Violence conjugale et maltraitance chez l'enfant Flashcards

1
Q

Quatre (4) activités essentielles de l’infirmière, selon l’OIIQ (2004), dans un cas de
suspicion de violence :

A

1) Évaluation des facteurs de risque réels ou potentiels et indices de violence conjugale
2) Évaluation des risques pour la sécurité
3) Intervention immédiate
4) Documentation et consignation au dossier

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2
Q

Quels sont les 6 questions du Test de dépistage systématique de violence conjugale ?

A
  1. Lorsque vous vous disputez avec votre partenaire, avez-vous peur de lui (ou d’elle)?
  2. Lorsque vous vous disputez avec votre partenaire, croyez-vous qu’il (ou elle) tente
    de vous blesser émotionnellement?
  3. Votre partenaire essaie-t-il (ou elle) de vous contrôler? De savoir où vous allez? De
    savoir qui vous rencontrez? Détermine-t-il (ou elle) la somme d’argent dont vous
    devez disposer?
  4. Votre partenaire (ou quiconque) vous a-t-il (ou elle) déjà giflé(e), poussé(e),
    frappé(e) ou utiliser une autre forme de violence physique afin de vous blesser?
  5. Depuis que vous avez été enceinte (ou quand vous l’étiez), votre partenaire vous at-
    il déjà mordu, poussée, frappée, giflée ou fait usage de violence physique afin de
    vous blesser?
  6. Votre partenaire vous a-t-il (ou elle) déjà forcé(e) à participer à des activités
    sexuelles contre votre gré?
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3
Q

Si vous obtenez une réponse positive à l’une des questions, dites à la personne : «…»

A

«Merci de m’avoir fait part de ces éléments d’information. Pourriez-vous me parler
un peu plus de la dernière fois où une telle situation s’est produite?»

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4
Q

Selon les réponses obtenues lors du dépistage de violence conjugale, qu’est-ce qui sera rempli ?

A

Selon les réponses obtenues une grille d’évaluation du danger sera complétée par le professionnel.

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5
Q

Quatre (4) critères vous permettront de distinguer s’il s’agit d’une scène de violence
conjugale ou d’une chicane de couple:

A

1) Le gain : Y-a-t-il une ou deux personnes impliquées qui veulent gagner à tout prix?
Que veut-elle gagner?
2) Le type d’agression : Comment cette personne s’y prend-t-elle pour gagner ou quel
type d’agression est utilisé?
3) La répétition : Est-ce une agression ponctuelle ou si elle est liée à une dynamique
entre ces deux personnes?
4) L’impact : Est-ce que l’agression a un impact sur la personne qui la subit? Quel type
d’impact?

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6
Q

Faites la distinction entre une chicane de couple et de la violence conjugale:

A

La chicane de couple arrive lorsque 2 partenaires ne partagent pas la même opinion sur un
sujet. Chaque conjoint tente de convaincre l’autre par des arguments dans le but de le
persuader qu’il a raison en lui exprimant son opinion.

La violence conjugale, c’est quand le conjoint choisit volontairement des moyens pour
avoir le pouvoir sur sa partenaire, pour la dominer. Son but est de la soumettre à sa
volonté et non simplement l’amener à partager son opinion. La relation n’est pas
égalitaire car la partenaire n’est pas libre de réagir ou de penser comme elle veut.

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7
Q

Types de violence :

A

1) Psychologique : Se traduit par l’humiliation de l’autre, la dévalorisation,le
dénigrement, le mépris, le chantage et l’isolement de la personne violentée
2) Verbale : Se manifeste par les insultes, les hurlements, les propos dégradants et les
menaces du partenaire violent (la violence verbale est le corollaire de la violence
psychologique)
3) Violence physique : Se manifeste par des sévices de toutes sortes et qui démontre
la domination de l’agresseur
4) Violence sexuelle : Se manifeste par des agressions sexuelles, du harcèlement, de
l’intimidation, de l’humiliation et de la brutalité dans une relation sexuelle
5) Violence économique : Se traduit par la construction d’une situation de
dépendance du conjoint engendrée par le contrôle, voire la privation de ressources
financières nécessaires aux soins et au fonctionnement de la vie familiale

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8
Q

Conséquences sociales de la violence conjugale sur la victime :

A
  • Isolement
  • Réduction du réseau social
  • Réduction du rendement professionnel ou académique
  • Absentéisme
  • Difficulté financière
  • Agressivité envers les enfants
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9
Q

Conséquences physiques sur la victime de violence conjugale :

A
  • Troubles du sommeil
  • Cauchemar
  • Perte d’appétit
  • Nausée
  • Trouble alimentaire
  • Mal de tête
  • Tension
  • Douleur au dos
  • Blessures physiques
  • Fracture
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10
Q

Conséquences psychologiques sur la victime de violence conjugale :

A
  • Peur
  • Méfiance
  • Perte de mémoire
  • Honte
  • Perte d’estime de soi
  • Culpabilité
  • Perte d’identité
  • Sentiment d’impuissance
  • Perte de dignité
  • Dépression
  • Troubles anxieux
  • Stress
  • Ambivalence
  • Idées suicidaires
  • Agressivité
  • Doute de soi
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11
Q

Cycle de la violence (4 phases):

A

1) Climat de tension
L’agresseur installe un climat de tension. Menaces et sous-entendus laissent présager
une agression.
La victime a peur et tente par diverses stratégies de l’éviter.

2) Crise
L’agression se produit et démontre le pouvoir de l’agresseur.
La victime ressent de la colère, de la tristesse et de la honte et tente de se protéger.

