient supérieure à la croissance de la production.
Croissance extensive
Augmentation durable de la quantité produite provenant de l’augmentation de la quantité de travail et de capital.
PGF (productivité générale des facteurs)
Elle mesure l’efficacité de la combinaison productive travail et capital. C’est donc la différence entre la croissance de la production obtenue et la croissance des facteurs de production utilisés.
Productivité
Rapport entre ce qui est produit et les facteurs utilisés pour produire
-Productivité horaire du travail
-Productivité physique du travail
-Productivité du capital fixe
Progrès technique
Ensemble des innovations qui entrainent des changement dans les méthodes de production, dans l’organisation de la production et dans les produits
Croissance intensive
Augmentation de PIB qui se trouve principalement dans une meilleure efficacité des facteurs de production utilisés
Solow
Progrès technique exogène à l’activité économique mais la stimule et permet de réaliser des gains de productivité
Externalités positives
Conséquences positives de l’action d’un agent économique sur un autre agent économique sans compensation monétaire
Endogène
Interne à l’activité économique
Investissement
Flux qui augmente le stock de capital et élève la productivité. Il peut être matériel (machines…) ou immatériel (brevets…)
-Investissement de remplacement
-Investissement de capacité
-Investissement de productivité pour faire baisser les coûts de production avec des machines plus productives
Capital physique
Résulte des investissements
Capital humain
Ensemble des capacités, des différents savoirs, qui permettent à un individu d’être plus efficace dans la production.
Le capital humain diffuse la connaissance, permet l’innovation et l’augmentation de la productivité.
Son accumulation provient par exemple des dépenses d’éducation
Capital public
Dépenses de l’Etat dans l’éducation, la recherche développement, les infrastructures et biens collectifs ainsi que dans des politiques conjoncturelles
Capital technologique
Stocks liés à la recherche, aux innovations, aux connaissances scientifiques
-Plus efficace dans la production
-Relation directe avec le marché
-Transactions plus rapides
-Baisse des coûts liés aux échanges
Institutions
Contraintes établies par les hommes qui structurent les relations humaines. Elles peuvent être formelles (lois…) ou informelles (normes de comportement…)
Elles peuvent influence les comportements, garantir une stabilité de l’environnement économique et favoriser la confiance et les échanges entre les agents économiques.
-Création du marché (INPI)
-Régulation du marché (Autorité de la Concurrence)
-Stabilisation du marché (tribunal de commerce / BCE)
-Légitimation du marché (Sécurité sociale)
Droit de propriété
Droit garanti par l’Etat qui permet d’utiliser, de disposer, de transformer, de détruire… un bien qui nous appartient.
On peut l’utiliser librement, c’est l’exclusivité, ou le céder sur un marché, c’est la transférabilité
Brevet
Droit de propriété qui protéger une innovation, permet un monopôle d’exploitation de maximum 20 ans et interdit tout exploitation d’une invention sans autorisation.
Destruction créatrice
Processus par lequel les innovations s’accompagnent de la création de nouvelles activités et par la disparition d’autres activités
“Le nouveau ne sort pas de l’ancien mais apparait à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner” (Schumpeter)
Bien commun
Bien rival et non excluable. On ne peut pas empêcher quelqu’un d’utiliser la ressource mais la consommation de l’un peut avoir des conséquences sur quelqu’un d’autre.
