V-51 + 52 Formes à libération conventionnelle et à libération modifiée destinées aux voies orale et parentérale Flashcards

1
Q

Définitions :

  • voie entérale
  • voie parentérale
  • libération conventionnelle
  • libération modifiée
  • excipients
A
  • voie entérale
    Provient du grec “enteron” signifiant “intestin”. Les voies entérale incluent les voies orale, perlinguales et rectales.
  • voie parentérale
    Tout ce qui n’est pas administré au travers de l’intestin. les injections IV, SC, intradermique sont les plus connues. Les voies trans dermiques oculaires, nasales, pulmonaires s’y associent.
  • libération conventionnelle
    Galénique pour laquelle la libération du PA n’est régie que par la géométrie et les propriétés physiques du comprimé.
  • libération modifiée
    Forme dont la libération du PA est différente (plus rapide ou plus lente) que celle de la forme conventionnelle destinée à la même voie.
  • excipients
    Substances neutres auxquelles on ajoute le PA pour lui servir de véhicule.
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2
Q

Quelle voie choisir ? Avantages et inconvénients des voies enrérales et parentérales ?

A
•  Voie entérale 
AVANTAGES
\+ facilité d'utilisation = gain en observance
\+ volumes
\+ cout de production

INCONVENIENTS

  • dégradation physique/chimique enzymatique
  • premier passage hépatique
  • délai d’action PHARMACOCINÉTIQUE
  • état psychologique physiologique du patient
     •  Voie parentérale
AVANTAGES
\+ rapidité d'action PHARMACOCINÉTIQUE
\+ biodisponibilité = 1
\+ administrable quel que soit l'état du patient

INCONVENIENTS

  • durée d’adminisration
  • risque infectieux
  • dépendance pour le geste ((administration, rinçage)
  • altération du site d’injection
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3
Q

Rationnel : voie orale ou injection ?

A

PHYSIOPATHOLOGIE DU PATINET

  • état de choc, pronostic vital engagé, nécessite une action rapide à la concnetration : efficace. L’utilisation de formes bolus ou IV directe doivent exister pour les médicaments de réanimations (catécholamines, antibiotiques)
  • patients inconscient ouprésentant l’impossibilité d’utiliser la voie orale (vomissements incoercifs, entubé, sonde nano-gastrique, jeûne pré-chirurgical) sont des justifications validées pour l’utilisation préférentielles de la voie injectable à la voie orale.

LA NATURE DE LA MOLECULE NECSSITE L’UTILISATION PARENTERALE

  • les protéines sont dégradées par les enzymes pancréatiques et ne peuvent être administrées par voie orale dans l’état actuel des connaissances.
  • les molécule sensibles au pH gastrique peuvent être administrées dans des formes galéniques gastrique-résistantes
  • l’utilisation de la voie parentérale ne se justifie pas exception faite d’un contexte physiopathologique interdisant l’administration intègre des formes gastro-résistantes
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4
Q

Formes simples ou à libération prolongée ?

A

Cette question concerne principalement les médicaments par voie orale.

Pour les formes injectables en IV la fréquence d’administration ou le passage en perfusion permettent d’assurer une libération ralentie du principe actif.
Cependant quelques modifications galéniques existent. Les analogues lents de l’insuline présentent une modification de formulation ralentissant la diffusion dans les tissus sous-cutanés.
La pégylationb(conjugaison par une molécule de polyéthylène glycol) permet notamment pour les interférons ou les facteurs de croissances hématopoïétiques, l’augmentation de l demi-vie plasmatique, l’espacement des administrations et donc un gain en termes de qualité de vie du patient.

