Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Quelle est la fonction initiale de l’anxiété ?

A

L’anxiété sert d’avertissement face à une menace, réelle ou non.

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2
Q

Qu’est-ce que l’anxiété ?

A

C’est un sentiment diffus et subjectif de malaise, souvent sans objet identifiable. / L’anxiété est une réaction émotionnelle devant l’anticipation d’une menace future, entraînant un sentiment d’insécurité.

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3
Q

Quand l’anxiété devient-elle pathologique ?

A

L’anxiété devient pathologique lorsque la réponse qu’elle engendre altère le fonctionnement normal de la personne et qu’elle persiste en l’absence de menace.

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4
Q

Comment définir le stress ?

A

Le stress est une réponse physiologique à un stimulus nécessitant une adaptation, avec des perturbations biologiques et psychologiques.

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5
Q

Quelle est la principale différence entre l’anxiété et le stress ?

A

L’anxiété est émotionnelle et liée à une menace future, tandis que le stress est physiologique et en réponse à un stimulus immédiat.

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques cognitives/perceptives au stade léger de l’anxiété ?

A

Champ visuel étendu, conscience de multiples stimuli environnementaux et internes, et pensées souvent dispersées mais maîtrisées.

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7
Q

Quelles sont les réactions émotionnelles/comportementales au stade léger de l’anxiété ?

A

Sentiment de confort et de sécurité, apparence détendue, voix calme, état normal de productivité, et comportements habituels.

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8
Q

Quel est l’impact de l’anxiété légère sur la productivité ?

A

L’anxiété légère n’affecte pas négativement la productivité et peut même maintenir un état de normalité.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques cognitives/perceptives au stade modéré de l’anxiété ?

A

État d’alerte, champ visuel rétréci et concentré, optimal pour la résolution de problèmes et l’apprentissage, avec une attention élevée.

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10
Q

Quel est l’impact de l’anxiété modérée sur l’apprentissage ?

A

L’anxiété modérée crée un environnement favorable pour la résolution de problèmes et l’apprentissage en raison de l’attention élevée et de la concentration.

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10
Q

Quelles sont les réactions émotionnelles/comportementales au stade modéré de l’anxiété ?

A

Sentiment d’être capable d’affronter des défis, plein d’énergie, engagement dans des activités compétitives et apprentissage de nouvelles habiletés, avec une voix et une expression faciale intéressées.

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques cognitives/perceptives au stade grave de l’anxiété ?

A

Champ visuel très rétréci, attention sélective, distorsion du temps, tendance à la dissociation et hypervigilance.

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12
Q

Quelles sont les réactions émotionnelles/comportementales au stade grave de l’anxiété ?

A

Sentiment de menace et hypersensibilité, sentiment de surcharge, agitation psychomotrice, signes de dépression, manifestation de déni, plaintes de maux et de douleurs, agitation ou irritabilité, besoin d’espace, mouvements constants des yeux ou regard fixe.

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13
Q

Comment le stade grave de l’anxiété affecte-t-il la perception du temps ?

A

Il peut provoquer une distorsion du temps, où les événements semblent se dérouler soit plus rapidement, soit plus lentement.

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14
Q

Quelles sont les caractéristiques cognitives/perceptives au stade de panique ?

A

Perception totalement dispersée ou bloquée, résolution de problèmes et pensées logiques improbables, perception d’irréalité et dissociation fréquente.

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15
Q

Quelles sont les réactions émotionnelles/comportementales au stade de panique ?

A

Sentiment d’impuissance, perte totale de maîtrise, sentiments de colère ou de terreur, attitude combative ou retrait, pleurs ou fuite, désorganisation totale, comportement extrêmement actif ou inactif.

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16
Q

Quel sentiment prédomine souvent au stade de panique ?

A

Un sentiment d’impuissance, accompagné de terreur et de perte de contrôle sur soi ou sur la situation.

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17
Q

Quelles sont les trois réactions possibles face à une situation menaçante ?

A

Figer, fuir, foncer.

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18
Q

Qu’est-ce qu’une attaque de panique ?

A

Une attaque de panique est une apparition soudaine de symptômes physiques intenses, accompagnée d’un sentiment de terreur et d’appréhension d’une catastrophe imminente.

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19
Q

Quels sont quelques symptômes physiques typiques d’une attaque de panique ?

A

Tachycardie, palpitations, étourdissements, dyspnée et un sentiment de mort imminente.

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20
Q

Les attaques de panique peuvent-elles être déclenchées par des signaux ?

A

Oui, les attaques de panique peuvent être déclenchées par un signal ou peuvent survenir de manière inattendue.

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21
Q

Quel est le rôle de l’infirmière lors d’une attaque de panique ?

A

L’infirmière contribue à l’établissement du diagnostic, explore les symptômes du patient, rassure le patient et collecte des données sur les manifestations des attaques.

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22
Q

Comment caractérise-t-on un trouble panique ?

A

Le trouble panique est caractérisé par des attaques de panique récurrentes et inattendues, suivies d’une crainte persistante d’une nouvelle attaque.

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23
Q

Que se passe-t-il généralement un mois après la dernière attaque de panique dans le trouble panique ?

