Tuto 8: La fin de vie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la fragilité?

A

C’est un état que l’on retrouve chez la personne âgée, qui qualifie une « fragilité » générale à différents stress (systèmes biologiques affaiblies), de sortes qu’elle est plus vulnérables à développer des maladies, puisqu’elle est moins apte à faire face aux différentes exigences de la vie.

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2
Q

Énumérer au moins 5 caractéristiques qui pourraient être observées chez une personne fragile

A
  • Faiblesse
  • Faible endurance
  • Activité physique réduite
  • Lenteur
  • Perte de poids

AUSSI: sous-alimentation, dépendance fonctionnelle, repos prolongé au lit, escarre de décubitus, troubles de marche, faiblesse généralisée, 90 ans ou ++, anorexie, peur des chutes, démence, confusion, rares sorties à l’extérieur et polymédication.

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3
Q

Qu’est-ce que l’autonomie?

A

Autonomie repose sur un équilibre entre l’incapacité fonctionnelle du malade âgée et les ressources matérielles et sociales disponibles pour pallier cette incapacité. La rupture de cet équilibre engendre une situation de handicap et peut résulter d’une aggravation des incapacités, d’une diminution des ressources (ou d’une combinaison des 2).

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4
Q

Nommer les facteurs associés à la perte d’autonomie.

A
  • L’Âge
  • Le fait de ne pas vivre seul
  • Les Incapacités préalables
  • L’Etat dépressif
  • Le Nombre de jours vécus à l’écart des activités régulières
  • La déficience cognitive (surtout)
  • Les maladies pulmonaires
  • Les troubles de vision et d’audition
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5
Q

Quelles sont les 2 formes de perte d’autonomie?

A
  • Forme aiguë de perte d’autonomie

- Forme subaiguë de perte d’autonomie

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6
Q

Définissez ce qu’est la forme aiguë de perte d’autonomie.

A
  • S’installe en quelques jours
  • Résulte d’une maladie intercurrente (AVC, infarctus du myocarde) ou de la décompensation subite d’une condition chronique (diabète, insuffisance cardiaque ou rénale)
  • Peu accompagner une crise psychologique ou social, qui s’accompagne souvent d’un délirium (se manifeste parfois chez la personne quittant son domicile/premiers jours d’hospitalisation)
  • L’hospitalisation est souvent nécessaire s’il y a « chute de signal » (perte d’équilibre causée par une altération des mécanismes neurologiques de coordination) permettant d’identifier la cause, la corriger et amorcer une thérapie de réactivation
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7
Q

Définissez ce qu’est la forme subaiguë de perte d’autonomie.

A

• Insidieuse, s’installe en quelques semaines/ mois
• Peut être le reflet de l’aggravation progressive d’une maladie chronique (Parkinson, insuffisance rénale) ou de la manifestation d’une maladie pas encore décelée (hyperthyroïdie, tuberculose, néoplasie)
• Il y a souvent présence d’une démence
• Peut être causée par une médication prolongé (souvent psychotrope, dont on ne soupçonne pas la toxicité).
• L’usage d’alcool est souvent un facteur contributif
*Forme qui passe souvent inaperçue, notamment en institution d’hébergement.
D’où l’importance de la réévaluation périodique

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8
Q

VRAI OU FAUX?

• Le besoin d’intimité ne s’épuise jamais.

A

VRAI!
Les adultes comblent leur besoin de liens sociaux auprès de différentes personnes selon leur nature (variations qui dépendent de la culture, de l’âge et des circonstances).

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9
Q

Quel est le groupe social d’une personne en âge avancé?

A

Réseau social : Ensemble des parents, des amis et des connaissances qui accompagnent et aident une personne dans la vie (à avancer). Groupe protecteur dont chaque membre tire sa force et trouve un soutien auprès des autres (forme initiale du terme réseau).

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10
Q

Quelle est l’importance du mariage chez les personnes d’âge mûr?

