Tuto 05: Les tendons Flashcards
Qu’est-ce qu’un tendon d’un point de vue histologique?
Les tendons sont composés de tissus conjonctifs denses réguliers. (fibres parallèles)
Les tendons sont composés principalement d’eau (50 à 60% du poids) et de collagène (composante majeure), dont 95% est du collagène de type I, et une petite quantité de collagène de type III. Les cellules qui composent le tendon sont les ténocytes et les protéoglycanes. Les protéoglycanes sont liés à une ou plusieurs chaînes de glycosaminoglycanes (GAG).
(Donc présence de MEC et donc de SF)
Le type III est retrouvé en plus grande proportion dans les tendons immatures ou ceux en guérison.
Identifier quels type de force sont appliquées sur les types de collagènes correspondants…
Collagène de type 1: Charges de traction et tension
Collagène de type 2: Charges compressives
Quel est le rôle des ténocytes et comment effectuent-ils leur rôle?
Les ténocytes ont pour rôle de maintenir le milieu extracellulaire en sécrétant la matrice extracellulaire, donc en synthétisant le collagène et les protéoglycanes. Ils réagissent aux stimulations mécaniques et peuvent communiquer avec les ténocytes avoisinants par des jonctions communicantes ou par la sécrétion de médiateurs inflammatoires.
Quel est le rôle des GAG et des PGs présents dans le tendon? (les nommer et dire leur rôle ensuite)
Les GAG jouent un rôle important dans la mécanique en conférant les propriétés viscoélastiques du tissu en s’associant avec l’eau.
Dans le tendon, les principaux protéoglycanes sont la décorine et le biglycane. Elles font partie de la famille des protéoglycanes riches en leucine (non-agrégées). Elles permettent l’assemblage des fibres dans les tissus.
(Les PGs jouent un rôle dans l’organisation du collagène en fibrilles en dirigeant et en limitant son organisation.)
Ainsi, les PGs du tendon sont beaucoup plus petits que ceux retrouvés dans le cartilage et ont une composition en GAGs différente.
Révision:
Quelle est le rôle de la substance fondamentale dans un tendon?
o Cette substance de base entoure les fibrilles de collagène et procure / permet:
→ la friction qui permet aux fibrilles de collagène d’adhérer entre elles
→ la lubrification
→ l’espacement pour qu’elles puissent glisser les unes sur les autres.
Quelle est la structure d’un tendon? (décrire)
Au départ, les ténocytes (fibroblastes différenciés), synthétise le collagène. La structure devient une triple hélice de molécules de collagène (molécules ondulées***), le tropocollagène. Un regroupement de 5 tropocollagène forme des microfibrilles reliées ensemble par des cross link pour former les fibrilles de collagène. Les fibrilles de collagène se regroupent ensemble pour former des fibres de collagène. Les groupes de fibres forment des subfascicules qui forment à leur tour ensemble les fascicules. Des amas de fascicules forment le faisceau tertiaire. Ces faisceaux tertiaires forment finalement le tendon…
Tropocollagène –> Microfibrille de collagène ou microfibres –> Fibrille de collagène –> Faiscicule primaire (subfascicules)–> Tendon
Qui sommes nous?
- Nous sommes les plus petites unités tendineuses capables de résister à des charges dans des conditions de laboratoire**…
- Nous sommes les plus petites unités visibles au microscope.
- Nous sommes considérés comme étant les plus petites unités qui supportent des charges au sein du tendon.
- Fibrille de collagène ou microfibres (en lab.)
- Fibres de collagène
- Fascicules
Quelle est la différence entre les fibres de collagène type III vs type 1?
Le type III est retrouvé en plus grande proportion dans les tendons immatures ou ceux en guérison.
Les tissus immatures et tissus de guérison contiennent de plus grandes quantités de collagène de type III, qui forment les fibrilles de diamètre plus petit que ce que forme le collagène de type I.
Qu’est-ce que l’endoténon?
Un tissu conjonctif lâche qui inclut aussi les nerfs, vaisseaux lymphatiques, les vaisseaux sanguins qui irriguent le tendon.
