Tunnels routiers + 300 m Flashcards
Conditions pour qu’un tunnel soit catégorisé en “urbain” ?
Tunnels implantés dans les unités urbaines de plus de 20 000 habitants et remplissant au moins une des conditions suivantes :
- Trafic prévisible supérieur à 1 000 véhicules/voie de circulation à l’heure de pointe quotidienne ;
- Risque de remontée de queue en tunnel lié à la présence d’un carrefour non dénivelé peu après la sortie de l’ouvrage ou à tout autre dispositif permanent ;
- Existence en tunnel d’échangeur ou d’aménagement pour piétons, deux roues, transports en commun, dessertes, etc. ;
Conditions pour qu’un tunnel soit catégorisé en “non urbain” ?
tunnels ne satisfaisant pas aux conditions permettant de les considérer comme des tunnels urbains ;
Quels sont les 2 types de trafic que l’on peut rencontrer dans les tunnels, et quelles sont les conditions ?
Les tunnels à faible trafic :
tunnels dont le trafic prévisible de chaque sens est inférieur à la fois à 2 000 véhicules/jour en moyenne annuelle et 400 véhicules à l’heure de pointe (les poids lourds sont comptés pour 5 véhicules) ;
Les tunnels à trafic non faible :
tunnels ne satisfaisant pas aux conditions permettant de les considérer comme des tunnels à faible trafic.
Quels types de tunnels est exclusivement rencontré sur le secteur BSPP ?
Sur le secteur Brigade, les tunnels de plus de 300 mètres sont donc tous des tunnels urbains à trafic non faible.
Sur quoi sont axés les principes de sécurités dans les tunnels ?
C’est pourquoi les principes de sécurité sont axés sur l’auto-évacuation des usagers.
Quels sont les deux éléments fondamentaux de l’intervention ?
La connaissance de l’ouvrage et les délais d’intervention
Composition du 1er échelon Tunnels + 300 m ?
Accès 1 :
1 OGC
1 PC TAC de niveau 2
1 EP CGI (attaque)
1 CRAC
1 GELD
2 VSAV
1 AR
1 VSTI
Accès 2 :
1 EP (soutien amont)
Accès 3 :
1 EP (aval)
Composition du 2ème échelon Tunnels + 300 m ?
1 OSG
2 EP dont 1 F
le DSM
1 AR
1 CD
1 PEV
1 VGD
Les engins de secours sont-ils autorisés à s’engager dans l’espace sinistré ?
Aucun engin de secours, de quelque service de secours que ce soit, n’est autorisé à s’engager dans l’espace trafic sinistré sans l’ordre express du COS.
Dans quelle(s) condition(s) les engins de seours peuvent-ils s’engager dans l’espace sinistré ?
Ils ne doivent s’engager que si les conditions ambiantes le permettent, en ayant à chaque instant une solution de repli immédiat permettant d’échapper à un mur de fumées qui viendrait à leur rencontre.
Comment les secours devront-ils accéder prioritairement au tunnel sinistré ?
Il sera toujours donné priorité à un accès à l’ouvrage par les issues de secours, dont les dispositions constructives garantissent une meilleure protection des intervenants.
Où et comment s’engage le 2ème engin pompe ?
Le deuxième engin-pompe (dénommé par la suite EP SOUTIEN AMONT), après reconnaissance du tube non sinistré dans le cas des tunnels bitubes, s’engage sur ordre du COS dans le sens de circulation présumé du sinistre, en complément ou en soutien de l’engin-pompe ATTAQUE ;
Où et comment s’engage le 3ème engin pompe ?
le troisième engin-pompe (dénommé par la suite EP SOUTIEN AVAL) s’engage côté aval, sur ordre du COS, soit par l’issue de secours située immédiatement en aval du sinistre, soit par le débouché du sens de circulation présumé du sinistre. Le risque de voir surgir un usager ne pouvant être totalement écarté, il ne pénètre dans le tunnel que si les conditions de trafic permettent de le faire en toute sécurité.
Rôle de l’E-P attaque (CGI)
- Se rend à l’accès principal ;
- Demande le deuxième échelon si besoin et, éventuellement, d’autres moyens supplémentaires ;
- Prend les premières mesures qu’il juge nécessaires conformément à la MGO ;
- Renseigne l’officier de garde compagnie.
Rôle de l’EP soutien amont dans un tunnel bitube ?
- Effectue une reconnaissance du tube non sinistré et se rend à l’accès du sens de circulation du tube sinistré ;
- Prend contact avec le COS ;
- s’engage en appui, en fonction des conditions d’accessibilité.