A

• Les couples plus âgés subissent moins de stress au sujet de l’éducation des enfants, se disputent moins, ont de meilleurs revenus et passent plus de temps ensemble. Ils restent ensemble parce qu’ils s’aiment, pas parce qu’ils trouvent trop difficile de rompre.
• Nid vide : Moment où les enfants quittent le domicile familial et volent de leurs propres ailes.
 Période importante pour les parents, qui peuvent alors profiter d’une nouvelle liberté et réaliser plus de choses ensemble.
• Une des meilleures sources de résilience et de satisfaction est un mariage durable dans lequel les conjoints s’étaient engagés avant 30 ans.
• Stress causé par des soucis financiers créé des tensions dans le couple, et des facteurs contextuels peuvent miner le désir de communiquer et de faire des compromis.
• Une relation peut aussi s’améliorer avec le temps (unions qui se fissurait sous l’effet du stress finissent par rebondir quand les époux malheureux apprennent à se comprendre et à pardonner l’autre).

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11
Q

Décrivez ce qu’implique un divorce.

A
  • Il semble plus difficile de mettre un terme à une union de longue durée (plus difficile à vivre pour ceux ayant des enfants).
  • Les relations ne s’améliorent pas ou finissent à cause de différentes raisons dont : relations subissent l’influence du contexte social et politique, de même que l’influence d’autres facteurs, comme la personnalité de chacun des conjoints.
  • Les personnes divorcées sont souvent affectées ou transformées d’une façon qu’elle n’aurait jamais anticipée.
  • Des décennies après un divorce, l’estime de soi et les revenus des ex-conjoints semblent inférieurs (en moyenne) à ceux des adultes non-divorcés du même âge.
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12
Q

Quel rôle occupe la fratrie adulte à l’âge mûr?

A

• Les conflits entre frères et sœurs ont tendance à s’atténuer avec l’âge.
• Les adultes reçoivent le soutient de leurs frères et sœurs en ce qui a trait à l’éducation de leurs ados, leurs difficultés de couple, …
• Les modalités des relations entre frères et sœurs sont fortement influencées par les valeurs familiales établies durant l’enfance.
 Les vieilles rancœurs et les jalousies peuvent refaire surface aussi facilement que les vieux réflexes de soutien.
 Il est possible que la perspective de la mort qui accompagne le vieillissement rende les gens plus conciliants

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13
Q

Quel rôle occupent les amis rendu à l’âge mûr?

A

• Les amis sont habituellement les membres les plus solides du réseau social, en partie parce qu’on les choisit en fonction des traits de personnalité qui font d’eux des compagnons de vie fiables.
 La solidarité et l’écoute qu’ils apportent sont très importantes au quotidien.
• Les amitiés ont tendance à s’approfondir avec l’âge.
• À l’âge mûr, presque toutes les amitiés sont qualifiées de proches et presque aucune n’est problématique.
• Les amis aident à surmonter les situations stressantes en les aidants à exprimer leurs émotions et à trouver des solutions concrètes ou des façons optimales de réagir.
• L’amitié contribue à réduire le taux de cortisol, une hormone du stress (en réduisant la charge de stress, la présence d’amis proches est bénéfique pour la santé physique et psychologique).

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14
Q

Quelle est l’importance des relations de couple rendu à l’âge mûr?

A
  • La présence d’un conjoint est, pour beaucoup de personnes âgées le meilleur antidote contre les problèmes de vieillesse, contribuant à prolonger la vie.
  • Le bonheur personnel augmente selon de la qualité de l’union.
  • Le bagage d’expériences communes des conjoints les rapprochent; ils intériorisent de + en + ce que l’autre considère comme un comportement approprié (ils ont une grande complicité et se connaissent bien).
  • Les couples âgés ont appris comment exprimer leur désaccord : les disputes sont moins intenses que les couples plus jeunes.
  • Le respect mutuel est présent dans les unions durables (conjoints acceptent leurs points faibles respectifs et s’efforcent de combler de leur mieux les besoins psychologiques de l’autre, non par obligation, mais par affection).
  • Lorsqu’il souffre d’une incapacité, le conjoint qui a une belle relation conjugale est moins déprimé/anxieux.
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15
Q

Quel rôle occupent les enfants d’âge adulte auprès du parent d’âge mûr?