3) Justification
L’agresseur minimise son geste et se justifie par raisons extérieures. Accuse la femme
d’être responsable de son comportement violent.
La victime se remet en doute et prend la responsabilité de l’événement. Elle excuse
ses gestes.

4) Lune de miel
L’agresseur fait des efforts pour répondre aux attentes, il diminue la violence ou la fait
disparaître.
Cette lune de miel dure jusqu’à ce qu’un autre facteur déclenche un nouveau conflit
et installe de nouvelles tensions qui mèneront à de nouvelles violences physiques.
Avec le temps, les périodes de tension s’allongent et inversement la phase
d’apaisement raccourcit.
La victime constate les efforts et profite de ces avantages. Elle nourrit l’espoir que la
relation change.

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12
Q

Attitudes victimisées

A

Les attitudes victimisées résultent de la socialisation et des agressions subies. Les agressions conduisent la victime à éprouver divers sentiments qui la paralyse et l’amène à adopter des comportements de victime. Elle finit par croire qu’elle mérite ce traitement, qu’elle en est responsable et qu’elle ne peut aspirer à mieux. Petit à petit, elle perd sa personnalité, sa dignité, sa sécurité psychologique et physique.

La culpabilité : « Peut-être que je n’aurais pas dû le provoquer. »

L’impuissance et la tolérance : « J’en ai fait mon deuil! »
« Le contredire était au-dessus de mes forces. »
« Les hommes sont comme ça. »

La peur : « Je sens qu’il faut que je me taise. »
« Je n’ose pas le contredire. »

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13
Q

Après la naissance, le conjoint peut :

A
  • Peut lui refuser l’accès au nouveau-né.
  • Ne pas l’aider.
  • La blâmer parce que le bébé est de mauvais sexe ou pleure.
  • Dénigrer sa capacité de s’occuper du bébé.
  • Enlever le bébé.
  • L’obliger à rester à la maison.
  • L’obliger à allaiter ou non.
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14
Q

Étapes vécues par la femme :
Les femmes vivant dans un contexte de violence conjugale traversent différentes étapes.
Ces étapes ne sont pas nécessairement chronologiques.
Quels sont ces étapes ?

A
  1. Le déni de la violence : Elle considère qu’il a eu raison de la corriger et tente de
    s’améliorer.
  2. La colère et l’anxiété : Constatant qu’elle n’en fait jamais assez pour satisfaire son
    conjoint, elle s’épuise et vit de la colère ainsi que de l’anxiété.
  3. La dépression : Désire fuir la réalité en sombrant dans l’abus d’alcool ou de
    médicaments ou en tentant de se suicider.
  4. L’ambiguïté : Elle reconnaît vivre dans un contexte de violence. Cette étape
    précède souvent la prise de décision de quitter le conjoint.
  5. La résignation ou le refus de la violence : Soit elle accepte sa situation en
    n’utilisant plus ses mécanismes de défense et en acceptant vivre dans le danger
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15
Q

Principales motivations des femmes à demeurer avec un conjoint au comportement violent :

A

– Les enfants : se sentent responsables de l’unité familiale.
– La dépendance économique : peur de se retrouver dans une situation difficile
monétairement.
– L’espoir que le conjoint va changer : tente de le comprendre, sentiments ambivalents.
– L’entourage : craint le rejet des personnes qu’elle aime.
– La peur : la rupture augmente le potentiel de harcèlement et de violence.
– Les conséquences psychologiques : perte de l’estime de soi, état dépressif, sentiment
d’incapacité, honte, culpabilité, ces conséquences les empêchent de le quitter.

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16
Q

Principales raisons motivant les femmes à quitter l’homme violent :

A

– Savoir que de l’aide est disponible.
– Connaître l’impact de la violence conjugale sur ses enfants.
– Atteindre un niveau de violence qui dépasse son niveau de tolérance.
– Perdre l’espoir que le conjoint cesse ses comportements violents.

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17
Q

La violence conjugale chez les couples homosexuels :

A

Celle-ci est rarement abordée mais est bien présente et peut-être même plus fréquente. Au cours de l’année 2014 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violence contre 7 % des hétérosexuels. Certains chercheurs considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels après le VIH et la consommation de drogue.

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18
Q

Soyez à l’affût des signes de violence conjugale :

A

• Hésitation au moment de fournir des détails sur une blessure.
• Blessure typique de mauvais traitements (lésions à plusieurs endroits du corps,
hématomes, abrasions, contusions à la tête fréquentes car peu apparentes, à la gorge,
poitrine, abdomen, organes génitaux).
• Signes d’anxiété accrus en présence de l’agresseur.
• Affect inapproprié à la situation.
• Absence de contact visuel.
• Si le conjoint est présent et tourne autour d’elle, insiste pour rester avec sa femme,
répond aux questions pour elle.
• La femme se tait en présence du conjoint, le regarde avant de répondre, a tendance à
minimiser la gravité.

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19
Q

L’enfant peut être exposé de manière directe :

A

• Assister à des scènes de violence conjugale.
• Entendre des paroles ou des gestes violents si les parents sont dans une autre pièce
(cris, bris d’objets…).
• Voir un parent porter un coup à l’autre parent.
• Être utilisé dans un stratagème du parent agresseur.

