Violence conjugale et prévention Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la violence conjugale (qui n’est pas unanime)?

A

Une dynamique dans laquelle l’un des partenaires utilise diverses stratégies pour obtenir ou maintenir un contrôle général sur l’autre au moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. *On présume que toujours fait délibérément, volontairement.

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2
Q

La violence conjugale est une violence situationnelle. Quels sont les situations ou facteurs qui mènent à une situation de violence conjugale?

A

Lorsqu’un personne a une façon violente de gérer les conflits, lors de conflits ponctuels entre deux partenaires, lorsque les individus ont une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère et peut être mineure ou sévère, fréquente et isolée.

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3
Q

Quels sont les types et formes de violence conjugale?

A

Violence physique, sexuelle, psychologique (verbale ou sociale) et économique.

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4
Q

Quelle est la tranche d’âge la plus à risque de violence conjugale?

A

Les 25-29 ans.

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5
Q

Qu’est-ce qui se passe depuis 2017 en ce qui concerne la violence conjugale?

A

En diminution suite à une période de de croissance entre 2014 et 2017.

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6
Q

Quelle est la victime type de violence conjugale?

A

Une femme qui subit la violence par son ex-conjoint.

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7
Q

Quelles sont les violences les plus subies par les femmes?

A

Elle se font plus couramment pousser, agressé sexuellement, étranglée, violence économique.

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8
Q

Quelles sont les violences les plus subies par les hommes?

A

Se faire lancer un objet, mordre, recevoir un coup de pied, être frappé ou giflé.

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9
Q

Quels violences subies sont relativement équivalente entre les hommes et les femmes?

A

Se faire menacé de recevoir un coup, soit par un poing ou un objet, ainsi que la violence psychologique.

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10
Q

Qu’est-ce qui a été déduit quant à la victimisation multiple en matière de violence conjugale?

A

Que plus le nombre d’incidents augmentent, plus ceux-ci augmentent en gravité et risque d’engendrer des lésions de plus en plus grave.

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11
Q

Est-ce que les femmes rapportent des répercussions de ces aggressions?

A

Oui, elles sont plus porté à parler et partager, se disant souvent bouleversées, déçues, apeurées, méfiantes, honte, dévalorisées.

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12
Q

Est-ce que les hommes rapportent des répercussions de ces aggressions?

A

Ils sont beaucoup moins porté à le faire ou indiquent qu’il n’y a pas eu de répercussions.

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13
Q

Quel est le problème principal des programme d’aide mis en place actuellement?

A

Il s’agit souvent d’aide en ‘‘fin de cycle’’, lorsque la violence représente un danger pour la vie de la victime.

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14
Q

Quelles sont les théories et modèles explicatifs de la violence conjugale?

A

La théorie de l’apprentissage social, théorie de l’attachement, la théorie féministe, le modèle interactionniste.

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15
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’apprentissage social?

A

Transmission intergénérationnel d’un apprentissage, en l’occurrence la violence comme moyen de régler les conflits dans le sein famillial pendants le développement.

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16
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’attachement?

A

Lorsqu’un individu ayant vécu dans un environnement conflictuel, soit par le biais de ses parents ou de ses anciens partenaires, se sent moins lié à l’autre et a moins peur de le blesser.

17
Q

Qu’est-ce que la théorie féministe?

A

Société patriarcale ou la femme est soumise à l’homme que la commission de violence envers les femmes est ‘‘normalisé” à travers ce modèle social.

18
Q

Qu’est-ce que le modèle interactionniste?

A

Mélange des théories, plusieurs facteurs qui peuvent influencer le comportement de l’un ou l’autre des partenaires. S’insère dans ceci l’approche développementale, qui veut étudier les situations au cours du développement de l’individu pour éviter les problématiques.

19
Q

Quels sont les facteurs individuels d’être victime?

A

Jeune âge, un faible niveau de scolarité, des antécédants et/ou une exposition ainsi que la consommation.

20
Q

Quels sont les facteurs individuels d’être auteur?

A

Jeune âge, faible scolarité, antécédant et/ou exposition, consommation, troubles de personnalités, antécédants criminels.

21
Q

Quels sont les facteurs relationnels d’être victime?