Concernant les voies orales :
la réflexion doit être faite en fonction des moments clefs de la prise de traitements. Tout traitement permettant une prise 1 ou 2 fois/jour pourra être donné en libération non modifiée. Un traitement devant se donner 3 uoplusieurs fois par jour nécessite de modifier la galénique afin de réduire le nombre de prises (propranolol)

L’observance au traitement et la complaisance du patient sont à prendre en compte s’il existe des formes non modifiées et à libération prolongée. Un patient observant oubliant peu souvent de prendre son traitement pourra se voir prescrit une forme permettant 1 administration/jour. A l’inverse, un patient peu observant, par négligence, devrait se voir prescrit une formulation nécessitant au moins 2 prises par jour. Dans ce cas, un oubli étant rapidement rattrapé par la prise suivante et le pourcentage de prise respectée sur un mois de traitement est voisin de 100%. Cependant, si la non observance est liée au nombre trop important de forme à libération prolongée, modifiée ou des associations de PA à prioriser.

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5
Q

Les fomes orales à libération conventionnelels

A

les catégories sont définies par la pharmacopée européenne

  • comprimé non enrobés
  • comprimés enrobés
  • poudre
  • gélules
  • sirop
  • solution
  • suspension
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6
Q

Excipient

A

Toute substance autre que le PA dans un médicament. So addition est destinée à conférer une consistance donnée, ou d’autres caractéristiques physiques ou gustatives particulières, au produit final, tout en évitant toute interaction, particulièrement chimique, avec le principe actif. Il participe pleinement à l’action du principe actif. Il doit se présenter, entre autres choses, une innocuité parfaite pour l’organisme. Toute fois, actuellement 47 excipients, couramment utilisés sont considérés comme présentant des effets notoires.
La liste est proposée et argumentée par l’ANSM.

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7
Q

Principaux groupes d’excipients

A
  • Les diluants
    • Les liants
    • Les désintégrants - désagrégants
    • Les lubrifiants
    • Les autres regroupant les colorants et les excipients d’aromatisation
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8
Q

Les diluants

A

Element principal d’un comprimé. Occupe 10 à 90% de la masse sèche d’un comprimé.
dans l’ordre décroissant d’utilisation, les principaux sont le lactose, le saccharose et le cellulose. Permettent de donner au comprimé un volume adéquat à son utilisation.
D’autres diluants plastiques ou lipidiques existent. Ils sont utilisés dans les formulations à libération prolongée.

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9
Q

Les liants

A

• Les liants
Leur rôle principal est d’assurer une bonne qualité du comprimé. Ils peuvent s’utiliser en milieu humide ou milieu sec. L’objectif de l’excipient est de lier PA et les autres excipients de manière homogène. Un bon liant possède une bonne capacité d’agglomération à froid.
La compression ne dure qu’un 1/10e de seconde doit permettre de produire un comprimé conservant so intégrité pou milieux aqueux.
- liant naturels : regroupent la gomme arabique, la gélatine, l’amidon. Ils présentent des variations de qualité et de reproductibilité des caractéristiques. L’homogénéité de lot peut varier.
- liants semi-synthétiques : le CMC (carboxyméthylcellulose sodique encore nommé Carmellose sodique), l’ypormellose (hydroxyméthylcellulose. L’homogénéité peut varier.
- liants synthétiques : le PVP ou polyvinylpyrrolidone (E1201). Il s’agit d’une famille dont les membres sont classés en fonction de leur viscosité (K17 faible, K90 free viscosité) Le PVP possède des propriétés de complexation utilisée dans la formulation de l’iode afin de la solubiliser.

Les liants à utiliser en milieu aqueux sont utilisés au cours des granulations humides. L’avantage de la granulation humide est de créer une formulation poreuse facile à compresser.

Les liants à utiliser en milieu sec sont pour leur grande majorité de la famille des polyoxyéthylèneglycol de hauts poids moléculaires dits PEG ou macrogols.
-Le chiffre indique le poids moléculaire de la molécule.
- blanc cireux
- sont entièrement solubles dans l’eau
- insolubles dans les alcools et les huiles végétales.
- fondent à faible température, laquelle est attente lors de la compression par échauffement de la poudre.
La succession fusion-solidification des PEG permet de lier les excipients et le PA entre eux.
- bien tolérés mais présentent plusieurs inconvénients : éthérification, estérification des OH terminaux, oxydation, interaction avec les colorants, inactivation partielle de l’activité des pénicillines, diminution del’activité des paravents.
- peuvent également ramollir ou dissoudre certains plastiques (PE ou PVC par exemple).