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20
Q

L’enfant peut être exposé de manière indirecte :

A
  • Percevoir la détresse du parent agressé.
  • Voir les répercussions (blessures, tristesse de la mère…).
  • Vivre dans un climat de tension, de peur et d’insécurité.
  • Ne pas recevoir les soins et le soutien dont il a besoin.
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21
Q

L’enfant doit choisir comment il va réagir à l’épisode de violence. Il peut :

A
  • Faire l’arbitre.
  • Essayer de secourir sa mère.
  • Détourner la violence vers lui.
  • Distraire le parent agresseur.
  • Prendre soin de ses frères et soeurs.
  • Chercher de l’aide extérieure (police, voisin…).
  • Décider de ne rien faire et d’attendre la fin de l’épisode de violence.
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22
Q

Impact sur les enfants : Le Secret

1) Expliquer le secret
2) Nommer des impacts sur l’enfant

A

Les enfants peuvent croire qu’il est risqué d’affronter la réalité en admettant l’existence de la violence et préfèrent fermer les yeux plutôt que d’ébranler les fondations familiales et se sentir coupables par la suite. Leur principale stratégie d’adaptation au sein de la famille et à l’extérieur de celle-ci est le déni. L’enfant qui ses sent inconfortable, qui vit des contradictions face à des situations qui semblent être de la violence et qui ressent le besoin d’en parler n’a personne à qui se confier.

  • Craint les conséquences si son secret est dévoilé.
  • Peur d’être retiré de la famille.
  • Honte de ce qui se passe dans sa famille.
  • Peur de causer des ennuis à sa famille.
  • Peur d’être séparé de sa fratrie.
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23
Q

Impact sur les enfants : Conflits de loyauté

1) Expliquer le conflit de loyauté
2) nommer des impacts

A

Conflits de loyauté :
Ils peuvent éprouver de l’empathie face à la douleur et à la souffrance de leur mère et de la colère à l’égard de leur père à cause de sa cruauté et de sa brutalité. Mais ils peuvent aussi ressentir du mépris vis-à-vis leur mère en raison de sa faiblesse et être tentés de se ranger du côté de leur père, la personne qui leur semble avoir le pouvoir et le contrôle dans la famille. Ils peuvent percevoir les efforts de leur mère pour mettre fin à la violence. Cette situation d’ambivalence les amène à tenter de résoudre le conflit intérieur en prenant le parti de l’un ou de l’autre des parents. Il en résulte un isolement social, une certaine paralysie au niveau des sentiments et une perte d’habiletés interactionnelles.

• Incapable de prendre position clairement.
• Éprouve des sentiments contradictoires.
• Crainte de perdre l’amour et de causer de la peine s’il choisit d’avoir une relation
affective avec un des deux parents.

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24
Q

Impact sur les enfants : Crainte et terreur

1) Expliquer la craint et la terreur
2) Nommer des impacts

A

3) Crainte et terreur :
Peuvent croire que le monde est dangereux et qu’ils doivent s’attendre à être terrorisés. Dans ces circonstances, les enfants tentent de soutenir la mère et de renforcer les liens entre eux. Cependant, il peut e résulter un sentiment d’impuissance et de dépression associé à l’introversion, au manque de confiance et à l’hypervigilance.

  • Craint un nouvel épisode.
  • Observe les signes qui annoncent une crise.
  • Se sent responsable de sa fratrie.
  • S’inquiète que les voisins entendent.
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25
Q

Conséquences possibles :

Chez les bébés (moins de 2 ans)

A
  • Perturbations des habitudes alimentaires et du sommeil
  • Gémissements, crises et pleurs excessifs
  • Retard de développement physique ou intellectuel
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26
Q

Conséquences chez les enfants d’âge préscolaire (2-4 ans)

A
  • Plaintes somatiques (maux de tête, ventre, nausées)
  • Cauchemars
  • Déficience au niveau des habiletés verbales et intellectuelles
  • Inquiétude quant à l’avenir
  • Dépendance exagérée à la mère
  • Baisse de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • Anxiété et tristesse
  • Destruction des biens
  • Syndrome de stress post-traumatisme
27
Q

Conséquences chez les enfants du primaire (5-12 ans)

A
  • Confusion et ambivalence
  • Inquiétude quant à l’avenir
  • Baisse de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • Syndrome de stress post-traumatisme
  • Hyperactivité/Hypervigilance/Agressivité/Difficulté de concentration
  • Mauvais résultats scolaire et absentéisme
  • Comportement séducteur, manipulateur ou d’opposition
  • Vision stéréotypée des rôles des hommes et des femmes
  • Manque de respect envers les femmes
  • Destruction des biens/Cruauté envers les animaux
28
Q

Selon L’OMS, les enfants de moins de ___ ans sont les plus susceptibles de subir de la
maltraitance. La maltraitance englobe la _____, ________, ______ et _______.

A

Selon L’OMS, les enfants de moins de 3 ans sont les plus susceptibles de subir de la
maltraitance. La maltraitance englobe la violence et la négligence physiques, la violence et
et la négligence psychologiques, l’abus sexuel et toutes les violences.

29
Q

Au Québec, toute personne a l’obligation de déclarer à la DPJ les situations dans lesquelles les droits d’un enfant sont lésés. En tant que professionnelle de la santé, __________ doit obligatoirement signaler à la DPJ toute situation pouvant compromettre la ________ ou le __________ d’un enfant, de même que toute situation pour laquelle elle est témoin d’un abus ______ ou _______. Elle doit exercer avec objectivité en étant consciente des _______, des _______ et des _________ qu’elle entretient par rapport à la violence.

A

Au Québec, toute personne a l’obligation de déclarer à la DPJ les situations dans lesquelles
les droits d’un enfant sont lésés. En tant que professionnelle de la santé, *l’infirmière doit
obligatoirement signaler à la DPJ toute situation pouvant compromettre la *sécurité ou le
*développement d’un enfant, de même que toute situation pour laquelle elle est témoin d’un
abus *physique ou *sexuel. Elle doit exercer avec objectivité en étant consciente des
*croyances, des *préjugés et des *opinions qu’elle entretient par rapport à la violence.

