Troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Quels sont quelques facteurs de vulnérabilité associés aux troubles psychotiques ?

A

Hérédité, complications obstétricales, certaines maladies ou virus in-utéro, et stresseurs environnementaux.

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2
Q

Pourquoi la prédisposition génétique est-elle importante dans le développement des troubles psychotiques ?

A

Elle est nécessaire pour que les stresseurs environnementaux déclenchent l’apparition des symptômes chez les individus vulnérables.

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3
Q

Quels sont les principaux facteurs biologiques prédisposant aux troubles psychotiques ?

A

: Hérédité, facteurs génétiques, biochimiques, neuroendocriniens et structuraux.

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4
Q

Comment la consommation de substances influence-t-elle le risque de psychose ?

A

L’usage de drogues, comme le cannabis et les stimulants, peut déclencher ou aggraver des symptômes psychotiques chez les personnes vulnérables.

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5
Q

Quels facteurs environnementaux sont associés à un risque accru de troubles psychotiques ?

A

Exposition aux virus, consommation de substances, urbanicité, immigration, traumatismes infantiles et stress.

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6
Q

Qu’est-ce que la psychose ?

A

C’est un état mental caractérisé par une perte de contact avec la réalité, avec des perturbations dans la pensée, le raisonnement et l’humeur.

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7
Q

Quels sont quelques symptômes courants de la psychose ?

A

Hallucinations, délires, pensée désorganisée et altérations de l’humeur.

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8
Q

Dans quels contextes la psychose peut-elle survenir ?

A

Elle peut survenir dans le cadre de troubles mentaux (comme la schizophrénie), de troubles affectifs ou en réaction à des événements traumatiques ou à la consommation de substances.

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9
Q

Qu’est-ce que la schizophrénie ?

A

C’est un trouble mental caractérisé par des périodes de perte de contact avec la réalité, accompagnées de symptômes psychotiques.

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10
Q

Quels sont les quatre types de symptômes associés à la schizophrénie ?

A

Symptômes positifs, négatifs, cognitifs et affectifs.

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11
Q

Quels sont les critères A1 et A5 du DSM-5-TR pour le diagnostic de la schizophrénie ?

A

: A1 concerne les idées délirantes et A5 se réfère aux symptômes négatifs, comme l’aboulie ou la diminution de l’expression émotionnelle, qui doivent persister pendant 6 mois.

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12
Q

Quelles sont les conséquences des symptômes négatifs chez une personne atteinte de schizophrénie ?

A

Ils entraînent un déclin des aptitudes habituelles, nuisent à la réhabilitation socioprofessionnelle et causent des relations sociales difficiles.

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13
Q

Comment les personnes atteintes de schizophrénie vivent-elles leurs symptômes affectivement ?

A

: Leur expérience peut varier, allant d’une acceptation relative à une grande détresse et colère.

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14
Q

Quelles sont les deux formes d’idées délirantes mentionnées ?

A

: Idées de grandeur (croyance en des capacités exceptionnelles) et idées de persécution (sentiment d’être en danger ou ciblé par d’autres).

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15
Q

Quel type de thérapie utilise des avatars pour aider les patients à gérer leurs hallucinations ?

A

Certaines thérapies utilisent des avatars créés en réalité virtuelle pour travailler sur la réponse aux voix et aux délires. / Certaines thérapies utilisent des avatars créés en réalité virtuelle pour travailler sur la réponse aux voix et aux délires.

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15
Q

Que doit faire un infirmier si un patient mentionne des idées de persécution ?

A

Demander au patient s’il se sent en sécurité à l’hôpital et qui lui fait peur.

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16
Q

Quelles sont quelques manifestations comportementales de la désorganisation de la pensée chez un patient schizophrène ?

A

Difficulté à communiquer clairement, néologismes, oublie des actions, incapacité à planifier la journée, et comportements répétitifs sans but.

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17
Q

Qu’est-ce que la catatonie et quels en sont quelques symptômes ?

A

: La catatonie est un état de stupeur qui peut inclure la flexibilité cireuse (rester dans une position longtemps), le mutisme, et des gestes stéréotypés.

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18
Q

: Quels facteurs peuvent augmenter le risque de comportements violents chez un patient schizophrène ?

A

L’abus de substances, des antécédents de trouble de conduite, et une absence de suivi médical adéquat.

