UA 1 Flashcards

1
Q
  1. Quels sont les 5 signes cardinaux de l’inflammation
A

a. Chaleur (heat)
b. Rougeur (redness)
c. Œdème (swelling)
d. Douleur (pain)
e. Perte de fonction (loss of fonction)

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2
Q

a) Réponse inflammatoire aigüe.

b) Réponse inflammatoire chronique.

A

réponse normale de l’organisme permettant, généralement, une protection et une réparation.

réponse associée à un processus nocif et dégénératif.

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3
Q
  1. Donnez un exemple de réponse inflammatoire aigüe néfaste menant à de graves complications
A

Choc Septique

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4
Q
  1. Le corps est protégé des agressions extérieures par de multiples barrières externes et internes. Donnez deux exemples de barrières physiques contribuant à la réponse immunitaire innée.
A

Des barrières physiques telles que la peau sont efficaces pour empêcher les poussières, la plupart des microbes et certains produits chimiques de pénétrer dans l’organisme. Au niveau des muqueuses qui constituent des zones d’échanges et des portes d’entrée du monde extérieur, on rencontre en plus des liquides antiseptiques comme la salive ou le mucus intestinal. Cette protection est particulièrement efficace au niveau de la sphère oro‐pharyngée (porte d’entrée des aliments et de l’air) et la sphère génito‐urinaire. Dans l’intestin, de nombreux germes commensaux séjournent et se multiplient, assurant, par compétition, une barrière supplémentaire contre l’invasion par des micro‐organismes pathogènes.

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5
Q

a. Le système immunitaire inné permet une réponse ____________, mais ___ spécifique, aux intrusions de toute nature.
b. Le système immunitaire adaptatif permet une réponse ____ spécifique, mais ____ à se mettre en place. Il est aussi doté de _______.
c. La réponse inflammatoire implique majoritairement le système immunitaire ______.

A

a. Le système immunitaire inné permet une réponse locale et rapide, mais peu spécifique, aux intrusions de toute nature.
b. Le système immunitaire adaptatif permet une réponse très spécifique, mais lente à se mettre en place. Il est aussi doté de mémoire.
c. La réponse inflammatoire implique majoritairement le système immunitaire inné.

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6
Q

Décrivez les types cellulaires impliqués dans l’immunité innée.

Décrivez les types cellulaires impliqués dans l’immunité adaptative.

A

Mastocytes; neutrophiles polymorphonucléaires (ou PMNs pour polymorphonuclear neutrophils); macrophages (MAC); cellules dendritiques; cellules NK (pour Natural Killer, population lymphocytaire mais contrairement aux autres lymphocytes, ne présentent pas de reconnaissance spécifique d’un antigène donné) (note: les éosinophiles et les basophiles, bien que non illustrés sur cette figure, sont aussi des cellules de l’immunité innée)

Lymphocytes T; lymphocytes B

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7
Q

Décrivez les facteurs humoraux impliqués dans l’immunité adaptative.

Décrivez les facteurs humoraux impliqués dans l’immunité innée.

A

Anticorps – c’est une immunoglobuline (protéine) produite par les plasmocytes (lymphocytes B activés par un antigène) et qui reconnaît un antigène spécifique

Complément- c’est un système de protéines antimicrobiennes qui provoque la lyse des microorganismes; lysozyme – c’est un antibactérien retrouvé dans les larmes et la salive, aussi sécrété à partir des leucocytes sanguins dans le milieu extracellulaire (incluant le plasma); défensine – protéine sécrétée par une cellule malade ayant un large spectre d’activité antibactérienne et antifongique; interféron (IFN) (1) – c’est une cytokine (2) (protéine) soluble qui présente des propriétés antivirales.