A

• Plusieurs facteurs exercent une influence sur la nature des relations entre les personnes d’âge avancé et les enfants adultes :
 Les contacts personnels qui dépendent surtout de la proximité géographique
 L’affection dépend de l’amour et du respect mutuel entre les 2 personnes
 Les fils ont un plus un sentiment d’obligation; les filles ont plus un sentiment d’affection
• C’est la génération la plus âgée qui procure souvent une aide financière et affective à ses enfants plutôt que l’inverse.
• La génération la plus âgée joue un rôle de « garde nationale » : ils répondent toujours présent pour le bien-être de leurs enfants et petits-enfants (lorsqu’il est menacé; sinon la plupart du temps ils sont plutôt silencieux et discret).

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16
Q

Décrivez la relation grand-parent et petits enfants.

A

• La plupart des grands-parents sont fières et émerveillés à l’idée de le devenir; c’est par la suite que l’expérience peut prendre diverses formes et se révéler gratifiante ou frustrante, fondamentale ou accessoire.
• Voici 3 modèles de relation entre les grands-parents et les petits-enfants :
 Grands-parents amicaux : ils sont autonomes et indépendants de leurs enfants. Ils sont des compagnons et apportent un maximum de plaisir. Ils les gâtent et n’imposent pas de discipline. Ils voient et gardent les petits enfants quand cela leur convient.
 Grands-parents assidus : ils font partie du quotidien des enfants, ils vivent près d’eux ou avec eux et ils s’en occupent beaucoup.
 Vont souvent transmettre valeurs, croyances, langue et coutumes; présence peut être profitable aux 3 générations, mais aussi une source potentielle de conflits.
 Grands-parents distants : ils sont majoritaires dans certaines sociétés traditionnelles. Ils sont estimés, honorés et respectés par les autres générations, et tout le monde leur sont obéissants. Ils se perçoivent comme les gardiens de valeurs traditionnelles et dépositaires du patrimoine familial.

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17
Q

Expliquez en quoi l’amitié est un facteur de protection contre le vieillissement.

A
  • La solidité de l’amitié est corrélée avec le bien-être et l’estime de soi à l’âge adulte avancé, comme à toutes les autres périodes de la vie.
  • L’amitié est volontaire et mutuelle, et procure plus d’avantages qui transcendent ceux découlant des relations familiales obligatoires (satisfaction à l’égard de la vie durant la vieillesse est plus étroitement corrélée avec les amitiés qu’avec le contact avec des parents proches).
  • La qualité de l’amitié est cruciale, pas la quantité (disponibilité d’au moins un proche confident sert de contrepoids à la perte de nombreux rôles sociaux, à une mauvaise santé et à la perte d’amis).
  • Pour vieillir sereinement, les gens doivent veiller à maintenir un réseau social, une tâche dont s’acquittent la plupart des aînés.
  • Un réseau social fiable permet d’atténuer presque n’importe quelle difficulté.
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18
Q

Qui sont habituellement les proches-aidants?

A
  • Conjoint(e)
  • Fille
  • Fils
  • Autres membres de la famille (frères, sœurs, …)
  • Amis/Voisins
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19
Q

Quels sont les rôles des proches aidants?

A

Plusieurs tâches sont associées au rôle de proche-aidant, et ces tâches varient en fonction du sexe et de l’âge de celui-ci. Les tâches qui demandent de la force sont souvent attribuées aux hommes et celles relevant des soins (bain, ménage, petits plats) aux femmes.
 Cependant, les tâches sont surtout divisées en fonction de la nature du lien plutôt qu’en fonction du sexe du proche-aidant.

• Domaine psychosocial
 Protéger l’identité de la personne âgée.
 Agir comme source de soutien émotif.
 Agir comme représentant dans des situations de vulnérabilité.
 Superviser/surveiller les activités quotidiennes (comme prise de médication).
 Maintenir et stimuler le potentiel.
 Organiser et superviser l’aide extérieure (soin à domicile, aide centre de jour).
 Gérer les biens (budget, transactions bancaires, paiement de factures).
 Mobiliser les autres membres de la famille.

• Domaine fonctionnel
 Aider dans les AVQ (bain, habillage, médication, incontinence).
 Aider dans les AVD (repas, entretien ménager, entretien de la maison).
 Aider dans les déplacements (transport, visites médicales).
 Dispenser des soins médicaux (injections, changement de pansement).

