Troubles dépressifs et bipolaires Flashcards
Quelles sont les principales manifestations cliniques des troubles dépressifs
humeur dépressive, perte intérêt (anhédonie), anxiété, irritabilité/colère ; difficulté de concentration, pensées de mort, diminution excessive de l’estime de soi ; perte ou gain de poids en l’absence de régime, changement d’appétit, insomnie ou hyper somnolence, agitation ou ralentissement psychomoteur, fatigue
Quelles sont les principales manifestations cliniques des troubles bipolaires?
euphorie, irritabilité/colère, labilité émotionnelle, distractibilité, hallucinations (slm manie), augmentation de l’estime de soi, délire de grandeur, faible autocritique, altération du jugement, fuite des idées, augmentation de l’activité psychomotrice, désir constant de parler, diminution de sommeil, absence de fatigue, apparence négligée, comportements à risque
Quelles sont les principales attitudes et approches infirmières pour prendre soin d’une personne vivant une dépression?
Assurer la sécurité
- Risque de suicide et d’automutilation : éval régulière, milieu sécuritaire, augmenter facteurs de protection)
- Risque physique (bilan hydrique, alimentaire, suivi poids, paramètres vitaux)
Psychoéducation
- Écouter personne, évaluer connaissances/croyances, donner espoir (fréquente et traitable)
- Gestion stress et facteurs de risque, aide à résolution de problèmes
- Saines habitudes de vies : exercice physique (diminue risques + aide rétablissement), sommeil (troubles sommeil= facteur de risque, avec TCC?), tabac et alcool (exacerbe symptômes, peut interférer avec médication)
Activation comportementale : Aider la personne à trouver valeurs, forces et objectifs de vie, soutenir pour créer une liste de tâches graduées afin de se rapprocher des objectifs de vie
Quelles sont les principales attitudes et approches infirmières pour prendre soin d’une personne vivant un épisode de manie?
- Communication avec une personne en manie : diminuer les stimuli (lieu calme, parler peu et calmement), encadrer la personne (interpeller par nom, une directive positive, simple et claire), évaluer efficacement (choisir questions essentielles, questions courtes et fermées, répéter)
- Assurer sécurité personne : assurer sécurité des lieux (risque chute, blessures, conflits), un med PRN peut s’avérer nécessaire, évaluation continue des besoins physiologiques de base (sommeil et risque d’épuisement), risque de dénutrition et déshydratation
Quelles questions peut poser l’infirmière afin de bien évaluer une personne vivant avec un trouble de l’humeur ?
- Comment décrivez-vous votre humeur aujourd’hui sur une échelle de 0 à 10 ? (Expliquer le fonctionnement de l’échelle)
- Au cours du dernier mois, avec-vous éprouvez du plaisir ou de l’intérêt à faire des choses ?
- Au cours du dernier mois, vous-êtes-vous senti triste, déprimé.e ou désespéré.e ?
Quels sont les éléments pouvant causer une rechute chez une personne vivant avec un trouble bipolaire? Quelles sont les interventions infirmières favorisant la prévention de la rechute?
- L’abus de drogue, d’alcool ou de caféine. Les substances sont souvent utilisées pour composer avec les variations de l’humeur. DONC Soutenir la personne pour trouver des méthodes alternatives pour composer avec les symptômes
- La perturbation du cycle éveil-sommeil (décalage horaire, travail de nuit). DONC Encourager à adopter une routine de vie qui favorise le cycle éveil-sommeil régulier
- Le fait de trop s’investir au travail pour rattraper le temps perdu suite à un épisode de dépression. DONC Encourager le maintien d’un équilibre entre la vie personnelle et le travail.
- Le stress en général. DONC Encourager à développer des méthodes de gestion de stress (relaxation, exercice, musique).
- Les conflits interpersonnels (ex. mésentente au sein de la famille, rupture…). DONC Encourager à développer des techniques de communication efficaces ou de résolution de problèmes.
- Une prise de médication irrégulière. DONC Identifier les raisons de la prise irrégulière et aider la personne à développer des trucs (ex. sonnerie, discuter avec le médecin pour modifier la posologie à une fois par jour).
Quels sont les éléments de surveillance infirmière et d’enseignement en lien avec le lithium?
: stabilisateur de l’humeur, agit a/n neurotransmetteurs, 0,4 mmol/L et 1,2 mmol/L, - Sel, donc dépend de l’hydratation et consommation sodium (imp de bien s’hydrater, conserver apport sodique régulier, donc attention canicule, éviter exercices excessifs, saunas, attention si diarrhée, cafféine peut dim lithémie)
- 1-3 semaines avant effets thérapeutiques et graduelle pour éviter e.s
- Important de contrôle sanguin pour bien contrôler sa lithémie, 2 premières semaines = hebdomaire ou jusqu’à stabilité, à chaque semaine de dosage, sinon 3-6 mois ou PRN
- Signes de toxicité : légère (0,4 à 2) = dérangement gastro-intestinal, faiblesse musculaire et léthargie, tremblements légers ; modérée (entre 2 et 2.5)=confusion, sédation et léthargie, réapparition symptômes g-i, tremblements amplifiés ; graves (+2,5)= collapsus, mort, coma, convulsions
Quels sont les éléments de surveillance infirmière et d’enseignement en lien avec les antidépresseurs?
- IRSN ET ISRN plus sécuritaire, si échec thérapeutique, ajout d’un deuxième med
- Les premiers effets apparaissent après 1-2 semaines, mais il faut de 4-8 semaines avant qu’il y ait diminution de 50% des symptômes
- E.s souvent transitoires et se résorbent après +/- 2 semaines
- Plusieurs modifications de dosage peuvent être faits et peut être pris de façon temporaire ou continue
- Plusieurs personnes discontinuent leur médication pour des symptômes difficiles à confier (prise de poids, dysfonctions sexuelles, émotions émoussées) c’est à l’infirmière d’aborder le sujet
- Les effets sur les symptômes neurovégétatifs (ralentissement psychomoteur, fatigue) apparaissent souvent avant les effets sur l’humeur.
- Le risque suicidaire peut être accru durant les premières semaines de traitement: L’humeur reste déprimée mais la personne a plus d’énergie physique pour un passage à l’acte
Au sujet de traitements d’électroconvulsivothérapie (ECT), quels sont les éléments de surveillance et d’enseignement ?
Surveillance post-ECT et post-anesthésie
Principaux effets secondaires : confusion au réveil, céphalées, courbatures ou raideurs musculaires. + Parfois pertes de mémoire
Enseignement : pour troubles mentaux sévères, résistant à la médication (dernier recours), plus efficace que médication et effet rapide sur humeur, de 2-3 séances/semaine et effets thérapeutiques après 6-12 séances, traitement se poursuit jusqu’à rémission ou atteinte d’un plateau, taux de rémission élevée, Stimulus électriques bref et contrôlé (>2 millisecondes) +
Relaxant musculaire administré pour éviter convulsions et fractures