Tragédie des biens communs
Surexploitation des ressources communes. La dégradation environnementale s’expliquer par les activités humaines de consommation et de production
Réchauffement climatique
Modification du climat avec une hausse des température en raison des activités humaines qui génèrent des gaz à effet de serre
Soutenabilité
Rendre la croissance durable sur le long terme
Soutenabilité faible
Le capital naturel est un capital comme un autre. On peut faire des substitutions et mettre plus de capital technologique pour remplacer le manque de ressources naturelles. L’innovation et le progrès technique peuvent donc être utilisés pour concilier croissance et environnement
Elle ne prend pas en compte la qualité des capitaux mais veut garantir une certaine quantité de capital transmit aux générations futures
Soutenabilité forte
Capital naturel doit être préservé et ne peut pas être remplacé pas plus de technologie ou un autre capital
Financement de l’économie
Rencontre entre des agents à besoin de financement et des agents à capacité de financement par des activités d’investissement, de placement, de prêt…
Crise financière
Concerne trois domaines :
-Crise de marchés financiers (crise boursière)
-Crise bancaire
-Crise sur le marché des changes (crise monétaire)
-(+ dettes publiques)
Crise économique
Concerne l’économie réelle
Dépression
Taux de croissance négatif durable et effondrement de l’économie qui entraine des faillites en chaines, des difficultés économiques et le maintient d’un chômage élevé
Paradoxe de la tranquillité de Minsky
Paradoxe selon lequel la stabilité financière est par essence productrice d’instabilité financière
Crédit subprime
Crédit immobilier accordé à des ménages peu solvables (“emprunteurs à risques”). Ce sont des crédits à taux d’intérêts élevés et variables
Hypothèque
Saisie d’un bien immobilier par la banque, lorsque le bénéficiaire d’un crédit ne peut plus rembourser, afin de récupérer les sommes qui lui sont dues.
Titrisation
Processus par lequel une banque transforme un prêt immobilier en titre financier acheté par des investisseurs privés
Comportements mimétiques (Keynes)
Les agents adoptent des comportements suiveurs en particulier dans un contexte de manque d’information et tous investissent par la simple croyance dans la hausse des cours qui crée une euphorie et des comportements spéculatifs.
Prophéties auto-réalisatrice (Merton)
Croyance, au départ fausse, entrainant des réactions qui rendent vraie cette croyance.
Si on croit à la hausse des cours, on va y croire de plus en plus et contribuer à la formation d’une bulle spéculative. Cela peut être entretenu par “l’aveuglement au désastre” (Juglar)
Aveuglement au désastre (Juglar)
On croit que certaines innovations technologiques et financières pourront alimenter indéfiniment la croissance…or c’est faux
Mouvement de panique
Clients qui décident de se ruer à la banque et retirer leur argent par un comportement mimétique pouvant entrainer la faillite de celle-ci.
Aléa moral de la finance
Banques prenant plus de risques lorsqu’elles pensent être sauvées en cas de difficultés car leur faillites entraineraient un effet domino dévastateur
“Too big to fail”
Mais cela n’est pas toujours le cas ce qui peut avoir des conséquences sur l’économie réelle (Lehman Brother / 2008)
Effet de richesse
Ménages se sentant plus ou moins riches selon la conjoncture économique, qui vont donc consommer ou épargner davantage
Effet de richesse positif
Hausse valeur patrimoine => hausse de la consommation
Contexte de bulle spéculative et de climat euphorique
Effet de richesse négatif
Baisse valeur patrimoine => hausse épargne
Contexte d’éclatement de la bulle spéculative et de crise financière
Epargne
-Peur de l’avenir
-Consommation plus tard
-En cas d’imprévu
Collatéral
Actif mis en gage par l’emprunteur auprès du prêteur pour couvrir le risque de défaut de paiement du crédit
Ventes forcées
Volonté de vendre rapidement des actifs à des prix bradés car les actifs comparables sont nombreux sur le maché. Cela crée une “spirale déflationniste” qui renforce les prix bradés
Marché interbancaire
Marché d’échange de liquidité entre les banques.
Il peut se contracter lorsque les banques se protège ce qui augmente les taux d’intérêts.
La banque centrale agit en dernier recours
Ratio de solvabilité
Réserves obligatoire que doivent avoir les banques auprès de la BCE comme gage de sécurité en cas de difficultés pour limiter les risques de faillites
Problème public
Phénomène qui, par la mobilisation des différents acteurs, devient une problématique qui suscite l’intérêt dans le débat public et l’intervention des pouvoirs publics
Mise à l’agenda politique
Le problème public est pris en compte par les pouvoirs publics qui l’inscrivent «à l’ordre du jour” pour être débattu et trouver des solutions
Entrepreneurs de cause
Acteurs intervenants pour que les questions environnementales deviennent des problèmes publics. Ils alertent l’opinion, les médias, les pouvoirs publics, par des manifestations, expertises ou pressions.