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19
Q

: Quelles sont les conséquences des troubles cognitifs chez un patient atteint de schizophrénie ?

A

Ils affectent des fonctions comme la mémoire, l’attention, et la capacité d’effectuer des activités de la vie quotidienne (AVD), entraînant une invalidité professionnelle et sociale.

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20
Q

Quels sont les symptômes affectifs communs chez les patients schizophrènes ?

A

Risque de dépression et d’anxiété, dysphorie, avolition, isolement social, et mauvaise hygiène.

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21
Q

:Quels sont les types d’hallucinations courants chez les patients psychotiques ?

A

Hallucinations auditives, visuelles, olfactives et tactiles.

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22
Q

Quelles sont les principales idées délirantes rencontrées chez les patients psychotiques ?

A

Idées délirantes de persécution, de grandeur, et d’influence.

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23
Q

Quelle est la durée caractéristique d’un trouble psychotique bref ?

A

Plus d’un jour, mais moins d’un mois.

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24
Q

Qu’est-ce qui caractérise un trouble schizoaffectif ?

A

Symptômes psychotiques associés à des symptômes affectifs, avec persistance des symptômes psychotiques après la résolution de l’épisode affectif.

25
Q

Comment distingue-t-on un trouble psychotique induit par une substance d’une schizophrénie ?

A

Les symptômes psychotiques d’un trouble induit par une substance cessent généralement après l’arrêt de la consommation, tandis que ceux de la schizophrénie persistent.

26
Q

Quels sont les principaux types de troubles psychotiques ?

A

Trouble délirant, trouble psychotique bref, trouble schizoaffectif, trouble psychotique induit par une substance ou un médicament, et trouble psychotique dû à une affection médicale générale.

27
Q

Qu’est-ce que la désorganisation de la pensée dans les troubles psychotiques ?

A

C’est un symptôme où le discours devient incohérent et où les idées peuvent ne pas s’enchaîner logiquement, rendant la communication difficile.

28
Q

Quelle est la différence entre une idée délirante de grandeur et une idée de persécution ?

A

Une idée délirante de grandeur implique une fausse croyance en des capacités ou un statut supérieur, tandis qu’une idée de persécution implique la conviction que l’on est menacé ou ciblé par d’autres.

29
Q

Comment la schizophrénie affecte-t-elle l’humeur des patients ?

A

: Les patients peuvent éprouver de la dysphorie, de la dépression, de l’anxiété, et des fluctuations de l’humeur, ce qui contribue à l’isolement social et à la stigmatisation.

30
Q

Quelle est l’importance de l’évaluation initiale chez un patient psychotique ?

A

Elle permet de recueillir des informations sur l’état mental, d’observer les comportements, d’évaluer l’environnement et d’écouter les préoccupations du patient, favorisant ainsi une meilleure prise en charge

31
Q

Quels comportements peuvent indiquer une désorganisation chez un patient psychotique ?

A

Oublier des actions, des gestes répétitifs sans but, et des difficultés à communiquer clairement.

32
Q

Quels facteurs de risque peuvent conduire à une escalade de la violence chez les patients psychotiques ?

A

L’abus de substances, une histoire de troubles de conduite, et l’absence de suivi médical.

33
Q

Que peut-on observer dans le comportement d’un patient atteint de catatonie ?

A

Stupeur, flexibilité cireuse (rester dans une position pendant longtemps), mutisme, et comportements stéréotypés.

34
Q

Comment aborder un patient qui parle peu lors d’une évaluation ?

A

Il est important de montrer de l’intérêt, car cela peut encourager le patient à s’ouvrir et à partager davantage.

35
Q

Quels sont les critères d’un trouble psychotique bref ?

A

Symptômes psychotiques durant plus d’un jour, mais moins d’un mois, souvent liés au stress.

36
Q

Quels sont les éléments à évaluer lors de l’évaluation initiale des troubles psychotiques ?

A

Manifestations cliniques, évaluation de l’état mental, éléments indiquant un trouble psychotique, désorganisation, observation des comportements.

37
Q

Pourquoi est-il important d’écouter activement les idées du patient ?

A

Cela aide à établir une relation de confiance et peut encourager le patient à s’ouvrir, surtout s’il parle peu.

38
Q

Quels sont les résultats escomptés lors de la planification des soins pour un patient en psychose ?