   Notes : (1) IFN a été nommé ainsi parce ce que ce facteur «interférait» avec la réplication de matériel génétique dans des cellules étrangères). (2) Une cytokine est un polypeptide ou glycoprotéine (< 40 kilodaltons ou kDa) sécrétée par différents types cellulaires, qui est impliquée dans la réponse immune inflammatoire. Les cytokines stimulent des récepteurs spécifiques et utilisent les voies de communication paracrine et autocrine et parfois endocrine pour atteindre les cellules qui portent leurs récepteurs. Outre l’IFN, plusieurs autres cytokines et chimiokines (une cytokine avec des propriétés chimiotactiques) sont impliquées dans l’immunité innée et acquise.
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8
Q

Décrivez comment les anticorps servent à lier l’immunité adaptative et innée

A

Bien que les anticorps (globulines sériques) puissent se lier aux toxines bactériennes et à certains virus directement et les neutraliser, certains anticorps (appelés IgG) vont se lier à la surface des bactéries, virus et autres parasites les «opsonisant» (signifie entourer de protéines), ce qui va augmenter leur adhérence aux cellules myéloïdes et leur phagocytose par ces dernières, principalement par les PMNs et les MAC, et donc conduire à leur élimination définitive. Les 2 systèmes, inné (PMN et MAC) et acquis (plasmocytes et IgG) sont ainsi liés.

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9
Q

Les globules blancs contient deux types de cellules précurseurs, lesquels?

A

la lignée « myéloïde » (en orange dans le schéma ci‐dessus) et la lignée « lymphoïde » (en bleu). La lignée myéloïde donne naissance aux cellules essentiellement impliquées dans l’immunité innée#, telles que les monocytes#/macrophages, les cellules dendritiques et les granulocytes. Ces cellules colonisent ensuite les différents tissus de l’organisme (cellules résidentes) ou patrouillent dans le sang pour assurer la fonction de surveillance. La lignée lymphoïde, quant à elle, engendre essentiellement les cellules de l’immunité adaptative#, à savoir les lymphocytes B et T.

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10
Q

De nombreuses protéines solubles sont secrétées par les cellules du système immunitaire afin de permettre la communication entre les cellules. Comment nomme-t-on ces protéines?

A

Cytokines

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11
Q

Ces protéines (cytokines) peuvent agir soit sur les cellules qui les ont produites, soit sur des cellules voisines, soit à une distance proche. Nommez 5 de leurs fonctions :

A

a. d’attirer d’autres cellules (cytokines appelées dans ce cas chimiokines#)
b. de faire multiplier des cellules (facteurs de croissance), notamment de faire se multiplier et se différencier les cellules souches de la moelle osseuse
c. de faciliter les contacts de cellule à cellule (expression de molécules d’adhésion à la surface de la cellule)
d. d’activer d’autres cellules à exercer des fonctions de destruction des microbes ou à produire à leur tour d’autres facteurs… (cas des interleukines#, notées « IL »)
e. ou au contraire de les inactiver (par exemple inhiber un lymphocyte T activé pour permettre ainsi le retour au calme du système immunitaire)

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12
Q

Qu’est-ce qui déclenche la production de ces protéines solubles et comment agissent-elles?

A

Les cytokines sont produites en petite quantité́ en réponse à l’activation de la cellule par un stimulus externe comme la présence d’un microbe. Les cytokines agissent en se fixant à des récepteurs sur leurs cellules cibles. Elles régulent la réponse inflammatoire, et plus largement, la réponse immunitaire et son efficacité.

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13
Q

Nommez 3 classes de facteurs qui déclenchent une réponse inflammatoire.

A

a. infection par des micro‐organismes (ex : bactéries, virus, parasites, champignons)
b. agents physiques : traumatisme (ex : plaie) ou nécrose tissulaire (ex : infarctus), chaleur (ex : brûlure) ou froid (ex : gelure), radiations par des ultra‐violets (ex : coup de soleil) ou des rayons X; corps étrangers (ex : prothèse, poussières de silice, …)
c. agents chimiques (ex : caustiques, toxines, venins)

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14
Q

Quelles sont les 3 séquences d’évènements qui composent la réponse inflammatoire

A

1) Une phase d’initiation (phase vasculaire) qui fait suite à un signal de danger d’origine soit extérieure (=exogène) ou intérieure (=endogène) et qui met en jeu une première série d’acteurs. Cette première phase varie en fonction du type d’agression (endogène, exogène) qu’a subi l’organisme
2) Une phase d’amplification avec la mobilisation et l’activation d’autres acteurs ;
3) Une phase de résolution et de réparation qui tend àrestaurer l’intégrité du tissu agressé.