Acteurs de la question environnementale :
-Groupes d’intérêts (lobby)
-Mouvements citoyens et associatifs
-Médias
-Scientifiques et experts
-Entreprises
-Pouvoirs publics
-Partis politiques
Développement durable
Capacité à répondre à nos besoins économiques, sociaux et environnementaux sans compromettre ceux des générations futures
Coût marginal privé
Coût supplémentaire pour la producteur pour une unité produite en plus
Equilibre de marché idéal d’un point de vue privé mais néglige les externalités d’un point de vue social
Coût marginal social
Coût supplémentaire pour la société pour une unité produite en plus
Réglementation
Règles imposées à tous sans distinction pour encadrer les activités économiques et veiller à leur respect. Cela peut favoriser l’innovation verte.
Limites :
-Problèmes de construction et application
-Pas assez de moyens pour veiller à leur respect
-Pas de distinction
-Vise le respect de la norme et ne va pas plus loin
-N’agit pas toujours sur le volume total de production (plus de producteurs = plus de production même si tous respectent les normes)
Taxation
Augmenter le prix d’un produit finit ou avant qu’il arrive sur un marché afin de modifier les comportements
Avantages :
-Producteurs et consommateurs incités à réduire la pollution et changer de comportement
-Encourage l’innovation, la consommation responsable, les technologies plus propres
Limites :
-Perte de pouvoir d’achat pour les ménages
-Baisse de compétitivité prix pour les entreprises
-Effet non dissuasif de la taxe
Subvention
Aide financière pour les consommateurs ou producteurs dans différents domaines pour encourager la consommation d’un bien ou “booster” sa production
Marchés de quotas d’émission
“carbone” matérialisé sous forme de taxe qui peut être échangé sur un marché avec des droits à polluer. Ce marché est adapté aux gros pollueurs et facile à mettre en œuvre au niveau international mais le signal prix est parfois peu clair et incitatif
Principaux problèmes nationaux
-Choix budgétaires, politiques et stratégiques
-Résultats inférieurs à ceux attendus
-Mesures trop chères
-Application difficile
Stratégie de passager clandestin
Comportement de certains qui dans une action collective, obtiennent des gains sans en supporter les coûts.
Engagement politique
Actions individuelles ou collectives qui cherchent à conquérir ou à influencer le pouvoir
Rationnel
Comparer les coûts et les avantages et faire une action s’il y a plus d’avantages que de coûts
Le vote
Il désigne l’expression d’une opinion lors d’une élection ou d’une prise de décision. il s’agit d’une forme traditionnelle et conventionnelle d’engagement politique. Il peut être une faveur d’un parti politique ou être nul / blanc.
Le militantisme
Forme d’engagement plus poussée que le vote. un militant lutte activement pour une cause. Ce n’est pas qu’avoir une carte d’adhérant à un parti politique mais défendre son parti
Désobéissance civile
Forme non traditionnelle d’engagement politique (décrocher le portrait du président, opération escargot…)
Association
Groupement de personnes voulant partager un projet commun sans chercher à réaliser des bénéfices individuels
L’engagement associatif peut dépendre de la catégorie socioprofessionnelle. Par exemple, les cadres adhérent plus à des associations que les ouvriers
Consommation engagée
Choix de consommation d’individus pour influencer certaines pratiques de production répondant à certaines valeurs (environnement, bio, local…). Elle dépend donc de convictions personnelles
Paradoxe de l’action collective
Paradoxe selon laquelle une action collective qui profiterait à tous ne se fait pas à cause des stratégie individuelles de coûts à avantages qui entrainent un comportement de “passager clandestin”
Incitations sélectives
Mécanismes, formes de récompenses généralement matérielles qui ont pour but d’inciter un individu à participer à une action collective, à se mobiliser. Le but est d’empêcher les comportements de passager clandestin
Incitation sélectives positives
Augmenter les bénéfices de l’engagement et diminuer les coûts
-Prise en charge coût de la grève
-Augmentation de salaire
-Avantages (mutuelles USA)
Incitations sélectives négatives
Sanctionner l’individu qui ne s’engage pas
-Isolement, pression psychologique…
Rétribution symbolique
Satisfaction non matérielle, épanouissement personnel que l’on retire d’un engagement.