30
Q

L’analyse des situations portées à l’attention du directeur de la protection de la jeunesse
(DPJ) se fait en évaluant 4 facteurs :

A

1) Les faits : la nature, la gravité, la chronicité et la fréquence des faits signalés.
2) L’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant.
3) La capacité et la volonté des parents de mettre fin à la situation qui compromet la
sécurité ou le développement de l’enfant.
4) Les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses parents.

31
Q

Pour procéder à un signalement, il suffit d’avoir des motifs raisonnables de croire que la sûreté ou le développement d’un enfant sont en danger. Il n’est pas nécessaire d’en avoir la _______ _________. L’enfant n’est pas _________________________________________, car cela aura un impact majeur sur sa vie. Avant d’en arriver là, on vérifie si quelqu’un dans son environnement pourrait jouer le rôle de protecteur, le référer à des éducateurs et bien d’autres alternatives seront étudiées.

A

Pour procéder à un signalement, il suffit d’avoir des motifs raisonnables de croire que la sûreté ou le développement d’un enfant sont en danger. Il n’est pas nécessaire d’en avoir la certitude absolue. L’enfant n’est pas automatiquement retiré de son foyer, car cela aura un impact majeur sur sa vie. Avant d’en arriver là, on vérifie si quelqu’un dans son environnement pourrait jouer le rôle de protecteur, le référer à des éducateurs et bien d’autres alternatives seront étudiées.

32
Q

Lors d’une déclaration, l’anonymat sera respecté et seul le ______ avec l’enfant sera questionné afin d’______________________________ (ex. : conjoint).

A

Lors d’une déclaration, l’anonymat sera respecté et seul le lien avec l’enfant sera questionné afin d’éliminer la possibilité d’un faux signalement (ex. : conjoint).

33
Q

Au Québec, l’étude de l’Observatoire des tout-petits, publiée en 2017, mentionne 5 grands
facteurs de risque de maltraitance :

A

1) Conditions socio-économiques familiales
• Faible revenu/Faible scolarité
• Situation de violence conjugale ou familiale
• Désorganisation familiale/éclatement

2) Stress associé au rôle parental et conciliation travail-famille
• Prématurité/handicap/maladie chronique
• Tempérament difficile de l’enfant
• Attentes excessives envers l’enfant

3) L’attitude des parents par rapport aux punitions corporelles
• Maltraitance subie par les parents pendant leur enfance
• Manque de stratégies pour gérer les conflits

4) La dépression, l’anxiété et les troubles de la personnalité chez les parents
5) La consommation abusive d’alcool et de drogues chez le parent

34
Q

Les pleurs excessifs posent un problème particulier chez les femmes souffrant de ________________. Celle-ci survient chez 10-20 % des femmes et se présente pendant les trois mois suivant l’accouchement, ce qui correspond à la période où les pleurs du bébé sont à leur intensité maximum. Les nouveau-nés de mères ___________ pleurent plus souvent que les autres (selon une étude préliminaire) et la _________________________ peut empêcher la mère de comprendre le signal du bébé et d’y répondre adéquatement.

A

Les pleurs excessifs posent un problème particulier chez les femmes souffrant de dépression post-partum. Celle-ci survient chez 10-20 % des femmes et se présente pendant les trois mois suivant l’accouchement, ce qui correspond à la période où les pleurs du bébé sont à leur intensité maximum. Les nouveau-nés de mères dépressives pleurent plus souvent que les autres (selon une étude préliminaire) et la dépression post-partum peut empêcher la mère de comprendre le signal du bébé et d’y répondre adéquatement.

35
Q

Négligence physique :

A

Le fait de priver délibérément un enfant des ressources nécessaires et accessibles. Ne pas répondre aux besoins fondamentaux suivants : alimentation + hydratation adéquates, hygiène (couches et vêtements propres, bain, utilisation des toilettes…), lieu où s’abriter (chaud en hiver) et soins de santé appropriés (immunisations, soins dentaires, médicaments, lunettes).

36
Q

Indicateurs physiques et comportementaux de la négligence :

A
  • Faim constante
  • Vêtements sales et non appropriés à la saison
  • Poids, croissance et développement déficients
  • Manque de concentration à l’école
  • Retrait ou comportement agressif
  • Troubles d’apprentissage
  • Troubles du sommeil
  • Absentéisme fréquent
37
Q

Violence physique :

A

Est le fait d’infliger délibérément à une autre personne des douleurs ou des blessures pouvant entraîner des préjudices temporaires ou permanents.

38
Q

Indicateurs physiques et comportementaux de la violence physique :

A
Indicateurs physiques et comportementaux :
• Faim constante
• Incontinence
• Retrait ou comportement agressif
• Troubles d’apprentissage ou du sommeil
39
Q

Lésions typiques lors de violences physiques :

A
  • Brûlures
  • Lésions cutanées traumatiques
  • Ecchymoses
  • Hémorragies rétiniennes
  • Fractures
  • Hémorragies intradurales
40
Q

Négligence psychologique :

A

Le fait de ne pas répondre aux besoins psychosociaux d’un enfant. L’adulte se montre froid et distant, le prive d’affection et d’attention personnelle et ne répond pas au besoin d’attachement. Manque de surveillance et d’encadrement. Ne prend pas les moyens nécessaires pour le scolariser. L’enfant souffre de l’indifférence et du rejet affectif des parents.

41
Q

Violence psychologique :

A

Est le fait de rabaisser, de le rejeter, de l’isoler, le terroriser, l’assaillir verbalement, le ridiculiser, de l’embarrasser ou d’insulter un enfant ou d’exercer sur lui une pression excessive. L’adulte peut détruire les objets appartenant à l’enfant ou maltraiter un animal. Ces actions ont pour but d’effrayer ou de dominer l’enfant. L’estime et l’identité de l’enfant en sont grandement affectées.