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15
Q

a) Qui suis-je. Je libère des protéines aux propriétés agrégantes et vasoconstrictrices pour colmater la brèche.
b) Nommez 2 systèmes qui «donnent l’alerte» afin de recruter les cellules de l’immunité innée
c) Vrai ou Faux. Les tissus dépourvus de vaisseaux, comme le cartilage ou la cornée, sont incapables de développer une réaction inflammatoire complète.
d) Il existe dans les tissus des cellules immunitaires appelées «cellules résidentes ». De quelles cellules s’agit-il? (2 types)
e) Suite à leur activation, ces cellules résidentes sécrètent des messagers solubles. Quels sont les 3 effets principaux de ces messagers solubles?

A

Les plaquettes

Système du complément
Système des kinines

Vrai

Macrophage
Cellules dendritiques

1. attirer des cellules du système immunitaire inné circulant dans le sang, en particulier les neutrophiles;
2. favoriser l’adhésion de ces cellules aux vaisseaux ;
3. perméabiliser les vaisseaux, cequi permet le passage des cellules circulantes (neutrophiles, monocytes) du sang vers le tissu lésé.
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16
Q

f) Donnez 3 exemples de messagers solubles sécrétés par les cellules résidentes.

A

chimiokines, cytokines pro‐ inflammatoires comme le TNF‐α, l’IL‐1 et l’IL-6

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17
Q

g) Comment les cellules résidentes reconnaissent-elles l’infection bactérienne ?

A

Les cellules phagocytaires reconnaissent des « motifs » très conservés, appelés PAMP (pour Pathogen‐ Associated Molecular Pattern) chez bon nombre de microbes (bactéries, champignons, virus) mais qui sont absents des cellules de l’hôte. Cette reconnaissance se fait via des récepteurs (en marron sur le schéma) appelés PRR (pour Pathogen Recognition Receptors), présents à la surface des cellules phagocytaires.

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18
Q

h) Quelles cellules situées près des vaisseaux sanguins agissent sur les parois vasculaires et provoquent, via la production de facteurs solubles, une vasodilatation et la formation d’un œdème local?

A

Mastocytes

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19
Q

i) Nommez l’un de ces facteurs solubles. (produit par un mastocytes)

A

Histamine

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20
Q

j) La douleur provoquée par l’inflammation est la conséquence de l’activation de quel système?

A

Système des kinines

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21
Q
  1. Lors de la phase d’amplification, quels sont les premières cellules immunitaires à arriver au niveau du tissu lésé?
A

Neutrophiles

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22
Q
  1. Ces cellules (neutrophiles) produisent des composés hautement réactifs qui n’ont pas la capacité́ de discriminer entre le microbe et les cellules de l’individu. De quels composés s’agit-il ?
A

formes réactives de l’oxygène, de monoxyde d’azote et de peptides anti‐microbiens

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23
Q
  1. Attirés par les chimiokines, quelles cellules viennent ensuite en renfort pour phagocyter les microbes et les débris cellulaires ?
A

Monocytes/macrophages

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24
Q
  1. Quel mécanisme conduit à la phagocytose des microbes par ces cellules?
A

La reconnaissance des motifs microbiens

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25
Q
  1. En plus de la phagocytose, ces cellules (monocyte et macrophage) sécrètent des facteurs de croissance et d’autres protéines. Quelle est leur fonction?
A

Remodeler le tissu lésé.

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26
Q
  1. Quel est le 1er messager soluble à être produit lors de la réaction inflammatoire et quelles cellules le produisent?
A

TNF-alpha produit par les macrophages

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27
Q
  1. Qu’est-ce que l’angiogénèse, et à quoi sert-elle?
A

L’angiogénèse, ou création de nouveaux vaisseaux sanguins, permet de restaurer le flux sanguin après réparation des tissus lésés. Cette néo‐vascularisation normale est strictement régulée par des facteurs qui stimulent (tels que le VEGF) ou inhibent (par exemple l’angiostatine) l’angiogénèse en fonction de l’état des vaisseaux.