A

Il y a une crainte persistante de subir une nouvelle attaque, ce qui pousse à modifier les habitudes de vie pour éviter un nouvel épisode.

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24
Q

Quelle est l’une des préoccupations majeures dans le trouble panique ?

A

L’inquiétude des implications éventuelles de l’attaque ou de ses conséquences sur la vie quotidienne et la santé.

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25
Q

Pendant combien de temps doivent durer les symptômes pour diagnostiquer un trouble d’anxiété généralisé (TAG) ?

A

Les symptômes doivent durer au moins six mois, avec des manifestations presque chaque jour.

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26
Q

Quels sont les trois des six symptômes nécessaires pour diagnostiquer un TAG ?

A

Agitation ou sensation d’être survoltée, fatigabilité, difficulté à se concentrer ou trous de mémoire, irritabilité, tension musculaire, perturbation du sommeil.

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27
Q

Comment le TAG affecte-t-il la vie quotidienne ?

A

Il perturbe le fonctionnement dans diverses sphères de la vie, comme le travail, les relations ou la santé.

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28
Q

Quelles sont les caractéristiques mentales communes chez une personne atteinte de TAG ?

A

Il perturbe le fonctionnement dans diverses sphères de la vie, comme le travail, les relations ou la santé.

29
Q

Quelles sont les caractéristiques mentales communes chez une personne atteinte de TAG ?

A

La personne envisage souvent les pires scénarios et tolère mal l’incertitude

30
Q

Quelles sont les deux manifestations principales du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ?

A

Les obsessions et les compulsions.

31
Q

Qu’est-ce qu’une obsession dans le contexte du TOC ?

A

Une obsession est une pensée, une image ou une impulsion récurrente et intrusive qui provoque de la détresse. / Une obsession est une idée, une pensée ou une impulsion récurrente et persistante qui augmente l’anxiété. La personne tente de les ignorer ou de les neutraliser avec d’autres pensées ou actions.

32
Q

Qu’est-ce qu’une compulsion dans le TOC ?

A

Une obsession est une pensée, une image ou une impulsion récurrente et intrusive qui provoque de la détresse.

33
Q

Quel rôle joue l’anxiété dans le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ?

A

L’anxiété est au centre du TOC, car les compulsions sont effectuées pour tenter de réduire l’anxiété causée par les obsessions.

34
Q

Quand une compulsion devient-elle intrusive et perturbatrice ?

A

Lorsqu’elle entraîne une perte de temps considérable, de la détresse ou une altération du fonctionnement.

35
Q

Quels sont des exemples d’obsessions courantes dans le TOC ?

A

Peur de contamination, peur d’avoir oublié ou fait quelque chose de grave, pensées interdites ou taboues, peur de se faire mal ou de faire du mal aux autres.

36
Q

Donne des exemples de compulsions dans le TOC.

A

Lavage excessif des mains, vérifications incessantes, comportements variés comme éviter les lignes de trottoir, vérifications répétées du rond de la cuisinière.

37
Q

Pourquoi une personne atteinte de TOC effectue-t-elle des compulsions ?

A

Pour tenter de prévenir ou réduire l’anxiété causée par les obsessions et prévenir des catastrophes imaginaires.

38
Q

Qu’est-ce qu’une phobie spécifique ?

A

C’est une peur marquée et persistante d’un objet ou d’une situation spécifique, disproportionnée par rapport au danger réel et qui persiste plus de 6 mois.

39
Q

Quels sont les types de phobies spécifiques ?

A

Phobies d’animaux, environnementales, situationnelles, et du sang-injection-blessure.

40
Q

Quelles conséquences une phobie spécifique peut-elle avoir sur la personne

A

Elle peut créer des attaques de panique, des chocs vagaux (notamment chez les hommes).

41
Q

Que déclenche l’exposition au stimulus phobogène chez une personne avec une phobie spécifique ?

A

Elle déclenche une réponse anxieuse immédiate sous forme d’attaque de panique (phobies situationnelles, animales, environnementales) ou de choc vagal (phobies sang-injection-blessure).

42
Q

Comment se manifestent les phobies spécifiques chez les enfants ?

A

Les enfants pleurent, font des crises de colère, figent ou s’accrochent à quelqu’un ou quelque chose lorsqu’ils sont confrontés à leur phobie.

43
Q

Comment réagissent les adultes face à leurs phobies spécifiques ?

A

Les adultes reconnaissent que leur peur est excessive, évitent les situations phobogènes, ou endurent ces situations avec une grande souffrance.

44
Q

Quels facteurs influencent l’intensité des réactions phobiques ?

A

La proximité avec le stimulus phobogène et la possibilité de s’échapper influencent l’intensité des réactions phobiques.

45
Q

Quels outils peuvent être utilisés pour évaluer l’anxiété ?

A

L’échelle de l’évaluation de l’anxiété de Hamilton et l’inventaire d’anxiété de Beck.

46
Q

Pourquoi est-il important de reconnaître les symptômes associés à l’anxiété ?

A

Les symptômes associés comme la tachycardie ou les palpitations aident à mieux évaluer la sévérité de l’anxiété et à adapter les soins.