42
Q

Abus sexuel :

A

La loi sur la protection de la jeunesse établit qu’il abus sexuel lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.

43
Q

Indicateurs physiques et comportementaux :

A
• Démangeaisons ou écoulement inhabituel
• Sous-vêtements tachés de sang
• Blessure dans la région anale ou vaginale
• ITSS ou grossesse
• Masturbation excessive
• Plaintes somatiques (douleur au ventre, céphalées…)
• Difficulté à marcher ou à s’asseoir
• Douleur à la miction / infection urinaire
• Comportements sexualisés : jeux
sexuels inappropriés à l’âge, avec
poupées ou autres enfants
• Verbalisation de l’enfant
• Troubles du sommeil
• Appréhension face aux inconnus,
phobies des lieux, objets
• Position foetale
• Comportement délinquant,
changement rapide de personnalité
• Diminution rendement scolaire
• Expression d’un sentiment de culpabilité
• Changements des habitudes alimentaires
44
Q

Le diagnostic de mauvais traitements repose sur une anamnèse exhaustive et un examen physique rigoureux. Il est primordial que les antécédents soient recueillis. Afin d’obtenir les informations, vous devez gagner la _________ des parents, car ils se méfient des professionnels. L’établissement d’un lien de _____________ entre la famille et l’intervenant constitue un élément clé de la __________ de l’intervention.

A

Le diagnostic de mauvais traitements repose sur une anamnèse exhaustive et un examen physique rigoureux. Il est primordial que les antécédents soient recueillis. Afin d’obtenir les informations, vous devez gagner la confiance des parents, car ils se méfient des professionnels. L’établissement d’un lien de confiance mutuel entre la famille et l’intervenant constitue un élément clé de la réussite de l’intervention.

45
Q

Amassez des détails sur les circonstances des blessures et notez textuellement (entre guillemets) les paroles de l’enfant et des parents. Les informations recueillies par les professionnels devront être _____________ pour déceler des _____________ ou des détails qui se ________ au fil du temps.

A

Amassez des détails sur les circonstances des blessures et notez textuellement (entre guillemets) les paroles de l’enfant et des parents. Les informations recueillies par les professionnels devront être comparées pour déceler des incohérences ou des détails qui se modifient au fil du temps.

46
Q

Dans la mesure du possible, interrogez dans un premier temps le parent et l’enfant _______, puis ____________. Soyez alerte et observez le ___________ de l’enfant et l’_____________ des parents face à lui. (Ex. : Ses parents le décrivent comme agité, mais l’enfant demeure attentif + de 15 minutes). L’évaluation peut s’avérer plus complexe si la personne responsable de l’enfant rapporte les évènements de façon mensongère puis si l’enfant s’exprime peu. Posez des questions ouvertes non suggestives. L’historique recueilli doit comprendre un récit de l’incident fait par l’enfant lui même et par la personne qui en a la charge. La ____, l’_____ et le ____ de l’incident et le ________. Les antécédents familiaux concernant les troubles hémostatiques ou osseux sont importants.

A

Dans la mesure du possible, interrogez dans un premier temps le parent et l’enfant ensemble, puis séparément. Soyez alerte et observez le comportement de l’enfant et l’attitude des parents face à lui. (Ex. : Ses parents le décrivent comme agité, mais l’enfant demeure attentif + de 15 minutes). L’évaluation peut s’avérer plus complexe si la personne responsable de l’enfant rapporte les évènements de façon mensongère pu si l’enfant s’exprime peu. Posez des questions ouvertes non suggestives. L’historique recueilli doit comprendre un récit de l’incident fait par l’enfant lui même et par la personne qui en a la charge. La date, l’heure et le lieu de l’incident et le nom des personnes qui étaient présentes. Les antécédents familiaux concernant les troubles hémostatiques ou osseux sont importants.

47
Q

À l’examen physique : observez habillement et comportement, son affect, son développement : est-ce similaire à un enfant du même âge? Indiquez l’_____________ des lésions de la peau à l’aide de ____________.

Soyez à l’affût : est-ce que des lésions cutanées sont visibles également chez ________, ce qui pourrait nous indiquer une problématique de ___________________?

A

À l’examen physique : observez habillement et comportement, son affect, son développement : est-ce similaire à un enfant du même âge? Indiquez l’emplacement des lésions de la peau à l’aide de diagrammes.

Soyez à l’affût : est-ce que des lésions cutanées sont visibles également chez la mère, ce qui pourrait nous indiquer une problématique de violence conjugale?

48
Q

Les __________ des enfants maltraités envers leurs parents peuvent laisser voir un problème d’attachement, une difficulté à créer un contact visuel envers eux ou les étrangers. Certains enfants sont timides en présence d’étrangers comme s’ils avaient peur alors que d’autres sont exceptionnellement affectueux. Les enfants expriment leurs sentiments par leurs comportements. Il faut donc être attentif aux modifications de comportements qui pourraient révéler une détresse.

A

Les réactions des enfants maltraités envers leurs parents peuvent laisser voir un problème d’attachement, une difficulté à créer un contact visuel envers eux ou les étrangers. Certains enfants sont timides en présence d’étrangers comme s’ils avaient peur alors que d’autres sont exceptionnellement affectueux. Les enfants expriment leurs sentiments par leurs comportements. Il faut donc être attentif aux modifications de comportements qui pourraient révéler une détresse.