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28
Q
  1. Si la neutralisation du pathogène a pu être réalisée grâce aux effecteurs du système immunitaire inné, qu’est-ce qui permet le « retour au calme » (5 facteurs)?
A
  • la disparition du stimulus (par exemple, éradication du microbe) donc arrêt de la stimulation des cellules de l’immunité et de l’inflammation, qui entraîne la mort des cellules immunitaires sur le site initialement lésé ;
  • la dégradation des messagers solubles de l’inflammation : ces composés ont une durée de vie courte, ils sont dégradés peu de temps après leur sécrétion. Enfin, ils sont produits seulement tant que le stimulus est présent ;
  • le nettoyage local par phagocytose grâce aux macrophages résidents ; • la sécrétion de cytokines anti‐inflammatoires comme le TGF‐β et l’IL‐10 ;
  • la libération d’anti‐protéases, d’anti‐radicaux libres et anti‐oxydants (GSH), d’anti‐médiateurs lipidiques et glucocorticoïdes (sécrétion de cortisol par les surrénales).
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29
Q
  1. Quelles cellules sont pourvus de récepteurs capables de reconnaitre les antigènes du « non soi » et de mettre en place une réponse adaptée?
A

Lymphocytes T et B

30
Q
  1. Quels lymphocytes produisent les anticorps?
A

Lymphocytes B (plasmocytes)

31
Q
  1. Quels lymphocytes orchestrent la réponse adaptative?
A

Lymphocyte T auxiliaires CD4+

32
Q
  1. Quels lymphocytes tuent les cellules infectées exprimant les antigènes du non-soi?
A

Lymphocytes T cytotoxiques CD8+

33
Q
  1. Quels lymphocytes interviennent dans la régulation (suppression) de la réponse immunitaire?
A

Lymphocytes T régulateurs (Tregs)

34
Q

a. Antigène

A

Initialement, ce terme s’appliquait à toute molécule qui induisait la production d’anticorps spécifiques par les lymphocytes B. Ce terme est maintenant étendu à toute molécule qui est reconnue de façon spécifique par un anticorps ou un récepteur d’antigène des lymphocytes T ou B. Il s’agit le plus souvent de protéines ou de peptides (fragments de protéines).

35
Q

b. Cellule présentatrice d’antigène

A

cellule présentant à sa surface des antigènes (correspondant à des fragments de protéines), en association avec des protéines HLA. Seuls les lymphocytes T reconnaissant cet antigène particulier s’y lieront et seront activés. Les cellules dendritiques et les macrophages sont des cellules présentatrices d’antigènes

36
Q

c. Chimiokine (appelée aussi chémokine)

A

(substance produite par les cellules de l’immunité innée et adaptative qui a la propriété d’attirer d’autres cellules de l’immunité (=effet chimiotactique). Les chimiokines font partie de la famille des cytokines.

37
Q

d. Complément

A

(ensemble de protéines présentes dans le sang et les fluides corporels et qui jouent un rôle important dans la réponse immunitaire et la réaction inflammatoire. Lorsque le complément est activé (par des complexes antigène anticorps ou par d’autres agents tels que les enzymes protéolytiques), il tue les bactéries ou autres micro-organismes.

38
Q

e. Complexes immuns

A

ce sont des complexes formés par l’association d’antigènes et d’anticorps qui peuvent former des structures circulantes ou se déposant dans les tissus.

39
Q

f. Plasmocyte

A

c’est un lymphocyte B mature activé par son antigène dont la fonction est de produire des anticorps

40
Q

g. Tolérance (du système immunitaire)

A

on appelle tolérance l’ensemble des mécanismes qui évitent que notre système immunitaire ne nous attaque pas lui-même. En effet, nous avons dans notre corps des lymphocytes auto réactifs (dirigés contre des antigènes du soi ), mais le système immunitaire les maintient inactifs ou silencieux . Les maladies auto-immunes découlent d’une rupture de tolérance vis-à-vis d’un ou de plusieurs antigènes du « soi ».

41
Q
  1. De nombreux médiateurs chimiques (la plupart ayant des propriétés inflammatoires) sont libérés lors de la réaction inflammatoire. Qui sont-ils? Quels sont leurs rôles?
A

Tableau page 13

42
Q

Les médiateurs chimiques sont classés en deux catégories selon leur source. Quelles sont-elles?

A

– source plasmatique (exemple : les peptides du complément engendrés par une action enzymatique sur des protéines plasmatiques)
- source cellulaire (exemple : les médiateurs libérés dans le milieu extracellulaire au site du traumatisme par différentes cellules).

43
Q
  1. À l’aide d’un diagramme, décrivez les mécanismes de formation de la bradykinine.
A

image page 16

44
Q

Dans le cas de réactions inflammatoires chroniques, on utilise 2 types d’anti‐inflammatoires, lesquels?

