Troubles de la personnalité: approche dimensionnelle Flashcards
Critères généraux de l’approche dimensionnelle? (4)
A) Il doit y avoir une perturbation de la personnalité dans 2 domaines (le soi et les relations interpersonnelles)
B) La personne doit présenter au moins un trait de personnalité pathologique
C) A et B se manifestent dans une large gamme de situations et dans plusieurs sphères de la vie de la personne
D) La personne exprime des traits stables et rigides qui remontent au plus tard à l’adolescence ou au début de la vie adulte
Pourquoi est-ce qu’on ne pose pas de diagnostic de trouble de la personnalité aux enfants?
Car à cet âge plusieurs traits de personnalité sont développementaux (ex. peak de narcissisme à 14 ans)
Critère A: facette du soi? (2)
- Identité : soi unique, frontières claires entre soi et l’autre, estime de soi et régulation affective (la personne vit de la confusion identitaire, une mauvaise estime de soi et des difficultés à s’autoréguler)
- Autodétermination : objectifs, sens à la vie, adoption de comportements prosociaux et productifs (la personne a de la difficulté à déterminer des objectifs et à adopter des comportements orientés vers ces objectifs)
Critère A: facette des relations interpersonnelles
- Empathie : expérience d’autrui, impact de soi sur l’autre (capacité à ce que nos comportements soient guidés par la façon dont se représente les autres)
- Intimité : profondeur et durée des relations, désir de proximité (est-ce que la personne est capable de maintenir des relations intimes, de se confier et de recevoir des confidences?)
Empathie dissonante: définition?
Capacité à se représenter l’expérience de l’autre, mais la réponse affective n’est pas la bonne (ex. trouver ça drôle quand l’autre vit un évènement difficile)
Triade sombre des traits de personnalité?
- Machiavélisme (exploitation et tromperie)
- Narcissisme
- Psychopathie
Critère B: traits de personnalité pathologique? (5)
- Affectivité négative : je brise un objet parce que je ne suis pas capable de m’autoréguler
- Détachement.
- Antagonisme : je brise un objet parce que j’en retire un certain plaisir
- Désinhibition.
- Psychotisme: perte de contact avec la réalité
Vrai ou faux: les traits de personnalité pathologique sont orientés sur les comportements précis?
Faux, ils sont plutôt orientés sur la “réflexion” derrière l’action ou le problème
Vrai ou faux: contrairement à l’approche catégorielle, si le critère A est rempli je peux être diagnostiquée avec un trouble de la personnalité même si j’ai 1/9 traits.
Vrai: le critère B vise juste à spécifier de quel trouble de la personnalité je souffre
Exemples de caractéristiques spécifiques du fonctionnement de la personnalité?
- Exemple de la personne TPL : ce qui détermine ce trouble est l’effort pour éviter l’abandon et c’est ça qui cause un dysfonctionnement au niveau interpersonnel.
- Exemple d’une personne narcissique : bonne autodétermination (aucune difficulté à déterminer des objectifs de vie à atteindre), mais aucun comportement orienté vers l’atteinte de ces objectifs.
Forces de l’approche dimensionnelle? (5)
- Basée sur des modèles théoriques et cliniques appuyés empiriquement
- Le critère A contient un indice de sévérité qui manquait beaucoup à l’approche catégorielle
- Le critère B a été influencé par le Big 5
- Les critères sont mieux opérationnalisés (permet de savoir ce qu’on fait avec notre diagnostic)
- Utile pour la formulation de cas et pour le contrat thérapeutique
Vrai ou faux: le modèle alternatif de l’organisation de la personnalité est un modèle hybride?
Vrai, car il contient des catégories comportent des dimensions
Sur quoi se base le modèle alternatif de l’organisation de la personnalité pour définir les troubles de la personnalité?
Sur les relations d’objets (qui sont plus rigides, et dont les schémas comportent un affect central négatif)
Schéma du modèle alternatif: que représente la strate supérieure?
La strate supérieure représente l’organisation névrotique de la personnalité (troubles moins sévères)
Pourquoi la catégorie limite est nommée ainsi?
Car les troubles de la personnalité qui s’y trouvent ne rentrent pas dans la catégorie névrotique (car ils sont plus graves), mais ni dans la catégorie psychotique (car il n’y a pas de perte de contact avec la réalité)