Troubles de la parole et du langage à l'âge préscolaire - Examen final Flashcards

1
Q

À quel niveau du processus de production de la parole se situe la dyspraxie verbale?

A

Planification motrice
et/ou
Programmation motrice

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2
Q

Comment la dyspraxie verbale affecte-t-elle le développement de la représentation phonologique?

A

L’enfant va construire sa représentation phonologique selon ce qu’il entend. Il va aussi ressentir ses mouvements et entendre ses productions et ça va influencer ses représentations.

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3
Q

Quels sont les trois systèmes nécessaires au développement phonologique?

A
  1. Moteur.
  2. Perceptuel auditif-visuel.
  3. Cognitivo-linguistique.
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4
Q

Qu’est-ce que la praxie?

A

C’est la capacité à trouver comment utiliser notre corps dans une nouvelle tâche ou une tâche non-familière.
C’est de réaliser un mouvement volontaire, une planification motrice.

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5
Q

Quelles sont les étapes pour faire un mouvement?

A
  1. Idéation. Motivation et désire de faire un mouvement.
  2. Planification. Choisir les plans moteurs pour faire le mouvement (choisir la bonne séquence, le bon ordre).
  3. Programmation. Préciser les paramètres spécifiques du mouvement et choisir les muscles à activer.
  4. Exécution. Activer les muscles pour faire le mouvement.
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6
Q

Donner la définition de la dyspraxie verbale.

A

La dyspraxie verbale un trouble touchant la planification et la programmation des mouvements, de la parole, des séquences verbales.
Cela mène à des erreurs dans la production de la parole et de la prosodie.
Ces difficultés sont présentes en l’absence de déficits neuromusculaires, de paralysie ou de faiblesse musculaire.

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7
Q

D’où peut provenir la dyspraxie verbale?

A
  • Ça peut être génétique.
  • Ça peut venir de troubles neurodéveloppementaux complexes connus ou inconnus.
  • Idiopathique.
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8
Q

Quels sont les 5 points pour la définition de la dyspraxie verbale?

A
  1. La dyspraxie verbale a des bases neurologiques.
  2. La dyspraxie verbale n’est pas un retard, mais un trouble.
  3. La dyspraxie verbale prend son origine dans l’enfance (mais les difficultés peuvent persister dans le temps).
  4. La dyspraxie verbale affecte la planification des séquences de mouvements.
  5. La dyspraxie verbale affecte : la production des sons de la parole, la prosodie, le rythme de la parole, le débit, l’accentuation, l’intensité, la tonalité.
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9
Q

Quelle est la distinction entre dyspraxie verbale et dyspraxie bucco-faciale?

A

La dyspraxie verbale touche spécifiquement les mouvements verbaux.
La dyspraxie bucco-faciale touche spécifiquement les mouvements non verbaux (donc mouvement qui ne servent pas à parler comme manger, tirer la langue).

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10
Q

Quel est le taux d’enfants ayant une dyspraxie?

A

La dyspraxie représente 3,4 à 4,3% des enfants ayant un retard sur le plan des sons de la parole.
1 à 2 enfants sur 1000 dans la population générale.

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11
Q

Quels sont les deux profils possibles des enfants ayant une dyspraxie?

A
  1. Le coeur du problème est uniquement moteur. Cela a empêché le développement du langage expressif.
  2. La parole et le langage sont atteints depuis l’enfance.
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12
Q

Lors de l’évaluation d’une dyspraxie verbale, que faut-il spécifiquement documenter?

A
  • Alimentation.
  • Contrôle salivaire.
  • Aspects sensoriels / audition.
  • Babillage (quantité et qualité).
  • Intérêt à l’autre.
  • Style d’enfant / éveil.
  • Premiers mots.
  • Phénomènes acquis / perdu.
  • Personnalité.
  • Système de communication alternatif.
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13
Q

Quelles sont les particularités de l’évaluation dynamique en dyspraxie verbale?

A
  • L’enfant avec une dyspraxie verbale peut faire des productions différentes selon que spontanée ou sur demande.
  • Permet d’utiliser des indices et faire des essais pour comprendre la difficulté de l’enfant.
  • Permet de mieux observer le tâtonnement, l’inconsistance, le ralentissement de rythme.
  • Permet d’observer la réponse à l’indiçage.
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14
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques différenciant l’apraxie verbale des autres atteintes selon l’ASHA?