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20
Q

Quelles sont les conséquences sur le plan social et familial d’être un proche aidant?

A

• Difficulté à concilier les multiples rôles
• Diminution du temps personnel
• Isolement social
• Détérioration des relations de travail
(absentéisme, diminution des heures travaillées)
• Préoccupation financière
• Détérioration des relations familiales
• Conflits familiaux
• Multiples deuils (identité, relations, rôles)

21
Q

Quelles sont les conséquences sur le plan de la santé d’être un proche aidant?

A
  • Stress
  • Anxiété
  • Trouble du sommeil
  • Dépression ou symptôme dépressifs
  • Exacerbation de problèmes de santé antérieurs
  • Sentiment de fardeau
  • Détérioration du système immunitaire
  • Augmentation du risque de mortalité
22
Q

Quelles sont les conséquences positives d’être un proche aidant?

A
  • Sentiment de gratification
  • Sentiment de satisfaction lié aux soins donnés
  • Sentiment d’utilité
  • Rapprochement avec la personne dépendante
  • Réciprocité dans la relation (donner ce qu’on a reçu)
  • Sentiment d’accomplissement
23
Q

Quels sont les deux volets de la Loi concernant les soins de fin de vie?

A
  1. Les droits, l’organisation et l’encadrement relatifs aux soins de fin de vie, qui comprennent : les soins palliatifs,
    • incluant la sédation palliative continue;
    • l’aide médicale à mourir.
  2. La reconnaissance de la primauté des volontés exprimées clairement et librement, par la mise en place du régime des directives médicales anticipées.
24
Q

Quels sont les droits en fin de vie de la personne?

A

Droit de recevoir des soins de fin de vie (prévenir ou apaiser les souffrances, Aide médicale à mourir)

Droit de refuser ou d’arrêter un soin (qu’elle soit en fin de vie ou non)

Droit d’être représentée (représentant légal au cas où elle devient inapte aux décisions)

Droit d’exprimer ses volontés (testament verbal, écrit, filmé)

25
Q

Qu’est-ce qu’une directive médicale anticipée?

A

C’est une forme d’expression des volontés en prévision de l’inaptitude à consentir à des soins qui découlent de la Loi concernant les soins de fin de vie.
Plus précisément, les directives médicales anticipées consistent en un écrit par lequel une personne majeure et apte à consentir à des soins indique à l’avance les soins médicaux qu’elle accepte ou qu’elle refuse de recevoir dans le cas où elle deviendrait inapte à consentir à des soins dans des situations cliniques précises.

Les directives médicales anticipées ont la même valeur que des volontés exprimées par une personne apte à consentir à des soins.

En tout temps, il est possible de modifier et de révoquer ses volontés exprimées dans ses directives médicales anticipées.

26
Q

Qu’est-ce que les soins de fin de vie?

A

Les soins palliatifs sont l’ensemble des soins dispensés aux personnes atteintes d’une maladie qui limite la durée de leur vie. Sans hâter ni retarder la mort, l’objectif des soins palliatifs est d’obtenir, pour les personnes et leurs proches, la meilleure qualité de vie possible et de leur offrir le soutien nécessaire. Les soins palliatifs sont organisés et offerts grâce aux efforts de collaboration d’une équipe soignante qui met à contribution la personne et ses proches.
Les soins palliatifs peuvent également être offerts plus tôt au cours de la maladie d’une personne, en complément aux traitements curatifs (traitements qui visent la guérison).

27
Q

Qu’est-ce que l’aide médicale à mourir?

A

Consiste en l’administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie, à sa demande, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès.
L’aide médicale à mourir est une intervention exceptionnelle comprenant des conditions très restrictives. Le recours à ce soin est strictement encadré et balisé par la Loi

28
Q

Quels sont les obstacles à une mort sereine?