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10
Q

• Les désintégrants - désagrégants

A
  • leur rôle n’est pas indispensable
  • utilisés pour accélérer le délaitement d’un comprimé si celui-ci est trop lent
  • caractéristique demandée et normée par la pharmacopée européenne
  • désintégrant classique permet de désagréger le comprimé en moins de 15 minutes
  • certains super-désintégrants permettent de désagréger le comprimé en moins de 5 minutes
  • ces derniers procurent une capacité de désintégration du comprimé indépendante de la force de compression

Exemples :
- amidon : mauvais candidat. Cependant sa forme prégélatinisée est un bon désintégrant. L’amidon modifié par groupement carboxyméthyl est un super désintégrant. Il s’agit dans ce cas de carboxyméthylamidon.
- CMC sodique réticulée ou croscarmellose = superdésintégrant
- PVP réticulée ou crospovidone est un superdésintégrant
Il arrive que les superdésintégrants en quantité importante (max 6% MT) ne suffisent pas. ce phénomène est la résultante d’un ensemble à propriété gélifiante ralentissant la désagrégation. L’ajout de diluants hydrophobes ne se diluant que très peu permet de provoquer l’éclatement du comprimé et gagner en temps de désintégration.

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11
Q

Comprimé effervescent

A

☞ La formulation d’un cp effervescent n’est pas considérée comme appartenant aux désagrégeants. Il s’agit d’un mélange d’acide et de carbonates dont la réaction est RCOOH + NaHCO3 → RCOONa + CO2 + H20. A noter que la réaction génère de l’eau et donc s’entretient d’elle-même. L’acide citrique et le bicarbonate de sodium sont les composés les plus fréquemment utilisés.

Plusieurs acides sont possibles : l’acide citrique est le plus courant.
Les acides tartriques, malique, fumarique, succinique, adipique sont des alternatives en cas d’incompatibilité.
Pareillement, le bicarbonate de sodium peut être remplacé par du bicarbonate de potassium (kaliémie +, carbonate de calcium, carbonate de glycine sodique

Les comprimés effervescents sont classés dans les comprimés à libération modifiée.
Ils sont bénéfiques au patients présentant des troubles de la déglutition et aux enfants ainsi que pour les PA au x gouts dérangeant car des arômes et édulcorants peuvent y être associés.

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12
Q

Les lubrifiants

A

Deux fonctions :

  • écoulement du mélange
  • antiadhérant aux alvéoles de compression et sur le poinçon

Pour écoulement, l’excitent principal est la silice? Il s’agit plus spécifiquement de la silice colloïdale anhydre.

Pour l’effet anti-adhérant, le talc jadis utilisé a été remplacé par le stéarate de magnésium. Ce dernier est totalement hydrophobe, présente des incompatibilités avec les acides forts, l’acide acétylsalicylique, des vitamines ainsi que certains sels d’alcaloïdes.
Autres exemples de lubrifiant solubles : glycérol, stérylfumarate de sodium
Lubrifianst solubles : benzoate de sodium, PEG 4000-6000, stéarate d esodium, laurylsulfate de sodium, acide borique. Ils sont moins efficaces et nécessitent d’être en grande proportion 10-15% contre 0,5-2% pour les insolubles.