A
  • Erreurs inconstantes dans la production de la même syllabe ou du même mot (affectant les consonnes et les voyelles).
  • Allongement ou discontinuité des transitions d’un phonème ou d’une syllabe à l’autre.
  • Prosodie inappropriée.
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15
Q

Quelles sont les caractéristiques discriminantes?

A
  • Difficulté de passer d’une position articulatoire à une autre. Manque de flexibilité motrice au niveau de la bouche.
  • Tâtonnement ou recherche articulatoire.
  • Transformation de voyelles.
  • Erreurs affectant la prosodie.
  • Erreurs inconstantes affectant le voisement.
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16
Q

Un indice seul est-il suffisant pour émettre un diagnostique de dyspraxie verbale?

A

Non. Il faut un ensemble d’indices pour bien diagnostiquer.

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17
Q

Quelles sont les étiquettes diagnostiques possibles?

A
  • TSP (ou TDSP).
  • Trouble / retard / difficultés phonologiques.
  • Trouble d’articulation.
  • Difficultés praxiques.
  • Dyspraxie verbale.
  • Note : en bas de 3 ans, difficile de mettre un diagnostique.
  • *L’étiquette/le diagnostique peut changer avec le temps si les symptômes changent.
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18
Q

Pragmatique : Quelles sont les manifestations chez un enfant avec TDL?

A
  • Contact visuel souvent fuyant ou absent.
  • N’amorce pas suffisamment ou amorce trop.
  • Difficultés à proposer et à maintenir un sujet de conversation.
  • Difficultés à reconnaitre les bris de communication. D
  • Difficultés avec l’usage des référentiels.
  • Difficultés à ajuster le langage en fonction des caractéristiques de l’interlocuteur.
  • Difficultés à estimer la connaissance que l’interlocuteur peut avoir du sujet de conversation.
  • Difficultés à se mettre dans la peau de l’autre.
  • Contribution réduite à la conversation.
  • Utilisation fréquente d’énoncés du type “je sais pas”.
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19
Q

Nommer des exemples d’objectifs d’intervention en pragmatique.

A
  • Augmenter l’utilisation de formes verbales dans la communication.
  • Augmenter l’habileté à amorcer une conversation.
  • Augmenter l’habileté à prendre son tour de parole, à introduire un nouveau sujet de conversation, etc.
  • Augmenter le nombre de tour de parole utilisés pour maintenir ou élaborer sur un sujet.
  • Varier les intention de communication.
  • Amener l’enfant à identifier les bris de communication.

*Note : la pragmatique est rarement le seul aspect problématique. On devra éventuellement intégrer un contexte pragmatique à tous nos objectifs orthophonique. (on inclut la pragmatique dans nos autres objectifs). Respecter le principe de Slobin : pour les nouveaux objectifs linguistiques, on enlèves le contexte pragmatique pour favoriser l’acquisition.

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20
Q

Discours : Quels sont les principes pour l’intervention en contexte narratif auprès d’enfants d’âge scolaire?

A
  1. Construire la structure de l’histoire avant de travailler le vocabulaire et le langage complexe.
  2. Utiliser de multiples exemples pour promouvoir la métalinguistique et la généralisation. Travailler avec différents livres qui ont une structure similaire.
  3. Promouvoir la participation active.
  4. Contextualiser, décortique et reconstruire les histoires.
  5. Utiliser des éléments visuels pour rendre concrets des concepts abstraits.
  6. Fournir une rétroaction immédiate.
  7. Guider de manière efficace et efficiente l’enfant.
  8. Diversifier, individualiser et étendre.
  9. Prévoir des possibilités de généralisation.
  10. Rendre l’activité amusante.
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21
Q

Nommer des exemples d’objectifs d’intervention en discours.

A
  • L’enfant produira une séquence de phrases pour décrire une activité familière ou un objet.
  • L’enfant racontera une histoire en incluant trois composantes de la structure de récit.
  • L’enfant pourra expliquer une action comprenant 4 étapes.
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22
Q

Quels sont les bienfaits d’une intervention sur le discours?

A

Une intervention qui cible les habiletés narratives par des rappels de récit répétés et axée sur la macrostructure de l’histoire chez les enfants avec un TDL permettrait une amélioration significative des habiletés narratives, tant sur le plan de la macrostructure que de la microstructure.
Travailler le discours va aussi avoir des aspects bénéfiques sur toutes les autres composantes du langage.