A

Obstacles provenant des malades et des familles
• Difficulté à accepter la mort : très difficile pour le patient et sa famille (le mourant passe à travers 5 états d’âmes : la négation, l’agressivité, la négociation, la dépression et l’acceptation).
• La peur : Les patients ont souvent peur d’une mort longue et souffrante (étouffer, paralyser, incapacité de communiquer), peur de mourir seul, peur de perdre le contrôle sur leur vie, …

Obstacles provenant des intervenants
• Inaptitude des médecins : De nombreux médecins sont peu formés en soins palliatifs et en éthique médical. Ils ont tendance à croire que leur rôle est seulement de sauver des vies et tenteront tous les moyens possibles. Les patients continuent donc de se battre jusqu’à leur mort.
• Manque de disponibilité des médecins : Ne prennent pas le temps de rencontrer la famille qui a besoin de soutien et d’information face aux décisions de fin de vie.

29
Q

Quel est l’état émotionnel d’un enfant mourant vis-à-vis la mort?

A

Chez l’enfant (0 à 12)
• Ils craignent que les personnes qu’ils aiment les abandonnent dans la mort.
• Ils sont terrifiés à l’idée de se séparer de leurs proches, car ils ne comprennent pas ce qu’est la mort.
• Ils ont besoin d’être rassurés. Le fait d’écouter les angoisses de mort chez l’enfant mourant et de les comprendre aide à le soulager un peu.

30
Q

Quel est l’état émotionnel d’un adolescent mourant vis-à-vis la mort?

A

Chez l’adolescent (12 à 20)
• L’adolescent est souvent révolté et a tendance à nier la réalité.
• Il se soucie davantage de sa qualité de vie actuelle et de ce qu’il fait dans le présent plutôt que de se soucier de l’avenir.
• Le plus important à ses yeux sont les impacts de la maladie sur son apparence et sur ses relations sociales.
• Il ressent l’urgence de vivre, d’expérimenter, d’explorer et le sentiment de la fin qui approche lui est insupportable.

31
Q

Quel est l’état émotionnel d’un jeune adulte mourant vis-à-vis la mort?

A

Chez le jeune adulte (20 à 40)
• L’idée de sa propre mort est insoutenable.
• La colère et la dépression sont les sentiments prédominants chez les personnes mourantes de cet âge.
• Ils ont le sentiment de ne pas avoir encore vécu.

32
Q

Quel est l’état émotionnel d’un adulte mourant d’âge mûr vis-à-vis la mort?

A

Chez l’adulte d’âge mûr (40 à 60)
• Ils sont préoccupés par le fait de laisser derrière des tâches inachevées.
• Ils sont inquiets de savoir qui prendra soins de leurs proches ce qui limite le processus d’acceptation de la personne mourante.

33
Q

Quel est l’état émotionnel d’un adulte mourant d’âge avancé vis-à-vis la mort?

A

Chez l’adulte d’âge avancé (60 +)
• Certains entrevoit la mort avec une certaine anxiété, d’autre la craigne moins qu’avant et ceux qui la craignent ont surtout peur de souffrir.
• Les sentiments de la personne âgée face à sa mort dépendent du bilan qu’elle fait de sa vie.
 Un bilan positif amènera la personne à avoir une attitude sereine (acceptation de la finitude).
 Un bilan négatif pourrait mener au désespoir.
• Elle acceptera plus facilement la mort que ses cadets si son conjoint est décédé, ou si une maladie incurable la condamne à la souffrance et à l’invalidité.

34
Q

Nommer et expliquer les stades que traverse la personne mourante.

A

Les 5 phases après avoir reçu un diagnostic de maladie incurable selon Kübler-Ross :
1. Déni :
L’individu nie la réalité.
 Le mourant refuse de croire que son état est sans espoir. La personne tente de se convaincre que les résultats des analyses sont inexacts ou qu’il se produira un miracle.
 La personne en deuil va refuser de croire à la tragédie soudaine.

  1. Colère :
    Cette phase est marquée par un sentiment de colère envers la mort en cas de maladie ou envers la perte en cas de deuil.
  2. Marchandage : (négociation)
    Le mourant lui-même ou un proche tentent de négocier avec la mort et promet à Dieu ou au destin de mener une meilleure vie. C’est une étape de négociation, de chantage.
  3. Dépression :
    Lorsque la personne se rend compte de l’inutilité du chantage, la dépression s’installe. Cette phase est caractérisée par une grande tristesse, des remises en question de la détresse.
     La personne mourante pleure sa propre mort, refuse de s’y préparer et se désintéresse de son traitement.
     La personne en deuil a parfois l’impression qu’elle ne terminera jamais son deuil, car la tristesse est accablante.
  4. Acceptation :
    Idéalement c’est par cette phase que se termine le cycle.
     La personne mourante règle ses affaires, se réconcilie, exprime sa tendresse et son amour à ses proches. Elle voit la mort comme le dernier stade de sa vie. Elle voit cela comme une transition et non comme une cassure.
     La personne en deuil a une meilleure compréhension et une meilleure acceptation de sa perte. Elle peut encore vivre de la tristesse, mais elle a retrouvé son plein fonctionnement et a réorganisé sa vie en fonction de sa perte.
35
Q