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13
Q

Les autres regroupants les colorants et les excipients d’aromatisation

A

Le rôle des colorants est importants pour l’effet placebo et contre l’effet nocebo.
→ comprimé non blanc, de couleur uniforme attirerait la méfiance du patient et un risque de mauvais observance.
→ couleur rouge est associé à un traitement ayant un effet stimulant (cardio)
→ couleur bleu : anxiolytique
→ orange-jaune pour les fortifiants
Les colorants ont un rôle dans la sécurité d’utilisation des médicaments.
Pour une même spécialité de plusieurs dosages, les formes peuvent être identiques avec pou rouelle modification la couleur du comprimé. Les colorants sont un indicateur macroscopique rapide de contrôle de l’uniformité des mélanges.

L’aromatisation d’un traitement présente un intérêt majeur et non négligeable dans certain cas. Par exemple, l’aromatisation des sirops destinés à l’usage pharmaceutique pédiatrique permet une administration plus simple du traitement. ce facteur peut être un élément décisionnel dans le choix d’une spécialité plutôt qu’une autre au moment de la prescription médicale.

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14
Q

Les mécanismes de modification de la vitesse de libération d’un PA

A

Les formes modifiées avec accélération de la libération du PA : objectif principal = gagner sur le délai d’action d’un traitement.

Un traitement pouvant agir rapidement permettra de limiter l’utilisation des voies injectables (IV), sources de complications vasculaires locales et infectieuses. Les comprimés effervescents, lyoc, solubles, orodispersibles sont considérés comme LM accélérés.

La cyclodextrine est un excipient permettant une solubilisation 50 fois plus importante via un mécanisme de complexation.
La finalité ici est l’augmentation de la biodisponibilité. Un autre exemple est celui des micro granules dont la vitesse de désagrégation est inférieure à 60 secondes améliorant le délai d’action et la biodisponibilité.

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15
Q

Comment créer un médicament per os à libération prolongée ou contrôlée

A

Règles de décision pour le choix de la galénique
- si le PA est peu soluble et que son absorption est bonne, une galénique classique est permise. La vitesse de dissolution lente permettra un apport prolongé du PA à l’organisme. Si le PA se dissout très rapidement, le facteur limitant est l’absorption au travers de la muqueuse digestive? Une forte vitesse d’absorption induit la conception d’une galénique LP ou libération séquentielle.

  • les fomes LP sont destinées à maintenir une concentration thérapeutique suffisante durant une période plus longue que celle obtenue après administration répétée au couts de la journée d’une dose normale

AVANTAGES

  • simplification de la posologie par diminution des prises quotidiennes de médicaments traitement continu, étalé sur tout le nycthémère (24h)
  • stabilisation des profils plasmatiques
  • diminution ou suppression d’effets secondaires
  • augmentation de la période d’activité

INCONVENIENTS

  • risque d’accumulation du principe actif
  • difficulté de reproductibilité, de régularité de la réponse thérapeutique dans certains cas
  • complexité technologique et contrôle rigoureux de la libération
  • adaptation posologique difficile
  • galénique à préserver sinon suppression de l’effet retardé
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16
Q

Comprimés à libération accélérée

A
  • permettent d’augmenter la libération du principe actif, généralement pour obtenir une forme dont la dissolution est rapide.
  • faciles d’administration, ne nécesisret pa toujours l’ingestion de la forme (dissolution préalable possible), et sont rapidement absorbés• comprimés effervescents
    désintégration rapide de la forme permettent une dissolution en moins dune minute
    L’ajout d’un acide organique (acide citrique) et d’une base (bicarbonate e Na) génère du CO2 permet d’obtenir les formes effervescentes
  • comprimés dispersibles
  • comprimés orodispersibles
  • formes lyophilisées
    Attention à ne pas confondre les comprimés orodispersibles (à placer sur la langue) et les comprimés sublinguaux (à placer sous la langue)
17
Q

Comprimés à libération retardée

A

Libération retardée dans le tractais gastro-intestinal, après le passage de l’estomac. On protège ainsi le PA de la dégradation par les sucs gastriques, et l’on peut cibler une portion précise de TGI pour l’absorptopn / l’action du PA.