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23
Q

Pistes de réflexion pour l’intervention sur le discours.

A
  • Utiliser des histoires courtes étant composées d’une bonne grammaire de récit.
  • Commencer par cibler les éléments du récit les plus souvent mentionnés par les enfants.
  • Utiliser des supports visuels illustrant les éléments attendus.
  • Discours descriptif : décrire un objet, un endroit, etc.
  • Discours explicatif : jeu de consignes avec étapes.

Stratégies :

  • Varier les types de discours travaillés.
  • Avoir des attentes claires mais réalistes selon l’âge.
  • Donner des modèles.
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24
Q

Quels sont les domaines d’intervention de l’éveil à l’écrit?

A
  • Conscience phonologique.
  • Convention de l’écrit.
  • Connaissance alphabétique.
  • Langage narratif et littéral.
25
Q

Quand va-t-on travailler l’éveil à l’écrit?

A

Souvent on va travailler ça juste avant l’entrée à la l’école. On ne travaillera pas ça chez un enfant de 3 ans ni chez un enfant pour qui toutes les autres composantes sont atteintes.
On va généralement travailler l’éveil à l’écrit en petit groupe.
Souvent, on va faire de la pratique préventive. On va être amener à coacher les parents, les enseignants, les éducateurs sur l’éveil à l’écrit.

26
Q

Nommer des exemples d’objectifs en conscience phonologique.

A
  • Développer le conscience du rythme.
  • Compter les syllabes ou les sons dans un mot.
  • Segmenter les mots en syllabes et en sons.
  • Jouer à jumeler des sons et des lettres.
27
Q

Nommes des exemples d’objectifs en connaissance alphabétique.

A
  • Chanter l’alphabet, identifier les lettres, éveiller au principe alphabétique (lettre = son).
  • Reconnaitre son nom et les lettres dans son nom.
  • Écrire son nom.
  • Reconnaitre des lettres dans un livre.
28
Q

Nommer des exemples d’objectifs pour la convention de l’écrit.

A
  • Écouter des histoires, parler à propos des illustrations et des images du livre.
  • Regarder les livres, les orienter adéquatement, comprendre le sens, tourner les pages, savoir qu’on lit de gauche à droite.
  • Reconnaitre les parties du livre : les pages, le titre, l’orientation de l’écriture.
  • Reconnaitre les mots sur une page.
29
Q

Selon la théorie des schémas, quels sont les trois processus de contrôle moteur?

A
  1. Sélection du plan moteur.
  2. Spécification des paramètres.
  3. Correction des erreurs grâce au feedback sensoriel qui a pour effet de renforcer les traces perspective et nourrir/corriger le schéma de rappel.
    * Ces 3 aspects peuvent être atteints chez l’enfant avec une dyspraxie verbale.
30
Q

Quelles sont les trois phases de l’apprentissage moteur?

A
  • Acquisition.
  • Transfert.
  • Généralisation.
31
Q

Quels sont les buts de l’intervention en dyspraxie verbale?

A
  • Encoder de nouveaux patrons moteurs (phonémiques, syllabiques, prosodiques).
  • Augmenter la flexibilité des mouvements. Varier les séquences de syllabes, les mouvements.
  • Augmenter les automatismes.
  • Viser la communication fonctionnelle.
32
Q

Quelles sont les approches reconnues en dyspraxie verbale?

A
  • DTTC.
  • Nuffield Dyspraxia Program.
  • Rapid Syllable Transitions Treatment.
  • PROMPT.
  • Intergrated phonological awarness.
33
Q

Quels sont les 5 fondements de l’intervention en dyspraxie verbale?

A
  1. Penser en structures syllabiques et bien choisir les cibles.
  2. Varier les combinaisons de phonèmes et syllabes.
  3. Organiser les pratiques.
  4. Utiliser de bons indices.
  5. Choisir le bon niveau d’activités.
34
Q

Comment faire pour penser en structures syllabiques et bien choisir les cibles?

A

Il faut :
A. Traiter un niveau à la fois : phonème ou structure syllabique.
B. Accepter les approximation (selon les capacités de l’enfant).
C. Viser tous les types de mots (fonctionnalité).
D. Ajuster le nombre de mots. Petit nombre de stimuli favorise la performance, la précision et l’acquisition du plan moteur. Un grand nombre de stimuli augmente la variabilité et la généralisation.

