Violence conjugale et intersectionnalité Flashcards
Pourquoi parler de la violence envers les femmes? (3)
- Problème majeur au Canada
- Nous sommes tous concernés (proche, victime, allié)
- On ne peut pas fermer les yeux sur des femmes plus à risques de violence: les femmes des 1ères Nations (3x + à risque de subir violence, 6x + à risque de mourir d’une mort violente) OU femmes immigrantes OU femmes handicapées, etc.
La violence conjugale est une perte de contrôle. V ou F?
Faux ! C’est un moyen choisi pour dominer l’autre et affirmer un pouvoir sur l’autre. C’est une PRISE de contrôle. Pas occasionnel, c’est un cycle. (Politique sur la violence conjugale, 1985)
Qu’elles sont les 4 étapes du cycle de la violence?
Tension, agression, justification, réconcilliation
Il existe différents types de violence et elles sont toutes aussi grave les unes que les autres. V ou F?
VRAI ET FAUX. Elles ont tous tous impacts dévastateurs sur les victimes et ses impacts sont souvent invisibles. Ce ne sont pas toutes les violences qui sont illégales, mais elles sont toutes blessantes.
Nomme 3 exemples de formes de violence.
- sexuelle
- physique
- psychologique
- social, contrôle
- verbale
- Économique
De l’extérieur il est impossible de distinguer la violence conjugale d’un conflit de couple. V ou F?
Faux, possible lorsqu’on voit de l’inégalité dans le couple, quand c’est persistant, quand la personne n’ose pas s’opposer ouvertement devant le conjoint par peur de représailles.
Les femmes sont aussi violentes que les hommes en contexte de violence conjugale. V ou F?
Faux, Plus de femmes que d’hommes sont des victimes. La nature et les conséquences des incidents violents sont + importants chez les femmes victimes.
Les victimes qui restent avec un conjoint violent aiment la violence et ne veulent pas s’en sortir. V ou F?
Faux, plusieurs raisons font que la vicitme va rester dans la relation: Peur de l’inconnu ou de la violence, pour les enfants, pas d’argent, pression familiale, valeurs culturelles, dépendance migratoire, dépendance affective, manque de confiance, honte et stigmas, penser que la violence est sa faute, isolement et peur d’être seule, etc.
Il n’y a pas de violence conjugale dans les couples de femmes lesbiennes. V ou F?
Faux, présent dans les couples LGBTQ+, prennent une forme différente à cause de certains facteurs de vulnérabilités. Les mythes et préjugés et les biais hétérosexuels des instituts sont des freins au dévoilement de la violence et à la recherche d’aide. Beaucoup de stéréotypes de genre, femmes lesbiennes boutch sont souvent accusées. Menace de forcer un coming out
La consommation d’alcool ou les problèmes vécus à l’enfance peuvent expliquer la violence. V ou F?
Faux, ça peut être vrai, mais c’est un choix. Certaines personnes ont eu une enfance difficile et ne pas décider d’être violent. On ne peut pas excuser la violence par ces éléments.
Une fois séparée, la violence conjugale arrête envers les conjoints. V ou F?
Faux, peu augmenté après la séparation ou débuté après la séparation. Violence post-séparation est exprimé différemment, mais peut prendre les mêmes formes (physiques, psychologique, etc.)
C’est quoi l’intersectionnalité structurelle?
« L’intersectionnalité structurelle : [pour rendre compte] de la manière dont la localisation des femmes de couleur à l’intersection de la race et du genre rend notre expérience réelle de la violence conjugale, du viol et des mesures pour y remédier, qualitativement différente de celle des
femmes blanches
C’est quoi l’intersectionnalité politique?
analyse la marginalisation de la question
de la violence contre les femmes de couleur induite par les politiques féministes et anti- racistes
Importance de reconnaitre et prendre en compte des barrières structurelles découlant du sexisme, du racisme et de la classe, barrières qui définissent l’ expérience des violences vécues par les femmes de couleur. De quoi parle-t-on?
Pauvreté, responsabilité parentale, chômage.
statuts d’immigration précaires, barrière de la langue, etc.
Les interventions doivent tenir en compte des ces barrières structurelles pour être réellement
efficaces. Quelles sont les 3 questions que l’intervenant doit se poser?
Quelles sont les priorités ( ex. logement vs viol?) ?
Et quels sont les services qui répondent à leurs priorités? (accompagnement en cours?)
Les services sont-ils accessibles? (la langue)