Comprimés gastro-résistants : sont pelliculés par de l’acétophtalate de cellulose, en turbine ou en lit d’air fluidité.

18
Q

Systèmes contrôlés par la diffusion

A
  • Systèmes réservoirs
  • Systèmes matriciels
    → matrice inerte ou plastiques
    → matrice hydrophile
    → matrice lipidique
  • Système activé par le solvant
    → système osmotique OROS
    → système OROS Push-Pull : contrôlé par le gonflement
  • Système magnétique : contrôlé magnétiquemnet
  • Système bioadhésifs
  • Systèmes flottants
19
Q

Systèmes contrôlés par diffusion

A

• Système§me réservoirs
PA entouré par un film de polymère gonflant ou non gonflant. La structure de la membrane polysémique contrôle la libération. les polymères utilisés : éthylcellulose, acétate de polyvinyle…

 •  Système matricules  Système dans lequel le PA est uniformément distribué soit à l'état moléculaire, soit à l'état articulaire, dans un réseau physiologiquement toléré formé de canicules plus ou moins fins. ce réseau est formé par des excipients, il est appelé squelette de la matrice. Selon la nature de l'excipient constituant le squelette de la matrice, il existe 3 grandes catégories de matrices

→ matrices inertes ou plastiques
réseau poreux solide formé de substances inertes non toxiques non digestibles et insolubles dans le tractus gastro-intestinal.
Diffusion à travers les pores de la matrice.
Ex : dérivés cellulosiques (éthylcellulose, acétate de cellulose); dérivés acryliques (eudragit), dérivés vinyliques…
Le PA étant soluble dans le polymère; la libération se fait par diffusion lente. Avec épuisement progressif du comprimé, la distance au travers de laquelle le PA doit diffuser est de plus en plus importante. La vitesse de libération décroit avec le temps. Il s’agit d’une forme LP et non LC.
Ex : Tegretol, Bricanyl

→ matrices hydrophiles
Un polymère hydrophile, aux propriétés gélifiantes, gonflent après hydratation par les liquides digestifs. La libération se déroule en plusieurs étapes.
- dissolution immédiate d(une fraction superficielle de PA
- pénétration et diffusion du PA dans le gel vers l’extérieur. La masse gélifiée s’oppose à la libération rapide du PA et régularise la pénétration du liquide à l’intérieur de la matrice.
Ex : dérivés cellulosiques de haut poids moléculaires (gélifibales : CC, HPMC, …), gommes.
Un pelliculage insoluble mais perméables à l’eau permet d’obtenir un effet LP.

→ matrices lipidiques
Excipients lipidiques utilisés : mono, di, et triglycérides , acides et alcools gras, esters divers, cires
La libération du PA se fait par diffusion et érosion par hydrolyse enzymatique ou solubilisation lente des acides gras (lippes digestives).

20
Q

Systèmes activés par le solvant

A

Systèmes osmotiques
Dans le cas le plus simple :
- dispositif constitué d’un noyau solide contenant le PA souvent mélangé à un agent osmotique (NaCl ou KCl) et d’une membrane polysémique semi-perméable entourant l’ensemble. Cette dernière présente un petit orifice percé au laser destiné au passage du produit dans le milieu extérieur.
- appelé “pompe osmotique”élémentaire (breveté : OROS)
- l’eau pénètre donc à travers la membrane par simple appel osmotique. Cet apport de solvant augmente la pression et assure la libération d’un volume égal de solution saturée de PA à travers l’orifice
- vitesse de libération contrôlée par les propriétés du noyau, la surface de la membrane, son épaisseur et sa perméabilité à l’eau.
- vitesse de libération linéaire