35
Q

Comment varier les combinaisons de phonèmes et de syllabes?

A
  1. Commencer par des phonèmes ou syllabes faciles.
  2. Créer une variété de structures syllabiques de base.
  3. Augmenter la capacité de les varier et les combiner.
36
Q

Comment organiser les conditions de pratique?

A
  • Qualité de pratiques : réfère au nombre de répétition et de séances. Grand nombre de répétition = plus de rétention. Moins de répétition peut permettre plus de précision et diminue la charge.
  • Distribution : regroupée/de masse vs distribuée. Distribuée c’est mieux donc augmenter les occasions de pratique via le milieu de garde et la famille. Travailler quelques minutes par jour un objectif.
  • Variabilité des pratiques : cibles constantes ou variables; mode de présentation en bloc ou aléatoire.
  • Type de feedback. Le feedback devrait être à une fréquence de 60%. Un feedback trop fréquent va interférer avec la tâche, décourager le développement d’auto-perception. Feedback moins fréquents et moins rapide favorisent l’auto-perception et la correction. Si l’enfant est en phase de généralisation : peu de feedback. Si l’enfant est en phase d’acquisition : beaucoup de feedback.
  • Viser l’intensité. Ce qui est mieux : thérapies plus courtes et plus souvent; plus de répétition et rythme plus rapide; viser un haut niveau de changement dans l’objectif.
  • Gérer l’attention et maintenir l’intérêt.
37
Q

Comment utiliser de bons indices?

A
  • Utiliser des indices cognitifs et multi sensoriels. Au départ, donner beaucoup d’indices, puis diminuer avec le temps.
    Types d’indice : saillance; parole simultanée; amorce de la position de départ; démontrer la position des articulateurs; indices proprioceptifs; instructions; indices visuels et tactiles.
  • Ajuster le rythme. En ralentissant le rythme, on donne plus de temps à l’enfant pour voir les mouvements, pour imiter, pour ressentir, pour planifier. Réduire le rythme va réduire les difficultés, diminuer la charger cognitive et donner plus de temps de traitement de l’information.
  • Faciliter les contextes articulatoires. Permet un ajustement du niveau de difficulté.
38
Q

À quoi servent les indices?

A
  • Augmenter l’information sur les caractéristiques de mouvement articulatoire à produire.
  • Décortiquer les mouvements.
  • Faciliter les séquences de mouvements.
39
Q

Comment choisir le bon niveau d’activité?

A
  • Répétition de mot suivi d’un renforçateur.
  • Cibles incluses dans le jeu.
  • Situations plus naturelles pour correction ou autocorrection en langage spontané.
40
Q

Quels sont les 3 profils d’enfants bilingues?

A
  • Bilinguisme simultané.
  • Bilinguisme séquentiel (ou bilinguisme successif).
  • Allophone.
41
Q

Est-ce que le développement du langage en contexte de bilinguisme est plus difficile?

A

Non, ce n’est pas plus difficile. Ça ne cause pas de confusion chez l’enfant.

42
Q

Quels sont les prédicteurs de succès dans l’apprentissage de 2 langues?

A
  • Les deux langues sont utilisées pendant la petite enfance.
  • Les deux langues sont respectées, valorisées dans la famille et par la communauté.
  • L’enfant a l’occasion de parler et d’entendre les deux langues.
  • L’enfant constate l’utilité des deux langues.
  • L’enfant peut utiliser les deux langues dans plusieurs contextes.
43
Q

Qu’est-ce qui sera important lors de l’évaluation?

A

Il faudra utiliser notre jugement clinique car les outils normés ne sont pas faits pour les enfants bilingues. Si possible, évaluer dans les deux langues.

44
Q

Quel sera le but premier de l’évaluation?

A

Déterminer s’il y a présence d’un problème.

45
Q

Qu’est-ce qui constitue un problème chez un enfant bilingue qui a un trouble développemental?

A
  • La famille ou la communauté culturelle de l’enfant conclut qu’il y a un déficit.
  • L’enfant ne communique pas selon les normes de sa communauté.
  • Le manque d’habiletés de l’enfant interfère avec l’échange communicationnel.
  • L’enfant ne s’intègre pas adéquatement dans sa communauté culturelle.
46
Q

Quelles sont les stratégies d’évaluation?