Cela peut être un sentiment d’utilité, d’agir pour une cause, de transformer la société, de valorisation de soi. Cela entraine aussi des moments collectifs et de sociabilité
Syndicats
Association qui défend des intérêts professionnels
Les syndicats peuvent être nationaux (CGT…) ou d’un secteur particulier (Police, étudiants…)
Le taux de syndicalisation dépend des catégories socio-professionnelles. les cadres, professions intermédiaires et la fonction publique sont les plus syndiqués
Vote systématique
Vote à chaque élection
Vote intermittent
Vote qui dépend de l’intérêt pour l’élection
Abstention
Ne se déplace pas pour voter
Lutte minoritaire
Lutte pour promouvoir un changement de société ou une reconnaissance des droits dans la loi
Nouveaux mouvements sociaux
Actions non issues du mouvement ouvrier et portant généralement sur des valeurs d’une société avec de nouvelles formes de lutte (pacifistes, féministes…)
Parti politique
Organisation collective engagée dans la compétition électorale pour conquérir, exercer ou influencer le pouvoir
Groupements de citoyens
Individus qui se mobilisent sans faire parti d’une association. Ils peuvent se dissoudre, être plus ponctuels et spontanés et la mobilisation se fait plus ou moins fortement. Les individus défendent les mêmes valeurs mais n’ont pas de liens ou d’obligation.
Ces nouvelles formes d’engagement peuvent s’effectuer en ligne et attirer un public plus jeunes qui a tendance à se détourner des organisations traditionnelles. Elles peuvent entrer en concurrence avec les partis politiques et les syndicats car elle est aléatoire et qu’on ne sait pas la contrôler.
Un répertoire d’actions collectives
Ensemble des actions utilisées par un groupe pour mobiliser à un moment donné
Action publique
Intervention des pouvoirs publics, des organismes nationaux, européens ou internationaux, pour répondre à un problème qui suscite le débat
Espace social
Métaphore utilisée par les sociologues pour décrire la société
La société
Espace dans lequel les individus, les groupes sociaux, sont répartis en fonction de leurs ressources économiques, culturelles, de leur prestige… et ce qu’ils possèdent comme “capitaux” (Bourdieu)
Groupe social (selon Merton)
Il faut avoir un sentiment d’appartenance, une reconnaissance par les autres et des intérêts communs, ainsi que des actions réciproques.
Les actifs
Ce sont les personnes ayant entre 16 et 64 ans qui ont un emploi ou qui recherchent un emploi
PCS
Nombre restrient de catégories qui présentent une certaine homogénéité sociale à partir de différents critères (secteur d’activité, position hiérarchique, statut…)
Cela fait apparaitre certaines inégalités entre groupes sociaux (culture, inégalités socio-économiques…) et permet de mesurer les évolutions dans la structure socio-professionnelle
Inégalités économiques
Elles correspondent aux différences de patrimoine et de revenus entre les individus
Un ménage
Il désigne les occupants d’un même logement
Le ménagé peut être composé d’une famille, une personne seule…
Le type de ménage dans lequel on vit peut avoir des conséquences sur ses conditions d’existence. Ainsi, le taux de pauvreté peut être différent d’un ménage à un autre
Seuil de pauvreté
Revenus inférieurs à 60% (quelques fois 50% ) du revenu médian
La bourgeoisie
Détient les moyens de production
Le prolétariat
N’a que sa force de travail pour survivre
Classe sociale
C’est un groupe social, c’est-à-dire un ensemble d’individus caractérisé par des liens plus ou moins intenses, qui partage la même positions dans les rapports de production
Conscience de classe
Lien psychologique qui unit les individus