Je suis composé surtout de collagène type III et entoure les 3 types de faisceaux.
Qu’est-ce que l’épiténon?
Structure fait principalement de collagène de type I qui entoure un ensemble de faisceaux tertiaire et le tendon.
Un tissu conjonctif lâche qui inclut aussi les nerfs, vaisseaux lymphatiques, les vaisseaux sanguins qui irriguent le tendon.
Qu’est-ce que le paraténon?
- Gaine additionnelle de deux membranes de tissu conjonctif aréolaire qui est attaché de façon assez lâche à la surface externe de l’épiténon.
- Il peut devenir une gaine remplie de liquide synovial, le tenosynovium, dans les tendons qui sont sujet à de la friction. (dépend du degré de glissement requis lors des mouvements)
Quelles sont les deux régions de jonction d’un tendon et les décrire? (composition, etc.)
- Jonction myotendineuse:
- Elle est composée d’interdigitation des sarcomères et des éléments du tissu conjonctif (entrecroisements entre les cellules du muscle et le tissu du tendon).
- C’est en fait la partie terminale du sarcomère, la ligne Z, qui donne naissance aux myofilaments qui s’insèrent directement sur les fibres de collagène (filaments d’actine dans les sarcomères se connectent via la membrane cellulaire aux fibres de collagène). Cet arrangement permet de minimiser le stress à la jonction.
- Note de marraine: Beaucoup de repliements/invaginations qui augmentent la surface de contact ce qui diminue le stress mécanique. Les jonctions sont donc chargées et minimise la concentration des zones de contrainte.
- Jonction ostéotendineuse:
Cette jonction, nommée enthèse, existe sous deux formes fonctionnelles: les insertions directes et indirectes.
- Les insertions directes sont organisées en quatre couches. Les fibres de collagènes du tendon s’insèrent directement dans l’os dans une transition graduelle de composition matérielle par ou à travers 4 zones:
o Tendon.
o Fibrocartilage.
o Fibrocartilage minéralisé.
o Os.
Le tendon s’unit au fibrocartilage, qui lui s’unit au fibrocartilage calcifié, pour finalement s’attacher à l’os. Typiquement, on retrouve ce type de jonction aux régions soumises à d’importantes forces de traction (ex.: la coiffe des rotateurs). - Les insertions indirectes, qui sont moins nombreuses dans le corps, s’insèrent directement sur le périoste par les fibres de Sharpey. On retrouve ces jonctions dans les endroits où la force de traction de prédomine pas.
Quelle est l’innervation (inclure le type de récepteur) et la vascularisation d’un tendon?
Vascularisation:
- Région hypovasculaire. L’approvisionnement en sang et l’innervation du tendon se font principalement par l’endoténon et l’épiténon. Les vaisseaux sanguins pénètrent dans le paraténon ou à la jonction osseuse, et se propagent le long de l’endoténon. Dans le cas des tendons qui sont entourés d’une membrane synoviale, leur nutrition se fait par diffusion via le liquide synovial.
- De plus, des régions spécifiques de certains tendons ont été identifiées comme étant avascularisées, présentant ainsi un risque élevé de rupture. C’est le cas dans les tendons des muscles supraépineux, le chef long du biceps brachial, le tendon d’Achille et le tendon rotulien.
- Les vaisseaux sanguins sont présents dans le tendon mais pas dans le fibrocartilage.
Innervation:
- Chaque fascicule est innervé individuellement.
- Les nerfs sont contenus dans l’endoténon avec la fibre.
- Habituellement, il est innervé par les mêmes fibres que son muscle.
- Le tendon possède plusieurs types de terminaisons nerveuses:
o Les organes tendineux de Golgi fournissent de l’information sur l’état d’équilibre lors de stimulations importantes sur de longues périodes, et sur la longueur du muscle. Ils permettent de détecter la position des membres dans l’espace (proprioception).
o Les corpuscules de Pacini sont des mécanorécepteurs sensibles à action rapide, et les terminaisons de Ruffini, sont sensibles sur des périodes prolongées. Ces récepteurs spécifiques sont situés dans les jonctions myotendineuses.
o Finalement, il y a des terminaisons nerveuses libres, qui sont responsables de la nociception, qui elles sont situées à l’enthèse (jonction os-tendon).