49
Q

Pour l’examen physique : Utiliser une approche par ___________ peut être facilitant. En cas de violence ou de traumatisme grave l’examen devrait commencer par une évaluation rapide des voies respiratoires, de la circulation et du système nerveux. Porter attention sur les zones trop souvent négligées tels que le _________, l’arrière des ______ et le _____ de la langue. Faire examen externe des organes génitaux et de la surface dorsale de l’enfant. Des lésions intra-abdominales sans signes externes de contusion peuvent être présentes.

Contusions : Noter _____, ____ et __________. Brûlures : Noter __________, _____, lignes de démarcation, présence d’______ ou _______

A

Pour l’examen physique : Utiliser une approche par systèmes peut être facilitant. En cas de violence ou de traumatisme grave l’examen devrait commencer par une évaluation rapide des voies respiratoires, de la circulation et du système nerveux. Porter attention sur les zones trop souvent négligées tels que le cuir chevelu, l’arrière des oreilles et le frein de la langue. Faire examen externe des organes génitaux et de la surface dorsale de l’enfant. Des lésions intra-abdominales sans signes externes de contusion peuvent être présentes.

Contusions : Noter couleur, taille et emplacement. Brûlures : Noter localisation, forme, lignes de démarcation, présence d’escarres ou cloques

50
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

De toutes les formes de maltraitance, c’est la plus ________.

Épidémiologie :

  • La plupart des victimes sont âgées de moins d’____ an.
  • Les agresseurs sont, par ordre décroissant, des ___ _______, des _______ de la mère, des ______ et des _____ biologiques. Ils ont habituellement en commun une patience et une expérience limitées avec les jeunes enfants.
  • Les facteurs de risque les plus souvent associés au syndrome sont les suivants : ________ non seulement économique, mais sociale (isolement, toxicomanie, maladie mentale), parents ______ et peu _________, situation familiale _______, enfant ________ ou handicapé.
A

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

De toutes les formes de maltraitance, c’est la plus dévastatrice.

Épidémiologie :

  • La plupart des victimes sont âgées de moins d’un an.
  • Les agresseurs sont, par ordre décroissant, des pères biologiques, des conjoints de la mère, des gardiennes et des mères biologiques. Ils ont habituellement en commun une patience et une expérience limitées avec les jeunes enfants.
  • Les facteurs de risque les plus souvent associés au syndrome sont les suivants : pauvreté non seulement économique, mais sociale (isolement, toxicomanie, maladie mentale), parents jeunes et peu éduqués, situation familiale instable, enfant prématuré ou handicapé.
51
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Ce que vous devez savoir sur les pleurs :

Les pleurs excessifs et persistants du nourrisson sont le principal élément déclencheur du SBS. Ils sont le symptôme du développement neurobiologique ____ (maturation du cerveau).

  • Les enfants de moins de __ mois pleurent de 2 à 3 heures par jour, et pleurent de__ à ___ minutes de façon soutenue.
  • À _ semaines, les pleurs sont augmentés, car l’activité cérébrale est plus intense.
  • Les pleurs sont imprévisibles : davantage l’après ____ et le ___.
  • Pas de corrélation avec les __________ parentales.
  • Peu souffrent d’intolérance au ____ et aux __________ ________- et seulement 6-7 % souffrent de problèmes gastro-intestinaux.
A

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Ce que vous devez savoir sur les pleurs :

Les pleurs excessifs et persistants du nourrisson sont le principal élément déclencheur du SBS. Ils sont le symptôme du développement neurobiologique normal (maturation du cerveau).

  • Les enfants de moins de 3 mois pleurent de 2 à 3 heures par jour, et pleurent de 30 à 40 minutes de façon soutenue.
  • À 6 semaines, les pleurs sont augmentés, car l’activité cérébrale est plus intense.
  • Les pleurs sont imprévisibles : davantage l’après midi et le soir.
  • Pas de corrélation avec les compétences parentales.
  • Peu souffrent d’intolérance au lactose et aux protéines bovines et seulement 6-7 % souffrent de problèmes gastro-intestinaux.
52
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Physiopathologie :
Les enfants sont saisis par les membres, les _____ ou le _____ pour être secoués en moyenne pendant _ à __ secondes, à raison de _ à _ secousses par seconde. Les lésions produites dépendent de plusieurs facteurs, dont la ___ et la ____ des secousses, ainsi que l’association ou non d’un impact (trauma crânien par impact). Les secousses violentes peuvent entraîner des lésions ________, des hémorragies rétiniennes (dans 80 % des cas).

A

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Physiopathologie :
Les enfants sont saisis par les membres, les épaules ou le thorax pour être secoués en moyenne pendant 5 à 15 secondes, à raison de 2 à 4 secousses par seconde. Les lésions produites dépendent de plusieurs facteurs, dont la force et la durée des secousses, ainsi que l’association ou non d’un impact (trauma crânien par impact). Les secousses violentes peuvent entraîner des lésions oculaires, des hémorragies rétiniennes (dans 80 % des cas).

53
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Physiopatho:
Lors des secousses, le cerveau se déplace à l’intérieur de la boîte crânienne ce qui crée des forces de __________ pouvant déchirer les vaisseaux sanguins et les ______. Ce sont les forces d’____________ et de _______ qui causent le plus de dommages intracrâniens. Le cerveau tend à rouler sur lui-même à l’intérieur de la boîte crânienne. Les veines ponts entre le cortex et le sinus longitudinal médian sont étirées et certaines se déchirent (cisaillement) causant des hémorragies sous-durales et sous arachnoïdiennes et rétiniennes.