VRAI OU FAUX?
Les 5 phases du deuil ne sont pas un enchaînement d’étapes qui sont linéaires, irréversibles ou complets; le déni, la colère, et la dépression peuvent se résorber et revenir, le marchandage peut être de courte durée lorsqu’il est perçu comme vain, et l’acceptation ne survient parfois jamais.

A

VRAI!

36
Q

Sur quels postulats repose la théorie du Modèle du fonctionnement maximal de Rowe et Kahn?

A
  1. Distinction entre le vieillissement normal et le vieillissement réussi
    • Dans le vieillissement normal, les facteurs extrinsèques (type de nutrition, exercices physiques, activité intellectuelle, engagement social, …) tendent à augmenter les effets négatifs du processus intrinsèque de vieillissement.
    • Dans le vieillissement réussi, les facteurs extrinsèques tendent à annuler les effets négatifs du processus intrinsèque de vieillissement (fonctionnement biopsychosocial au-dessus de la normale).
  2. La réussite du vieillissement n’est pas le fruit du hasard, mais dépend de nos choix et de nos efforts. Nous sommes en grande partie responsables de la manière dont nous vieillissons. Notre style de vie joue un rôle plus important (70%) que l’hérédité (30%).
37
Q

Le vieillissement réussit (doit tenir compte de tous les aspects du vieillissement et pas seulement de l’absence de maladies ou d’incapacités, et met en évidence la part de responsabilité personnelle dans la manière de vieillir) est définit comme « l’aptitude à adopter 3 comportements clés ». Quels sont-ils?

A

• Éviter les maladies, mais aussi les facteurs de risques de maladies et incapacités
Il faut donc essayer d’avoir de bonnes habitudes de vie, prendre la responsabilité de sa santé, être attentif aux signes avant-coureurs de maladies, ainsi qu’aux maladies ayant un facteur de risque élevé avec l’âge… Prévenir consistera alors à surveiller son alimentation, et augmenter la qt d’exercices.
• Maintenir un haut degré de fonctionnement physique et mental
Demeurer le plus longtemps possible indépendant. Certaines capacités sont perdues à cause d’une sous-utilisation (non pas en raison de l’âge). Pertes cognitives et incapacités physiques (muscles, aérobies) peuvent être récupérées au moins partiellement, même à un âge avancé. Travail devrait être remplacé par une nouvelle source de stimulations et voies différentes d’utiliser ses facultés cognitives.
• S’engager dans une vie sociale active et productive
Le maintien de relations étroites et chaleureuses avec d’autres personnes, mais aussi l’engagement dans des activités productives (bénévolat, pour remplacer travail). Toutes activités rétribuées ou non qui crée des biens ou des services de valeur.

38
Q

Quelles critiques sont associées au modèle de Rowe et Kahn?

A
  • Ne retient que le côté lumineux du vieillissement, celui du développement et du fonctionnement et ne prend pas assez en considération les pertes inévitables qui l’accompagnent.
  • Le vieillissement réussi apparaît comme étant irréalisable pour toutes les personnes malades ou en pertes d’autonomie (présente le bien vieillir comme un idéal très élevé; mérite d’avoir indiqué dans quelle direction il faut travailler et par quels moyens on peut arriver à infléchir le cours du vieillissement).
  • Ne répond pas à la question suivante : comment peut-on réussir son vieillissement dans des conditions de perte de capacités?
  • Oublier le concept : donner un sens à sa vie. C’est le facteur motivationnel le plus puissant pour que l’individu continue d’exercer ses capacités physiques et psychologiques et afin qu’il continue à s’engager dans une vie sociale active.
39
Q

Quels mérites peut-on attribuer au modèle de Rowe et Kahn?