47
Q

Quels sont les éléments à évaluer pour mieux comprendre les déclencheurs d’anxiété ?

A

Il faut connaître les éléments déclencheurs, la manière dont les symptômes se manifestent, la fréquence et la sévérité des symptômes.

48
Q

Quels sont les critères importants à évaluer lors de la collecte des données sur l’anxiété ?

A

Les critères incluent : la reconnaissance des manifestations de l’anxiété, les symptômes associés, le degré d’urgence, et les habitudes de vie.

49
Q

Quels sont les risques à évaluer chez une personne souffrant d’anxiété sévère ?

A

Il est important d’évaluer le risque suicidaire et la capacité d’adaptation de la personne.

50
Q

Quels sont les problèmes prioritaires à identifier lors de l’évaluation d’une personne anxieuse ?

A

Les problèmes prioritaires incluent les crises d’angoisse, les pensées intrusives, l’agitation, la perturbation du sommeil et les impacts sur les AVQ.

51
Q

Quels facteurs de risque doivent être évalués lors de l’analyse de l’anxiété ?

A

Les facteurs de risque incluent les antécédents personnels et familiaux, les événements de vie stressants, les troubles de santé chroniques et les facteurs aggravants comme la consommation d’alcool ou le manque de soutien.

52
Q

Quels sont les facteurs étiologiques pouvant contribuer à l’anxiété ?

A

Les facteurs étiologiques incluent des causes biologiques (déséquilibres chimiques), psychologiques (traumatismes, stress) et sociales (isolement, soutien faible).

53
Q

Pourquoi est-il important de personnaliser les interventions en fonction des facteurs de risque identifiés ?

A

Chaque personne a des facteurs uniques qui influencent son anxiété, donc les interventions doivent être adaptées pour être efficaces et répondre aux besoins spécifiques du patient.

54
Q

Quels sont les résultats escomptés pour un patient souffrant d’un trouble anxieux ?

A

Réduction des symptômes physiques et émotionnels, capacité accrue d’adaptation, amélioration de la prise de décisions et de la gestion des crises.

55
Q

Quels sont les résultats escomptés pour un patient souffrant d’un TOC ?

A

Maîtrise des pensées intrusives, réduction des rituels compulsifs, capacité à utiliser le temps libéré pour des activités sociales et quotidiennes.

56
Q

Quelles techniques peuvent aider à réduire l’anxiété ?

A

Techniques de relaxation, TCC, exposition graduelle, mise en place de routines d’auto-gestion comme un journal ou des distractions.

57
Q

Quels sont les signes de rétablissement pour un patient souffrant de troubles anxieux ou TOC ?

A

Réduction des symptômes, meilleure gestion émotionnelle, participation accrue aux activités sociales, et utilisation des techniques d’adaptation.

58
Q

Quels signes peuvent indiquer une rechute dans les troubles anxieux ou TOC ?

A

Retour des pensées obsessionnelles, incapacité à utiliser les techniques d’adaptation, évitement accru des situations, et repli social.

59
Q

Quand est-il nécessaire d’hospitaliser une personne souffrant de troubles anxieux ?

A

Lorsque la personne ou les autres sont en danger.

60
Q

Quels troubles concomitants peuvent justifier une hospitalisation chez une personne avec troubles anxieux ?

A

Réponse :
Les troubles dépressifs, le risque suicidaire, et l’abus de substances.

61
Q

Quels documents doivent être élaborés pour une personne hospitalisée pour des troubles anxieux ?

A

Un plan thérapeutique individualisé (PTI) et un plan de soins.

62
Q

Quelle est la première étape dans la gestion de l’anxiété chez un patient ?

A

Assurer la sécurité de la personne et de son environnement.

63
Q

Pourquoi est-il important d’encourager la verbalisation des situations anxiogènes chez le patient ?

A

Cela aide à identifier et à comprendre les déclencheurs spécifiques de l’anxiété, facilitant ainsi une gestion plus efficace.

64
Q

:Que doit faire l’infirmière pour éviter de transmettre son propre stress au patient ?

A

Elle doit évaluer son propre niveau d’anxiété et rester calme.

65
Q

Quels stimulants doivent être limités pour aider à réduire l’anxiété ?

A

La consommation de caféine, nicotine et autres stimulants du système nerveux central.

66
Q

Pourquoi est-il essentiel de créer un environnement calme pour le patient ?

A

Un environnement calme réduit les stimuli externes qui peuvent aggraver l’anxiété.

67
Q

Qu’est-ce que l’évaluation des résultats escomptés en soins infirmiers ?

A

C’est un processus qui mesure si les interventions de soins produisent les résultats souhaités chez le patient.

68
Q

Quels sont quelques signes de rétablissement à surveiller chez un patient ?

A

Amélioration des signes vitaux, diminution des symptômes, augmentation de la mobilité, retour de l’appétit, amélioration des résultats de tests de laboratoire.

69
Q

Pourquoi est-il important d’évaluer continuellement les résultats escomptés ?

A

Pour adapter le plan de soins en fonction de la réponse du patient aux interventions et garantir la meilleure qualité de soins possible.

70
Q
A