A

les corticoïdes et les anti‐inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

45
Q
  1. Décrivez 4 actions des corticoïdes sur la réponse inflammatoire.
A
  • inhibition de la production de cytokines pro‐inflammatoires (IFN‐γ, TNF‐α) ;
  • inhibition de l’activation et de la prolifération des lymphocytes T et B ;
  • inhibition de l’expression de certaines molécules d’adhésion (servant à recruter, à partir du
    sang, sur le site d’infection, les cellules circulantes) intervenant dans l’inflammation et
    l’immunité innée;
  • diminution de la perméabilité vasculaire, empêchant l’afflux des leucocytes.
46
Q

Décrivez le mode d’action des AINS

A

Ils inhibent les enzymes Cox1 et Cox2, qui transforment l’acide arachidonique en
prostaglandines (PG). Cox‐1 est exprimé en continu et assure un niveau de base des PG. A
l’opposé, la synthèse de Cox‐2 est stimulée par certaines cytokines pro‐inflammatoires
(notamment le TNF et l’IL‐1), en réponse à une infection ou une inflammation. Cox‐2 augmente
la synthèse des PG pro‐inflammatoires.

47
Q
  1. Il existe des effets indésirables des AINS. L’une en particulier est peut‐être plus importante avec les inhibiteurs spécifiques de la Cox‐2. Laquelle?
A

Toxicité Cardiovasculaire

48
Q
  1. Dans quels contextes utilise-t-on des immunosuppresseurs plutôt que des anti-inflammatoires?
A

Les immunosuppresseurs comprennent le cyclophosphamide (Endoxan®), le méthotrexate (MTX®), l’azathioprine (Imurel®), la ciclosporine (Néoral®) et le MMF (CellCept®) :

  • le cyclophosphamide est largement utilisé en hématologie et en cancérologie. Il est prescrit
    aussi dans les formes graves de maladies auto‐immunes menaçant le pronostic vital ou le
    fonctionnement d’un organe noble comme le cœur, le rein, le cerveau ou le poumon
    (généralement formes graves de maladies auto‐immunes systémiques). Il peut être utilisé
    aussi en seconde intention lorsque la maladie est cortico‐résistante ou devient cortico‐
    dépendante. Ce composé fait partie de la famille des moutardes azotées (voir ci‐dessous)
    et il agit directement sur l’ADN en « soudant » les brins d’ADN entre eux : ceci empêche
    ces brins d’ADN de se séparer, empêchant ainsi sa réplication, et dès lors la division des
    cellules. Son action s’exerce donc de manière prépondérante sur les cellules en train de se
    multiplier : le cyclophosphamide diminue la prolifération des lymphocytes (diminution des
    lymphocytes T, baisse de la synthèse d’anticorps par les lymphocytes B) ;
  • le méthotrexate est prescrit dans certaines connectivites, notamment dans les myopathies
    inflammatoires et dans la polyarthrite rhumatoïde. C’est aussi un anti‐inflammatoire : il
    altère la réponse chimiotactique des neutrophiles et inhibe l’activité des lymphocytes T4. Il
    s’agit du médicament de première intention dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde en
    prise orale ou sous‐cutanée hebdomadaire ;
  • l’azathioprine est un bloqueur du cycle cellulaire. Ce médicament est souvent prescrit (de
    même que le 6‐mercaptopurine (6‐MP, Purinethol®) dans le cas de la maladie de Crohn ;
  • La ciclosporine est une molécule extraite d’un champignon. Elle a comme principale
    propriété d’interagir avec des constituants intracellulaires mis en jeu dans la transmission
    des signaux d’activation des lymphocytes T. Elle est très largement utilisée en
    transplantation d’organes et est utilisée, en seconde intention, dans les formes graves de
    maladies auto‐immunes.
49
Q
  1. Donnez 2 exemples d’immunosuppresseurs.
A

le cyclophosphamide (Endoxan®), le méthotrexate (MTX®), l’azathioprine (Imurel®), la ciclosporine (Néoral®) et le MMF (CellCept®)

50
Q
  1. Le TFN-alpha est une cytokine pro‐inflammatoire très active. Les agents modulant son activité ont constitué une avancée importante dans le traitement de quelles maladies (2) ?
A