A
  • Adapter/modifier les items d’un outil formel (mais normes ne s’appliquent plus).
  • Discuter avec l’enfant de ses stratégies de réponse.
  • Offrir des stratégies de facilitation de façon graduée (du moins soutenant au plus soutenant).
  • Tester, enseigner et retester.
  • Documenter la quantité et la qualité du soutien nécessaire pour que l’enfant puisse produire les comportements attendus.
47
Q

Que faire lorsqu’il n’est pas possible d’évaluer l’enfant dans les langues qu’il apprend?

A
  • Questionnaire aux parents.
  • Tâche universelle de répétition de non-mots (mesure la mémoire à court terme).
  • Tâche de narration pour mesurer les habiletés de compréhension et de production d’une histoire à partir d’illustrations.
48
Q

Quelles sont les 3 étapes lorsqu’on travaille avec un interprète?

A
  1. Briefing.
  2. Interaction.
  3. Débriefing.
49
Q

Comment se familiariser avec la communauté culturelle de l’enfant?

A
  • Connaitre les caractéristiques de la communication enfant-adulte.
  • Connaitre les caractéristiques du langage adressé aux enfants.
  • Connaitre les croyances.
50
Q

Vrai ou faux : Le trouble du langage va affecter les deux langues de l’enfant bilingue.

A

Vrai. Donc si on a une L1 qui n’a pas de trouble de langage, il n’y en a surement pas dans la L2 (mais ça ne veut pas dire que la L2 n’a pas besoin de soutien).

51
Q

Selon l’ASHA, l’OAC et l’IALP, les orthophonistes auprès d’enfants bilingues devraient …

A
  • Maitriser les deux langues parlées par l’enfant.
  • Connaitre les principes de variabilité culturelle ainsi que la façon dont cette variabilité peut influencer la dispensation de services.
  • Savoir comment mener une évaluation en contexte de langage minoritaire.
52
Q

Vrai ou faux : une intervention qui inclut des cibles dans la L1 semble donner les résultats les plus positifs?

A

Vrai

53
Q

Vrai ou faux : des données démontrent que les gains dans la L1 peuvent se transposer à la L2.

A

Vrai.

54
Q

Vrai ou faux : le bilinguisme a un effet négatif sur le développement langagier.

A

Faux. Le bilinguisme n’a pas d’effet négatif sur le développement langagier des enfants qui ont un trouble développemental.

55
Q

Vrai ou faux : L’évaluation doit être adapté au contexte et devrait inclure une collecte et une analyse de données dans chacune des langues utilisées par l’enfant et sa famille.

A

Vrai.

56
Q

Pourquoi documenter le progrès?

A
  • Confirmer que l’intervention mise en place permet d’atteindre les objectifs visés.
  • S’ajuster si le progrès ne correspond pas à ce qui était envisagé.
  • Garder une trace écrite des actions du professionnel dans le dossier du client.
57
Q

Quelles sont les trois principales finalités avec le fait de documenter le progrès?

A
  1. Mettre fin au suivi ou déterminer qu’un objectif d’intervention est atteint.
  2. Mesurer les effets de la thérapie.
  3. Vérifier la réponse à l’intervention.
58
Q

Quelles sont les conclusions des études longitudinales sur les enfants TDL?

A
  • La présence d’un trouble de langage à la maternelle est un important prédicteur de difficultés de lecture futures.
  • Les enfants ayant des habiletés de compréhension faibles sont particulièrement à risque.
  • Les enfants ayant un trouble de la parole à la maternelle sont comparables aux enfant du groupe contrôle à l’âge de 19 ans.
  • Les enfants qui avaient un trouble du langage à la maternelle ont toujours des résultats plus faibles de ceux du groupe contrôle à 19 ans. Difficulté de langage à 5 ans = difficultés qui vont persister dans le temps.
  • La conscience phonologique contribue de façon importante à expliquer les déficits d’écriture à 19 ans.
  • Groupe avec un trouble de langage maintient des difficultés dans le temps.
  • Enfants TSA ou avec trouble de pragmatique ont des problèmes pragmatiques plus marqués que les autres enfants et ces problèmes persistent dans le temps.
59
Q

Qu’est-ce que les études récentes démontrent concernant le sentiment d’efficacité personnelle?

A

Certains enfants TDL s’en sortent mieux que d’autres et ce serait grâce au sentiment d’efficacité personnelle.
Il y a une corrélation entre les habiletés de communication et le sentiment d’efficacité personnelle.