Systèmes OROS Push-Pull : contrôlé par le gonflement,t

  • conçu par les PA très solubles
  • le corps solide osmotique constitué du sel minéral (NaCl, KCl) est dans un 1er compartiment séparé du milieu extérieur par une membrane semi-perméable et ‘dun deuxième compartiment renfermant la solution de PA par une membrane souple et imperméable.
  • augmentation progressive du volume du premier compartiment par entrée d’eau de l’extérieur vers le milieu interne, crée une poussée hydrodynamique su rue 2e compartiment, le PA est expulsé au fur et à mesure par le trou de libération
21
Q

Systèmes magnétiques

A

Un aimant est inclus au sen d’un comprimé conventionnel, de façon à maintenir artificellemney le comprimé dans l’estomac à l’aide d’un autre aimant extracorporél, positionné à la surface du corps

22
Q

Systèmes bio-adhésifs

A

Réalisé grâce à divers excipients possédant des propriétés bioadhésives, la fixation au niveau d’un e muqueuse (buccale, intestinale), libération continue et progressive du PA.

23
Q

Systèmes flottants

A

Systèmes conçus pour flotter les fluides gastro-intestinaux et plus particulièrement au niveau de l’estomac du ait du gonflement du polymère au contact des fluides aqueux. L’objectif consiste donc à réaliser un produit dont la densité lui permettra de flotter dans les fluides gastriques-intestinaux.

24
Q

La conception des médicaments administrés par voie parentérale

A
  • référence = voie IV
  • objectif : administrer un médicament non veinotoxique, apyrétique, stérile
  • le risque d’embolisation, si administration de particules trop grossesse, doit être prise en compte lors de la fabrication
  • le principal excipient dans les voies IV est également nommé véhicule
  • l’eau est l’excipient, le véhicule, ke plus fréquent dans le conditionnement
  • lors de l’administration, l’eau isotonique (NaCl 0,9% ou glucose 5% seront le véhicule)
  • l’eau pure, dite pour préparation injectable, n’est pas isotonique et ne peut être administrée directement au risque de conduire à une hémolyse. ⚠ Cependant, l’eau PPI peut être utilisée comme solvant pour conservation.
  • Quelque fois, le PA est lyophilisé car instable sur de longues périodes incompatibles avec les attentes des industriels et des praticiens. Dans d’autres cas, le PA nécessite d’autres excipients afin d’éteindre conditions. ces excipients secondaires = consolants
  • éthanol, glycérine, propylène glycol ou encore polyéthylène glycol sont des cosolvants utilisés.
  • utilisation de tampon est possible afin de conditionner le PA à un pH auquel sa stabilité est optimale
  • en cas de conditionnement multi-usage, l’ajout d’un agent anti-infectieux est nécessaire
  • alcool de benzoyl fréquemment utilisé : il présente incompatibilités avec l’amphotéricine B.
  • anti-oxydants sont utilisés pour la conservation des préparations pour IV. les sels de dioxyde de sulfure (sulfite, bisulfite, metasulfite) sont les plus communs
  • des chélateurs (EDTA- peuvent être ajoutés pour complexer les molécules métalliques présentent dans le conditionnement
  • l’objectif est de diminuer la dégradation des PA sensibles aux métaux. L’EDTA a une tenue voisine de 0,01-0,05% masse/volume
25
Q

Formes injectables classiques

A

LES FORMES INJECTABLES “CLASSIQUES”
• solutions :
- grande majorité des médicaments IV
- très souvent aqueuse mais cooslvants possibles
- filtrées à 0,22µm
- solutions colloïdales (ou dispersions colloïdales contiennent des molécules dont le diamètre varie entre 1nm et 1µm : invisibles et la solution apparait limpide et homogène à l’oeil nu - perceptible au microscope
• suspensions
- propriétés rhéologiques des suspensions doivent faire l’object d’études approfondies lors du développement
- généralement, il s’agit de lyophilisât ou de poudres devant être administrée dès remise en suspension (risque d’agglomération des particules en suspension après reconstitution)
- la granulométrie est vitale (risque embolisation) et doit pouvoir passer au travers d’aiguilles de 18 à 21 gauges.

