Unité 4 - Génétique des populations Flashcards
Séance 1 : Génétique des populations (partie 1)
- Expliquer comment les phénotypes sont déterminés par les génotypes et par l’action de l’environnement.
- Relier l’apparition de nouveaux allèles à l’existence de mutations.
- Relier comme des processus dynamiques,** la diversité génétique** et la biodiversité.
Un allèle est la variante d’un gène, situé en un endroit précis du chromosome.
Dans les populations, l’expression visible des allèles des gènes hérités des parents est appelée le phénotype.
Un caractère récessif s’exprime dans l’individu si l’allèle récessif est en deux exemplaires.
Sinon, il n’apparaît pas, du fait que l’allèle dominant, lorsqu’il est présent, définit le caractère phénotypique.
Comme certains allèles sont dominants et d’autres récessifs, un phénotype peut correspondre à l’expression de plusieurs génotypes.
Le suivi des populations dans la nature fait donc souvent appel à des phénotypes simples externes et reliés à l’expression de peu de gènes différents.
On s’aperçoit qu’un gène modifié peut suffire à modifier le phénotype d’un être vivant* (la souris avec un gène d’hormone de croissance en plus sera plus grande). Les mutations créent parfois de nouveaux allèles.
On remarque aussi qu’une séparation des populations, un isolement géographique, entraîne rapidement un changement dans la fréquence d’existence de certains allèles (les populations d’escargots se sont vite différenciées dans les fréquences des allèles de la couleur de la coquille).
Cela peut faciliter l’apparition de nouvelles espèces* avec le temps et l’action des mutations aléatoires, présentes différement selon les populations par dérive génétique.
Séance 2 : Génétique des populations (partie 2)
La génétique des populations est l’étude de la distribution et de l’évolution au cours du temps des fréquences alléliques et génotypiques dans les populations.
Les génotypes sont les types individuels produits par l’association de ces allèles, sachant que chaque individu reçoit deux gènes, l’un de son père, l’autre de sa mère.
Les génotypes du système Y-P sont: YY, YP et PP.
Quand, pour un même gène, les deux allèles sont identiques, on dit que le gène est homozygote.
Si les deux allèles sont différents, on dit que le gène est hétérozygote.
Séance 3 : Relier l’apparition de nouveaux allèles à l’existence de mutations
La molécule d’ADN est une vaste banque de données fragile dont la conservation et la copie prennent beaucoup d’énergie à la cellule et à l’organisme.
La copie présente des erreurs chaque 10000 bases. Heureusement, la majorité de ces modifications n’a aucun
impact sur le message des gènes.
Parfois, les changements sont plus importants: de quelques bases perdues ou insérées au hasard à des milliers de bases voire à un gène complet.
Ces modifications ont des conséquences plus directes et importantes, au point parfois de changer l’aspect de l’organisme.
Les causes sont très variées: l’environnement présente un facteur important, mais la pollution par les activités humaines aussi et enfin, le nucléaire, qui en est un des exemples dramatiques connu depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le hasard intervient aussi lors des erreurs de copie ou lors de la reproduction.
En effet, il arrive que pendant la formation des gamètes, les chromosomes ne se séparent pas, entraînant un surnombre dans un gamète. Si ce dernier rentre dans le processus de reproduction avec un partenaire, il peut entraîner la naissance d’un individuavec un nombre supérieur de chromosomes (exemple de la trisomie 21).
Explique l’experience:
On prend une cellule-œuf issue du croisement de 2 souris.
La division de cette cellule commence et on sépare les deux cellules qui sont rigoureusement identiques génétiquement.
Ensuite, on laisse une cellule se développer directement alors que l’autre cellule est modifiée par injection du gène de l’hormone de croissance de rat (similaire à celle de la souris).
- La cellule non traitée donne une souris normale pour ses dimensions.
- La cellule traitéedonne une souris plus grande du fait de l’action du gène de l’hormone de croissance.