A

Lors des secousses, le cerveau se déplace à l’intérieur de la boîte crânienne ce qui crée des forces de cisaillement pouvant déchirer les vaisseaux sanguins et les neurones. Ce sont les forces d’accélération et de décélération qui causent le plus de dommages intracrâniens. Le cerveau tend à rouler sur lui-même à l’intérieur de la boîte crânienne. Les veines ponts entre le cortex et le sinus longitudinal médian sont étirées et certaines se déchirent (cisaillement) causant des hémorragies sous-durales et sous arachnoïdiennes et rétiniennes.

54
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Physiopathologie :

Dans les cas graves avec lésions _______, l’enfant perd _________ immédiatement et son état évolue vers un ____ de plus en plus profond où il devient apnéique (si Ø intervention médicale immédiate). Il se développe secondairement une ______ et une ______ au cerveau. S’ensuivent différents mécanismes, dont des modifications vasculaires. Conséquemment à cela, il y a accroissement de l’oedème cérébral, ce qui réduit davantage la perfusion cérébrale. Il en résulte des lésions cérébrales de plus en plus graves voire irréversibles. L’hypertension intracrânienne engendrée par l’oedème cérébral est la cause la plus fréquente de décès (en raison d’une compression des centres cardiorespiratoires du tronc cérébral) (foramen magnum) ou par arrêt de la circulation sanguine.

A

Dans les cas graves avec lésions axonales, l’enfant perd connaissance immédiatement et son état évolue vers un coma de plus en plus profond où il devient apnéique (si Ø intervention médicale immédiate). Il se développe secondairement une hypoxie et une ischémie au cerveau. S’ensuivent différents mécanismes, dont des modifications vasculaires. Conséquemment à cela, il y a accroissement de l’oedème cérébral, ce qui réduit davantage la perfusion cérébrale. Il en résulte des lésions cérébrales de plus en plus graves voire irréversibles. L’hypertension intracrânienne engendrée par l’oedème cérébral est la cause la plus fréquente de décès (en raison d’une compression des centres cardiorespiratoires du tronc cérébral) (foramen magnum) ou par arrêt de la circulation sanguine.

55
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

60 % des enfants survivants au SBS présentent des séquelles permanentes telles que :

  • _______ (hémiparésie, hémiplégie, quadriplégie)
  • ____
  • Épilepsie
  • Troubles d’alimentation et de _____
  • Retard de ______________ (motricité, langage)
  • Déficits ______
A

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

60 % des enfants survivants au SBS présentent des séquelles permanentes telles que :

  • Paralysie (hémiparésie, hémiplégie, quadriplégie)
  • Cécité
  • Épilepsie
  • Troubles d’alimentation et de sommeil
  • Retard de développement (motricité, langage)
  • Déficits cognitifs
56
Q

Syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidentel

Les cas plus légers présentent des symptômes non spécifiques comme des difficultés d’alimentation, _________, irritabilité, ______; il n’y aura pas nécessairement de consultations médicales. Dans les cas graves (sous-tendus par un dommage axonal diffus), il présente une perte de _______ précoce, de __________, des convulsions, des troubles ________. Ceux-ci apparaissent ________ après l’événement sauf pour les convulsions qui n’apparaissent que quelques heures à quelques jours plus tard. La rapidité d’apparition des symptômes est proportionnelle à la ______ des lésions.

A

Les cas plus légers présentent des symptômes non spécifiques comme des difficultés d’alimentation, vomissements, irritabilité, léthargie; il n’y aura pas nécessairement de consultations médicales. Dans les cas graves (sous-tendus par un dommage axonal diffus), il présente une perte de connaissance précoce, de l’hypothermie, des convulsions, des troubles respiratoires. Ceux-ci apparaissent immédiatement après l’événement sauf pour les convulsions qui n’apparaissent que quelques heures à quelques jours plus tard. La rapidité d’apparition des symptômes est proportionnelle à la sévérité des lésions.

57
Q

SBS :
En résumé, les dommages cérébraux sont dus à la fois à des causes ______ (force d’impact et d’accélération – décélération) et à des causes _________ (hypoxie/ischémie, oedème cérébral). Les causes primaires donnent des lésions qui sont des marqueurs de gestes ______ (hématomes sous-duraux, hémorragies rétiniennes) et les causes secondaires sont responsables des _______ observées (encéphalopathie…).

A

En résumé, les dommages cérébraux sont dus à la fois à des causes primaires (force d’impact et d’accélération – décélération) et à des causes secondaires (hypoxie/ischémie, oedème cérébral). Les causes primaires donnent des lésions qui sont des marqueurs de gestes violents (hématomes sous-duraux, hémorragies rétiniennes) et les causes secondaires sont responsables des séquelles observées (encéphalopathie…).

58
Q

SBS:
Facteurs de vulnérabilité :
• Comportements irritants et difficiles à contrôler tels que les ______, les _______ nocturnes, des __________.
• L’association entre une tête proportionnellement ______ et ______ et une musculature cervicale _____ (permet mouvements amples d’avant en arrière).
• Liquide céphalo-rachidien présent en _____ quantité, ce qui augmente la ____ de l’impact sur la boîte crânienne.
• Espace sous-arachnoïdien ____.
• Cerveau peu ______ et possède moins de connections dendritiques = flasque et a plus grande sensibilité aux secousses et aux déformations.
• Cerveau à un stade de développement + ou – avancé et « flotte » dans la boîte crânienne.
• Veines ponts amenant sang du cortex au sinus longitudinal médian (situé dans la duremère) sont courtes, droites et n’ont qu’une paroi ____ et _____.