A

Conflits conjuguaux, écart dans le niveau de scolarité, statut marital (marié vs divorcé -> Ce n’est pas nécessairement la fin de relation

22
Q

Quels sont les facteurs relationnels d’être auteur?

A

Conflits conjuguaux, écart au niveau de la scolarité, statut marital (marié vs séparé), la durée de la relation (+ longue = + de risques).

23
Q

Quels sont les facteurs communautaire d’être victime?

A

Faible statut économique, ‘‘tolérance’’ de la violence, faible capital social/isolation.

24
Q

Quels sont les facteurs communautaire d’être auteur?

A

Faible statut économique, ‘‘tolérance’’ de la violence.

25
Q

Quels sont les facteurs de risques pour la commission d’homicide?

A

Lorsqu’il y a déjà eu des menaces de morts/harcèlement/faites avec une arme; Présence d’armes à feu dans la maison; Tentative d’étranglement antérieur; Jalousie, contrôle des activités/contacts; violence augmente en fréquence/gravité/rapidité; Relations sexuelles non-consentantes; Abus de drogue/alcool; Cas de violence conjugale lorsque la femme était enceinte.

26
Q

Quelles sont les actions préventives primaires en matière de violence conjugale?

A

Qui est accessible à toute la population: Exemple de relations saines et non-violente, formations à cet effet auprès des jeunes et des enfants.

27
Q

Quelles sont les actions préventives secondaires en matière de violence conjugale?

A

On sélectionne des sous-groupes à risque: Dans le cas des femmes enceintes par exemple, on sensibilise les médecins, infirmières, etc.

28
Q

Quelles sont les actions préventives tertiaires en matière de violence conjugale?

A

Tutorat, support au femmes violentées, chez homme victime/violents.

29
Q

Au niveau international, y a-t-il beaucoup de loi qui prenne en charge la violence conjugale?

A

Non, celle-ci se dépeint en des infractions de voie de faits, agressions sexuelles, agression armée, etc.

30
Q

Quelle était la perception antérieure à aujourd’hui concernant la violence conjugale?

A

Il y a avait une mentalité de non-intervention, que les violences conjugales étaient un acte privé à gérer au privé.

31
Q

Que se passe-t-il dans le années 1970 concernant la violence conjugale?

A

C’est l’émergence des mouvements féministes. Émerge aussi une demande de protéger les victimes en faisant la transition du privé vers le public.

32
Q

Que se passe-t-il dans le années 1980 concernant la violence conjugale?

A

On passe d’un modèle plus thérapeutique vers un modèle plus punitif avec une réaction formelle de l’état qui se traduit par la neutralisation.

33
Q

Quel était le contexte lors de l’étude de Sherman et Beck (1984) Policing domestic violence?

A

Problème de violence conjugale à la hausse dans les années 80; augmentation des appels de la police; taux de récidive élevé; traitement relativement inefficace; policier appelés à intervenir de plus en plus à un ‘‘nouveau’’ phénomène.

34
Q

Quelle était la perspective traditionnelle de la police?

A

Les problèmes familiaux sont privés et ce n’est pas le rôle de la police de s’en mêler. Les infracteurs demeurent impunis.

35
Q

Quelle était la perspective clinique?

A

Une situation de crise qui requiert une intervention/médiation; Éviter arrestation qui pourrait envenimer la situation; médiation pour régler le conflit.

36
Q

Quelle était la perspective féministe?

A

Violence envers un.e conjoint.e est un problème sérieux qui requiert une arrestation. La réponse devrait être la même que pour n’importe quel autre crime.

37
Q

Sur quoi portait l’étude de Sherman et Beck (1984) Policing domestic violence?

A

Sur l’impact de l’intervention de la police en matière de violence conjugale ainsi que d’un suivi des contrevenants les 6 mois suivant l’arrestation.

38
Q

Quel a été le résultat de l’étude de Sherman et Beck (1984) Policing domestic violence?

A

Il y avait une certaine efficacité pour la récidive, sauf en ce qui concernait les séparations. Il y a parfois un effet dissuasif, mais pas tout le temps, et quand ça ne fonctionne pas, il y a escalation.