Rhumatismes inflammatoires chroniques et la maladie de Crohn

51
Q
  1. De quelles façons (2) ces agents thérapeutiques modulent-ils l’activité du TNF-alpha?
A

Trois possibilités pour neutraliser cette cytokine : diminuer sa production, le neutraliser après sa production ou bloquer ses cibles.
Ceci peut être réalisé :
- à l’aide d’anticorps qui se lient au TNFα et l’empêchent ainsi d’agir. L’un des premiers, l’infliximab (Remicade), est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn sévère et de la spondylarthrite ankylosante. L’adalimumab (Humira®), comme l’infliximab, est un anticorps dirigé contre le TNFα. Il est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Enfin, le certolizumab (Cimzia) et le golimumab (Simponi®) sont des anticorps anti‐TNFα plus récents ;
- à l’aide de récepteurs solubles qui jouent le rôle de leurre pour le TNFα produit par le patient : ces récepteur solubles fixent le TNFα et l’empêchent d’agir. Le médicament agissant comme récepteur soluble est l’étanercept (Enbrel). Il est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de certains psoriasis et de la spondylarthrite ankylosante.

52
Q

Quels sont les effets locaux et systémiques de l’interleukine-1?

A

image page 20

53
Q
  1. Quels sont les spécificités d’une réponse inflammatoire chronique?
A

Phase vasculaire & phase cellulaire: contrairement à l’inflammation aiguë, les phénomènes vasculaires et cellulaires coexistent au lieu de se dérouler de façon séquentielle. La phase vasculaire est présente dans la plupart des inflammations chroniques: on observe àla fois une néovascularisation (reflet des processus de réparation tissulaire et de cicatrisation) et une hyperplasie (=prolifération) des vaisseaux de petite taille. Il y a généralement àla fois une augmentation du nombre des vaisseaux et de l’épaisseur de leur paroi (altération durable de la structure des vaisseaux). Le courant sanguin s’écoule alors plus lentement et favorise ainsi l’accumulation des globules blancs au niveau du foyer inflammatoire. Les lésions vasculaires sont tout particulièrement importantes dans le cas des vascularites inflammatoires ;
Phases de destruction et de réparation : aux phénomènes précédents s’associent très vite les phases de destruction et de réparation tissulaires. On observe très souvent une fibrose# et des cicatrices, accompagnées éventuellement de séquelles fonctionnelles. Par exemple, dans le cas de l’inflammation hépatique chronique, on observe des lésions qui peuvent évoluer vers une cirrhose ;
Les macrophages sont au premier plan de l’inflammation chronique, alors que dans l’inflammation aiguë, ce sont les neutrophiles qui jouent un rôle central (au moins au début de la phase d’amplification) ; on observe, notamment dans le cas des maladies auto-immunes et autoinflammatoires, la présence de lymphocytes T et de lymphocytes B (plasmocytes#),

54
Q

a) À quoi attribuez-vous l’adhérence du microbe au phagocyte au début de l’animation.

A

La paroi des microbes peut être constituée de certains hydrates de carbone ou de lipides reconnaissables par les phagocytes

55
Q

b) En excluant l’étape du chimiotactisme, énumérez chronologiquement (de 1 à 4) les étapes de la phagocytose, montrées dans l’animation.

A

1 : adhérence
2 : endocytose
3 : digestion
4 : exocytose

56
Q

Sur le schéma ci-dessous, identifiez les structures du phagocyte qui participent à la phagocytose.
(image page 22)

Placez aux endroits appropriés les 4 étapes de la phagocytose énumérées à la question c).

Décrivez le mécanisme de dégradation du microbe illustré en E).

A
A :	bactérie
B :	pseudopode
C :	phagosome
D :	lysosome
E :	phagolysosome

image page 22

Le microbe est dégradé par l’action des enzymes hydrolytiques provenant des lysosomes. Aussi, il est dégradé par l’action oxydante du peroxyde d’hydrogène (H2O2) et du monoxyde d’azote (NO) qui sont synthétisés par des enzymes de la membrane du phagolysosome.

57
Q

Dessinez une immunoglobuline. Sur votre schéma, identifiez les termes suivants : chaîne lourde, chaîne légère, régions variables, régions constantes, région Fc.

Identifiez sur votre schéma le lieu de fixation spécifique à l’antigène.