A

Facteurs de vulnérabilité :
• Comportements irritants et difficiles à contrôler tels que les pleurs, les réveils nocturnes, des régurgitations.
• L’association entre une tête proportionnellement grosse et lourde et une musculature cervicale faible (permet mouvements amples d’avant en arrière).
• Liquide céphalo-rachidien présent en grande quantité, ce qui augmente la force de l’impact sur la boîte crânienne.
• Espace sous-arachnoïdien large.
• Cerveau peu myélinisé et possède moins de connections dendritiques = flasque et a plus grande sensibilité aux secousses et aux déformations.
• Cerveau à un stade de développement + ou – avancé et « flotte » dans la boîte crânienne.
• Veines ponts amenant sang du cortex au sinus longitudinal médian (situé dans la duremère) sont courtes, droites et n’ont qu’une paroi mince et fragile.

59
Q

SBS:

Examen clinique :

L’infirmière doit rechercher les signes cliniques suivants :

Fontanelles antérieures _____ et ______, asymétrie ______ ou mauvaise poursuite _____, périmètre crânien _______. Elle doit noter l’état général du nourrisson, les changements de comportement, la posture, l’activité spontanée, les cris, la réactivité aux _____, signes vitaux et les lésions ecchymotiques chez < 10 mois = doute!

A

Examen clinique :

L’infirmière doit rechercher les signes cliniques suivants :

Fontanelles antérieures tendues et bombées, asymétrie pupillaire ou mauvaise poursuite oculaire, périmètre crânien augmenté. Elle doit noter l’état général du nourrisson, les changements de comportement, la posture, l’activité spontanée, les cris, la réactivité aux stimuli, signes vitaux et les lésions ecchymotiques chez < 10 mois = doute!

60
Q

SBS:
Diagnostic :
• Ophtalmoscopie
• FSC et coagulogramme
• Tomographie axiale cérébrale sans infusion
• Résonnance magnétique ________
• Scintigraphie ______ (si soupçons de fractures)

A

Diagnostic :
• Ophtalmoscopie
• FSC et coagulogramme
• Tomographie axiale cérébrale sans infusion
• Résonnance magnétique cérébrale
• Scintigraphie osseuse (si soupçons de fractures)

61
Q

Prévention du SBS :

  • Rassurer les parents face au fait que les pleurs ne sont pas reliés à une _________ parentale.
  • Les pleurs sont rarement reliés à un _______ de santé.
  • Tenter de le consoler.
  • Laisser l’enfant à un autre _____ de la famille.
  • Placer en sécurité dans son ___ – tamiser la _____.
  • Trouver des ______ de se calmer.
A
  • Rassurer les parents face au fait que les pleurs ne sont pas reliés à une incompétence parentale.
  • Les pleurs sont rarement reliés à un problème de santé.
  • Tenter de le consoler.
  • Laisser l’enfant à un autre membre de la famille.
  • Placer en sécurité dans son lit – tamiser la lumière.
  • Trouver des moyens de se calmer.
62
Q

Dans les hôpitaux, le programme provincial de prévention du syndrome du bébé secoué
(PPPSBS) de l’hôpital Ste-Justine est instauré et doit être enseigné à chaque parent de nouveau-né.

Celui-ci comporte 3 volets :

1) Améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation quant aux _____ du nourrissons
2) Améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation relativement à la ____ de ______
3) Améliorer les connaissances des parents sur les _______ de secouer un bébé.

A

Dans les hôpitaux, le programme provincial de prévention du syndrome du bébé secoué
(PPPSBS) de l’hôpital Ste-Justine est instauré et doit être enseigné à chaque parent de nouveau-né.

Celui-ci comporte 3 volets :

1) Améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation quant aux pleurs du nourrissons
2) Améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation relativement à la gestion de colère
3) Améliorer les connaissances des parents sur les dangers de secouer un bébé.

63
Q

SBS:
Suite à l’enseignement, un plan d’action doit être mis en place entre les deux parents afin d’être préparé à affronter la colère ressentie lors de pleurs et ainsi prévenir le SBS. Établir avec eux la ____ de prévention (CHU Ste-Justine), c’est-à-dire :

1) _______ – ______ : Que ferez-vous lorsque vous n’en pourrez plus?
2) _-______ : Qu’allez-vous faire pour calmer votre colère?
3) .. ______ : Comment saurez-vous que vous pouvez revenir sans risque auprès de votre enfant?

A

Suite à l’enseignement, un plan d’action doit être mis en place entre les deux parents afin d’être préparé à affronter la colère ressentie lors de pleurs et ainsi prévenir le SBS. Établir avec eux la boucle de prévention (CHU Ste-Justine), c’est-à-dire :

1) Urgence – colère : Que ferez-vous lorsque vous n’en pourrez plus?
2) D-Stress : Qu’allez-vous faire pour calmer votre colère?
3) O.K. Retour : Comment saurez-vous que vous pouvez revenir sans risque auprès de votre enfant?

64
Q
SBS:
Un \_\_\_\_\_\_\_\_\_ de la colère a été créé par Mme Sylvie Fortin, inf. au CHU Ste-Justine, afin
d’aider les parents à reconnaître les signes annonciateurs de la progression de la colère chez
eux.
Il se divise en 5 niveaux :
1. « \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ »
2. « Je ne sais plus quoi faire. »
3. « \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ »
4. « Rien ne marche comme je veux. »
5. « \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ »
A
SBS:
Un thermomètre de la colère a été créé par Mme Sylvie Fortin, inf. au CHU Ste-Justine, afin
d’aider les parents à reconnaître les signes annonciateurs de la progression de la colère chez
eux.
Il se divise en 5 niveaux :
1. « Pourquoi pleure-t-il? »
2. « Je ne sais plus quoi faire. »
3. « Je n’ai jamais de répit. »
4. « Rien ne marche comme je veux. »
5. « Là, ça suffit, c’est assez! »