26
Q

Formes injectables “retard”

A

A de très rares exceptions près, elles ne peuvent pas être administrées par voie IV
• solutions aqueuses retardées :
- obtenues en ajoutant des excipients augmentant la viscosité du produit ou en choisissant une molécule avec une structure chimique différente qui va être retenue dans les tissus
- également possible de générer une rétention d’eau au site d’injection en choisissant des sels peu solubles dans eau par exemple : acétate de médroxyprogestréone ou en ajoutant des excipients complexant le PA (protamine-zinc dans l’insulter)
- l’amphotéricine B sous forme colloïdale (micelle) peut être administrée par voie IV, cependant, l’administration nécessite un filtrage initial.

 •  formes liposomales : 
  • peuvent également être utilisées pour l’administration de molécules lipophiles par voie IV.
  • les liposomes ont également la propriété de retarder l’effet d’une molécule hydrophile, de diminuer la toxicité en ciblant préférentiekelent certains tissus.
  • liposomes sont classés en fonction de leur taille (uni lamellaire, multilamellaire)
  • principales utilisation des liposomes : cytostatiques (daunorubicine, doxorbucine dans le CAELYX, carabinée dans le DEPOCYTE) ou antifongique (AMBISOME)• Pegylation
  • technique galénique utilisable
  • en augmentant l’hydrophile d’un peptide on leprotège des dégradations protéolytiques
  • cela permet également de diminuer les propriétés allergènes ou d’augmenter la demi-vie d’un peptide
  • les principales molécules pégylées sont les interférons, les facteurs de croissance hématopoïétiques
  • le rythme d’administration diminue, l’observance augmente• Microspgères et microcpasules
  • faites de polymères biodégradables, le diamètre varie e 0,1 à 200 µm. Elles forment un réservoir de pA sur plusieurs mois. Forme galénique délicate nécessitant des précautions pour le stockage, la manipulation et la conservation après reconstitution. Doivent être reconstituées extemporairmment.
27
Q

Essais de comprimés et contrôle des préparations injectables

A

• temps de désagrégation :

  • sur 6 comprimés
  • < 1 minutes pour 1 omprimé
  • < 3 minutes pour un effervescent
  • < 30 minutes pour gélule• uniformité de masse (comprimé non enrobés)
  • 2° cp de chaque lot, lot conforme si tous les comprimés ont une masse comprise entre masse +/- écran-type, ou si ≤ 2 cp ont une masse comprise entre masse +/- 2 écarts-types• uniformité de teneur (autres comprimés, gélules) :
  • sur 10 cp de chaque lot, lor conforme si la teneur de chaque unité est comprise entre 85% er 115% de la teneur moyenne
  • si 1 unité est entre 75 et 125%, prendre 20 nouvelles unités et recalculer la moyenne
    ↪ le lot est conforme si toutes les unités sont incluses entre 85% et 115% ou si une seule des 30 30 unités est comprise entre 75 et 125%• essai des comprimés gastro-résistants : désagrégé dans HCl 0,1M, en moins d’une heure
    • limpidité : totalité du lot
    • pH : avant et après stérilisation
    • osmolarité : cryoscopie
    • stérilité : sur plusieurs échantillons, incubation de milieu de culture différentes pendant 14 jours
    • pyrogènes : test in vitro +++
28
Q

Types de verres utilisés/ péparation injectables

A

• Verre I Borosilicaté

  • résistance hydrolytiqe élevée en surface et dans la masse
  • réutilisable
  • non exclusif aux solutions injectables• Verre II sodocalcique + sulfate ammonium en surface
  • résistance hydrolytqiue élevée en surface
  • non réutilisable
  • solution acide ou neutre
  • non exclusif aux procréations injectables• Verre III
  • préparation ne contenant pas d’eau
  • solutions non aqueuses pou injection parentérale ou poudres pour usage parentéral