A

image page 24

58
Q

La région Fc de l’Ig contribue grandement à la destruction des agents pathogènes. Pourtant elle ne sert pas à la liaison spécifique à l’antigène. Nommez 2 raisons pour lesquelles cette région est importante dans la destruction des agents étrangers.

A

1- La région Fc a un site de fixation pour la protéine du complément C1, ce qui active la voie classique du C’.
(À noter que la dernière étape de l’activation du complément, soit la formation du complexe d’attaque massive, est identique pour la voie classique et la voie alterne du complément).
2- Les phagocytes et les cellules NK possèdent à leur surface membranaire des récepteurs spécifiques à la tige Fc des Ac. Les Ac liés à une bactérie (par exemple) permettent la liaison des phagocytes ou des cellules NK à l’Ac et mène à la destruction de la bactérie.

59
Q

nommant les différentes classes d’Ig et leurs caractéristiques correspondantes.

A

tableau page 25

60
Q

graphique page 26
a) Lors de la réponse primaire à l’antigène A, la production d’anticorps est retardée (phase de latence). D’après vous, que se passe-t-il durant cette phase?

b) Quel phénomène explique l’absence de production d’anticorps B lors de la première induction infectieuse?
c) Lors d’une deuxième exposition à l’antigène A, la production d’anticorps A est grandement augmentée comparativement à la première induction. Expliquez ce fait.
d) Pour quelles raisons la production d’anticorps B est moins importante que la production d’anticorps A lors de la deuxième induction?

A

Le temps de latence est associé au temps nécessaire pour le clonage des cellules B activées.

La spécificité à l’antigène

Lors de la première induction, il y a eu aussi production de cellules B (et cellules T auxiliaires) mémoires.
L’activation des plasmocytes se faisant directement à partir des cellules B mémoires, le temps de production
d’anticorps est plus court et la quantité produite est plus grande.

L’antigène B active pour la première fois la production d’anticorps B (Réponse primaire)

61
Q

Dans la défense immunitaire humorale, les anticorps sont synthétisés en grande quantité et sécrétés par les plasmocytes activés. Ils neutralisent ainsi les bactéries en se liant à leur site de reconnaissance (antigène). En est-il de même dans la défense immunitaire assurée par les cellules T cytotoxiques? Expliquez.

A

Non, puisque dans le second cas, les récepteurs des cellules T ne sont pas sécrétés : la cellule entière est répliquée et gagne la circulation sanguine et la lymphe et agit au site d’infection.

62
Q

Pour les curieux page 29

A

page 29

63
Q

Qu’est-ce que le système érythrocytaire ABO?

A

Ce sont des hydrates de carbone exprimés sur la surface des globules rouges qui diffèrent selon les individus et qui
servent à identifier le groupe sanguin de chaque personne.

64
Q
  1. Quels sont les 4 principaux groupes sanguins déterminés par ce système?
A

A
B
AB
O

65
Q

En plus des antigènes retrouvés sur la membrane des globules rouges, quels éléments plasmatiques caractérisent aussi les groupes sanguins

A

La présence ou l’absence d’anticorps

Un individu doté d’un antigène donné ne possède jamais, dans son plasma, l’anticorps correspondant mais il possède toujours l’anticorps opposé.

66
Q

Le plasma d’individu ayant un groupe sanguin A (par exemple) contient aussi des anticorps « naturels » contre des antigènes B (anti-B). Qu’entend-on par anticorps « naturels »?

A

Ils n’ont pas eu de première exposition avec un antigène étranger avant leur formation dans le plasma.

67
Q

groupe sanguin / antigène sur le globule rouge / anticorps plasmique

A

tableau pas 31

68
Q

Qu’arrive-t-il lorsque du sang contenant un antigène donné (exemple A) est mis en présence de sang contenant l’anticorps correspondant (anti-A) ?

A

Il y a une agglutination des érythrocytes.

69
Q

Dans quelle circonstance une telle situation peut-elle se produire?

A

Lors d’une transfusion sanguine

70
Q

Lors de réaction transfusionnelle, la réponse de rejet est toujours plus grave dans le sang transfusé que le sang qui reçoit. Expliquez.

A

La concentration des anticorps venant du sang transfusé est beaucoup plus diluée que celle des anticorps venant du sang du receveur. Ainsi, les GR du donneur sont détruits de façon plus importante.

71
Q

exemples de transfusions sanguines.

A

tableau page 32