Violence conjugale et prévention Flashcards
Vrai ou faux? La fréquence de la violence conjugale, physique et sexuelle, est plutôt stable depuis 2004?
Vrai
Les femmes sont majoritairement victimisées dans le cas de la violence conjugale?
Faux, les hommes autant que les femmes sont victimes de violence conjugale. Si l’on considère les données de la police en 2007, on constate que dans 80% des cas, ce sont des femmes victimes.
Étant donné l’ampleur réelle de la violence conjugale difficile à estimer, qu’est-il important de considérer lorsque l’on analyse des données?
La source des données. Le chiffre noir est important et souvent, ce sont les crimes non déclarés qui sont les plus majeurs.
Il est aussi important de regarder la gravité des gestes posés, pas seulement la fréquence de ceux-ci.
Avec l’âge, la probabilité d’être victime augmente.
Faux, elle diminue.
Quelles sont les trois catégories (types) de violence conjugale plus larges reconnues?
La violence physique (on a recours à la police), la violence sexuelle (coercition ou non) et la violence psychologique (menaces, insultes, manipulation, humiliation, etc.)
La violence psychologique se divise en deux autres types de violence. Nommez-les.
La violence sociale (interdictions/restrictions sociales) et la violence économique (interdiction/restrictions monétaires).
La théorie du modèle explicatif inclue la notion de l’apprentissage social., expliquez.
La violence conjugale (v.c.) s’apprend, peut être modelé (renforcement positif ou négatif).
Ex: Beaucoup d’enfants qui grandissent dans la v.c., sans reproduire ces comportements.
La théorie du modèle explicatif inclue la notion de l’attachement, expliquez.
En étant témoin/victime de v.c., la mère est plus absente, moins attachante, moins chaleureuse. Résultat, l’enfant pourrait reproduire ces comportements et avoir de la difficulté à s’attacher.
La théorie du modèle explicatif inclue la notion féministe, expliquez.
La vision de la v.c. est biaisée. Décrit la v.c. comme un homme qui agit sur la femme (totalement faux).
L’intervention est requise. La théorie développementale est mise en place, expliquez-là.
Notion que ce sont certains facteurs de risques qui vont différer selon les caractéristiques de la personne.
Pourquoi les facteurs de risques sont importants?
Une accumulation des facteurs de risques rend plus sensible à être victime de v.c.
Nommez les facteurs de risques classiques (3).
Personnels et biographiques: traits de personnalité, historiques d’abus et violence inter parentale, consommations…
Sociodémographiques: âge (risque diminue avec l’âge), statut socio-économique, statut marital (union libre plus à risque, un engagement met une certaine pression)…
Relationnels: cas de v.c. antérieurs/répétés, isolement social, séparation…
Quelles sont les meilleurs actions préventives contre la v.c. (trois)?
Primaire (universelle, pop. générale): essayer de modifier les valeurs, perceptions, etc.(ex: promotion/sensibilisation relations amoureuses saines).
Secondaire (sélective): sur les plus à risques (ex: dépistages des signes de v.c. par les médecins chez les femmes enceinte).
Tertiaire (spécifique): spécialement sur la pop. délinquante, tentative de réduire la récidive future (ex: intervention policière en v.c.).
Quelles réponses possibles y-a-t’il contre la v.c.?
Plusieurs. Les modèles théoriques de la v.c. peuvent guider et informer les pratiques policières (influence du modèle théorique).
Lors de l’étude de Sherman & Beck (1984) à Minneapolis, quelles étaient les trois interventions utilisées et leurs effets?
Traditionnelle: procède à la séparation des conjoints afin de calmer leurs esprits.
Clinique: les policiers reçoivent une formation en médiation pour régler les conflits.
Féministe: arrestation du conjoint violant (ou conjointe)