A

Vision qui tient compte des 3 dimensions les plus importantes (biologique, psychologique, sociale).
Mettent en valeur le rôle irremplaçable que chacun doit jouer dans la réussite de son vieillissement (redonne à la personne du pouvoir sur son vieillissement).

40
Q

La théorie de l’optimisation sélective avec compensation s’appuie sur 2 postulats. Quels sont-ils?

A
  1. Variabilité interindividuelle : fait référence à l’incroyable diversité de formes et de degrés de vieillissement d’une cohorte à une autre ou même chez des individus du même groupe d’âge.
  2. Plasticité intra-individuelle : renvoi à la capacité d’adaptation, de changement et de résilience.
41
Q

Le modèle de vieillissement réussi de l’optimisation sélective s’articule sur 3 processus. Quels sont-ils?

A

1) Sélection : La sélection connote une idée de réduction du nombre de champs de compétences, la sélection peut aussi référer à des domaines ou à des buts de la vie nouveaux ou transformés.
• Sélection élective : fait des choix sans perte de capacité.
• Sélection négative : la personne fait des choix avec perte de capacité

2) Optimisation : Les personnes s’engagent dans des conduites qui visent à enrichir et à augmenter leurs capacités et maximiser, aussi bien en qualité qu’en quantité, les trajectoires de vie qu’elles ont choisies
3) Compensation : Se réalise lorsque des pertes ou des réductions importantes de capacité entraînent un niveau de fonctionnement en dessous du standard requis. La restriction est vécue surtout quand les caractéristiques des situations et des buts requièrent une grande étendue d’activités et un haut niveau de performance. La compensation peut être d’ordre psychologique (utilisation de stratégies mnémotechniques) ou technique (prothèse auditive).

42
Q

Quel mérite pouvons-nous attribuer au modèle de l’optimisation sélective?

A

À mis en valeur un processus naturel d’adaptation, Situe pas la réussite comme l’atteinte d’un fonctionnement de niveau optimal, mais comme un compromis optimal entre les ressources limitées de l’individu et les exigences de l’environnement.

43
Q

Quelles critiques pouvons-nous attribuer au modèle de l’optimisation sélective?

A
  • Ne dit pas en quoi consiste une sélection adaptée, une optimisation réussie ainsi qu’une compensation satisfaisante et efficace.
  • Dans le fond, il laisse l’individu le soin de définir ces éléments en fonction de ses propres normes.
  • Aucun critère subjectif ou objectif permettant de déterminer si le processus est réussi.
  • Applicable à toutes les phases de la vie. Est un compromis optimal entre les ressources limitées de l’individu et les exigences de l’environnement
44
Q

Quels ajouts ont été faits au Modèle de l’actualisation optimale du potentiel en lien avec le sens à la vie?

A

Ce modèle intègre plusieurs éléments des théories précédentes utilisant la subjectivité (modèle de l’optimisation sélective avec compensation) et l’objectivité (modèle du fonctionnement maximal).

 Ajoute au modèle du fonctionnement maximal 2 nouveaux éléments
• Le sens à la vie.
• Une nouvelle description du vieillissement réussi : c’est un fonctionnement psychosocial optimal (à la place de maximal) où l’individu peut raisonnablement atteindre ce fonctionnement compte tenu de ses ressources et des ressources de son milieu.

Conserve intégralement la théorie de l’optimisation sélective avec compensation, mais ajoute 3 nouvelles phases
• Acceptation pleine et entière des limites ou des pertes.
• Découvertes de nouvelles sources de sens à la vie.
• Remise en marche de l’actualisation du potentiel de la personne.

45
Q

Selon le Modèle de l’actualisation optimale du potentiel en lien avec le sens à la vie, on peut se rendre à une actualisation optimale en remplissant 3 conditions. Quelles sont-elles?

A
  • Être en harmonie avec l’expérience que la personne fait d’elle-même, des autres et du monde.
  • Être en congruence avec ses conceptions, ses convictions et ses valeurs.
  • Être en accord avec le sens qu’elle veut donner à sa vie.
46
Q

Le sens à la vie est la principale force motivationnelle du développement de la personne. Elle peut avoir 2 niveaux de sens. Quels sont-ils?