A

Absence de comportements suicidaires ou violents, utilisation de stratégies d’adaptation, reconnaissance des pensées réalistes, autonomie dans les AVQ, adhésion au traitement médicamenteux.

39
Q

Quelle est l’importance de l’adhésion au traitement médicamenteux pour les patients atteints de troubles psychotiques ?

A

L’adhésion au traitement est essentielle pour réduire les symptômes psychotiques et améliorer la qualité de vie du patient.

40
Q

Quelles stratégies peuvent être utilisées pour gérer les hallucinations chez un patient psychotique ?

A

: Offrir un soutien, protéger le patient et ses proches, et engager des conversations pour atténuer la perception des voix.

41
Q

Comment aider un patient à acquérir de l’autonomie dans le cadre de ses soins ?

A

Encourager le patient à s’impliquer dans ses soins et à prendre des décisions concernant son traitement

42
Q

Quelles sont les méthodes pour gérer l’environnement d’un patient psychotique ?

A

Créer un environnement sûr et favorable qui facilite des comportements sociaux appropriés et réduit le stress.

43
Q

Pourquoi la prévention des rechutes est-elle importante dans les soins des troubles psychotiques ?

A

La prévention des rechutes est cruciale pour maintenir la stabilité du patient et éviter la réapparition des symptômes.

44
Q

Quel est le rôle des soins interdisciplinaires dans le traitement des troubles psychotiques ?

A

Les soins interdisciplinaires permettent de fournir une approche globale qui prend en compte les besoins physiques, psychologiques et sociaux du patient.

45
Q

Comment établir un climat de confiance avec un patient atteint de schizophrénie ?

A

Créer un environnement sécurisant, être disponible et montrer de l’empathie.

46
Q

Pourquoi est-il important de respecter le rythme du patient ?

A

Encourager la participation dans les décisions concernant son traitement et proposer des choix

47
Q

Quelle est l’importance de reconnaître et gérer les hallucinations chez un patient schizophrène ?

A

Valider les expériences du patient sans renforcer les croyances délirantes tout en aidant à gérer les symptômes.

48
Q

Quels signes montrent une amélioration des symptômes positifs chez un patient schizophrène ?

A

Réduction des hallucinations et diminution des idées délirantes.

49
Q

Comment peut-on évaluer la stabilité émotionnelle d’un patient en rétablissement ?

A

En observant une réduction de l’anxiété et une amélioration de l’humeur.

50
Q

Quels sont des signes d’amélioration des fonctions cognitives ?

A

Meilleure attention, concentration et clarté de pensée.

51
Q

Quelles capacités indiquent une autonomie dans les AVQ ?

A

Gestion des autosoins et capacité à suivre un emploi du temps.

52
Q

Quelles indications montrent une adhésion au traitement chez un patient ?

A

Prise régulière des médicaments et volonté de discuter du traitement.

53
Q

Qu’est-ce que la contention physique ?

A

Utilisation de dispositifs pour restreindre les mouvements d’un patient pour assurer sa sécurité.

54
Q

Quels sont les objectifs de l’isolement en soins infirmiers ?

A

Protéger le patient et les autres lorsque le patient représente un risque immédiat.

55
Q

Que signifie “mesures de coercition” ?

A

Techniques pour forcer un patient à se conformer aux traitements, même sans consentement.

56
Q

Quelles sont les considérations éthiques concernant la contention et l’isolement ?

A

Utilisation justifiée, consentement éclairé, et respect de la dignité du patient.

57
Q

Quand doit-on utiliser la contention physique ?

A

En dernier recours, lorsque la sécurité du patient ou des autres est menacée.

58
Q

Qu’est-ce que l’évaluation accrue lors de la contention ?

A

Surveillance de l’état du patient toutes les 15 minutes pour ajuster la mesure si nécessaire.

59
Q

Quelle est l’importance du consentement dans les mesures de contrôle ?

A

Chercher un consentement libre et éclairé, même si le patient est en crise.

60
Q

Comment réagir si le patient refuse un traitement nécessaire ?

A

Justifier la nécessité du traitement, par exemple, s’il se met en danger.

61
Q

Quelles sont les implications éthiques des mesures de coercition ?

A

Doivent être justifiées et respectueuses, en évitant l’intimidation du patient.