Quelles sont les fonctions des tendons?
- Les tendons aident à la locomotion et à la stabilisation dynamique des articulations. Leurs propriétés élastiques et viscoélastiques contribuent à leur capacité de résister à une variété de scénarios de contraintes. De plus, la connexion entre le muscle et l’os permet le transfert de la force du muscle à l’os, et ainsi permettre les mouvements volontaires très spécifiques du système musculosquelettique.
- En effet, les tendons procurent un avantage mécanique au muscle en concentrant ou en redirigeant sa force, en allongeant son bras de levier, ou en agissant en tant que poulie.
- En plus, les tendons ont une fonction mécanique qui permet d’exercer une contrainte lors des mouvements des articulations afin d’en renforcer la stabilité. En effet, l’insertion du tendon dans l’articulation lui permet de résister aux translations des surfaces articulaires. Par exemple, les ischiojambiers sont un stabilisateur secondaire à l’articulation du genou en protégeant la translation tibiale antérieure.
Note de marraine:
1- Transmettre la force entre le muscle et l’os
2- Quand le tendon est étiré, il emmagasine de l’énergie élastique et donc peut contribuer au mouvement.
3- Stabilisation de l’articulation
Quelles sont les trois composantes de la fonction tendineuse? (les décrire si nécessaire)
1- Anisotropie: Caractéristique d’un tendon qui stipule que ses propriétés varient en fonction de la direction et magnitude appliquée.
2- Propriétés élastiques:
- Permettent de stocker et de transférer de l’énergie.
- Cela amène donc un effet protecteur sur le système musculosquelettique, car le tendon peut absorber les forces et protéger les tissus environnants.
- Permet aux tendons de reprendre sa charge
3- Propriétés viscoélastiques:
- Permet de modifier sa rigidité selon la charge imposé (selon sa composition en eau et collagène)
Ainsi, à faible charge, les propriétés viscoélastiques sont plus importantes, tandis qu’à charge élevée, ce sont les propriétés élastiques qui entre plus en jeu.
De quoi dépend la résistance et l’étirement d’un tendon? (et décrire brièvement ce qui en découle)
1- Taille: Les tendons plus larges tolèrent des forces plus grandes.
2- Composition
3- Longueur du tendon: Les tendons plus longs peuvent s’étirer plus longuement.
Ainsi, avec plus de fibres on a:
- ↑ Force
- ↑ Rigidité
- (=) Rupture par élongation
Avec des tendons plus longs on a:
- (=) Force
- ↓ Rigidité
- ↑ Rupture par élongation
Décrire ce qu’est la courbe contrainte-déformation (ce qu’elle comprend)?
Courbe qui permet d’étudier le concept d’anisotropie
1- Toe Region: le tendon s’étire facilement à cause du recrutement des fibres de collagène qui sont ondulées à l’origine.
Au repos, le tendon est plissé/vagué. Ainsi, il se tend sous une force minimale et reprend sa forme initiale une fois la force supprimée; il n’y a pas (ou à peine) de déformation physique des fibrilles de collagène.
2- Région linéaire (2 à 4% d’allongement): Cela représente la rigidité du tendon.
Le tendon résiste à la déformation grâce à l’adhérence entre les tropogènes (liens pontiques)(cross-links) et la friction entre les fibrilles.
La pente correspond à la rigidité du tendon et reflète les propriétés matérielles du tendon.
3- Point de rupture (Failure point)
- 3.1 Partial Failure –> Les liens entre les fibrilles commencent à se rompre.
◊ Après la rupture des premières fibres, la courbe de force générée par le tendon atteint un plateau et diminue rapidement à mesure que les fibrilles rompent.
- 3.2 Total Failure –> Rupture du tendon se produit à environ 8% à 10% d’allongement
◊ Dommages peuvent survenir pendant la charge et pendant la décharge rapide qui pourrait causer un cisaillement dans le tendon expliquant la tendinopathie.