A

Il y a deux niveaux de sens :
 Le sens personnel, celui qu’une personne donne à sa vie en tant qu’individu.
 Le sens transcendant ou spirituel, celui qu’une personne donne à la vie en général, à tous les êtres, donc à quelque chose que transcende la personne.

47
Q

Nommer et expliquer au moins 4 stratégies pour bien vieillir en situation de vieillissement sans incapacités

A

Créer son propre modèle
• Il revient à chacun de créer son propre modèle de vieillissement réussi en tenant compte de sa situation , de ses ressources personnelles et de son environnement.
• Considérer les modèles comme des guides et des sources d’inspiration, ce qui va grandement faciliter le choix d’orientation et de stratégies pour la réussite du vieillissement individuel.

Sur le plan physique, adopter un style de vie sain
• Savoir prévenir les maladies et même les risques de maladies en portant attention aux signes avant-coureurs souvent indolores et silencieux (pression sanguine, prise de poids, hypo/hyperglycémie, hypercholestérol)
• Optimiser son fonctionnement physique en ayant une bonne dose régulière d’activités physiques et une alimentation saine et équilibrée.

Sur le plan cognitif, s’adonner à des activités stimulantes et enrichissantes
• Continuer d’enrichir ses connaissances et d’élargir sa culture par des lectures, des cours, des recherches
• Il faut apprendre de nouvelles choses, car cesser d’apprendre, c’est cesser de s’adapter, donc cesser de vivre.

Sur le plan socio-affectif, entretenir ou créer des relations affectives étroites et chaleureuses
• Faire partie d’un réseau serré de relations d’aide ou d’affection avec des membres de la famille, des amis, des connaissances afin de répondre aux besoins des personnes qui en font partie (prédicteur d’une longue vie et l’un des ingrédients les plus essentiels d’un vieillissement heureux). Taille du réseau, et qualité des relations (capacité de répondre aux besoins) déterminent fortement la qualité de vie des personnes qui en font partie.
• Ce réseau procure un soutien social (soutient socio-émotif, soutien instrumental).

Sur le plan social, s’engager dans une vie
• Même après la retraite, il faut demeurer dans le trafic social (ex: conserver des voies d’accès au travail déjà exercé ou en faisant du bénévolat).
• Il ne faut pas se replier sur soi-même et développer un sentiment d’inutilité, avoir une baisse d’estime de soi.

Sur le plan spirituel, donner un sens à sa vie orienté vers les valeurs de l’être
• Sens spirituel à la capacité d’apporter du soutien et du réconfort dans les moments de crise et de pertes majeures.
 Système de croyances et une vision du monde enracinés dans des valeurs et orientant la vie vers des buts et finalités.

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Q

Nommer et expliquer au moins 4 stratégies pour bien vieillir en situation de vieillissement avec incapacités.

A

Accepter pleinement et entièrement la perte
La personne doit reconnaitre et accepter pleinement la perte sinon elle demeure prisonnière et ne peut pas passer aux étapes suivantes (deuil).

Redécouvrir ses capacités restantes et leur potentiel de développement
À mesure que l’acceptation se fortifie, la personne redécouvre les capacités demeurées intactes (ou celles qui n’ont été touchées que faiblement par la perte) et elle prend conscience que sa vie n’est pas totalement compromise et qu’elle peut encore réaliser des projets, se rendre utile et ainsi avoir de nouvelles raisons de vivre (application de la sélection, l’optimisation et la compensation).

Découvrir ou créer de nouvelles sources de sens personnel
Conséquemment ou parfois parallèlement au processus d’acceptation de la perte, la personne est amenée à découvrir à se donner de nouvelles sources de sens fondées sur des valeurs qui transcendent la perte (ex : découvrir un loisir agréable, tisser des liens chaleureux avec son entourage).

Axer le sens donné à sa vie sur des valeurs spirituelles
Il ne reste que les valeurs spirituelles pour donner un sens à la vie avec l’avancé de l’âge. (ex : méditer, approfondir sa vie spirituelle (par la religion ou pas), aider les autres sans rien attendre en retour,…)