Quels sont les facteurs biologiques qui influencent les propriétés des tendons?
L’âge
L’âge:
- Selon les études, il a été prouvé que les tendons des personnes plus âgées sont plus susceptibles aux blessures.
Les comorbidités:
- Les comorbidités telles que le diabète, l’hypercholestérolémie et les maladies rénales peuvent également conduire à la dégradation des tendons.
Le niveau d’activité:
- Il a aussi été démontré que l’exercice peut être dommageable sur les tendons qui ont un ratio contrainte-déformation élevé lorsqu’ils sont comparés aux tendons d’individus du même âge.
Localisation anatomique:
- Finalement, la localisation des tendons fait en sorte que la tension peut affecter les propriétés des tendons. Certains seront donc plus soumis à un ratio de contrainte-déformation que d’autres.
Quelle est la différence entre tendinite et tendinose?
Le terme tendinite est remplacé par la tendinose.
Tendinite:
- Associée à une réponse inflammatoire due à des charges répétitives.
- Implique une lésion aiguë qui nécessite une intervention minimale.
- Causé par un évènement connu et précis dans le temps.
- -> Déchirure des tendons et bris des vaisseaux sanguins qui provoquent une réponse inflammatoire.
- Signes et symptômes: Dlr, Oedème, Raideur, Chaleur, dysfonctionnement du tendon, Dégénérescence radiographique.
- Apparenté à une tendinopathie aigue
Tendinose:
- Peut être due à un usage excessif et à une difficulté/un échec du tendon à réparer les dommages.
- Absence d’inflammation.
- Signes et symptômes: Dlr, augmentation de la taille du tendon, dysfonctionnement du tendon, dégénérescence radiographique
- Apparenté à une tendinopathie chronique
Causé par: Le collagène est désorganisé, la matrice extracellulaire est présente en plus grande quantité, le nombre de ténocytes est augmenté, et on voit de la néovascularisation (formation de nouveau vaisseaux irriguant une anomalie tissulaire)
Distinguer une lésion tendineuse directe vs indirecte et ce qu’il provoque… (tendinopathie)
Lésion tendineuse directe:
- Impliquent un traumatisme direct (ex.: lésion par une arme) sur le tendon qui provoque une déchirure. Dans ces cas, le tendon lacéré se rétracte dû à son attache au muscle. Puisque le gaine du tendon est lésée, le risque d’infection de l’espace hypo-vasculaire est augmenté, car il n’est plus nourri par le liquide synovial.
Lésion tendineuse indirecte:
- Résultat d’une charge excessive sur l’unité muscle-tendon-os, jusqu’au point de rupture du tendon.
- La tendinose est donc un facteur prédisposant à ce type de rupture. De plus, la localisation d’un tendon dans une zone hypo-vasculaire est aussi une étiologie possible. On voit donc souvent ces lésions à la coiffe des rotateurs, au chef long et à la partie distale du biceps, aux tendons des ischiojambiers, au tendon d’Achille et au tendon patellaire des quadriceps.
- Le mécanisme classique de blessure de ce type de rupture est par une contraction excentrique, dans laquelle la jonction myotendineuse est allongée. (conduit à la rupture d’un site faible, car étiré augmente potentiel de dommage)
Que forme le mécanisme de réparation d’une lésion tendineuse et ce qui en découle…
Le mécanisme de réparation d’une lésion tendineuse se fait par le biais de la formation d’une cicatrice, qui forme un tissu biologiquement et mécaniquement moins bon que le tendon d’origine. Dans certains cas, il arrive que la cicatrisation soit fonctionnelle. Dans le cas inverse, il est possible que la cicatrisation non fonctionnelle mène à une lésion supplémentaire, à une instabilité articulaire, ou à une altération de la fonction articulaire.
Décrire le processus de guérison d’une lésion tendineuse…
- Inflammation:
Les cellules inflammatoires et les érythrocytes migrent vers le site de la lésion et forment un gap entre les extrémités tendineuses de la lésion. Ensuite, la résorption de l’hématome initial est enclenchée par les monocytes et les macrophages qui pénètrent la lésion. Divers facteurs vasoactifs et chimiotactiques augmentent la vascularisation et recrutent davantage de cellules inflammatoires, ce qui déclenche la dégradation et la réparation dans le but de remplacer le matériel endommagé. Vers la fin de la phase inflammatoire, des ténocytes commencent à migrer vers la lésion afin de synthétiser du collagène de type III. - Prolifération:
Quelques jours après le traumatisme, la prolifération matricielle et cellulaire prédomine au site de la lésion. Cette phase est caractérisée par la production continue de collagène, créant un tissu fibreux ressemblant à une cicatrice. La synthèse de collagène de type III est maximale pendant cette phase, et le nombre de cellule reste élevé. - Remodelage:
La phase de remodelage débute environ 6 semaines après la lésion. Elle se caractérise par une diminution progressive du nombre de cellules et de la vascularisation. Le tissu cicatriciel s’organise de plus en plus et il mature. Les fibres de collagène et les fibroblastes tentent de se réorienter le long du tendon. Dans cette phase, la synthèse de collagène de type I est prédominante.
Expliquer comment la phase de remodelage d’une lésion tendineuse peut avoir lieu et les complications potentiels associées?
Le remodelage du tendon peut se faire de façon extrinsèque ou intrinsèque. Le mécanisme extrinsèque implique que des cellules de la périphérie envahissent le site de la lésion, tandis que le mécanisme intrinsèque implique des cellules à l’intérieur du tendon lui-même. Ces deux mécanismes agiraient en même temps dans la guérison du tendon, mais le mécanisme extrinsèque serait la cause d’une plus grande quantité d’adhérences. En effet, il arrive parfois que le tissu cicatriciel soit nocif au fonctionnement du tendon et empêche son glissement sur les structures environnantes.
Qu’est-ce que la TCR? (définir)
La TCR est un terme général désignant le syndrome d’accrochage sous-acromial, la tendinite, la tendinose ou la rupture partielle de la coiffe des rotateurs et la bursite sous-acromiale. Toutes ces conditions seraient causées par l’inflammation ou la dégénérescence des tissus mous situés entre l’arche coraco-acromiale et la tête humérale. Lorsque le membre supérieur est en élévation, ces tissus seraient comprimés dans cet espace.
→ L’arche coraco-acromiale est formée du processus coracoïde, de l’acromion, de la bourse sub-acromiale et du ligament coraco-acromiale.
Précision pour compréhension du syndrome d’accrochage (pas dans les lectures):
- Accrochage des tendons de la coiffe des rotateurs, principalement le supra-épineux, contre la surface inférieure du tiers antérieur de l’acromion, le ligament coraco-acromial et occasionnellement l’articulation acromio-claviculaire.
- Lors de la flexion de l’épaule, le tendon du supra-épineux et la longue portion du tendon du biceps doivent passer sous l’arche coraco-acromiale causant un accrochage.
Quels sont les mécanismes intrinsèques de la TCR?
Les mécanismes intrinsèques réfèrent aux propriétés histologiques, mécaniques et physiologiques des tendons. Les mécanismes intrinsèques comprennent principalement les changements dégénératifs liés à l’âge, à l’altération des propriétés mécaniques ou de la vascularisation du tendon, ou d’un déséquilibre entre la dégénérescence et la synthèse de la matrice extracellulaire. Ils rendent le tendon vulnérable aux forces trop importantes.
Note de marraine: La douleur et le conflit résultent d’une affection localisée du tendon, par exemple une tendinopathie calcifiante ou dégénérative.
Décrire l’âge comme mécanisme intrinsèque de la TCR?
Âge: Il a été démontré comme un facteur important de la modification des propriétés du tendon, notamment une diminution de l’élasticité et de la force maximale de tension. –> Dû à:
→ Développement de fibrocartilage dans le tendon
→ Diminution de la concentration des GAGs et des PGs
→ Augmentation des fibres de collagène de type III
(mène à force plus faible et disposition irrégulière)
→ Observables lors de tendinopathies chroniques
(en tendinopathie aigue on observerait une augmentation de l’épaisseur du tendon due au processus de guérison en cours)